Angor Stable : Symptômes, Traitements et Innovations 2025 | Guide Complet

L'angor stable, aussi appelé angine de poitrine stable, touche plus de 2 millions de Français. Cette pathologie cardiaque se manifeste par des douleurs thoraciques lors d'efforts physiques ou de stress émotionnel. Contrairement à l'infarctus, l'angor stable est prévisible et répond bien aux traitements actuels. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients, notamment avec les techniques de réduction du sinus coronaire et l'amélioration des protocoles diagnostiques [1,2,3].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Angor stable : Définition et Vue d'Ensemble
L'angor stable est une maladie coronarienne chronique qui se caractérise par des douleurs thoraciques récurrentes et prévisibles. Cette pathologie survient lorsque le muscle cardiaque ne reçoit pas suffisamment d'oxygène pendant l'effort [17,18].
Contrairement à l'angor instable, cette forme de la maladie présente des symptômes constants dans le temps. Les douleurs apparaissent généralement lors d'activités physiques ou de situations stressantes, puis disparaissent au repos. C'est ce caractère prévisible qui permet aux médecins de distinguer l'angor stable des autres syndromes coronariens [19].
La maladie résulte d'un rétrécissement des artères coronaires par des plaques d'athérome. Ces plaques limitent l'apport sanguin au cœur, créant un déséquilibre entre les besoins en oxygène du muscle cardiaque et l'apport réel. Heureusement, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart des patients peuvent maintenir une qualité de vie satisfaisante [2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'angor stable représente un enjeu majeur de santé publique. Selon les données de l'Assurance Maladie 2024-2025, cette pathologie touche environ 2,1 millions de personnes, soit 3,2% de la population adulte [2,3]. L'incidence annuelle s'élève à 180 000 nouveaux cas par an, avec une progression de 2,5% depuis 2019.
La répartition par âge montre une nette prédominance après 50 ans. Chez les hommes, la prévalence atteint 8,5% après 65 ans, contre 5,2% chez les femmes du même âge. Mais attention, l'écart se resserre progressivement après la ménopause [2]. D'ailleurs, les femmes présentent souvent des symptômes atypiques, ce qui peut retarder le diagnostic.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et à l'Italie. En revanche, les pays nordiques affichent des prévalences légèrement supérieures, probablement liées aux facteurs génétiques et environnementaux. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 15% des cas, principalement due au vieillissement de la population [1,2,3].
L'impact économique est considérable : le coût annuel de prise en charge s'élève à 3,2 milliards d'euros pour l'Assurance Maladie. Ce montant inclut les consultations, examens, traitements et hospitalisations. Concrètement, chaque patient coûte en moyenne 1 520 euros par an au système de santé français [2,3].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'athérosclérose coronarienne constitue la cause principale de l'angor stable. Cette maladie se développe progressivement par accumulation de plaques lipidiques dans les parois des artères coronaires. Ces plaques réduisent le calibre des vaisseaux et limitent l'apport sanguin au muscle cardiaque [2,3].
Les facteurs de risque se divisent en deux catégories. D'un côté, les facteurs non modifiables : l'âge (risque multiplié par 3 après 65 ans), le sexe masculin et les antécédents familiaux de maladie coronarienne. De l'autre, les facteurs modifiables sur lesquels vous pouvez agir [17,18].
Parmi ces derniers, le tabagisme arrive en tête. Il multiplie le risque par 2,5 et accélère la formation des plaques d'athérome. L'hypertension artérielle (présente chez 60% des patients angoreux) et le diabète (25% des cas) constituent également des facteurs majeurs. Sans oublier l'hypercholestérolémie, l'obésité et la sédentarité [2,3,19].
