Ulcère : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

L'ulcère représente une pathologie fréquente qui touche des millions de personnes en France. Cette lésion de la muqueuse digestive peut considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, des symptômes aux traitements les plus innovants de 2025.

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Ulcère : Définition et Vue d'Ensemble
Un ulcère correspond à une perte de substance de la muqueuse qui tapisse l'intérieur de votre estomac ou de votre duodénum. Concrètement, c'est comme une plaie qui se forme sur la paroi interne de ces organes digestifs [3,17].
Cette pathologie se caractérise par une érosion profonde qui traverse plusieurs couches de tissus. Contrairement à une simple irritation, l'ulcère creuse littéralement un "trou" dans la muqueuse protectrice. D'ailleurs, le terme vient du latin "ulcus" qui signifie plaie.
Il existe principalement deux types d'ulcères digestifs : l'ulcère gastrique qui se développe dans l'estomac, et l'ulcère duodénal qui apparaît dans la première partie de l'intestin grêle [17,18]. Chacun présente des particularités en termes de symptômes et de prise en charge.
Bon à savoir : les ulcères peuvent également toucher d'autres parties du corps. L'ulcère de Buruli, par exemple, affecte la peau et les tissus sous-cutanés, causé par une bactérie spécifique [9,13]. Cette forme tropicale nécessite une approche thérapeutique totalement différente.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'ulcère gastroduodénal touche environ 5 à 10% de la population au cours de leur vie [3]. Cette prévalence varie selon l'âge, avec un pic d'incidence entre 40 et 60 ans. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1.
L'incidence annuelle s'établit autour de 150 à 200 nouveaux cas pour 100 000 habitants [17]. Mais ces chiffres ont considérablement évolué ces dernières décennies. En effet, depuis la découverte du rôle d'Helicobacter pylori dans les années 1980, on observe une diminution progressive de la fréquence des ulcères.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne, avec des taux similaires à l'Allemagne et à l'Italie. Cependant, les pays nordiques présentent des prévalences légèrement inférieures, probablement liées à des habitudes alimentaires différentes [17,18].
L'impact économique reste considérable : le coût direct des ulcères gastroduodénaux représente plusieurs centaines de millions d'euros annuels pour l'Assurance Maladie. Les innovations récentes en matière de pansements et de dispositifs médicaux, comme les compresses URGOSTART PLUS, visent à optimiser cette prise en charge [1,2].
Concernant les formes spécialisées, l'ulcère de stress en réanimation concerne 15 à 20% des patients hospitalisés en soins intensifs [11]. Cette complication nécessite une prophylaxie médicamenteuse adaptée, particulièrement étudiée dans les services d'urgences.
Les Causes et Facteurs de Risque
La principale cause d'ulcère gastroduodénal est l'infection par Helicobacter pylori, une bactérie qui colonise l'estomac [3,17]. Cette bactérie est responsable de 60 à 90% des ulcères duodénaux et de 40 à 70% des ulcères gastriques. Elle affaiblit la muqueuse protectrice, permettant à l'acide gastrique de créer des lésions.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent le second facteur de risque majeur. Ces médicaments, pris régulièrement, peuvent provoquer des ulcères chez 10 à 30% des utilisateurs chroniques [17,18]. L'aspirine, même à faible dose, augmente également ce risque.
D'autres facteurs contribuent au développement des ulcères. Le stress chronique, contrairement aux idées reçues, n'est pas une cause directe mais peut aggraver une pathologie existante. En revanche, le stress physiologique intense, comme celui observé en réanimation, peut effectivement déclencher des ulcères de stress [11].
Le tabagisme double le risque d'ulcère et retarde la cicatrisation. L'alcool, consommé de façon excessive, irrite la muqueuse gastrique et favorise les récidives. Certaines maladies comme la maladie de Crohn ou le syndrome de Zollinger-Ellison prédisposent également aux ulcères [17].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le symptôme le plus caractéristique de l'ulcère est la douleur épigastrique, située dans la partie haute de l'abdomen [3,17]. Cette douleur présente des particularités selon le type d'ulcère. Pour l'ulcère duodénal, elle survient typiquement 2 à 3 heures après les repas et peut vous réveiller la nuit.
