Virilisme : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Le virilisme correspond à l'apparition de caractères masculins chez la femme, causé par un excès d'hormones androgènes. Cette pathologie endocrinienne touche environ 5 à 10% des femmes en âge de procréer en France [1]. Bien que souvent source d'inquiétude, le virilisme peut aujourd'hui être efficacement pris en charge grâce aux avancées thérapeutiques récentes.

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Virilisme : Définition et Vue d'Ensemble
Le virilisme désigne l'ensemble des manifestations cliniques liées à un excès d'hormones masculines (androgènes) chez la femme [13]. Cette pathologie endocrinienne se caractérise par l'apparition progressive de traits masculins qui peuvent profondément impacter la vie quotidienne.
Contrairement à l'hirsutisme qui se limite à une pilosité excessive, le virilisme englobe des modifications plus profondes. On observe notamment une modification de la voix, une augmentation de la masse musculaire, et parfois des changements au niveau des organes génitaux [1,13].
Il faut distinguer le virilisme de la simple hyperandrogénie. En effet, toutes les femmes présentant un taux élevé d'androgènes ne développent pas forcément un virilisme cliniquement visible. La sensibilité individuelle aux hormones joue un rôle déterminant dans l'expression de cette pathologie.
D'ailleurs, le virilisme peut survenir à tout âge, mais il est plus fréquent pendant la période reproductive. Les causes sont multiples et nécessitent une approche diagnostique rigoureuse pour identifier l'origine exacte du déséquilibre hormonal [14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le virilisme touche approximativement 5 à 10% des femmes en âge de procréer, selon les données de Santé Publique France [1]. Cette prévalence varie considérablement selon les critères diagnostiques utilisés et les populations étudiées.
L'incidence annuelle du virilisme d'origine tumorale reste heureusement faible, estimée à 1 cas pour 100 000 femmes par an. Cependant, les formes liées au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) représentent près de 80% des cas de virilisme modéré [1,13].
Au niveau européen, les données montrent des variations importantes. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement inférieurs, probablement liés à des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques. En revanche, les pays méditerranéens présentent des prévalences similaires à la France [14].
L'évolution temporelle sur les dix dernières années révèle une augmentation de 15% des diagnostics de virilisme. Cette hausse s'explique principalement par l'amélioration des techniques diagnostiques et une meilleure sensibilisation des professionnels de santé [2,4].
Concernant la répartition par âge, le pic d'incidence se situe entre 20 et 35 ans, période correspondant à l'activité ovarienne maximale. Après 50 ans, les cas de virilisme d'apparition tardive nécessitent une investigation approfondie pour éliminer une cause tumorale [12,13].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du virilisme sont multiples et peuvent être classées en trois grandes catégories : ovarienne, surrénalienne et exogène [13,14]. Comprendre l'origine exacte est crucial pour adapter le traitement.
Les causes ovariennes représentent la majorité des cas. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) arrive en tête, touchant 6 à 10% des femmes. Les tumeurs ovariennes sécrétantes, bien que rares, peuvent provoquer un virilisme sévère et d'installation rapide [1,12].
Les pathologies surrénaliennes incluent l'hyperplasie congénitale des surrénales, les tumeurs surrénaliennes et le syndrome de Cushing. Ces pathologies nécessitent une prise en charge spécialisée en endocrinologie [2,14].
Certains facteurs de risque augmentent la probabilité de développer un virilisme. L'obésité, l'insulinorésistance et les antécédents familiaux de SOPK constituent les principaux facteurs identifiés. D'ailleurs, le stress chronique peut également perturber l'équilibre hormonal [1,4].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du virilisme apparaissent généralement de manière progressive, mais peuvent parfois s'installer rapidement en cas de cause tumorale [13]. Il est important de savoir les reconnaître pour consulter au bon moment.
La pilosité excessive (hirsutisme) constitue souvent le premier signe visible. Elle touche principalement le visage, le torse, l'abdomen et les cuisses. Cette pilosité suit une répartition masculine typique et s'accompagne souvent d'une texture plus épaisse des poils [1].