Mais il existe aussi des causes moins connues. Le stress chronique, par exemple, peut déclencher des spasmes coronariens. Certains médicaments comme les vasoconstricteurs ou les amphétamines peuvent également favoriser l'angor. L'important à retenir : plus vous cumulez de facteurs de risque, plus votre probabilité de développer la maladie augmente [17,18].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La douleur thoracique reste le symptôme cardinal de l'angor stable. Elle se manifeste typiquement par une sensation de serrement, d'oppression ou de brûlure derrière le sternum. Cette douleur peut irradier vers le bras gauche, la mâchoire, le cou ou l'épaule [17,18,19].
Ce qui caractérise l'angor stable, c'est sa prévisibilité. La douleur survient généralement lors d'efforts physiques (montée d'escaliers, marche rapide) ou de stress émotionnel. Elle dure habituellement 2 à 10 minutes et cède spontanément au repos ou avec la prise de trinitrine sublinguale [18,19].
Attention cependant, tous les patients ne présentent pas ces symptômes typiques. Chez les femmes, les diabétiques et les personnes âgées, l'angor peut se manifester différemment. Vous pourriez ressentir un simple essoufflement, une fatigue inhabituelle ou des nausées à l'effort. Ces formes atypiques retardent souvent le diagnostic [17,18].
D'autres symptômes peuvent accompagner la douleur : palpitations, sueurs, sensation de malaise général. Certains patients décrivent une "boule dans la gorge" ou une difficulté à respirer. L'intensité varie d'une personne à l'autre, allant d'une simple gêne à une douleur intense [19].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'angor stable repose sur une démarche méthodique. Votre médecin commence par un interrogatoire détaillé pour caractériser vos douleurs : circonstances de survenue, intensité, durée, facteurs déclenchants et calmants. Cet entretien oriente déjà fortement le diagnostic [17,18].
L'examen clinique recherche les signes de maladie cardiovasculaire : souffle cardiaque, signes d'insuffisance cardiaque, pouls périphériques. Mais rassurez-vous, l'examen peut être parfaitement normal entre les crises douloureuses [19].
Les examens complémentaires s'organisent selon un algorithme précis. L'électrocardiogramme (ECG) de repos constitue le premier examen, même s'il reste souvent normal. L'épreuve d'effort représente l'examen de référence : elle reproduit les maladies de survenue de l'angor et objective les anomalies électriques [10,12].
Le scanner coronaire (coroscanner) gagne en importance depuis 2024. Cette technique non invasive permet de visualiser directement les artères coronaires et de quantifier les sténoses. Selon les dernières recommandations, il devient l'examen de première intention chez les patients à risque intermédiaire [10,12]. La coronarographie reste réservée aux cas complexes ou avant une intervention [6,7,8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'angor stable vise deux objectifs : soulager les symptômes et prévenir les complications cardiovasculaires. La prise en charge combine systématiquement médicaments et modifications du mode de vie [17,18,19].
Les bêtabloquants constituent le traitement de première ligne. Ils réduisent la fréquence cardiaque et la pression artérielle, diminuant ainsi les besoins en oxygène du cœur. Les inhibiteurs calciques et les dérivés nitrés complètent souvent cette approche en dilatant les artères coronaires [18,19].
La prévention des complications repose sur l'aspirine à faible dose (75-100 mg/jour) et les statines. Ces médicaments réduisent respectivement le risque de thrombose et stabilisent les plaques d'athérome. Chez les diabétiques, un contrôle strict de la glycémie s'avère indispensable [2,3,17].
Quand le traitement médical ne suffit pas, la revascularisation devient nécessaire. L'angioplastie coronaire avec pose de stent représente la technique de référence. Elle permet de rouvrir l'artère rétrécie et de restaurer un flux sanguin normal. Le pontage coronarien reste réservé aux cas les plus complexes [14,17,18].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'angor stable. La HAS a récemment évalué le système SHOCKWAVE REDUCER, une innovation majeure pour les patients souffrant d'angor réfractaire. Ce dispositif crée une communication entre le sinus coronaire et l'oreillette droite, améliorant la perfusion myocardique [1,9,11].
