Tumeurs hématologiques : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements, Innovations

Les tumeurs hématologiques regroupent l'ensemble des cancers qui touchent le sang et les organes qui le produisent. Ces pathologies, aussi appelées cancers du sang, affectent chaque année des milliers de personnes en France. Mais rassurez-vous : les progrès thérapeutiques récents offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs. D'ailleurs, les innovations 2024-2025 révolutionnent littéralement la prise en charge de ces maladies complexes.

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Tumeurs hématologiques : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs hématologiques constituent un groupe de pathologies malignes qui prennent naissance dans les cellules du système sanguin. Concrètement, elles touchent les globules blancs, les globules rouges, les plaquettes ou encore les cellules de la moelle osseuse [14,15].
Ces cancers se développent principalement dans trois types d'organes. D'abord, la moelle osseuse, véritable usine de production des cellules sanguines. Ensuite, les ganglions lymphatiques qui filtrent le sang et combattent les infections. Enfin, la rate et d'autres organes du système lymphatique [14].
Mais alors, qu'est-ce qui distingue ces tumeurs des autres cancers ? En fait, contrairement aux tumeurs solides qui forment une masse localisée, les cancers hématologiques se propagent souvent dans tout l'organisme via la circulation sanguine. Cette particularité explique pourquoi leur diagnostic et leur traitement nécessitent une approche spécialisée [15].
Il existe trois grandes familles de tumeurs hématologiques. Les leucémies affectent directement les globules blancs. Les lymphomes touchent le système lymphatique. Les myélomes se développent dans les plasmocytes de la moelle osseuse. Chacune de ces pathologies présente des caractéristiques et des traitements spécifiques [14,16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les tumeurs hématologiques représentent environ 10% de tous les cancers diagnostiqués chaque année. Selon les dernières données épidémiologiques, on estime à plus de 35 000 le nombre de nouveaux cas annuels dans l'Hexagone [1,2].
L'incidence varie considérablement selon le type de pathologie. Les lymphomes non hodgkiniens constituent le groupe le plus fréquent avec environ 15 000 nouveaux cas par an. Les leucémies touchent quant à elles près de 9 000 personnes annuellement. Les myélomes multiples représentent environ 5 000 nouveaux diagnostics chaque année [1].
D'ailleurs, ces chiffres montrent une tendance à la hausse depuis une décennie. Cette augmentation s'explique en partie par le vieillissement de la population, mais aussi par l'amélioration des techniques diagnostiques qui permettent de détecter des cas auparavant non identifiés [2].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. Les pays nordiques présentent des taux d'incidence légèrement supérieurs, tandis que les pays méditerranéens affichent des chiffres généralement plus bas. Cette variation géographique suggère l'influence de facteurs environnementaux et génétiques [1,2].
Concernant la répartition par âge, l'incidence augmente significativement après 60 ans. Cependant, certaines formes comme les leucémies aiguës lymphoblastiques touchent préférentiellement les enfants et les jeunes adultes. Cette bimodalité âge-dépendante caractérise plusieurs tumeurs hématologiques [16].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes des tumeurs hématologiques restent largement méconnues. Néanmoins, la recherche a identifié plusieurs facteurs de risque qui peuvent favoriser leur développement [13,15].
L'âge constitue le principal facteur de risque non modifiable. En effet, la majorité des cas surviennent après 65 ans, période où le système immunitaire s'affaiblit naturellement. Mais attention, certaines formes peuvent toucher des personnes beaucoup plus jeunes [15,16].
Les expositions professionnelles représentent un facteur de risque important. L'étude AGRICAN a notamment démontré un lien entre l'exposition aux pesticides et certains lymphomes chez les agriculteurs. D'autres substances comme le benzène, les solvants organiques ou les radiations ionisantes augmentent également le risque [13].
Certaines infections virales jouent un rôle déclencheur. Le virus d'Epstein-Barr est associé à plusieurs types de lymphomes. L'infection par le VIH multiplie par 100 le risque de développer certaines tumeurs hématologiques. L'hépatite C favorise quant à elle l'apparition de lymphomes de la zone marginale [15].
