Tumeurs de l'appareil digestif : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les tumeurs de l'appareil digestif regroupent différents types de cancers touchant l'estomac, l'intestin, le foie ou le pancréas. En France, ces pathologies représentent environ 65 000 nouveaux cas chaque année selon Santé Publique France [1,2]. Heureusement, les progrès thérapeutiques récents offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Tumeurs de l'appareil digestif : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs de l'appareil digestif désignent un ensemble de cancers qui se développent dans les organes de la digestion. Ces pathologies peuvent affecter l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle, le côlon, le rectum, le foie, le pancréas ou la vésicule biliaire.
Contrairement aux idées reçues, toutes les tumeurs digestives ne se ressemblent pas. Certaines évoluent lentement, d'autres plus rapidement. Les tumeurs neuroendocrines digestives, par exemple, représentent un groupe particulier avec des caractéristiques spécifiques [10,11]. Ces tumeurs sécrètent des hormones et nécessitent une prise en charge adaptée.
Il faut savoir que le terme "tumeur" ne signifie pas forcément "cancer". Certaines tumeurs sont bénignes, comme les polypes intestinaux. Mais attention, ces derniers peuvent parfois évoluer vers la malignité s'ils ne sont pas surveillés. D'ailleurs, c'est pourquoi le dépistage du cancer colorectal est si important après 50 ans.
Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) constituent un autre type particulier [16,20]. Elles se développent dans la paroi des organes digestifs et représentent environ 1% de tous les cancers digestifs. Bien qu'elles soient rares, leur diagnostic s'améliore grâce aux nouvelles techniques d'imagerie.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les cancers digestifs touchent chaque année environ 65 000 personnes selon les dernières données de Santé Publique France [1,2]. Cette incidence place notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations importantes selon les régions.
Les données récentes montrent une évolution contrastée entre 2000 et 2020 [3,4]. Alors que certains cancers digestifs diminuent grâce à la prévention, d'autres augmentent, notamment chez les jeunes adultes. Chez les 15-39 ans, l'incidence des cancers digestifs a progressé de 2,1% par an sur cette période [1,3].
Le cancer colorectal reste le plus fréquent avec 43 000 nouveaux cas annuels. Viennent ensuite le cancer de l'estomac (6 500 cas), le cancer du foie (8 500 cas) et le cancer du pancréas (14 000 cas) [15]. Ces chiffres placent les tumeurs digestives au deuxième rang des cancers en France.
Géographiquement, on observe des disparités importantes. Les régions du Nord et de l'Est affichent des taux plus élevés, probablement liés aux habitudes alimentaires et aux facteurs environnementaux. À l'inverse, les régions méditerranéennes bénéficient d'un effet protecteur du régime alimentaire local.
Au niveau mondial, l'Organisation mondiale de la santé estime que les cancers digestifs représentent 26% de tous les décès par cancer. Cette proportion devrait augmenter dans les pays en développement avec l'adoption progressive du mode de vie occidental.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des tumeurs digestives sont multiples et souvent intriquées. L'alimentation joue un rôle majeur : une consommation excessive de viandes rouges et de charcuteries augmente le risque de cancer colorectal. À l'inverse, les fibres alimentaires exercent un effet protecteur.
Le tabac et l'alcool constituent des facteurs de risque majeurs, particulièrement pour les cancers de l'œsophage et du pancréas. Mais saviez-vous que l'infection par Helicobacter pylori est responsable de 80% des cancers de l'estomac ? Cette bactérie, découverte relativement récemment, peut être éradiquée par un traitement antibiotique simple.
L'âge reste le principal facteur de risque non modifiable. La plupart des cancers digestifs surviennent après 50 ans, avec un pic entre 65 et 75 ans. Cependant, on observe une augmentation préoccupante chez les jeunes adultes [1,3], probablement liée aux changements de mode de vie.
Certaines maladies prédisposent aux tumeurs digestives. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) multiplient par 3 à 5 le risque de cancer colorectal. De même, la cirrhose du foie, quelle qu'en soit la cause, favorise l'apparition du carcinome hépatocellulaire.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs digestives sont souvent discrets au début, ce qui retarde malheureusement le diagnostic. Les signes d'alarme varient selon la localisation de la tumeur, mais certains symptômes doivent vous alerter.
