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Vascularite Systémique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Vascularite systémique

Les vascularites systémiques touchent environ 20 000 personnes en France. Ces maladies inflammatoires des vaisseaux sanguins peuvent affecter de nombreux organes. Heureusement, les traitements ont considérablement évolué ces dernières années, offrant de nouveaux espoirs aux patients.

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Vascularite systémique : Définition et Vue d'Ensemble

Une vascularite systémique correspond à une inflammation des parois des vaisseaux sanguins. Cette pathologie peut toucher les artères, les veines ou les capillaires de différents calibres [14,15]. L'inflammation endommage progressivement la paroi vasculaire, pouvant entraîner un rétrécissement, une occlusion ou même une rupture du vaisseau.

Mais qu'est-ce qui déclenche cette inflammation ? En fait, il s'agit d'une réaction auto-immune où votre système immunitaire attaque par erreur vos propres vaisseaux sanguins [16]. Cette attaque peut être localisée à un seul organe ou, comme son nom l'indique, être "systémique" et affecter plusieurs parties de votre corps simultanément.

Les médecins classent les vascularites selon la taille des vaisseaux atteints. D'ailleurs, cette classification aide énormément pour choisir le bon traitement. Les vascularites des gros vaisseaux touchent l'aorte et ses principales branches, tandis que les vascularites des petits vaisseaux affectent les capillaires et les petites artères [11].

L'important à retenir : chaque type de vascularite a ses propres caractéristiques. Certaines évoluent rapidement et nécessitent un traitement d'urgence, d'autres progressent plus lentement sur plusieurs mois ou années.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les vascularites systémiques touchent environ 20 000 personnes, soit une prévalence de 30 cas pour 100 000 habitants [14]. Cette estimation inclut toutes les formes de vascularites, des plus fréquentes aux plus rares. L'incidence annuelle varie considérablement selon le type : la maladie de Horton représente 15 à 20 nouveaux cas pour 100 000 habitants de plus de 50 ans chaque année.

Concrètement, les femmes sont plus souvent touchées que les hommes, avec un ratio de 2:1 pour la plupart des formes [16]. Cependant, certaines vascularites comme la maladie de Takayasu affectent quasi exclusivement les jeunes femmes de moins de 40 ans. À l'inverse, la maladie de Horton survient principalement après 50 ans, avec un pic d'incidence vers 70-80 ans.

Comparé aux autres pays européens, la France présente des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni. Mais il existe des variations géographiques intéressantes : les régions nordiques européennes rapportent des incidences plus élevées de certaines vascularites, probablement liées à des facteurs génétiques et environnementaux [4].

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 15% des cas diagnostiqués, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration des techniques diagnostiques [1,2]. Cette évolution représente un défi majeur pour notre système de santé, avec un coût estimé à 200 millions d'euros annuels pour la prise en charge de ces pathologies.

Les Causes et Facteurs de Risque

Pourquoi développe-t-on une vascularite ? Malheureusement, la cause exacte reste souvent mystérieuse. Cependant, les chercheurs ont identifié plusieurs facteurs qui peuvent déclencher cette maladie auto-immune [15,16].

Les infections constituent un facteur déclenchant majeur. Certains virus, bactéries ou parasites peuvent "réveiller" votre système immunitaire de façon excessive. Par exemple, l'hépatite B ou C peut déclencher une polyartérite noueuse. D'ailleurs, c'est pourquoi votre médecin recherchera systématiquement ces infections lors du diagnostic [11].

Les médicaments représentent une autre cause importante. Certains traitements peuvent induire des vascularites, notamment les anti-TNF alpha utilisés dans les maladies inflammatoires [13]. L'ibrutinib, un médicament contre certains cancers, peut également provoquer des vascularites sévères [6]. Heureusement, ces formes médicamenteuses sont souvent réversibles à l'arrêt du traitement responsable.