Les facteurs génétiques ne sont pas négligeables. Bien que la plupart des tumeurs hématologiques ne soient pas héréditaires, certaines prédispositions familiales existent. Les syndromes génétiques comme la trisomie 21 augmentent significativement le risque de leucémie [16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs hématologiques peuvent être trompeurs car ils ressemblent souvent à ceux d'infections banales. Cette similitude explique pourquoi le diagnostic est parfois retardé [14,16].
La fatigue persistante constitue le symptôme le plus fréquent. Mais il ne s'agit pas d'une simple lassitude : cette fatigue résiste au repos et s'aggrave progressivement. Elle s'accompagne souvent d'une perte d'appétit et d'un amaigrissement inexpliqué [14,15].
Les infections à répétition doivent alerter. Rhumes qui traînent, angines récurrentes, infections urinaires fréquentes... Ces épisodes infectieux témoignent d'un affaiblissement du système immunitaire. D'ailleurs, ces infections peuvent être plus sévères que d'habitude et résister aux traitements classiques [16].
L'apparition de ganglions gonflés représente un signe d'alarme important. Ces adénopathies sont généralement indolores et persistent plusieurs semaines. Elles touchent le plus souvent le cou, les aisselles ou l'aine. Contrairement aux ganglions infectieux, ils ne diminuent pas avec les antibiotiques [14].
D'autres symptômes peuvent survenir selon le type de tumeur. Les saignements anormaux (nez, gencives, règles abondantes) signalent souvent une baisse des plaquettes. La pâleur et l'essoufflement traduisent une anémie. Les douleurs osseuses peuvent révéler une atteinte de la moelle osseuse [15,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs hématologiques nécessite une démarche méthodique et spécialisée. Heureusement, les techniques modernes permettent aujourd'hui une identification précise et rapide de ces pathologies [14,16].
Tout commence par un examen clinique approfondi. Votre médecin recherche les signes évocateurs : ganglions palpables, augmentation du volume de la rate, pâleur des muqueuses. Il s'intéresse également à vos antécédents familiaux et professionnels [14].
La numération formule sanguine constitue l'examen de première intention. Cette prise de sang simple révèle souvent les premières anomalies : baisse ou augmentation anormale des globules blancs, anémie, chute des plaquettes. Mais attention, des résultats normaux n'excluent pas le diagnostic [16].
En cas d'anomalies, des examens plus poussés s'imposent. Le myélogramme consiste à prélever un échantillon de moelle osseuse pour l'analyser au microscope. Cet examen, réalisé sous anesthésie locale, permet d'identifier précisément le type de cellules anormales [14].
L'immunophénotypage et les analyses génétiques complètent le bilan. Ces techniques sophistiquées caractérisent finement les cellules tumorales et orientent le choix thérapeutique. La biopsie ganglionnaire peut être nécessaire pour les lymphomes [16].
L'imagerie médicale évalue l'extension de la maladie. Scanner, IRM, TEP-scan... Ces examens localisent les zones atteintes et permettent de déterminer le stade de la pathologie. Cette étape, appelée bilan d'extension, maladiene la stratégie thérapeutique [14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
L'arsenal thérapeutique contre les tumeurs hématologiques s'est considérablement enrichi ces dernières années. Aujourd'hui, plusieurs approches peuvent être combinées pour optimiser les résultats [15,9].
La chimiothérapie reste le traitement de référence pour la plupart des tumeurs hématologiques. Contrairement aux idées reçues, les protocoles modernes sont mieux tolérés grâce aux progrès des soins de support. Les effets secondaires, bien que présents, peuvent être largement prévenus et traités [10,15].
Les thérapies ciblées révolutionnent la prise en charge. Ces médicaments s'attaquent spécifiquement aux cellules cancéreuses en bloquant leurs mécanismes de croissance. Ils présentent l'avantage d'être généralement mieux tolérés que la chimiothérapie classique [1,4].
L'immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives. En stimulant le système immunitaire du patient, ces traitements l'aident à reconnaître et détruire les cellules tumorales. Les anticorps monoclonaux font partie de cette famille thérapeutique prometteuse [5,11].
La greffe de cellules souches peut être proposée dans certains cas. Cette procédure complexe permet de remplacer la moelle osseuse malade par des cellules saines. Elle peut être autologue (avec les propres cellules du patient) ou allogénique (avec un donneur compatible) [9].
