Maladie Coronarienne : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La maladie coronarienne touche plus de 600 000 personnes en France. Cette pathologie cardiovasculaire majeure résulte du rétrécissement des artères qui alimentent le cœur. Découvrez les symptômes, les traitements actuels et les innovations 2025 qui transforment la prise en charge de cette maladie.

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Maladie coronarienne : Définition et Vue d'Ensemble
La maladie coronarienne représente l'une des pathologies cardiovasculaires les plus fréquentes dans le monde. Elle se caractérise par un rétrécissement ou une obstruction des artères coronaires, ces vaisseaux sanguins vitaux qui alimentent le muscle cardiaque en oxygène et nutriments [1,2].
Concrètement, imaginez vos artères coronaires comme des tuyaux d'arrosage. Avec le temps, des dépôts de graisse et de calcium - appelés plaques d'athérome - s'accumulent sur leurs parois. Ces plaques réduisent progressivement le diamètre des artères, limitant l'apport sanguin au cœur [18,19].
Mais attention, cette pathologie ne se développe pas du jour au lendemain. En fait, elle évolue silencieusement pendant des années, parfois des décennies. D'ailleurs, c'est cette progression insidieuse qui rend la maladie coronarienne particulièrement redoutable [2,3].
L'important à retenir : votre cœur a besoin d'un apport sanguin constant pour fonctionner correctement. Quand les artères coronaires se bouchent, même partiellement, cela peut provoquer des douleurs thoraciques, un essoufflement, ou dans les cas les plus graves, un infarctus du myocarde [1,20].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de la maladie coronarienne en France sont impressionnants. Selon les données du Ministère de la Santé, cette pathologie touche environ 600 000 personnes dans notre pays, avec une incidence annuelle de 120 000 nouveaux cas [2,3].
Mais regardons de plus près ces statistiques. Les hommes restent plus touchés que les femmes, avec un ratio de 2:1 avant 65 ans. Cependant, après la ménopause, cet écart se réduit considérablement [2]. D'ailleurs, on observe une augmentation préoccupante chez les femmes jeunes, particulièrement celles qui cumulent tabac et contraception hormonale.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne, avec un taux de mortalité cardiovasculaire de 28% de l'ensemble des décès [3]. Nos voisins allemands et britanniques présentent des chiffres similaires, tandis que les pays méditerranéens comme l'Espagne et l'Italie affichent des taux légèrement inférieurs.
L'évolution temporelle révèle une tendance encourageante : depuis 2010, on constate une diminution de 15% de la mortalité par maladie coronarienne en France [2,3]. Cette amélioration s'explique par de meilleurs traitements, une prévention renforcée et une prise en charge plus précoce.
Concernant l'impact économique, les maladies cardiovasculaires représentent un coût annuel de 7,4 milliards d'euros pour l'Assurance Maladie [1]. Un chiffre qui souligne l'importance cruciale de la prévention et du dépistage précoce.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes de la maladie coronarienne, c'est avant tout identifier les facteurs qui accélèrent la formation des plaques d'athérome. Ces facteurs se divisent en deux catégories : ceux que vous ne pouvez pas modifier et ceux sur lesquels vous avez un contrôle [1,2].
Les facteurs non modifiables incluent l'âge, le sexe et l'hérédité. En effet, le risque augmente naturellement avec l'âge : après 45 ans chez l'homme et 55 ans chez la femme. Si vos parents ou grands-parents ont eu des problèmes cardiaques précoces, votre risque est également majoré [1].
Mais rassurez-vous, les facteurs modifiables sont nombreux et c'est là que vous pouvez agir ! Le tabagisme multiplie par 3 le risque de maladie coronarienne. La nicotine accélère le rythme cardiaque, augmente la pression artérielle et favorise la formation de caillots [1,2].
L'hypertension artérielle constitue un autre facteur majeur. Une pression élevée endommage progressivement les parois artérielles, facilitant le dépôt de cholestérol. D'ailleurs, on estime qu'une réduction de 10 mmHg de la pression systolique diminue de 20% le risque d'événements cardiovasculaires [2].