Les modifications de la voix représentent un signe plus tardif mais caractéristique. La voix devient plus grave et rauque, changement souvent irréversible même après traitement. C'est pourquoi une consultation précoce est essentielle [13,14].
D'autres symptômes peuvent s'associer : augmentation de la masse musculaire, diminution du volume mammaire, troubles menstruels ou aménorrhée. L'acné sévère et la calvitie de type masculin complètent parfois le tableau clinique [1,13].
Bon à savoir : l'intensité des symptômes varie considérablement d'une personne à l'autre. Certaines femmes ne présentent qu'un hirsutisme modéré, tandis que d'autres développent un virilisme complet avec modification génitale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du virilisme repose sur une démarche méthodique associant examen clinique et explorations biologiques [13,14]. Cette approche permet d'identifier précisément la cause et d'adapter le traitement.
L'examen clinique constitue la première étape. Le médecin évalue l'importance de l'hirsutisme selon l'échelle de Ferriman-Gallwey, recherche les signes de virilisation et réalise un examen gynécologique complet. L'interrogatoire précise l'ancienneté des symptômes et les antécédents familiaux [1].
Les dosages hormonaux représentent l'étape clé du diagnostic. On dose principalement la testostérone totale et libre, la DHEA-S, l'androstènedione et la 17-hydroxyprogestérone. Ces examens doivent être réalisés en première partie de cycle chez les femmes réglées [13,14].
En cas de suspicion de tumeur, l'imagerie devient indispensable. L'échographie pelvienne recherche des masses ovariennes, tandis que le scanner ou l'IRM des surrénales explore les glandes surrénales. Ces examens permettent de localiser précisément l'origine du problème [1,14].
Parfois, des tests dynamiques sont nécessaires pour affiner le diagnostic. Le test de freinage à la dexaméthasone ou le test de stimulation à l'ACTH aident à distinguer les différentes causes surrénaliennes [2,13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du virilisme dépend étroitement de sa cause sous-jacente [1,13]. L'objectif principal consiste à normaliser les taux d'androgènes et à prévenir l'aggravation des symptômes.
Pour le SOPK, les contraceptifs œstroprogestatifs constituent le traitement de première ligne. Ils permettent de réguler les cycles menstruels et de diminuer la production d'androgènes ovariens. L'association éthinylestradiol-acétate de cyprotérone s'avère particulièrement efficace [1].
Les anti-androgènes comme la spironolactone ou la finastéride peuvent être prescrits en complément. Ces médicaments bloquent l'action des androgènes au niveau des récepteurs tissulaires, améliorant progressivement l'hirsutisme et l'acné [13,14].
En cas de tumeur ovarienne ou surrénalienne, la chirurgie reste le traitement de référence. L'ablation de la tumeur permet généralement une normalisation rapide des taux hormonaux, bien que certains signes de virilisation puissent persister [12,14].
Le traitement de l'hirsutisme associe souvent médicaments et techniques d'épilation. L'épilation laser ou électrique peut compléter efficacement le traitement médical, surtout après stabilisation hormonale [1].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement du virilisme ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses [2,3,4]. Ces innovations visent à améliorer l'efficacité tout en réduisant les effets secondaires.
L'hyperplasie congénitale des surrénales bénéficie désormais de nouveaux traitements ciblés. Les agonistes du récepteur CRH permettent un contrôle plus physiologique de la production d'androgènes, réduisant significativement les complications à long terme [2].
Dans le domaine du syndrome de Cushing, les inhibiteurs sélectifs de la 11β-hydroxystéroïde déshydrogénase représentent une approche innovante. Ces molécules permettent de moduler spécifiquement l'activité des glucocorticoïdes au niveau tissulaire [4].
Les thérapies personnalisées basées sur le profil génétique du patient émergent également. L'analyse des polymorphismes des récepteurs aux androgènes permet d'adapter le choix thérapeutique selon la sensibilité individuelle [3,4].
En recherche fondamentale, les études sur les modulateurs épigénétiques ouvrent des pistes intéressantes. Ces approches pourraient permettre de réguler l'expression des gènes impliqués dans la synthèse des androgènes sans modifier l'ADN [2,3].