Les soins de support accompagnent tous les traitements. Ils visent à prévenir et traiter les complications : infections, anémie, troubles nutritionnels. Cette approche globale améliore significativement la qualité de vie des patients [15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des tumeurs hématologiques avec l'émergence de thérapies révolutionnaires [1,2,3].
Les CAR-T cells représentent l'innovation la plus spectaculaire. Ces cellules immunitaires du patient sont modifiées génétiquement pour mieux reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. Bien que principalement utilisées dans les tumeurs hématologiques, leur application aux tumeurs solides fait l'objet de recherches intensives [6,11].
Cependant, ces thérapies cellulaires ne sont pas sans risques. Les toxicités hématologiques après CAR-T cells nécessitent une surveillance rapprochée et des protocoles de prise en charge spécialisés. La Société francophone de greffe de moelle et de thérapie cellulaire a d'ailleurs publié des recommandations spécifiques en 2025 [9].
Le zilovertamab vedotin de Merck montre des résultats prometteurs. Cet anticorps-médicament conjugué, testé à la dose de 1,75 mg/kg, démontre une activité antitumorale remarquable avec des taux de réponse complète encourageants chez les patients en rechute ou réfractaires [4].
Les données présentées au congrès ASH 2024 soulignent la richesse du pipeline hématologique de Merck. Cette diversité d'approches thérapeutiques, incluant de nouvelles modalités d'action, ouvre des perspectives inédites pour les patients [5].
La thérapie cellulaire continue son expansion avec des centres d'excellence qui se développent, notamment à Montréal. Ces plateformes intégrées permettent d'accélérer le développement et l'accès aux innovations thérapeutiques [3].
Vivre au Quotidien avec une Tumeur Hématologique
Recevoir un diagnostic de tumeur hématologique bouleverse la vie quotidienne. Mais rassurez-vous, de nombreuses personnes parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante pendant et après les traitements [15].
L'organisation du quotidien nécessite quelques adaptations. Il est important de prévoir des périodes de repos, car la fatigue peut être importante. Planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le mieux, généralement le matin. N'hésitez pas à déléguer certaines tâches ménagères [15].
L'alimentation joue un rôle crucial. Privilégiez une alimentation équilibrée et riche en protéines pour soutenir votre organisme. Évitez les aliments crus ou peu cuits si votre système immunitaire est affaibli. Votre équipe soignante peut vous orienter vers un diététicien spécialisé.
Le maintien d'une activité physique adaptée est bénéfique. Même une marche quotidienne de 15 minutes peut améliorer votre forme physique et votre moral. Bien sûr, adaptez l'intensité selon votre état de santé et les recommandations médicales.
La vie sociale ne doit pas être négligée. Maintenez le contact avec vos proches, même si les visites doivent parfois être limitées pour éviter les infections. Les associations de patients offrent un soutien précieux et permettent d'échanger avec des personnes qui vivent la même situation.
Les Complications Possibles
Les tumeurs hématologiques peuvent entraîner diverses complications, liées soit à la maladie elle-même, soit aux traitements. Connaître ces risques permet de mieux les prévenir et les prendre en charge [9,10].
L'immunodépression constitue la complication la plus fréquente. La baisse des défenses immunitaires expose aux infections opportunistes, parfois graves. C'est pourquoi une surveillance régulière et des mesures préventives (vaccinations, hygiène renforcée) sont essentielles [15].
Les complications hématologiques varient selon le type de traitement. La chimiothérapie peut provoquer une baisse temporaire de tous les éléments du sang : globules blancs, rouges et plaquettes. Cette cytopénie nécessite parfois des transfusions ou des facteurs de croissance [10].
Les thérapies innovantes comme les CAR-T cells apportent leurs propres défis. Le syndrome de libération cytokinique et les toxicités neurologiques requièrent une prise en charge spécialisée dans des centres experts. Heureusement, des protocoles de surveillance et de traitement sont maintenant bien établis [9].
Les complications à long terme ne doivent pas être négligées. Certains traitements peuvent affecter la fertilité, augmenter le risque de seconds cancers ou provoquer des troubles cardiaques. Un suivi prolongé permet de dépister et traiter précocement ces effets tardifs [15].
D'ailleurs, les progrès des soins de support ont considérablement amélioré la prévention et le traitement de ces complications. L'approche multidisciplinaire permet aujourd'hui de maintenir une qualité de vie acceptable même pendant les phases de traitement intensif [10].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs hématologiques s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Aujourd'hui, de nombreuses formes peuvent être guéries ou contrôlées durablement [1,2].