L'ulcère gastrique, lui, provoque plutôt des douleurs pendant ou juste après les repas. Vous pourriez décrire cette sensation comme une brûlure, une crampe ou une sensation de faim douloureuse. D'ailleurs, certains patients comparent cette douleur à "un feu qui brûle à l'intérieur".
Mais attention, tous les ulcères ne sont pas douloureux ! Environ 20% des patients ne ressentent aucune douleur, particulièrement les personnes âgées ou celles prenant des AINS [17,18]. C'est pourquoi d'autres symptômes doivent vous alerter.
Les troubles digestifs accompagnent souvent la douleur : nausées, vomissements, sensation de satiété précoce, ballonnements. Vous pourriez également noter une perte d'appétit ou une aversion pour certains aliments. Les brûlures d'estomac et les remontées acides sont fréquentes [3].
Certains signes nécessitent une consultation urgente : vomissements de sang (hématémèse), selles noires et collantes (méléna), douleur abdominale intense et soudaine. Ces symptômes peuvent indiquer une complication grave comme une hémorragie ou une perforation [17,18].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'ulcère commence par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin vous questionnera sur vos symptômes, leur chronologie, les facteurs déclenchants et vos antécédents [3,17]. Il s'intéressera particulièrement à votre consommation d'AINS, votre mode de vie et vos antécédents familiaux.
L'examen clinique recherche une douleur à la palpation de l'épigastre. Cependant, cet examen peut être normal, même en présence d'un ulcère. C'est pourquoi des examens complémentaires sont généralement nécessaires pour confirmer le diagnostic [17,18].
L'endoscopie digestive haute (fibroscopie) reste l'examen de référence. Cette technique permet de visualiser directement la muqueuse gastrique et duodénale, de localiser précisément l'ulcère et d'évaluer sa taille [3]. L'endoscopie permet également de réaliser des biopsies si nécessaire.
La recherche d'Helicobacter pylori fait partie intégrante du bilan. Plusieurs méthodes existent : test respiratoire à l'urée, recherche d'antigènes dans les selles, sérologie ou biopsies lors de l'endoscopie [17]. Le test respiratoire est souvent privilégié car il est non invasif et fiable.
Dans certains cas, d'autres examens peuvent être proposés. Le transit baryté (radiographie avec produit de contraste) est moins utilisé aujourd'hui mais reste utile quand l'endoscopie est contre-indiquée. Les innovations récentes incluent l'utilisation de réseaux d'investigations cliniques pour optimiser le diagnostic [5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'ulcère a révolutionné depuis la découverte du rôle d'Helicobacter pylori. Aujourd'hui, la prise en charge repose sur plusieurs piliers thérapeutiques adaptés à chaque situation [17,18].
Lorsque H. pylori est présent, le traitement de première ligne associe un inhibiteur de la pompe à protons (IPP) à deux antibiotiques pendant 7 à 14 jours [3,17]. Cette trithérapie éradique la bactérie dans 80 à 90% des cas. Les IPP les plus utilisés sont l'oméprazole, le lansoprazole ou l'ésoméprazole.
Pour les ulcères liés aux AINS, l'arrêt du médicament responsable est idéal quand c'est possible. Si vous devez poursuivre les AINS, votre médecin associera un IPP en protection gastrique [17,18]. Cette stratégie réduit significativement le risque de récidive.
Les pansements gastriques comme le sucralfate peuvent être utilisés en complément. Ces médicaments forment une barrière protectrice sur l'ulcère, favorisant la cicatrisation. Ils sont particulièrement utiles dans les ulcères de stress en réanimation [11].