Vivre au Quotidien avec Virilisme
Vivre avec un virilisme nécessite souvent des adaptations dans la vie quotidienne [1]. Heureusement, de nombreuses stratégies permettent de maintenir une qualité de vie satisfaisante.
La gestion de l'hirsutisme constitue souvent la préoccupation principale. Les techniques d'épilation temporaire (rasage, crème dépilatoire) peuvent être utilisées en attendant l'efficacité du traitement médical. L'épilation définitive devient envisageable après stabilisation hormonale [1,13].
L'impact psychologique ne doit pas être négligé. Beaucoup de femmes ressentent une altération de leur image corporelle et de leur féminité. Un accompagnement psychologique peut s'avérer bénéfique, surtout dans les premiers mois suivant le diagnostic [13].
Au niveau professionnel, certaines adaptations peuvent être nécessaires. Les métiers nécessitant une présentation soignée ou impliquant un contact avec le public peuvent devenir source de stress. Il est important d'en parler avec son médecin et éventuellement son employeur [1].
Concrètement, l'entourage joue un rôle crucial dans l'acceptation de la pathologie. Le soutien familial et amical facilite grandement l'adaptation aux changements physiques et améliore l'observance thérapeutique.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénin, le virilisme peut entraîner diverses complications s'il n'est pas traité [13,14]. La reconnaissance précoce de ces complications permet une prise en charge adaptée.
Les complications esthétiques représentent souvent la principale préoccupation. L'hirsutisme sévère, la calvitie masculine et l'acné peuvent persister partiellement malgré le traitement. Certaines modifications comme la mue de la voix sont malheureusement irréversibles [1,13].
Sur le plan reproductif, l'anovulation chronique peut conduire à une infertilité. Heureusement, la plupart des femmes retrouvent une ovulation normale après traitement approprié du virilisme sous-jacent [13,14].
Les complications métaboliques méritent une attention particulière. Le SOPK, cause fréquente de virilisme, s'associe souvent à une insulinorésistance, un diabète de type 2 et des troubles lipidiques. Un suivi métabolique régulier est donc indispensable [1,4].
En cas de tumeur maligne, le retard diagnostique peut compromettre le pronostic. C'est pourquoi tout virilisme d'installation rapide ou sévère nécessite une exploration urgente pour éliminer une cause tumorale [12,14].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du virilisme dépend essentiellement de sa cause sous-jacente et de la précocité de la prise en charge [13,14]. Dans la majorité des cas, l'évolution est favorable avec un traitement adapté.
Pour le SOPK, le pronostic est généralement excellent. Les traitements hormonaux permettent de contrôler efficacement les symptômes dans 80 à 90% des cas. Cependant, il s'agit d'une pathologie chronique nécessitant un suivi à long terme [1,13].
Les tumeurs bénignes ont un pronostic favorable après exérèse chirurgicale. La normalisation hormonale survient généralement dans les semaines suivant l'intervention, bien que certains signes de virilisation puissent persister [12,14].
Concernant l'hyperplasie congénitale des surrénales, les nouveaux traitements permettent un meilleur contrôle de la maladie. L'espérance de vie est normale avec un suivi endocrinologique régulier [2,13].
Il faut noter que certaines modifications sont définitives. La mue de la voix, l'hypertrophie clitoridienne et la calvitie masculine ne régressent généralement pas après traitement. D'où l'importance d'un diagnostic et d'un traitement précoces [1,14].
Peut-on Prévenir Virilisme ?
La prévention du virilisme reste limitée car la plupart des causes sont constitutionnelles ou génétiques [13]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque ou retarder l'apparition des symptômes.
Le maintien d'un poids normal constitue la mesure préventive la plus efficace. L'obésité aggrave l'insulinorésistance et favorise la production d'androgènes par les ovaires. Une perte de poids de 5 à 10% peut améliorer significativement les symptômes du SOPK [1,13].
L'activité physique régulière améliore la sensibilité à l'insuline et aide à maintenir un équilibre hormonal optimal. Les exercices d'endurance et de renforcement musculaire sont particulièrement bénéfiques [1,14].
Une alimentation équilibrée, pauvre en sucres rapides et riche en fibres, contribue également à la prévention. Le régime méditerranéen semble particulièrement adapté aux femmes présentant un SOPK [13].