Pour les cancers de l'estomac, attention aux douleurs épigastriques persistantes, surtout si elles s'accompagnent d'une perte d'appétit ou d'un amaigrissement inexpliqué [18,19]. Ces symptômes, souvent banalisés, méritent une consultation rapide chez votre médecin traitant.
Les cancers colorectaux se manifestent différemment. Un changement récent du transit intestinal (constipation ou diarrhée), des saignements dans les selles ou des douleurs abdominales récurrentes doivent vous inquiéter. Mais rassurez-vous, ces symptômes peuvent avoir de nombreuses autres causes bénignes.
Les tumeurs du foie restent longtemps silencieuses. Quand les symptômes apparaissent (douleur sous les côtes droites, jaunisse, gonflement abdominal), la maladie est souvent avancée. C'est pourquoi la surveillance est cruciale chez les patients à risque.
D'ailleurs, il faut savoir que certaines tumeurs neuroendocrines provoquent des symptômes particuliers liés à la sécrétion d'hormones : bouffées de chaleur, diarrhées, palpitations [10,14]. Ces signes, appelés "syndrome carcinoïde", orientent rapidement vers le diagnostic.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs digestives suit un parcours bien codifié. Tout commence par l'examen clinique de votre médecin traitant, qui recherche des signes d'orientation et prescrit les premiers examens.
L'endoscopie digestive reste l'examen de référence pour visualiser directement les tumeurs [12]. Que ce soit la gastroscopie pour l'estomac ou la coloscopie pour le côlon, ces examens permettent non seulement de voir la lésion mais aussi de prélever des échantillons pour analyse. Concrètement, vous serez endormi pendant l'examen, qui dure 15 à 30 minutes.
L'échoendoscopie représente une technique plus récente qui combine endoscopie et échographie [12]. Elle permet d'évaluer précisément l'extension locale de la tumeur et de guider les biopsies. Cette technique s'avère particulièrement utile pour les tumeurs pancréatiques, souvent difficiles d'accès.
Les examens d'imagerie complètent le bilan. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien recherche des métastases, tandis que l'IRM apporte des informations complémentaires sur certaines localisations. Pour les tumeurs neuroendocrines, la scintigraphie aux récepteurs de la somatostatine constitue un examen spécialisé très performant [10].
Enfin, les marqueurs tumoraux sanguins aident au diagnostic et au suivi [13]. L'ACE pour les cancers colorectaux, l'alpha-fœtoprotéine pour le foie, ou la chromogranine A pour les tumeurs neuroendocrines sont autant d'outils précieux pour les médecins.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs digestives a considérablement évolué ces dernières années. La chirurgie reste souvent le traitement de référence quand elle est possible, mais elle s'accompagne désormais de thérapies complémentaires plus efficaces.
Pour les cancers colorectaux, la chirurgie laparoscopique s'est généralisée. Cette technique mini-invasive réduit les douleurs post-opératoires et accélère la récupération. Dans certains cas, la chirurgie robotique offre une précision encore supérieure, notamment pour les cancers du rectum.
La chimiothérapie moderne utilise des protocoles mieux tolérés. Les nouveaux anti-nauséeux permettent de maintenir une qualité de vie acceptable pendant les traitements. D'ailleurs, de nombreux patients peuvent continuer à travailler pendant leur chimiothérapie, contrairement aux idées reçues.
Les thérapies ciblées représentent une révolution majeure. Ces médicaments s'attaquent spécifiquement aux cellules cancéreuses en bloquant leurs mécanismes de croissance. Pour les tumeurs stromales gastro-intestinales, l'imatinib (Glivec) a transformé le pronostic [16,20].
L'immunothérapie commence à montrer son efficacité dans certains cancers digestifs, particulièrement ceux présentant une instabilité microsatellitaire. Ces traitements stimulent le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des tumeurs digestives avec l'arrivée de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les Hôpitaux Universitaires de Genève ont récemment évalué un nouveau radioligand pour traiter certaines tumeurs digestives [5], ouvrant la voie à des traitements plus précis.
Les progrès dans le traitement du cancer du foie sont particulièrement encourageants [6]. De nouvelles combinaisons thérapeutiques associant immunothérapie et thérapies ciblées montrent des résultats prometteurs, même dans les stades avancés. Ces approches permettent de contrôler la maladie plus longtemps tout en préservant la qualité de vie.