Le diabète et l'excès de cholestérol complètent ce tableau. Le diabète accélère l'athérosclérose en modifiant la composition du sang, tandis qu'un taux élevé de LDL-cholestérol (le "mauvais" cholestérol) favorise directement la formation des plaques [1,3].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes de la maladie coronarienne peut littéralement vous sauver la vie. Mais attention, cette pathologie est parfois surnommée "le tueur silencieux" car elle peut évoluer sans symptômes pendant des années [1,18].
Le symptôme le plus caractéristique reste l'angine de poitrine ou angor. Cette douleur thoracique se manifeste typiquement lors d'efforts physiques ou de stress émotionnel. Les patients la décrivent souvent comme une sensation d'étau, de brûlure ou de poids sur la poitrine [18,19].
Concrètement, cette douleur peut irradier vers le bras gauche, la mâchoire, le cou ou même l'estomac. Elle dure généralement quelques minutes et disparaît au repos ou avec la prise de trinitrine. Si elle persiste plus de 20 minutes, il faut immédiatement appeler le 15 [1,19].
D'autres symptômes peuvent vous alerter : un essoufflement inhabituel lors d'activités habituelles, des palpitations, une fatigue inexpliquée ou des vertiges. Chez les femmes et les diabétiques, les symptômes peuvent être plus atypiques : nausées, douleurs abdominales ou simple sensation de malaise [11,14].
Il est important de noter que certaines personnes développent une ischémie silencieuse - une diminution de l'apport sanguin au cœur sans douleur. Cette forme particulièrement insidieuse touche notamment les diabétiques et représente un défi diagnostique majeur [14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la maladie coronarienne suit un parcours structuré qui commence par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin analysera vos symptômes, vos antécédents familiaux et vos facteurs de risque [16,17].
L'électrocardiogramme (ECG) constitue le premier examen. Réalisé au repos puis parfois à l'effort, il peut révéler des anomalies évocatrices d'une souffrance cardiaque. Cependant, un ECG normal n'exclut pas une maladie coronarienne débutante [16].
L'épreuve d'effort représente un examen clé. Vous pédalez sur un vélo ou marchez sur un tapis roulant pendant qu'on surveille votre cœur. Cet examen reproduit les maladies qui déclenchent vos symptômes et permet d'évaluer la capacité de votre cœur à l'effort [16,17].
Mais aujourd'hui, l'innovation diagnostique majeure reste le coroscanner ou scanner coronaire. Cette technique non invasive permet de visualiser directement vos artères coronaires et de détecter les rétrécissements [16,17]. D'ailleurs, une étude récente montre que le score calcique obtenu par scanner améliore significativement la prédiction du risque cardiovasculaire [17].
En cas de doute persistant, la coronarographie reste l'examen de référence. Cette exploration invasive consiste à injecter un produit de contraste dans vos artères coronaires pour les visualiser en temps réel. Elle permet non seulement de confirmer le diagnostic mais aussi de planifier un éventuel traitement [12,19].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la maladie coronarienne repose sur une approche globale combinant médicaments, modifications du mode de vie et parfois interventions invasives [1,2].
Les médicaments constituent le socle du traitement. Les antiagrégants plaquettaires comme l'aspirine réduisent le risque de formation de caillots. Les statines diminuent le cholestérol et stabilisent les plaques d'athérome. Les bêtabloquants ralentissent le rythme cardiaque et réduisent la consommation d'oxygène du cœur [1,19].
Quand les médicaments ne suffisent plus, l'angioplastie coronaire devient nécessaire. Cette intervention consiste à dilater l'artère rétrécie à l'aide d'un petit ballonnet, puis à y placer un stent - une sorte de petit ressort métallique qui maintient l'artère ouverte [19,20].
Dans les cas les plus sévères, un pontage coronarien peut être proposé. Le chirurgien crée une déviation en utilisant une artère ou une veine prélevée ailleurs dans votre corps pour contourner l'obstruction [20].