Enfin, l'évitement de certains médicaments ou substances peut prévenir un virilisme iatrogène. Les stéroïdes anabolisants, certains contraceptifs progestatifs et quelques traitements hormonaux peuvent induire des signes de virilisation [1,14].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge du virilisme [1]. Ces guidelines visent à harmoniser les pratiques et améliorer la qualité des soins.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique du virilisme chez toute femme présentant un hirsutisme sévère ou des troubles menstruels associés. Le score de Ferriman-Gallwey supérieur à 8 constitue le seuil d'alerte [1].
Concernant les examens biologiques, les recommandations préconisent un dosage de la testostérone totale en première intention. Si celle-ci est élevée, un bilan complémentaire incluant DHEA-S, androstènedione et 17-OHP est indiqué [13,14].
Pour le traitement, les autorités privilégient une approche graduée. Les contraceptifs œstroprogestatifs constituent le traitement de première ligne, les anti-androgènes étant réservés aux échecs ou contre-indications [1,13].
Les innovations thérapeutiques récentes font l'objet d'une évaluation continue. L'ANSM surveille particulièrement l'efficacité et la tolérance des nouveaux traitements de l'hyperplasie congénitale des surrénales [2,4].
Enfin, les recommandations insistent sur l'importance du suivi à long terme. Un contrôle biologique annuel et une surveillance des complications métaboliques sont préconisés pour toutes les patientes [1,14].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent accompagner les femmes atteintes de virilisme [1]. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre patientes.
L'Association Française du Syndrome des Ovaires Polykystiques (AFSPOK) constitue la principale ressource pour les patientes atteintes de SOPK. Elle propose des groupes de parole, des conférences médicales et une plateforme d'échange en ligne.
Pour les pathologies surrénaliennes, l'Association Surrénales offre un accompagnement spécialisé. Elle organise des journées d'information et met en relation patients et familles confrontés à ces pathologies rares.
Les centres de référence des maladies rares constituent également des ressources précieuses. Ils proposent une expertise médicale de haut niveau et coordonnent la prise en charge multidisciplinaire [2,13].
En ligne, plusieurs sites web fiables proposent des informations actualisées. Le site Ameli.fr de l'Assurance Maladie offre des fiches pratiques détaillées sur le virilisme et ses traitements [1].
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin traitant pour obtenir les coordonnées des associations locales. Beaucoup de villes disposent de groupes de soutien qui peuvent s'avérer très bénéfiques.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un virilisme au quotidien [1,13]. Ces recommandations complètent le traitement médical et améliorent la qualité de vie.
Gestion de l'hirsutisme : Privilégiez les méthodes d'épilation douces en attendant l'efficacité du traitement. Le rasage reste la solution la plus simple pour le visage. Évitez l'épilation à la pince qui peut provoquer des inflammations [1].
Soins de la peau : Utilisez des produits adaptés aux peaux grasses et acnéiques. Les nettoyants doux sans savon et les crèmes non comédogènes sont recommandés. Protégez-vous du soleil car certains traitements augmentent la photosensibilité [13].
Alimentation : Adoptez une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3, légumes verts et antioxydants. Limitez les sucres rapides et les produits industriels qui peuvent aggraver l'insulinorésistance [1,14].
Activité physique : Pratiquez une activité régulière adaptée à vos capacités. La marche rapide, la natation ou le yoga sont particulièrement bénéfiques. L'exercice améliore la sensibilité à l'insuline et l'humeur [13].
Gestion du stress : Le stress chronique peut aggraver les déséquilibres hormonaux. Techniques de relaxation, méditation ou sophrologie peuvent vous aider à mieux gérer cette pathologie.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide [13,14]. La précocité du diagnostic améliore significativement le pronostic.
Consultez rapidement si : Vous observez une pilosité excessive d'apparition récente, surtout si elle s'accompagne de troubles menstruels. Une modification de la voix ou une augmentation rapide de la masse musculaire nécessitent également une évaluation urgente [1,13].
Consultez en urgence si : Le virilisme s'installe rapidement (en quelques semaines), s'accompagne de douleurs abdominales ou de symptômes généraux comme fatigue intense, perte de poids ou fièvre. Ces signes peuvent évoquer une tumeur maligne [12,14].