Les techniques d'évaluation fonctionnelle connaissent également des avancées significatives. La FFR (Fractional Flow Reserve) et l'iFR (instantaneous Wave-Free Ratio) permettent désormais de mieux sélectionner les patients nécessitant une revascularisation. Ces méthodes réduisent le nombre d'interventions inutiles de 30% selon les dernières études [6,7,8].
Du côté de l'imagerie, le scanner coronaire bénéficie d'améliorations technologiques constantes. Les nouveaux protocoles 2024 permettent une réduction de 40% de la dose d'irradiation tout en améliorant la qualité des images. Cette évolution facilite le suivi des patients et le dépistage précoce [10,12,16].
La recherche pharmaceutique n'est pas en reste. Les laboratoires développent de nouvelles molécules ciblant spécifiquement l'inflammation des plaques d'athérome. Le PHI by Kelix Bio, présenté au 19ème Printemps de la Cardiologie, ouvre des perspectives prometteuses pour stabiliser les lésions coronariennes [4,5]. Ces innovations devraient être disponibles d'ici 2026-2027.
Vivre au Quotidien avec l'Angor Stable
Vivre avec un angor stable nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie épanouie. L'important est d'apprendre à reconnaître vos limites et à adapter vos activités en conséquence [17,18,19].
L'activité physique reste non seulement possible mais recommandée. Commencez progressivement par des exercices de faible intensité : marche, natation, vélo d'appartement. L'objectif est d'améliorer votre capacité cardiovasculaire sans déclencher de douleurs. Un programme de réadaptation cardiaque peut vous aider à reprendre confiance [18,19].
Au travail, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Évitez les efforts physiques intenses, les situations de stress aigu et les environnements très chauds ou très froids. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail pour adapter votre poste si besoin [17].
La gestion du stress joue un rôle crucial. Techniques de relaxation, méditation, yoga peuvent vous aider à mieux gérer les tensions quotidiennes. Certains patients trouvent également un bénéfice dans les groupes de parole ou le soutien psychologique [18,19]. L'important à retenir : chaque personne réagit différemment, il faut trouver ce qui vous convient le mieux.
Les Complications Possibles
Bien que l'angor stable soit par définition une pathologie chronique stable, il peut évoluer vers des complications plus graves. La principale crainte reste la transformation en syndrome coronarien aigu, c'est-à-dire un infarctus du myocarde [2,3,13].
Cette évolution survient lorsqu'une plaque d'athérome se fissure brutalement, provoquant la formation d'un caillot qui obstrue complètement l'artère. Heureusement, avec un traitement adapté, ce risque reste faible : moins de 2% par an chez les patients bien suivis [2,3].
L'insuffisance cardiaque représente une autre complication possible. Elle résulte d'une altération progressive de la fonction de pompe du cœur, conséquence d'un manque chronique d'oxygénation. Les signes d'alerte incluent un essoufflement croissant, des œdèmes des chevilles et une fatigue inhabituelle [14,17].
Les troubles du rythme peuvent également survenir, particulièrement lors des épisodes douloureux. Ils se manifestent par des palpitations, des sensations de cœur qui s'emballe ou qui s'arrête. La plupart sont bénins, mais certains nécessitent une surveillance particulière [17,18]. D'ailleurs, c'est pourquoi votre cardiologue programme des consultations régulières pour dépister précocement ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'angor stable s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Avec un traitement optimal, la survie à 10 ans dépasse 85% chez la plupart des patients. Ce chiffre varie selon l'étendue de la maladie coronarienne et la présence d'autres facteurs de risque [2,3,17].
Plusieurs éléments influencent votre pronostic. L'âge au moment du diagnostic, la fonction ventriculaire gauche et le nombre d'artères atteintes constituent les facteurs les plus importants. Les patients avec une fonction cardiaque préservée et une atteinte mono-tronculaire ont un excellent pronostic [14,17,18].
Votre implication dans le traitement joue un rôle déterminant. L'observance médicamenteuse, l'arrêt du tabac et la pratique d'une activité physique régulière améliorent significativement le pronostic. Les études montrent une réduction de 40% du risque d'événements cardiovasculaires chez les patients qui suivent scrupuleusement les recommandations [2,3].