Mais n'oublions pas l'importance cruciale des modifications du mode de vie ! L'arrêt du tabac, une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et la gestion du stress constituent des piliers thérapeutiques aussi importants que les médicaments [4]. D'ailleurs, des études montrent qu'un programme de réhabilitation cardiaque peut réduire de 30% le risque de récidive [4].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la maladie coronarienne avec l'émergence de technologies révolutionnaires [5,8,9].
La télécardiologie transforme le suivi des patients. Grâce à des dispositifs connectés, votre cardiologue peut désormais surveiller votre rythme cardiaque, votre tension artérielle et même votre activité physique à distance [5]. Cette innovation s'avère particulièrement précieuse pour les patients vivant en zones rurales ou ayant des difficultés de déplacement.
Une découverte majeure concerne la lipoprotéine(a), un nouveau facteur de risque cardiovasculaire identifié en 2024. Les recherches montrent qu'un taux élevé de cette protéine multiplie par 2 le risque de maladie coronarienne, indépendamment du cholestérol classique [8]. Des traitements spécifiques sont actuellement en développement.
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic. Les algorithmes de 2024 peuvent désormais analyser un ECG et prédire le risque d'infarctus avec une précision de 95% [9]. Cette technologie permet un dépistage plus précoce et plus précis.
En matière de traitement, les stents biorésorbables représentent l'avenir de l'angioplastie. Contrairement aux stents métalliques permanents, ces dispositifs se dissolvent progressivement dans l'organisme après avoir rempli leur fonction [9]. Les premiers résultats à long terme sont très encourageants.
Vivre au Quotidien avec la Maladie Coronarienne
Recevoir un diagnostic de maladie coronarienne bouleverse votre quotidien, mais rassurez-vous : avec une prise en charge adaptée, vous pouvez mener une vie épanouie [11,15].
L'activité physique devient votre meilleure alliée. Contrairement aux idées reçues, l'exercice régulier renforce votre cœur et améliore la circulation sanguine. Commencez progressivement : 30 minutes de marche rapide, 5 fois par semaine, peuvent réduire de 35% votre risque de récidive [4,15].
Côté alimentation, adoptez le régime méditerranéen : fruits, légumes, poissons gras, huile d'olive et noix. Cette alimentation riche en oméga-3 et antioxydants protège vos artères. Limitez les graisses saturées, le sel et les sucres raffinés [4].
La gestion du stress mérite une attention particulière. Des techniques récentes montrent que le cortisol chroniquement élevé favorise la progression de la maladie coronarienne [10]. La méditation, le yoga ou simplement des exercices de respiration peuvent vous aider à mieux gérer les tensions quotidiennes.
N'hésitez pas à rejoindre une association de patients. L'échange avec d'autres personnes vivant la même situation apporte un soutien psychologique précieux. De plus, ces groupes organisent souvent des activités physiques adaptées et des conférences d'information [11].
Les Complications Possibles
Bien que redoutables, les complications de la maladie coronarienne peuvent être largement prévenues avec une prise en charge appropriée [1,2].
L'infarctus du myocarde représente la complication la plus grave. Il survient quand une artère coronaire se bouche complètement, privant une partie du muscle cardiaque d'oxygène. Les cellules cardiaques meurent alors définitivement, créant une cicatrice [1]. Heureusement, pris en charge rapidement (dans les 90 minutes), l'infarctus peut être traité efficacement par angioplastie d'urgence.
L'insuffisance cardiaque peut se développer progressivement. Quand le cœur ne reçoit pas assez d'oxygène de façon chronique, il s'affaiblit et peine à pomper efficacement le sang. Cette complication se manifeste par un essoufflement, des œdèmes des jambes et une fatigue importante [2].
Les troubles du rythme cardiaque constituent une autre complication possible. L'ischémie peut perturber le système électrique du cœur, provoquant des arythmies parfois dangereuses. Certaines nécessitent la pose d'un pacemaker ou d'un défibrillateur [19].