L'Institut National du Cancer a publié ses dernières données en cancérologie dans son panorama 2024 [7], révélant des avancées significatives dans la personnalisation des traitements. La médecine de précision permet désormais d'adapter le traitement au profil génétique de chaque tumeur.
Pour les tumeurs neuroendocrines digestives de haut grade, la radiothérapie interne vectorisée (PRRT) montre des résultats encourageants [8]. Cette technique innovante délivre la radioactivité directement au cœur des cellules tumorales, épargnant les tissus sains.
Parallèlement, de nouveaux essais cliniques se développent pour améliorer l'accès aux traitements innovants [9]. Ces programmes visent à réduire les inégalités d'accès aux soins et à diversifier la participation aux recherches cliniques.
Vivre au Quotidien avec une Tumeur de l'appareil digestif
Vivre avec une tumeur digestive nécessite des adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'alimentation constitue souvent la première préoccupation des patients et de leurs proches.
Après une chirurgie digestive, votre système digestif a besoin de temps pour s'adapter. Commencez par des repas plus petits et plus fréquents. Les aliments riches en fibres peuvent être temporairement difficiles à digérer, mais ils redeviendront progressivement vos alliés.
La fatigue accompagne souvent les traitements, mais elle n'est pas une fatalité. Une activité physique adaptée, même légère comme la marche, aide à maintenir votre forme et votre moral. D'ailleurs, de nombreuses études montrent que l'exercice améliore la tolérance aux traitements.
Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent reprendre leur activité. Le médecin du travail vous accompagnera pour adapter votre poste si nécessaire. N'hésitez pas à parler ouvertement de votre situation avec votre employeur : la loi vous protège contre toute discrimination.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Rejoindre un groupe de parole ou consulter un psycho-oncologue peut vous aider à traverser cette épreuve. Votre entourage aussi a besoin d'être accompagné dans cette période difficile.
Les Complications Possibles
Les complications des tumeurs digestives dépendent largement de leur localisation et de leur stade au moment du diagnostic. Heureusement, la prise en charge moderne permet de prévenir ou de traiter efficacement la plupart d'entre elles.
L'occlusion intestinale représente une complication redoutée des cancers colorectaux avancés. Elle se manifeste par des douleurs abdominales intenses, des vomissements et un arrêt du transit. Cette urgence nécessite une hospitalisation immédiate et parfois une intervention chirurgicale en urgence.
Les hémorragies digestives peuvent survenir, particulièrement avec les tumeurs de l'estomac ou du côlon. Elles se traduisent par des vomissements de sang ou des selles noires. Bien que spectaculaires, elles sont généralement contrôlables par endoscopie ou chirurgie.
Pour les cancers du foie, l'insuffisance hépatique constitue la complication la plus grave. Elle se développe progressivement et nécessite parfois d'envisager une transplantation hépatique chez les patients éligibles.
Les tumeurs neuroendocrines peuvent provoquer des syndromes de sécrétion hormonale [10,14]. Ces complications, bien que rares, peuvent être invalidantes : diarrhées profuses, bouffées de chaleur, troubles cardiaques. Heureusement, des traitements spécifiques permettent de les contrôler efficacement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs digestives s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Cependant, il varie énormément selon le type de tumeur et son stade au moment du diagnostic.
Pour les cancers colorectaux détectés précocement, le taux de survie à 5 ans dépasse 90%. C'est pourquoi le dépistage organisé entre 50 et 74 ans est si important. Même aux stades plus avancés, les nouveaux traitements permettent de prolonger significativement la survie.
Les tumeurs neuroendocrines ont généralement un pronostic plus favorable que les autres cancers digestifs [11,14]. Leur évolution lente permet souvent une prise en charge sur plusieurs années avec une qualité de vie préservée. Certains patients vivent normalement pendant des décennies avec leur maladie.
Le cancer du pancréas reste malheureusement de pronostic plus sombre, avec un taux de survie à 5 ans d'environ 10%. Cependant, les nouvelles combinaisons thérapeutiques et l'immunothérapie commencent à montrer des résultats encourageants.
Il faut retenir que chaque situation est unique. L'âge, l'état général, la réponse aux traitements sont autant de facteurs qui influencent l'évolution. Votre oncologue est le mieux placé pour évaluer votre pronostic personnel en tenant compte de tous ces éléments.
Peut-on Prévenir les Tumeurs de l'appareil digestif ?