En cas de complications (hémorragie, perforation), un traitement chirurgical peut être nécessaire. Heureusement, ces situations sont devenues rares grâce aux traitements médicaux efficaces. La chirurgie reste réservée aux cas les plus sévères ou aux échecs du traitement médical [17,18].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque une période d'innovations importantes dans la prise en charge des ulcères. Les nouveaux outils de proctologie développés récemment offrent des perspectives intéressantes pour certaines formes d'ulcères [4]. Ces dispositifs permettent une approche plus précise et moins invasive.
Dans le domaine des pansements, les compresses URGOSTART PLUS représentent une avancée significative [1,2]. Ces dispositifs médicaux innovants favorisent la cicatrisation grâce à leur technologie TLC (Lipido-Colloïde Technology). Ils sont particulièrement efficaces pour les ulcères cutanés et les plaies chroniques.
Le marché du traitement des ulcères buccaux connaît également des développements prometteurs en 2024-2025 [6]. De nouveaux gels et films adhésifs permettent une meilleure prise en charge de ces lésions douloureuses, avec une action prolongée et une meilleure tolérance.
Les réseaux d'investigations cliniques se développent pour optimiser la recherche sur les ulcères [5]. Ces structures permettent de mener des études multicentriques plus efficaces, accélérant ainsi le développement de nouvelles thérapies. L'innovation porte notamment sur les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.
En ophtalmologie, l'utilisation de membrane amniotique lyophilisée pour traiter les ulcères de Mooren représente une approche révolutionnaire [12]. Cette technique biologique favorise la régénération tissulaire et réduit l'inflammation, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Vivre au Quotidien avec un Ulcère
Vivre avec un ulcère nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale [17,18]. L'important est d'adopter de bonnes habitudes alimentaires et de suivre rigoureusement votre traitement.
Côté alimentation, privilégiez des repas réguliers et fractionnés. Mangez lentement et mâchez bien vos aliments. Évitez les plats trop épicés, l'alcool et le café en excès, qui peuvent irriter votre muqueuse gastrique [3,17]. Contrairement aux idées reçues, il n'existe pas de régime strict à suivre.
La gestion du stress joue un rôle important dans votre bien-être. Bien que le stress ne cause pas directement les ulcères, il peut aggraver vos symptômes. Des techniques de relaxation, une activité physique régulière ou un suivi psychologique peuvent vous aider [17,18].
Au travail, vous pourriez avoir besoin d'aménagements temporaires pendant les phases douloureuses. Parlez-en à votre médecin du travail si nécessaire. La plupart des activités professionnelles restent compatibles avec un ulcère bien traité.
N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients ou des forums en ligne. Échanger avec d'autres personnes vivant la même situation peut vous apporter un soutien précieux et des conseils pratiques [17].
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des ulcères guérissent sans problème, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une prise en charge urgente [17,18]. Il est important de connaître ces signes d'alarme pour réagir rapidement.
L'hémorragie digestive représente la complication la plus fréquente, touchant 10 à 15% des patients. Elle peut se manifester par des vomissements de sang rouge ou "marc de café", ou par des selles noires et collantes [3,17]. Cette complication nécessite une hospitalisation immédiate et parfois un geste endoscopique d'hémostase.
La perforation est plus rare mais potentiellement grave. L'ulcère traverse alors toute l'épaisseur de la paroi gastrique ou duodénale, créant un "trou". Vous ressentirez une douleur abdominale intense et soudaine, souvent décrite comme "un coup de poignard" [17,18]. Cette urgence chirurgicale nécessite une intervention rapide.
L'obstruction peut survenir quand l'ulcère cicatrise mal, créant un rétrécissement. Vous pourriez alors ressentir des vomissements répétés, une sensation de satiété précoce et une perte de poids. Cette complication est plus fréquente avec les ulcères gastriques [17].
Chez les patients hospitalisés en réanimation, l'ulcère de stress représente une complication redoutable [11]. C'est pourquoi une prophylaxie médicamenteuse est systématiquement mise en place dans ces services à haut risque.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'ulcère gastroduodénal est généralement excellent avec les traitements actuels [17,18]. La grande majorité des ulcères guérissent complètement en 4 à 8 semaines avec un traitement approprié. L'éradication d'Helicobacter pylori, quand elle est réussie, réduit drastiquement le risque de récidive.