Enfin, la mort subite reste le risque ultime, généralement due à un trouble du rythme grave. C'est pourquoi le dépistage précoce et le traitement optimal sont si importants [1,2].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la maladie coronarienne s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [2,3].
Avec un traitement optimal, la survie à 10 ans dépasse désormais 85% pour les formes stables de la maladie. Ce chiffre encourageant reflète l'efficacité des traitements modernes et l'importance du dépistage précoce [2,3].
Plusieurs facteurs influencent votre pronostic. L'étendue de la maladie coronarienne joue un rôle majeur : une atteinte d'une seule artère a un meilleur pronostic qu'une atteinte de trois vaisseaux. La fonction de pompage de votre cœur (fraction d'éjection) constitue également un élément prédictif important [3].
Votre âge au moment du diagnostic et vos autres pathologies (diabète, insuffisance rénale) modifient aussi le pronostic. Mais rassurez-vous : même avec plusieurs facteurs défavorables, une prise en charge adaptée peut considérablement améliorer votre espérance de vie [2].
L'observance thérapeutique reste cruciale. Les patients qui prennent régulièrement leurs médicaments et adoptent un mode de vie sain ont un pronostic nettement meilleur. D'ailleurs, l'arrêt du tabac à lui seul peut réduire de 50% le risque de récidive dans l'année qui suit [1,4].
Peut-on Prévenir la Maladie Coronarienne ?
La prévention de la maladie coronarienne repose sur le contrôle des facteurs de risque modifiables. Bonne nouvelle : vous avez un pouvoir d'action considérable ! [1,4]
L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace. Dans les 12 mois suivant l'arrêt, votre risque cardiovasculaire diminue de moitié. Après 5 ans sans tabac, il rejoint celui d'une personne n'ayant jamais fumé [1]. Les substituts nicotiniques et les consultations de tabacologie augmentent significativement vos chances de réussite.
L'activité physique régulière protège puissamment vos artères. L'OMS recommande 150 minutes d'activité modérée par semaine, soit 30 minutes 5 fois par semaine. Marche rapide, vélo, natation... l'important est la régularité [4]. D'ailleurs, même débuter une activité physique après 60 ans apporte des bénéfices cardiovasculaires mesurables.
Une alimentation équilibrée réduit naturellement votre cholestérol et votre pression artérielle. Privilégiez les fruits, légumes, poissons gras et céréales complètes. Limitez les graisses saturées, le sel et les sucres ajoutés [4].
Le contrôle du diabète et de l'hypertension nécessite un suivi médical régulier. Un diabète bien équilibré (HbA1c < 7%) et une tension artérielle optimale (< 130/80 mmHg) réduisent drastiquement votre risque cardiovasculaire [1,2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge de la maladie coronarienne [2,3].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique chez les hommes de plus de 45 ans et les femmes de plus de 55 ans présentant au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire. Ce dépistage repose sur l'évaluation du risque par des scores validés et la réalisation d'examens complémentaires ciblés [2].
Concernant les objectifs thérapeutiques, les nouvelles recommandations sont plus strictes. Le LDL-cholestérol doit être maintenu sous 0,7 g/L chez les patients à très haut risque, et même sous 0,55 g/L en cas de récidive d'événement cardiovasculaire [2,3].
Le Ministère de la Santé insiste particulièrement sur la prévention primaire. Le Plan National de Santé Publique 2024-2028 vise à réduire de 20% l'incidence des maladies cardiovasculaires grâce à des actions de prévention renforcées [3].
L'Assurance Maladie a également élargi la prise en charge de la réhabilitation cardiaque. Depuis 2024, tous les patients ayant bénéficié d'une angioplastie ou d'un pontage peuvent accéder à un programme de réhabilitation de 20 séances, entièrement remboursé [1].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec la maladie coronarienne.
La Fédération Française de Cardiologie propose des informations fiables, des brochures éducatives et organise des événements de sensibilisation. Leur site internet offre des outils pratiques comme des calculateurs de risque cardiovasculaire et des programmes d'exercices adaptés.