Les facteurs pronostiques varient selon le type de tumeur. L'âge au diagnostic, le stade de la maladie, les caractéristiques génétiques des cellules tumorales et l'état général du patient influencent l'évolution. Ces éléments permettent d'adapter le traitement et d'estimer les chances de guérison [15,16].
Pour les leucémies aiguës, les taux de guérison atteignent 80-90% chez l'enfant et 40-60% chez l'adulte jeune. Les formes chroniques ont généralement un pronostic plus favorable avec une espérance de vie souvent normale sous traitement adapté [16].
Les lymphomes présentent des pronostics très variables. Les formes indolentes évoluent lentement et permettent souvent une vie normale pendant de nombreuses années. Les lymphomes agressifs, bien que plus préoccupants initialement, répondent souvent bien aux traitements intensifs [15].
Les innovations thérapeutiques récentes améliorent constamment ces perspectives. Les thérapies ciblées et l'immunothérapie permettent de traiter efficacement des formes auparavant incurables. Les CAR-T cells offrent une seconde chance aux patients en échec thérapeutique [1,5].
Il est important de retenir que chaque situation est unique. Votre hématologue est le mieux placé pour évaluer votre pronostic personnel en tenant compte de tous les facteurs spécifiques à votre cas [15].
Peut-on Prévenir les Tumeurs Hématologiques ?
La prévention primaire des tumeurs hématologiques reste limitée car leurs causes exactes sont souvent inconnues. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire les risques [13,15].
La protection professionnelle constitue un axe important. Si vous travaillez avec des substances chimiques, des pesticides ou des radiations, respectez scrupuleusement les mesures de sécurité. L'étude AGRICAN a clairement démontré l'impact des expositions agricoles sur le risque de certains lymphomes [13].
L'arrêt du tabac et la limitation de la consommation d'alcool sont recommandés. Bien que leur lien avec les tumeurs hématologiques soit moins établi qu'avec d'autres cancers, ces mesures améliorent globalement votre état de santé et renforcent votre système immunitaire [15].
La vaccination peut prévenir certaines infections virales associées aux tumeurs hématologiques. La vaccination contre l'hépatite B est particulièrement importante. Pour les personnes immunodéprimées, un calendrier vaccinal adapté doit être discuté avec le médecin.
Le maintien d'un système immunitaire fort passe par une hygiène de vie équilibrée : alimentation variée, activité physique régulière, sommeil suffisant, gestion du stress. Ces mesures générales contribuent à votre bien-être global.
La prévention secondaire, c'est-à-dire le dépistage précoce, n'existe pas pour les tumeurs hématologiques. C'est pourquoi il est crucial de consulter rapidement en cas de symptômes persistants : fatigue inexpliquée, infections récurrentes, ganglions gonflés [15,16].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales publient régulièrement des recommandations pour optimiser la prise en charge des tumeurs hématologiques [2,9].
La Haute Autorité de Santé (HAS) évalue les nouvelles thérapies et émet des avis sur leur remboursement. Ces évaluations garantissent l'accès aux traitements les plus efficaces tout en maîtrisant les coûts de santé publique. Les innovations 2024-2025 font l'objet d'évaluations accélérées [2].
L'Institut National du Cancer (INCa) coordonne la politique de lutte contre le cancer en France. Il publie des référentiels de bonnes pratiques et soutient la recherche clinique. Ses recommandations guident les professionnels dans leurs décisions thérapeutiques.
La Société Francophone de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire (SFGM-TC) a récemment publié des recommandations spécifiques sur les toxicités hématologiques après CAR-T cells. Ces guidelines sont essentielles pour sécuriser l'utilisation de ces thérapies innovantes [9].
Au niveau européen, l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) harmonise l'évaluation des nouveaux traitements. Cette coordination permet un accès plus rapide aux innovations thérapeutiques dans tous les pays membres.
Ces recommandations évoluent constamment avec les progrès scientifiques. Votre équipe soignante s'appuie sur ces référentiels pour vous proposer les traitements les plus adaptés et les plus récents [2,9].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de tumeurs hématologiques et leurs proches. Ces structures offrent un soutien précieux tout au long du parcours de soins.