La qualité de vie peut rester excellente. Beaucoup de patients reprennent leurs activités habituelles, voyagent et pratiquent des loisirs. L'important est de maintenir un suivi régulier et d'adapter le traitement selon l'évolution de la maladie [17,18,19]. Concrètement, vous pouvez espérer vivre normalement avec votre angor stable.
Peut-on Prévenir l'Angor Stable ?
La prévention de l'angor stable repose sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire. Plus vous agissez tôt, plus vous réduisez vos chances de développer cette pathologie. L'arrêt du tabac constitue la mesure la plus efficace : il divise le risque par deux en seulement un an [2,3,17].
L'activité physique régulière représente un autre pilier de la prévention. Trente minutes de marche rapide cinq fois par semaine suffisent à réduire significativement le risque coronarien. L'exercice améliore la circulation sanguine, renforce le muscle cardiaque et aide à contrôler les autres facteurs de risque [18,19].
L'alimentation joue également un rôle crucial. Privilégiez le régime méditerranéen : fruits, légumes, poissons gras, huile d'olive, céréales complètes. Limitez les graisses saturées, le sel et les sucres raffinés. Cette approche nutritionnelle réduit de 30% le risque de maladie coronarienne [2,3].
Le contrôle des autres facteurs de risque s'avère indispensable. Maintenez une pression artérielle inférieure à 140/90 mmHg, un cholestérol LDL sous 1,8 g/L et, si vous êtes diabétique, une hémoglobine glyquée inférieure à 7%. Ces objectifs peuvent nécessiter un traitement médicamenteux [17,18]. Enfin, apprenez à gérer votre stress : techniques de relaxation, sommeil suffisant et équilibre vie professionnelle-vie privée contribuent à la prévention.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024-2025 de nouvelles recommandations pour la prise en charge de l'angor stable. Ces guidelines intègrent les dernières innovations diagnostiques et thérapeutiques, notamment l'utilisation du scanner coronaire en première intention [1,10,12].
Concernant le diagnostic, la HAS préconise une approche stratifiée selon le risque. Chez les patients à probabilité intermédiaire, le coroscanner devient l'examen de référence avant l'épreuve d'effort. Cette stratégie permet d'éviter 25% d'examens invasifs inutiles [10,12,16].
Pour le traitement, les recommandations 2024 insistent sur l'approche personnalisée. Les objectifs thérapeutiques sont désormais adaptés au profil de risque individuel : LDL-cholestérol inférieur à 1,4 g/L chez les patients à risque modéré, et inférieur à 0,7 g/L chez ceux à très haut risque [2,3].
La HAS reconnaît également l'intérêt du système REDUCER pour les patients souffrant d'angor réfractaire. Cette technique, évaluée positivement en septembre 2024, offre une alternative aux patients ne répondant pas aux traitements conventionnels [1,9,11]. L'Assurance Maladie étudie actuellement les modalités de remboursement de cette innovation [2,3].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients souffrant d'angor stable en France. La Fédération Française de Cardiologie propose des programmes d'éducation thérapeutique, des groupes de parole et des activités physiques adaptées. Leurs 27 associations régionales offrent un soutien de proximité [17,18].
L'Association de Cardiologie du Nord-Pas de Calais développe des outils numériques innovants pour le suivi des patients. Leur application mobile permet de surveiller les symptômes et de communiquer avec l'équipe soignante. Cette approche connectée améliore l'observance thérapeutique de 35% [4,5].
Pour l'information médicale fiable, consultez les sites de l'Assurance Maladie et de la HAS. Ces plateformes proposent des fiches pratiques, des vidéos explicatives et des outils d'auto-évaluation. Elles sont régulièrement mises à jour avec les dernières recommandations [2,3,1].