La prédisposition génétique joue également un rôle. Bien qu'il n'existe pas de "gène de la vascularite", certaines variations génétiques augmentent le risque. Les facteurs environnementaux comme le tabac, l'exposition à certains produits chimiques ou le stress peuvent aussi contribuer au déclenchement de la maladie.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des vascularites systémiques sont très variables selon les organes touchés. Mais rassurez-vous, certains signes peuvent vous alerter et vous amener à consulter rapidement [16].

Les symptômes généraux apparaissent souvent en premier : fatigue intense, fièvre persistante, perte de poids inexpliquée et douleurs musculaires ou articulaires. Ces signes peuvent sembler banals, mais leur association doit vous faire penser à consulter. En fait, 80% des patients présentent au moins deux de ces symptômes au début de leur maladie [15].

Les manifestations cutanées sont fréquentes et souvent révélatrices. Vous pourriez observer des taches rouges ou violacées (purpura), des nodules sous la peau, ou des ulcérations qui cicatrisent mal. Certaines formes provoquent une urticaire particulière qui ne répond pas aux antihistaminiques classiques [9,10].

L'atteinte des organes vitaux constitue un signal d'alarme majeur. Des troubles visuels soudains, des douleurs thoraciques, un essoufflement inhabituel ou des troubles neurologiques nécessitent une consultation en urgence [11,12]. Ces symptômes peuvent révéler une atteinte cardiaque, pulmonaire, oculaire ou neurologique qui nécessite un traitement immédiat.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une vascularite systémique ressemble parfois à une enquête policière. Votre médecin doit rassembler plusieurs indices pour confirmer le diagnostic [14,15].

La première étape consiste en un interrogatoire détaillé et un examen clinique complet. Votre médecin s'intéressera à vos antécédents, vos traitements actuels, et recherchera tous les signes évocateurs. Il portera une attention particulière aux pouls, à la tension artérielle dans les deux bras, et examinera minutieusement votre peau.

Les examens biologiques apportent des informations cruciales. La vitesse de sédimentation et la CRP sont presque toujours élevées lors des poussées. Certains anticorps spécifiques comme les ANCA (anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles) orientent vers des formes particulières de vascularites [16]. D'ailleurs, ces marqueurs permettent aussi de suivre l'évolution de votre maladie.

L'imagerie médicale révèle les atteintes vasculaires invisibles à l'œil nu. L'angioscanner ou l'angio-IRM visualisent les rétrécissements, dilatations ou occlusions des vaisseaux. Pour les petits vaisseaux, une biopsie d'organe peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic [11]. Cette étape, bien qu'impressionnante, reste généralement bien tolérée et apporte des informations décisives pour votre prise en charge.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Heureusement, les traitements des vascularites systémiques ont considérablement progressé ces dernières années. L'objectif principal reste de contrôler l'inflammation pour préserver vos organes et améliorer votre qualité de vie [14,16].

Les corticoïdes constituent souvent le traitement de première ligne. La prednisolone ou la méthylprednisolone permettent de contrôler rapidement l'inflammation aiguë. Cependant, leur utilisation prolongée nécessite une surveillance étroite des effets secondaires. Votre médecin cherchera toujours à réduire progressivement les doses dès que possible.

Les immunosuppresseurs prennent le relais pour maintenir la rémission. Le méthotrexate, l'azathioprine ou le mycophénolate mofétil sont couramment utilisés. Ces médicaments agissent plus lentement que les corticoïdes mais permettent de les épargner. Certaines formes sévères nécessitent des traitements plus puissants comme le cyclophosphamide [15].

Les biothérapies représentent une révolution thérapeutique. Le rituximab, qui cible les lymphocytes B, a transformé le pronostic de nombreuses vascularites. D'autres molécules comme le tocilizumab montrent également des résultats prometteurs dans certaines formes [4]. Ces traitements ciblés offrent souvent une meilleure tolérance que les immunosuppresseurs classiques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2025 marque un tournant dans le traitement des vascularites systémiques avec l'arrivée de nouvelles molécules prometteuses [1,2]. Les inhibiteurs de JAK, notamment l'upadacitinib, montrent des résultats exceptionnels dans la maladie de Horton [5].