L'Association de Cardiologie du Languedoc développe des programmes spécifiques de réhabilitation cardiaque et organise des groupes de parole pour les patients et leurs familles. Ces rencontres permettent d'échanger sur les difficultés quotidiennes et de partager des conseils pratiques.
Au niveau local, de nombreux clubs cœur et santé proposent des activités physiques adaptées encadrées par des professionnels. Ces structures, présentes dans la plupart des villes françaises, offrent un cadre sécurisé pour reprendre une activité physique après un événement cardiaque.
Les plateformes numériques se développent également. L'application "Mon Coach Cœur" de la Fédération Française de Cardiologie propose un suivi personnalisé de votre activité physique et de vos paramètres de santé.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec votre maladie coronarienne au quotidien.
Organisez votre traitement : utilisez un pilulier hebdomadaire pour ne jamais oublier vos médicaments. Programmez des rappels sur votre téléphone et gardez toujours une réserve d'urgence de trinitrine si elle vous a été prescrite.
Surveillez vos signaux d'alarme : apprenez à reconnaître les symptômes qui doivent vous alerter. Toute douleur thoracique persistante, tout essoufflement inhabituel ou toute fatigue extrême justifient un contact immédiat avec votre médecin.
Adaptez votre activité physique : commencez progressivement et écoutez votre corps. Si vous ressentez une gêne thoracique à l'effort, arrêtez-vous et reposez-vous. N'hésitez pas à demander conseil à votre cardiologue pour adapter votre programme d'exercices.
Gérez votre stress : identifiez vos sources de tension et développez des stratégies d'adaptation. La cohérence cardiaque, technique de respiration simple, peut vous aider à réguler votre rythme cardiaque en quelques minutes.
Préparez vos voyages : emportez toujours vos médicaments en quantité suffisante, gardez une copie de votre dernière coronarographie et renseignez-vous sur les structures médicales de votre destination.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes nécessitent une consultation médicale urgente, d'autres peuvent attendre un rendez-vous programmé [1,19].
Appelez immédiatement le 15 si vous ressentez : une douleur thoracique intense persistant plus de 20 minutes, un essoufflement soudain et important au repos, des palpitations avec malaise, ou une perte de connaissance. Ces symptômes peuvent signaler un infarctus du myocarde ou une complication grave [1].
Consultez dans les 24-48h en cas de : douleurs thoraciques nouvelles ou qui s'aggravent, essoufflement progressif lors d'efforts habituels, fatigue inhabituelle persistante, ou œdèmes des chevilles qui apparaissent [19].
Programmez une consultation si vous constatez : une diminution de votre capacité d'effort, des palpitations occasionnelles, des vertiges légers, ou si vous souhaitez adapter votre traitement ou votre activité physique.
N'oubliez pas vos consultations de suivi régulières. Votre cardiologue doit vous voir au moins tous les 6 mois pour ajuster votre traitement, surveiller l'évolution de votre maladie et dépister d'éventuelles complications [19]. Ces rendez-vous sont l'occasion de faire le point sur votre mode de vie et d'adapter vos objectifs thérapeutiques.
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec une maladie coronarienne ?Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Commencez progressivement sous supervision médicale. La marche, le vélo et la natation sont particulièrement bénéfiques [4,15].
Dois-je suivre un régime strict ?
Pas de régime draconien, mais adoptez une alimentation méditerranéenne : fruits, légumes, poissons gras, huile d'olive. Limitez les graisses saturées et le sel [4].
Puis-je voyager avec ma maladie ?
Oui, avec quelques précautions : emportez vos médicaments, une copie de votre dossier médical, et renseignez-vous sur les structures médicales de votre destination.
Le stress peut-il aggraver ma maladie ?
Le stress chronique favorise effectivement la progression de l'athérosclérose. Apprenez des techniques de relaxation et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire [10].
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement de la maladie coronarienne est généralement à vie. Cependant, les doses peuvent être ajustées selon l'évolution de votre état [1,2].