Pour le suivi régulier, consultez votre endocrinologue tous les 3 à 6 mois pendant la première année de traitement. Un contrôle biologique permet d'ajuster les doses et de surveiller l'efficacité thérapeutique [1,13].
N'hésitez pas à consulter votre médecin traitant pour toute question concernant votre traitement. Il peut vous orienter vers un spécialiste si nécessaire et coordonner votre prise en charge [14].
En cas d'effets secondaires des médicaments ou de difficultés psychologiques liées à la pathologie, une consultation s'impose également. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner tout au long de votre parcours de soins.
Questions Fréquentes
Le virilisme est-il réversible ?Partiellement. L'hirsutisme, l'acné et les troubles menstruels s'améliorent généralement avec le traitement. Cependant, la modification de la voix et certaines modifications génitales peuvent être définitives [13,14].
Peut-on avoir des enfants avec un virilisme ?
Oui, dans la plupart des cas. Le traitement permet souvent de restaurer l'ovulation. Certaines femmes peuvent nécessiter une aide médicale à la procréation [1,13].
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les traitements du virilisme peuvent avoir des effets secondaires. Les contraceptifs peuvent augmenter le risque thromboembolique, les anti-androgènes peuvent provoquer une fatigue [1,14].
Faut-il suivre un régime particulier ?
Une alimentation équilibrée est recommandée, surtout en cas de SOPK. Limitez les sucres rapides et privilégiez les aliments à index glycémique bas [13].
Le virilisme peut-il récidiver après traitement ?
Cela dépend de la cause. Le SOPK nécessite un traitement au long cours. Après ablation d'une tumeur bénigne, la récidive est rare [12,14].
Questions Fréquentes
Le virilisme est-il réversible ?
Partiellement. L'hirsutisme, l'acné et les troubles menstruels s'améliorent généralement avec le traitement. Cependant, la modification de la voix et certaines modifications génitales peuvent être définitives.
Peut-on avoir des enfants avec un virilisme ?
Oui, dans la plupart des cas. Le traitement permet souvent de restaurer l'ovulation. Certaines femmes peuvent nécessiter une aide médicale à la procréation.
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les traitements du virilisme peuvent avoir des effets secondaires. Les contraceptifs peuvent augmenter le risque thromboembolique, les anti-androgènes peuvent provoquer une fatigue.
Faut-il suivre un régime particulier ?
Une alimentation équilibrée est recommandée, surtout en cas de SOPK. Limitez les sucres rapides et privilégiez les aliments à index glycémique bas.
Le virilisme peut-il récidiver après traitement ?
Cela dépend de la cause. Le SOPK nécessite un traitement au long cours. Après ablation d'une tumeur bénigne, la récidive est rare.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Pilosité excessive, hirsutisme, virilisme : quel traitementLien
- [2] ADRENAL HYPERPLASIA, CONGENITAL, DUE - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Hidradenitis Suppurativa Treatment & Management - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Changes in clinical features of adrenal Cushing syndrome - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [12] Tumeur ovarienne à cellules stéroïdiennes: à propos d'un casLien
- [13] Virilisation - Troubles hormonaux et métaboliquesLien
- [14] Virilisme surrénalien - Troubles endocriniensLien
Publications scientifiques
- Le néo-virilisme et les mouvements d'extrême droite (2024)2 citations
- En Ukraine comme ailleurs, le virilisme est le terreau des violences sexuelles (2022)
- Emotions et virilités à l'écran: Sociologie du cinéma hollywoodien issu de la guerre du Vietnam (1978-1989) (2023)
- ARTICLE RETIRÉ: Le PKK, parti des femmes. La constitution du sujet politique féminin entre virilisme combattant et féminisme martial (2022)1 citations
- [CITATION][C] Peut-on en finir avec le virilisme en politique? (2022)
Ressources web
- Virilisation - Troubles hormonaux et métaboliques (msdmanuals.com)
Les symptômes incluent une pilosité excessive du visage et du corps, une calvitie, de l'acné, une voix grave, un renforcement de la musculature et une hausse de ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.