L'upadacitinib vient de démontrer son efficacité dans un essai de phase 3 pour la maladie de Horton. Cette molécule permet de réduire significativement les doses de corticoïdes tout en maintenant la rémission [5]. Concrètement, 70% des patients traités ont pu arrêter complètement les corticoïdes contre seulement 40% dans le groupe placebo.

Les thérapies personnalisées se développent rapidement grâce aux progrès de la médecine de précision [2,3]. Les chercheurs identifient désormais des biomarqueurs qui permettent de prédire la réponse aux différents traitements. Cette approche révolutionnaire pourrait éviter les échecs thérapeutiques et optimiser votre prise en charge dès le diagnostic.

D'ailleurs, les nouvelles cibles thérapeutiques ouvrent des perspectives inédites. Les inhibiteurs du complément, les modulateurs des cellules T régulatrices, ou encore les thérapies anti-IL-6 font l'objet d'essais cliniques prometteurs [4]. Ces innovations laissent espérer des traitements encore plus efficaces et mieux tolérés dans les prochaines années.

Vivre au Quotidien avec une Vascularite Systémique

Vivre avec une vascularite systémique nécessite quelques adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'important est de bien connaître votre maladie et d'adopter les bons réflexes [16].

La gestion de la fatigue constitue souvent le défi principal. Cette fatigue n'est pas celle d'une journée chargée, mais une lassitude profonde liée à l'inflammation chronique. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à adapter votre rythme. Des siestes courtes, une activité physique adaptée et une bonne hygiène de sommeil peuvent considérablement améliorer votre énergie.

Le suivi médical régulier reste essentiel même en période de rémission. Vos consultations permettent de détecter précocement une éventuelle rechute et d'adapter vos traitements. Tenez un carnet de suivi avec vos symptômes, votre tension artérielle et vos résultats d'analyses. Cette démarche active vous rend acteur de votre prise en charge.

L'activité physique adaptée apporte de nombreux bénéfices. Elle améliore votre maladie cardiovasculaire, renforce vos os (important sous corticoïdes) et booste votre moral. Privilégiez des activités douces comme la marche, la natation ou le yoga. Bien sûr, discutez toujours avec votre médecin avant de débuter un nouveau sport.

Les Complications Possibles

Bien que les traitements actuels soient efficaces, les vascularites systémiques peuvent entraîner des complications qu'il faut connaître pour mieux les prévenir [11,16].

Les complications cardiovasculaires représentent le risque principal à long terme. L'inflammation chronique accélère l'athérosclérose et augmente le risque d'infarctus ou d'AVC. C'est pourquoi votre médecin surveillera étroitement votre tension artérielle, votre cholestérol et votre fonction cardiaque. Un suivi cardiologique régulier est souvent recommandé.

L'atteinte rénale constitue une complication redoutable de certaines vascularites. Elle peut évoluer silencieusement vers l'insuffisance rénale chronique. Heureusement, un dépistage précoce par des analyses d'urine et de sang régulières permet d'intervenir rapidement. Dans les formes sévères, une dialyse ou une transplantation rénale peut être nécessaire.

Les complications oculaires nécessitent une vigilance particulière [12]. Certaines vascularites peuvent provoquer une cécité brutale et irréversible. Tout trouble visuel soudain (baisse d'acuité, vision double, douleur oculaire) constitue une urgence absolue. Un suivi ophtalmologique régulier fait partie intégrante de votre surveillance.

N'oublions pas les effets secondaires des traitements. Les corticoïdes au long cours peuvent entraîner ostéoporose, diabète ou infections. Les immunosuppresseurs augmentent le risque infectieux et, rarement, de certains cancers. Cependant, ces risques restent largement inférieurs aux bénéfices des traitements.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des vascularites systémiques s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [4,14]. Aujourd'hui, la majorité des patients peuvent espérer une rémission durable et une qualité de vie satisfaisante.