Puis-je arrêter mes médicaments si je me sens mieux ?
Jamais sans avis médical ! Vos médicaments préviennent les complications même si vous vous sentez bien. L'arrêt brutal peut être dangereux [1].
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec une maladie coronarienne ?
Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Commencez progressivement sous supervision médicale. La marche, le vélo et la natation sont particulièrement bénéfiques.
Dois-je suivre un régime strict ?
Pas de régime draconien, mais adoptez une alimentation méditerranéenne : fruits, légumes, poissons gras, huile d'olive. Limitez les graisses saturées et le sel.
Puis-je voyager avec ma maladie ?
Oui, avec quelques précautions : emportez vos médicaments, une copie de votre dossier médical, et renseignez-vous sur les structures médicales de votre destination.
Le stress peut-il aggraver ma maladie ?
Le stress chronique favorise effectivement la progression de l'athérosclérose. Apprenez des techniques de relaxation et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement de la maladie coronarienne est généralement à vie. Cependant, les doses peuvent être ajustées selon l'évolution de votre état.
Puis-je arrêter mes médicaments si je me sens mieux ?
Jamais sans avis médical ! Vos médicaments préviennent les complications même si vous vous sentez bien. L'arrêt brutal peut être dangereux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Définition et facteurs favorisants de l'infarctus du myocarde. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [2] Maladies cardiovasculaires - Ministère du Travail, de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [3] Maladies cardiovasculaires - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [4] Activité physique, sédentarité et santé - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [5] Télémédecine, télécardiologie : enjeux et limites (2019). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Lipoprotein(a) in the Year 2024: A Look Back and Forward. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Advances in Clinical Cardiology 2024: A Summary of Key Clinical Trials. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] Mesure du cortisol dans les cheveux et son association avec la maladie coronarienne: une revue systématique et méta-analyse. T Galinat, L Salle. 2024.Lien
- [11] Évolution et regroupements des symptômes psychologiques liés à la maladie coronarienne athérosclérotique. S Dallaire-Habel. 2024.Lien
- [12] L'utilité de la quantification des flots myocardiques en TEP cardiaque dans l'évaluation de la maladie coronarienne. V Ngo. 2025.Lien
- [14] Prise en charge de l'angine de poitrine et/ou de l'ischémie sans maladie coronarienne obstructive (ANOCA/INOCA). I Skalidis, A Zimmerli. 2023.Lien
- [15] Évaluation de l'échelle OMNI-RES chez les sujets porteurs de maladie coronarienne–Résultats préliminaires. A Bompard, L Bourgeais. 2025.Lien
- [16] Quid du coro-CT dans le diagnostic de la maladie coronarienne obstructive? S Bugnon. 2022.Lien
- [17] Évaluation rétrospecive de la performance diagnostique du score calcique dans le diagnotic de la maladie coronarienne sténosante. C Barthod. 2023.Lien
- [18] Maladie coronarienne (Athérosclérose). Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa.Lien
- [19] La maladie coronarienne. Hôpitaux Universitaires de Genève.Lien
- [20] Maladie coronarienne. Clinique de La Tour.Lien
Publications scientifiques
- Mesure du cortisol dans les cheveux et son association avec la maladie coronarienne: une revue systématique et méta-analyse (2024)
- [PDF][PDF] Évolution et regroupements des symptômes psychologiques liés à la maladie coronarienne athérosclérotique (2024)
- L'utilité de la quantification des flots myocardiques en TEP cardiaque dans l'évaluation de la maladie coronarienne (2025)
- Les métalloprotéases et leurs inhibiteurs dans la maladie coronarienne artérielle (2023)
- Prise en charge de l'angine de poitrine et/ou de l'ischémie sans maladie coronarienne obstructive (ANOCA/INOCA)[State of the art management of patients presenting … (2023)
Ressources web
- Maladie coronarienne (Athérosclérose) (ottawaheart.ca)
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- La maladie coronarienne (hug.ch)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.