Pour les ulcères liés à H. pylori, le taux de guérison atteint 90 à 95% après éradication de la bactérie [3,17]. Sans traitement de la bactérie, le risque de récidive dans l'année est de 60 à 80%. Avec éradication, ce risque tombe à moins de 5%.
Les ulcères liés aux AINS ont un pronostic légèrement différent. Si vous devez poursuivre ces médicaments, le risque de récidive reste plus élevé malgré la protection par IPP [17,18]. Cependant, la surveillance régulière permet de détecter précocement toute récidive.
L'âge influence le pronostic : les personnes âgées ont un risque plus élevé de complications, notamment hémorragiques. Elles présentent aussi plus souvent des ulcères asymptomatiques, retardant parfois le diagnostic [17].
Concernant les formes spécialisées, l'ulcère de Buruli nécessite un traitement antibiotique prolongé mais guérit généralement bien avec une prise en charge adaptée [9,13]. Les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore ces perspectives.
Peut-on Prévenir les Ulcères ?
La prévention des ulcères repose sur plusieurs stratégies, selon les facteurs de risque identifiés [17,18]. Bonne nouvelle : de nombreuses mesures préventives sont à votre portée et peuvent considérablement réduire votre risque.
Concernant Helicobacter pylori, la prévention primaire reste difficile car la transmission n'est pas complètement élucidée. Cependant, une bonne hygiène alimentaire et le lavage des mains peuvent limiter les risques de contamination [3,17]. Dans les familles où un membre est infecté, un dépistage peut être proposé.
Si vous devez prendre des AINS de façon prolongée, votre médecin peut vous prescrire un IPP en protection gastrique. Cette stratégie réduit de 80% le risque d'ulcère chez les patients à risque [17,18]. Les personnes de plus de 65 ans ou ayant des antécédents d'ulcère bénéficient systématiquement de cette protection.
L'arrêt du tabac représente une mesure préventive majeure. Le tabagisme double non seulement le risque d'ulcère, mais retarde aussi la cicatrisation [17]. Même si c'est difficile, l'arrêt du tabac améliore significativement votre pronostic digestif.
Une alimentation équilibrée, sans excès d'alcool ni d'épices, contribue à maintenir une muqueuse gastrique saine. Contrairement aux idées reçues, il n'existe pas d'aliments strictement interdits, mais la modération reste de mise [17,18].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des ulcères gastroduodénaux [3,17]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, s'appuient sur les dernières données scientifiques disponibles.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la recherche systématique d'Helicobacter pylori chez tout patient présentant un ulcère gastroduodénal [1,2]. Cette recherche doit être réalisée avant tout traitement par IPP, qui pourrait fausser les résultats des tests diagnostiques.
Concernant le traitement, les recommandations privilégient la trithérapie séquentielle ou concomitante pour l'éradication d'H. pylori [17,18]. La durée optimale du traitement est de 10 à 14 jours, avec un contrôle d'éradication 4 à 8 semaines après l'arrêt des antibiotiques.
Pour les patients sous AINS, les autorités recommandent une évaluation systématique du rapport bénéfice/risque. Chez les patients à haut risque, l'association d'un IPP est recommandée dès l'initiation du traitement [17]. Les innovations récentes en matière de dispositifs médicaux, comme les compresses URGOSTART PLUS, sont évaluées par la HAS pour leur remboursement [1,2].
La prophylaxie de l'ulcère de stress en réanimation fait l'objet de recommandations spécifiques. L'analyse pharmaceutique de cette prophylaxie montre l'importance d'une prescription adaptée à chaque patient [11].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours avec un ulcère. Ces ressources offrent information, soutien et conseils pratiques pour mieux vivre avec cette pathologie [17,18].