La Ligue contre le Cancer propose des services variés : aide financière, soutien psychologique, groupes de parole. Ses comités départementaux assurent une présence de proximité sur tout le territoire français. L'association finance également la recherche médicale.
L'association Laurette Fugain se consacre spécifiquement aux leucémies. Elle sensibilise au don de moelle osseuse, soutient la recherche et accompagne les familles. Ses actions contribuent à améliorer les chances de guérison.
Pour les lymphomes, l'association France Lymphome Espoir informe les patients et leurs proches. Elle organise des rencontres, publie des brochures explicatives et facilite les échanges d'expériences entre patients.
Les centres de ressources hospitaliers proposent des consultations d'annonce, un soutien psychologique et des informations pratiques. Ces équipes pluridisciplinaires vous accompagnent dans toutes les démarches liées à votre maladie.
Les plateformes téléphoniques comme Cancer Info Service (0 805 123 124) offrent une écoute et des conseils gratuits. Ces services sont animés par des professionnels formés qui peuvent répondre à vos questions médicales et sociales.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tumeur hématologique nécessite quelques adaptations pratiques. Voici nos conseils pour mieux gérer cette période difficile.
Organisez votre suivi médical. Tenez un carnet de santé avec vos résultats d'examens, la liste de vos médicaments et les coordonnées de votre équipe soignante. Préparez vos questions avant chaque consultation pour optimiser le temps avec votre médecin.
Adaptez votre environnement. Maintenez une hygiène rigoureuse : lavage fréquent des mains, évitement des foules pendant les périodes d'immunodépression. Aérez régulièrement votre logement et évitez les plantes en pot qui peuvent héberger des champignons.
Gérez votre fatigue. Planifiez vos activités importantes le matin quand vous êtes plus en forme. N'hésitez pas à faire des siestes courtes (20-30 minutes) si nécessaire. Déléguer certaines tâches n'est pas un signe de faiblesse mais de sagesse.
Maintenez une alimentation équilibrée. Privilégiez les aliments riches en protéines et en vitamines. Évitez les produits laitiers non pasteurisés, les œufs crus et les viandes peu cuites si votre immunité est affaiblie. Hydratez-vous suffisamment.
Préservez votre moral. Gardez contact avec vos proches, pratiquez des activités qui vous plaisent dans la mesure de vos possibilités. N'hésitez pas à demander un soutien psychologique si vous en ressentez le besoin.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà suivi pour une tumeur hématologique ou non [14,16].
Consultez en urgence si vous présentez une fièvre supérieure à 38°C, surtout si vous êtes sous traitement. Les infections peuvent évoluer très rapidement chez les patients immunodéprimés. N'attendez pas que d'autres symptômes apparaissent.
Prenez rendez-vous rapidement en cas de saignements anormaux : saignements de nez fréquents, gencives qui saignent, apparition de bleus sans traumatisme. Ces signes peuvent témoigner d'une baisse des plaquettes nécessitant une prise en charge [16].
Une fatigue inhabituelle qui persiste plus de deux semaines malgré le repos mérite une consultation. Surtout si elle s'accompagne d'un amaigrissement, de sueurs nocturnes ou de ganglions gonflés [14].
Pour les patients déjà traités, respectez scrupuleusement le calendrier de suivi. N'hésitez pas à contacter votre équipe soignante entre les consultations si vous avez des inquiétudes. La plupart des services d'hématologie ont une ligne téléphonique dédiée.
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter pour rien que de laisser passer un symptôme important. Votre médecin traitant peut vous orienter vers un spécialiste si nécessaire [14,16].
Questions Fréquentes
Les tumeurs hématologiques sont-elles héréditaires ?La plupart ne le sont pas. Seuls quelques syndromes génétiques rares prédisposent à ces cancers. Avoir un parent atteint n'augmente que très légèrement votre risque personnel [15].
Peut-on guérir d'une tumeur hématologique ?
Oui, de nombreuses formes peuvent être guéries, surtout si elles sont diagnostiquées précocement. Les taux de guérison varient selon le type et le stade, mais ils s'améliorent constamment [16].
Les traitements sont-ils très lourds ?
Cela dépend du type de tumeur et de votre état général. Les protocoles modernes sont mieux tolérés grâce aux progrès des soins de support. Beaucoup de patients continuent à travailler pendant leur traitement [15].