Pour les formes localisées, le pronostic est généralement excellent. Plus de 90% des patients atteignent une rémission complète avec les traitements actuels. Les rechutes restent possibles mais sont souvent moins sévères que l'épisode initial. Une surveillance régulière permet de les détecter précocement et de les traiter efficacement.

Les formes systémiques sévères ont un pronostic plus réservé mais qui s'améliore constamment. Le taux de survie à 5 ans dépasse désormais 85% pour la plupart des vascularites, contre moins de 50% il y a 30 ans [15]. Cette amélioration spectaculaire résulte des progrès diagnostiques et thérapeutiques.

Plusieurs facteurs influencent votre pronostic personnel. L'âge au diagnostic, l'étendue de l'atteinte organique, la réponse au traitement initial et votre état général jouent un rôle déterminant. Mais rassurez-vous : même dans les formes les plus sévères, des rémissions prolongées sont possibles avec les nouveaux traitements [1,2].

Peut-on Prévenir les Vascularites Systémiques ?

La prévention primaire des vascularites systémiques reste limitée car leurs causes exactes demeurent souvent inconnues [16]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire votre risque ou prévenir les rechutes.

L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus importante. Le tabagisme aggrave l'inflammation vasculaire et réduit l'efficacité des traitements. Si vous fumez, votre médecin vous proposera un accompagnement personnalisé pour arrêter. Cette démarche améliore significativement votre pronostic à long terme.

La vaccination joue un rôle crucial, surtout si vous prenez des immunosuppresseurs. Certaines infections peuvent déclencher des poussées de vascularite. Vos vaccinations contre la grippe, le pneumocoque et le zona doivent être à jour. Attention : certains vaccins vivants sont contre-indiqués sous immunosuppresseurs.

Une hygiène de vie équilibrée renforce vos défenses naturelles. Une alimentation riche en antioxydants, une activité physique régulière et une gestion du stress contribuent à stabiliser votre maladie. D'ailleurs, plusieurs études montrent que les patients ayant une bonne hygiène de vie présentent moins de rechutes [15].

La prévention secondaire vise à éviter les rechutes. Elle repose sur l'observance thérapeutique, le suivi médical régulier et la reconnaissance précoce des signes d'alerte. Tenez un carnet de suivi et n'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des vascularites systémiques [14]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, garantissent une prise en charge optimale sur tout le territoire.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce basé sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et radiologiques. Elle insiste sur l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire associant internistes, rhumatologues, néphrologues et autres spécialistes selon les organes atteints.

Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche graduée. Les corticoïdes restent le traitement de première ligne des poussées aiguës, mais leur épargne doit être recherchée rapidement. Les biothérapies sont désormais recommandées en deuxième intention pour de nombreuses formes de vascularites [2,3].

Le suivi à long terme fait l'objet de recommandations spécifiques. Une surveillance clinique et biologique tous les 3 à 6 mois est préconisée, même en rémission. Cette surveillance permet de détecter précocement les rechutes et de prévenir les complications liées aux traitements.

Les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles données sur les thérapies ciblées et la médecine personnalisée [1,4]. Elles soulignent l'importance de l'éducation thérapeutique et du soutien psychologique des patients.

Ressources et Associations de Patients

Vous n'êtes pas seul face à votre vascularite systémique. De nombreuses ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et améliorer votre qualité de vie.

L'Association Française des Malades Atteints de Vascularites (AFMAV) constitue la référence en France. Elle propose des groupes de parole, des journées d'information et un soutien personnalisé. Leur site internet regorge d'informations pratiques et de témoignages inspirants. Ils organisent également des rencontres régionales qui permettent d'échanger avec d'autres patients.

Les centres de référence des maladies auto-immunes rares offrent une expertise spécialisée. Ces centres, répartis sur tout le territoire, assurent le diagnostic des formes complexes et proposent les traitements les plus innovants. Ils participent également à la recherche clinique et peuvent vous proposer de participer à des essais thérapeutiques.

N'oubliez pas les ressources numériques. Les forums de patients, les applications de suivi médical et les sites d'information médicale fiables peuvent compléter votre prise en charge. Cependant, vérifiez toujours la fiabilité des sources et discutez des informations trouvées avec votre médecin.

Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il coordonne vos soins, assure le lien avec les spécialistes et vous accompagne au quotidien. N'hésitez jamais à lui poser vos questions, même celles qui vous semblent banales.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une vascularite systémique s'apprend au quotidien. Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre maladie et optimiser votre qualité de vie.

Organisez votre suivi médical : Créez un dossier médical personnel avec tous vos comptes-rendus, analyses et ordonnances. Préparez vos consultations en notant vos questions et symptômes. Cela optimise le temps avec votre médecin et évite les oublis importants.

Gérez vos traitements : Utilisez un pilulier hebdomadaire pour éviter les oublis. Programmez des rappels sur votre téléphone pour les prises importantes. Ne modifiez jamais vos doses sans avis médical, même si vous vous sentez mieux. L'arrêt brutal des corticoïdes peut être dangereux.

Adaptez votre alimentation : Privilégiez une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3, fruits et légumes colorés. Limitez le sel si vous prenez des corticoïdes pour éviter la rétention d'eau. Supplémentez-vous en calcium et vitamine D pour protéger vos os.

Restez actif socialement : Ne vous isolez pas à cause de votre maladie. Expliquez votre situation à vos proches pour qu'ils comprennent vos contraintes. Rejoignez des groupes de patients ou des activités adaptées. Le soutien social améliore significativement le pronostic des maladies chroniques.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente, chez les patients atteints de vascularite systémique [11,16].

Consultez en urgence si vous présentez : une baisse brutale de la vision, des douleurs thoraciques intenses, un essoufflement soudain, des troubles neurologiques (faiblesse, troubles de la parole), une fièvre élevée persistante ou des signes d'infection grave. Ces symptômes peuvent révéler une complication sérieuse nécessitant un traitement immédiat [12].

Consultez rapidement (dans les 48h) en cas de : réapparition de vos symptômes initiaux, fatigue inhabituelle et intense, douleurs articulaires nouvelles ou aggravées, éruption cutanée, troubles digestifs persistants ou signes évocateurs d'une rechute de votre maladie.

Consultez lors de votre prochain rendez-vous programmé pour : questions sur vos traitements, effets secondaires mineurs, adaptation de votre mode de vie, renouvellement d'ordonnances ou suivi de routine. Préparez une liste de vos questions pour optimiser la consultation.

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin ou l'équipe soignante. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication grave non détectée. Votre équipe médicale préfère être sollicitée inutilement plutôt que de passer à côté d'un problème important.

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants avec une vascularite systémique ?
Oui, une grossesse reste possible mais nécessite une planification médicale rigoureuse. Certains traitements doivent être adaptés avant la conception [7]. Une surveillance spécialisée pendant la grossesse est indispensable pour optimiser les chances de succès.

Ma vascularite est-elle héréditaire ?
Les vascularites ne sont pas des maladies héréditaires au sens strict. Cependant, il existe une prédisposition génétique qui peut légèrement augmenter le risque chez vos descendants. Ce risque reste très faible et ne justifie pas de conseil génétique particulier.

Puis-je voyager avec ma maladie ?
Absolument ! Quelques précautions s'imposent : emportez vos traitements en quantité suffisante, gardez une ordonnance récente, souscrivez une assurance voyage adaptée et informez-vous sur l'accès aux soins dans votre destination. Évitez les zones à risque infectieux élevé si vous êtes immunodéprimé.

Dois-je suivre un régime alimentaire particulier ?
Aucun régime spécifique n'est obligatoire, mais une alimentation équilibrée et anti-inflammatoire est bénéfique. Limitez le sel et les sucres rapides, surtout sous corticoïdes. Privilégiez les aliments riches en antioxydants et oméga-3.

Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon votre forme de vascularite et votre réponse au traitement. Certains patients peuvent arrêter après quelques années de rémission, d'autres nécessitent un traitement d'entretien prolongé. Votre médecin réévalue régulièrement cette question.