L'Association François Aupetit (AFA), bien qu'initialement dédiée aux maladies inflammatoires chroniques intestinales, propose des ressources utiles sur les pathologies digestives. Leurs brochures d'information et leurs forums peuvent vous aider à mieux comprendre votre maladie.
La Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE) met à disposition du grand public des fiches d'information validées par des experts. Leur site internet constitue une source fiable d'informations médicales actualisées [17].
Les centres de ressources hospitaliers proposent souvent des consultations d'éducation thérapeutique. Ces programmes vous apprennent à mieux gérer votre pathologie au quotidien, à reconnaître les signes d'alarme et à optimiser votre traitement.
Sur internet, plusieurs forums de patients permettent d'échanger expériences et conseils. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations et à toujours valider avec votre médecin les conseils reçus [17,18].
Les innovations récentes incluent des applications mobiles de suivi des symptômes et des réseaux d'investigations cliniques qui peuvent vous proposer de participer à des études [5].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec un ulcère et optimiser votre prise en charge [17,18]. Ces conseils, issus de l'expérience clinique, peuvent faire une réelle différence dans votre quotidien.
Prenez vos médicaments correctement : les IPP doivent être pris 30 minutes avant le repas pour être efficaces. Ne les arrêtez jamais brutalement sans avis médical. Pour les antibiotiques anti-H. pylori, respectez scrupuleusement les horaires et la durée prescrite [3,17].
Adaptez votre alimentation sans vous priver. Mangez à heures régulières, en petites quantités et mâchez bien. Évitez les aliments qui déclenchent vos symptômes, mais ne vous imposez pas de régime strict. Chaque personne réagit différemment [17,18].
Gérez votre stress par des techniques simples : respiration profonde, marche quotidienne, activités relaxantes. Le stress n'est pas la cause de votre ulcère, mais il peut aggraver vos symptômes. Trouvez ce qui vous fait du bien et intégrez-le à votre routine.
Tenez un carnet de symptômes pendant quelques semaines. Notez vos douleurs, leur intensité, les facteurs déclenchants. Ces informations aideront votre médecin à ajuster votre traitement [17].
N'hésitez pas à poser toutes vos questions lors des consultations. Préparez-les à l'avance si nécessaire. Votre médecin est là pour vous accompagner et répondre à vos inquiétudes [17,18].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente [17,18]. Savoir reconnaître ces signaux d'alarme peut vous éviter des complications graves et optimiser votre prise en charge.
Consultez en urgence si vous présentez : des vomissements de sang (rouge ou "marc de café"), des selles noires et collantes, une douleur abdominale intense et soudaine, des signes de choc (pâleur, sueurs, malaise) [3,17]. Ces symptômes peuvent indiquer une hémorragie ou une perforation.
Prenez rendez-vous rapidement si vous ressentez des douleurs abdominales persistantes depuis plus d'une semaine, des brûlures d'estomac résistantes aux antiacides, une perte de poids inexpliquée, des vomissements répétés [17,18]. Ces signes peuvent révéler un ulcère débutant.
Si vous prenez des AINS de façon régulière et développez des troubles digestifs, parlez-en à votre médecin. Il pourra adapter votre traitement ou vous prescrire une protection gastrique préventive [17].
Surveillance régulière : après traitement d'un ulcère, un suivi médical est nécessaire. Votre médecin programmera des consultations de contrôle et éventuellement une endoscopie de vérification, surtout pour les ulcères gastriques [17,18].
N'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Plus la prise en charge est précoce, plus le traitement est simple et efficace. Les innovations diagnostiques récentes permettent une détection de plus en plus précoce [5].
Questions Fréquentes
L'ulcère est-il contagieux ?Non, l'ulcère en lui-même n'est pas contagieux. Cependant, Helicobacter pylori, la bactérie responsable de nombreux ulcères, peut se transmettre d'une personne à l'autre, probablement par voie oro-fécale ou oro-orale [3,17].
Peut-on guérir définitivement d'un ulcère ?
Oui, absolument ! Avec l'éradication d'H. pylori, plus de 90% des ulcères guérissent définitivement. Le risque de récidive devient alors inférieur à 5% [17,18].