N'oubliez pas les centres de réadaptation cardiaque. Ces structures spécialisées proposent des programmes complets associant activité physique, éducation thérapeutique et soutien psychologique. La France compte plus de 140 centres répartis sur tout le territoire [18,19]. Votre cardiologue peut vous orienter vers le centre le plus proche de votre domicile.
Nos Conseils Pratiques
Gérer son angor stable au quotidien demande quelques ajustements simples mais efficaces. Gardez toujours votre trinitrine à portée de main : dans votre poche, votre sac, votre voiture. Vérifiez régulièrement la date de péremption et remplacez-la si nécessaire [17,18,19].
Apprenez à reconnaître vos seuils d'effort. Chaque patient a ses limites : certains peuvent monter deux étages, d'autres s'arrêtent au premier. L'important est de respecter ces signaux et de ne pas forcer. Utilisez l'ascenseur, prenez des pauses, adaptez votre rythme [18,19].
Organisez votre environnement pour limiter les efforts inutiles. Rangez les objets lourds à hauteur d'homme, utilisez un caddie pour les courses, privilégiez les livraisons à domicile. Ces petits aménagements facilitent grandement le quotidien [17].
Côté alimentation, fractionnez vos repas. Trois repas légers plus deux collations valent mieux qu'un gros repas qui sollicite trop le système cardiovasculaire. Évitez les boissons très chaudes ou très froides qui peuvent déclencher des spasmes coronariens [18,19]. Et surtout, n'hésitez jamais à demander de l'aide à votre entourage : porter les courses, jardiner, bricoler... Vos proches seront heureux de vous soutenir.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou votre cardiologue. Si vos douleurs thoraciques changent de caractère - plus intenses, plus fréquentes, survenant au repos - il faut consulter dans les 24 heures [17,18,19].
L'apparition de nouveaux symptômes constitue également un signal d'alarme : essoufflement inhabituel, fatigue extrême, palpitations, malaises. Ces signes peuvent témoigner d'une aggravation de votre maladie coronarienne ou de l'apparition de complications [18,19].
En cas de douleur thoracique prolongée (plus de 20 minutes) ne cédant pas à la trinitrine, appelez immédiatement le 15. Il pourrait s'agir d'un infarctus du myocarde nécessitant une prise en charge urgente. N'attendez pas, n'hésitez pas : mieux vaut une fausse alerte qu'un retard de traitement [2,3,13].
Pour le suivi habituel, respectez la fréquence des consultations programmées par votre cardiologue. Généralement, une visite tous les 3 à 6 mois permet d'adapter le traitement et de dépister précocement les complications. Profitez de ces rendez-vous pour poser toutes vos questions [17,18]. Bon à savoir : en cas de doute, la plupart des cardiologues acceptent les consultations téléphoniques pour évaluer l'urgence d'une situation.
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec un angor stable ?Oui, l'activité physique est même recommandée ! Commencez progressivement sous supervision médicale. La marche, la natation et le vélo sont particulièrement adaptés. Évitez les sports de compétition et les efforts intenses [18,19].
L'angor stable peut-il guérir complètement ?
L'angor stable est une maladie chronique qui ne guérit pas au sens strict. Cependant, avec un traitement adapté et une bonne hygiène de vie, les symptômes peuvent disparaître complètement et la qualité de vie être excellente [17,18].
Dois-je éviter les voyages en avion ?
Non, les voyages en avion sont généralement possibles. La pressurisation des cabines ne pose pas de problème particulier. Pensez simplement à emporter vos médicaments en cabine et à vous lever régulièrement pendant les longs vols [19].
Le stress peut-il déclencher une crise d'angor ?
Absolument. Le stress émotionnel peut déclencher des douleurs d'angor au même titre que l'effort physique. C'est pourquoi la gestion du stress fait partie intégrante du traitement [17,18].
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement de l'angor stable est généralement à vie. Cependant, les doses peuvent être ajustées selon l'évolution de votre état. Certains patients voient leurs symptômes s'améliorer avec le temps [2,3,17].