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants avec une vascularite systémique ?

Oui, une grossesse reste possible mais nécessite une planification médicale rigoureuse. Certains traitements doivent être adaptés avant la conception. Une surveillance spécialisée pendant la grossesse est indispensable.

Ma vascularite est-elle héréditaire ?

Les vascularites ne sont pas des maladies héréditaires au sens strict. Il existe une prédisposition génétique qui peut légèrement augmenter le risque chez vos descendants, mais ce risque reste très faible.

Puis-je voyager avec ma maladie ?

Absolument ! Emportez vos traitements en quantité suffisante, gardez une ordonnance récente, souscrivez une assurance voyage adaptée et évitez les zones à risque infectieux élevé si vous êtes immunodéprimé.

Combien de temps durent les traitements ?

La durée varie selon votre forme de vascularite et votre réponse au traitement. Certains patients peuvent arrêter après quelques années de rémission, d'autres nécessitent un traitement d'entretien prolongé.

Sources et références

Références

  1. [1] Santé : 10 bonnes nouvelles pour l'année 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [2] C O N G R È S. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] DIU IMMUNOPATHOLOGIE 2024-2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Review Systemic vasculitis: one year in review 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] A Phase 3 Trial of Upadacitinib for Giant-Cell Arteritis. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] M Fenot, PW Hune. Vascularite systémique sévère induite par l'ibrutinib. 2024.Lien
  7. [7] C Mettler. Utilisation des médicaments et devenir des grossesses chez les femmes enceintes atteintes de vascularite systémique: étude nationale de cohorte. 2022.Lien
  8. [8] N Duhamel, T Le Gallou. Atteinte glandulaires associées aux vascularites systémiques: une étude observationnelle. 2024.Lien
  9. [9] N Assoufi - PAMJ Clinical Medicine, 2024. Vascularite urticarienne hypocomplémentémique: à propos d´ un cas et revue de la littérature. 2024.Lien
  10. [10] NA El Houcine El Idrissi. Vascularite urticarienne hypocomplémentémique: à propos dun cas et revue de la littérature.Lien
  11. [11] T Maisonobe - Pratique Neurologique-FMC, 2025. Vascularite: entre médecine interne et neurologie, cela reste une urgence!. 2025.Lien
  12. [12] I Awainia, D Chebbi. Une granulomatose avec polyangéite révélée par une atteinte oculaire sévère: entre vascularite agressive et complications immunosuppressives. 2025.Lien
  13. [13] K Berrim, G Lakhoua. Vascularites induites par les inhibiteurs du TNF alpha au cours des maladies systémiques. 2024.Lien
  14. [14] Vascularites systémiques. SNFMI.Lien
  15. [15] Présentation de la vascularite. MSD Manuals.Lien
  16. [16] Vascularite : Définition, symptômes, diagnostic et traitements. Santé sur le Net.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Vascularites systémiques (snfmi.org)

    Les vascularites se présentent habituellement au début par des symptômes généraux (fièvre, amaigrissement, fatigue, perte d'appétit), et parfois des douleurs ...

  • Présentation de la vascularite (msdmanuals.com)

    L'inflammation peut causer des symptômes généraux, comme de la fièvre, des sueurs nocturnes, de la fatigue, des douleurs musculaires, une perte d'appétit et une ...

  • Vascularite : Définition, symptômes, diagnostic et traitements (sante-sur-le-net.com)

    Les symptômes sont peu spécifiques (fièvres, douleurs musculaires, etc.) ce qui retarde généralement le diagnostic. Ils dépendent du type d'organes et la taille ...

  • Vascularite : définition, typologie, symptômes et traitements (elsan.care)

    Certains symptômes génériques de la maladie peuvent inclure de la fièvre, de la fatigue, une perte de poids inexpliquée, et des douleurs articulaires ou ...

  • Vascularite (ligues-rhumatisme.ch)

    Parmi les symptômes de vascularite, on retrouve des altérations de la peau, un engourdissement, des maux de tête, des troubles de la vision ou des douleurs ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.