Faut-il arrêter de travailler ?
Pas forcément. Selon votre profession et votre état de santé, un aménagement du temps de travail peut suffire. Votre médecin du travail peut vous aider à adapter votre poste [15].
Les CAR-T cells sont-elles disponibles en France ?
Oui, ces thérapies sont disponibles dans certains centres spécialisés. Elles sont réservées à des situations particulières et nécessitent une évaluation approfondie [9,11].
Peut-on avoir des enfants après un traitement ?
Les traitements peuvent affecter la fertilité. Il est important d'en discuter avec votre équipe médicale avant de commencer. Des techniques de préservation de la fertilité existent [15].
Questions Fréquentes
Les tumeurs hématologiques sont-elles héréditaires ?
La plupart ne le sont pas. Seuls quelques syndromes génétiques rares prédisposent à ces cancers. Avoir un parent atteint n'augmente que très légèrement votre risque personnel.
Peut-on guérir d'une tumeur hématologique ?
Oui, de nombreuses formes peuvent être guéries, surtout si elles sont diagnostiquées précocement. Les taux de guérison varient selon le type et le stade, mais ils s'améliorent constamment.
Les traitements sont-ils très lourds ?
Cela dépend du type de tumeur et de votre état général. Les protocoles modernes sont mieux tolérés grâce aux progrès des soins de support. Beaucoup de patients continuent à travailler pendant leur traitement.
Les CAR-T cells sont-elles disponibles en France ?
Oui, ces thérapies sont disponibles dans certains centres spécialisés. Elles sont réservées à des situations particulières et nécessitent une évaluation approfondie.
Peut-on avoir des enfants après un traitement ?
Les traitements peuvent affecter la fertilité. Il est important d'en discuter avec votre équipe médicale avant de commencer. Des techniques de préservation de la fertilité existent.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Marché de l'oncologie – Par diagnostic et traitement du cancer, innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
- [2] Ensemble, nous sommes plus forts contre le cancer - Rapport d'activité 2023, innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
- [3] Thérapie cellulaire - Innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
- [4] Merck's Investigational Zilovertamab Vedotin - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Merck Data at the ASH 2024 Annual Meeting - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] F Troisfontaine, C Denis. Les CAR-T cells dans le traitement des tumeurs solides: où en sommes-nous? 2022Lien
- [9] T Alsuliman, C Aubrun. Toxicités hématologiques après CAR-T cells, recommandations SFGM-TC. 2025Lien
- [10] C BENHADDOU, A BELMOSTEFA. Variations des marqueurs hématologiques durant la chimiothérapie. 2024Lien
- [11] N Guillon - Pour la Science. Des globules blancs modifiés à l'attaque des tumeurs. 2023Lien
- [13] S Tual, M Renier. Synthèse des résultats de la cohorte AGRICAN sur les expositions agricoles et le risque de cancersLien
- [14] Symptômes et diagnostic des cancers hématologiques - Institut CurieLien
- [15] Cancer du sang : Symptômes, traitements et espérance de vie - ELSANLien
- [16] Les symptômes et le diagnostic des leucémies aiguës - Fondation ARCLien
Publications scientifiques
- Les CAR-T cells dans le traitement des tumeurs solides: où en sommes-nous? (2022)[PDF]
- NEPHROBLASTOME BILATERAL: EXPERIENCE DU SERVICE D'HEMATOLOGIE ET ONCOLOGIE PEDIATRIQUE DE RABAT (2023)
- Enquête nationale sur les modalités de prescription de la radiothérapie interne vectorisée (RIV) dans les tumeurs neuroendocrines (TNE) en vie réelle (2025)
- Toxicités hématologiques après CAR-T cells, recommandations de la Société francophone de greffe de moelle et de thérapie cellulaire (SFGM-TC) (2025)
- Etude des variations des marqueurs sanguins hématologiques durant la chimiothérapie dans le cancer du sein (2024)[PDF]
Ressources web
- Symptômes et diagnostic des cancers hématologiques (curie.fr)
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- Cancer du sang : Symptômes, traitements et espérance de ... (elsan.care)
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- Les symptômes et le diagnostic des leucémies aiguës (fondation-arc.org)
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- Que sont les cancers hématologiques (curie.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.