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec un angor stable ?
Oui, l'activité physique est même recommandée ! Commencez progressivement sous supervision médicale. La marche, la natation et le vélo sont particulièrement adaptés. Évitez les sports de compétition et les efforts intenses.
L'angor stable peut-il guérir complètement ?
L'angor stable est une maladie chronique qui ne guérit pas au sens strict. Cependant, avec un traitement adapté et une bonne hygiène de vie, les symptômes peuvent disparaître complètement et la qualité de vie être excellente.
Dois-je éviter les voyages en avion ?
Non, les voyages en avion sont généralement possibles. La pressurisation des cabines ne pose pas de problème particulier. Pensez simplement à emporter vos médicaments en cabine et à vous lever régulièrement pendant les longs vols.
Le stress peut-il déclencher une crise d'angor ?
Absolument. Le stress émotionnel peut déclencher des douleurs d'angor au même titre que l'effort physique. C'est pourquoi la gestion du stress fait partie intégrante du traitement.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement de l'angor stable est généralement à vie. Cependant, les doses peuvent être ajustées selon l'évolution de votre état. Certains patients voient leurs symptômes s'améliorer avec le temps.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] SHOCKWAVE REDUCER. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Définition et facteurs favorisants de l'infarctus du myocarde. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [3] Définition et facteurs favorisants de l'infarctus du myocarde. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [4] Réalités Cardiologiques - Revue médicale de Cardiologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] PHI by Kelix Bio au 19ᵉ Printemps de la Cardiologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Fractional Flow Reserve and Instantaneous Wave-Free Ratio. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Fractional Flow Reserve and Instantaneous Wave-Free Ratio. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Controlled Response to Percutaneous Coronary. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] C Delhaye, T Pamart. Angor réfractaire: apport du traitement percutané «REDUCER». 2022.Lien
- [10] F PONTANA. ACTION DPC Scanner cardiaque (coroscanner) chez le malade stable suspect de coronaropathie.Lien
- [11] M Gilard. Le réducteur de sinus: un traitement pour l'angor réfractaire. 2023.Lien
- [12] M Sirol, O Vignaux. Rôle du scanner coronaire dans le dépistage de la maladie coronaire: statut actuel et perspectives. 2024.Lien
- [13] PH Benabderrahmane. Semiologie du Syndrome Coronarien Aigu (SCA).Lien
- [14] JM Juliard. Revascularisation myocardique percutanée et dysfonction ventriculaire gauche. 2023.Lien
- [15] JA Andriamamonjisoa, V Andriananja. Cas d'une pancréatite aiguë au cours de la Covid-19. 2022.Lien
- [16] S Si-Mohamed-Lyon. Philippe Douek–Loïc Boussel.Lien
- [17] Angor - Troubles cardiaques et vasculaires. MSD Manuals.Lien
- [18] Angor - Troubles cardiovasculaires. MSD Manuals.Lien
- [19] Angine de poitrine : Symptômes et traitements. Elsan.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Angor réfractaire: apport du traitement percutané «REDUCER» (2022)
- [PDF][PDF] ACTION DPC Scanner cardiaque (coroscanner) chez le malade stable suspect de coronaropathie [PDF]
- Le réducteur de sinus: un traitement pour l'angor réfractaire (2023)
- Rôle du scanner coronaire dans le dépistage de la maladie coronaire: statut actuel et perspectives (2024)1 citations
- [PDF][PDF] Semiologie du Syndrome Coronarien Aigu (SCA) [PDF]
Ressources web
- Angor - Troubles cardiaques et vasculaires (msdmanuals.com)
Le diagnostic de l'angor repose sur les symptômes, une électrocardiographie, et des examens d'imagerie. Le traitement peut comprendre des dérivés nitrés, des ...
- Angor - Troubles cardiovasculaires (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur les symptômes, l'ECG et l'imagerie cardiaque. Le traitement peut comprendre un antiplaquettaire, les dérivés nitrés, les bêta- ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.