Faut-il suivre un régime strict ?
Non, il n'existe pas de régime spécifique pour l'ulcère. Évitez simplement les aliments qui déclenchent vos symptômes et adoptez une alimentation équilibrée [17].
Les ulcères peuvent-ils devenir cancéreux ?
Les ulcères duodénaux ne dégénèrent jamais. Pour les ulcères gastriques, le risque existe mais reste très faible. C'est pourquoi une surveillance endoscopique est parfois nécessaire [17,18].
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement antibiotique contre H. pylori dure 7 à 14 jours. Les IPP peuvent être poursuivis 4 à 8 semaines pour favoriser la cicatrisation [3,17].
Questions Fréquentes
L'ulcère est-il contagieux ?
Non, l'ulcère en lui-même n'est pas contagieux. Cependant, Helicobacter pylori, la bactérie responsable de nombreux ulcères, peut se transmettre d'une personne à l'autre.
Peut-on guérir définitivement d'un ulcère ?
Oui, avec l'éradication d'H. pylori, plus de 90% des ulcères guérissent définitivement. Le risque de récidive devient alors inférieur à 5%.
Faut-il suivre un régime strict ?
Non, il n'existe pas de régime spécifique pour l'ulcère. Évitez simplement les aliments qui déclenchent vos symptômes et adoptez une alimentation équilibrée.
Les ulcères peuvent-ils devenir cancéreux ?
Les ulcères duodénaux ne dégénèrent jamais. Pour les ulcères gastriques, le risque existe mais reste très faible.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement antibiotique contre H. pylori dure 7 à 14 jours. Les IPP peuvent être poursuivis 4 à 8 semaines pour favoriser la cicatrisation.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] URGOSTART PLUS COMPRESSE. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] URGOSTART PLUS ABSORB. HAS. 2024-2025.Lien
- [3] Les symptômes et le diagnostic de l'ulcère gastroduodénal. www.ameli.fr.Lien
- [4] Les nouveaux outils de prise en charge en proctologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Innovation "réseaux d'investigations cliniques, dispositifs médicaux et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro". Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Marché du traitement des ulcères buccaux. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] J Robert - Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, 2023. L'infection à Mycobacterium ulcerans ou ulcère de Buruli. 2023.Lien
- [11] E Doffou, GJ Ahuit. Analyse pharmaceutique de la prophylaxie médicamenteuse de l'ulcère de stress dans un service d'urgences médicales en Côte d'Ivoire. 2024.Lien
- [12] R Yaïci, L Solecki. Utilisation innovante de membrane amniotique lyophilisée de cordon ombilical dans le traitement d'un pseudo-ulcère de Mooren. 2025.Lien
- [13] R Houngnihin - L'ancien et le Nouveau, 2024. L'ulcere de Buruli au Benin: Modeles Endogenes de Prise en Charge d'une Maladie Tropicale. 2024.Lien
- [17] Ulcère gastroduodénal - Troubles digestifs. www.msdmanuals.com.Lien
- [18] Ulcere : Symptômes, Traitement. www.chirurgien-digestif.com.Lien
Publications scientifiques
- L'infection à Mycobacterium ulcerans ou ulcère de Buruli (2023)
- Rapport de cas d'un ulcère de Mooren sévère (2025)
- Analyse pharmaceutique de la prophylaxie médicamenteuse de l'ulcère de stress dans un service d'urgences médicales en Côte d'Ivoire (2024)1 citations
- Utilisation innovante de membrane amniotique lyophilisée de cordon ombilical dans le traitement d'un pseudo-ulcère de Mooren (2025)
- L'ulcere de Buruli au Benin: Modeles Endogenes de Prise en Charge d'une Maladie Tropicale (2024)2 citations
Ressources web
- Les symptômes et le diagnostic de l'ulcère gastroduodénal (ameli.fr)
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- Ulcère gastroduodénal - Troubles digestifs (msdmanuals.com)
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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.