La prévention des tumeurs digestives repose sur des mesures simples mais efficaces. Contrairement aux idées reçues, nous avons un réel pouvoir d'action sur notre risque de développer ces cancers.
L'alimentation joue un rôle majeur dans la prévention. Privilégiez les fruits et légumes (au moins 5 portions par jour), les céréales complètes et les légumineuses. Limitez la consommation de viandes rouges à 500g par semaine maximum et évitez les charcuteries autant que possible.
L'arrêt du tabac et la limitation de l'alcool constituent des mesures préventives essentielles. Le tabac multiplie par 3 le risque de cancer du pancréas, tandis que l'alcool favorise les cancers du foie et de l'œsophage. Même une consommation modérée augmente le risque.
Le dépistage organisé du cancer colorectal entre 50 et 74 ans permet de détecter et de traiter les lésions précancéreuses. Ce test simple, à réaliser chez soi tous les 2 ans, peut vous sauver la vie. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant.
Pour les personnes à risque élevé (antécédents familiaux, maladies inflammatoires), une surveillance spécialisée est recommandée. Elle peut débuter plus tôt et être plus rapprochée selon les recommandations de votre gastro-entérologue.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs digestives. La Haute Autorité de Santé (HAS) actualise régulièrement ses guidelines en fonction des dernières avancées scientifiques.
Pour le dépistage, Santé Publique France recommande le test immunologique fécal tous les 2 ans entre 50 et 74 ans [1,2]. Ce programme national a permis de réduire significativement la mortalité par cancer colorectal depuis sa mise en place.
L'Institut National du Cancer insiste sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire [7]. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour définir la stratégie thérapeutique optimale. Cette approche garantit que chaque patient bénéficie de l'expertise de plusieurs spécialistes.
Les recommandations européennes, reprises en France, préconisent une approche personnalisée basée sur les caractéristiques moléculaires des tumeurs. Cette médecine de précision permet d'adapter le traitement au profil génétique de chaque cancer.
Concernant le suivi, les autorités recommandent une surveillance régulière pendant au moins 5 ans après le traitement initial. Cette surveillance comprend des examens cliniques, biologiques et d'imagerie selon un calendrier précis adapté à chaque type de tumeur.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de tumeurs digestives et leurs proches. Ces structures offrent un soutien précieux tout au long du parcours de soins.
La Ligue contre le Cancer propose des services d'accompagnement dans toute la France : soutien psychologique, aide sociale, groupes de parole. Leurs comités départementaux organisent régulièrement des conférences d'information et des ateliers pratiques.
L'Association François Aupetit (AFA) se consacre spécifiquement aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, qui prédisposent aux cancers colorectaux. Elle offre une expertise unique sur ces pathologies complexes.
Pour les tumeurs neuroendocrines, l'association RENATEN (Réseau National de prise en charge des Tumeurs Endocrines) coordonne les soins et la recherche. Elle propose des formations pour les patients et organise des journées d'information scientifique.
Les Centres de Ressources et de Compétences en Cancérologie (3C) offrent des consultations spécialisées : diététique, psycho-oncologie, socio-esthétique. Ces services gratuits améliorent significativement la qualité de vie pendant les traitements.
N'oubliez pas les ressources en ligne : le site de l'Institut National du Cancer propose des fiches d'information actualisées, tandis que les forums de patients permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même situation.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tumeur digestive nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre quotidien. Voici nos conseils basés sur l'expérience de nombreux patients.
Organisez vos rendez-vous médicaux en début de semaine si possible. Cela vous laisse du temps pour récupérer avant le week-end et évite l'affluence du vendredi. Préparez toujours une liste de questions avant chaque consultation : l'émotion peut faire oublier des points importants.
Constituez un dossier médical personnel avec tous vos examens et comptes-rendus. Numérisez les documents importants et gardez-en une copie sur votre téléphone. En cas d'urgence, ces informations peuvent être vitales pour les médecins qui ne vous connaissent pas.
Pour l'alimentation, tenez un carnet de ce que vous mangez et de vos réactions. Cela vous aidera à identifier les aliments qui vous conviennent le mieux. Privilégiez les cuissons douces (vapeur, papillote) et fractionnez vos repas.
Maintenez une activité physique adaptée, même légère. La marche quotidienne de 30 minutes améliore la digestion, réduit la fatigue et booste le moral. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à adapter l'intensité selon votre forme du jour.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin traitant, même s'ils peuvent avoir des causes bénignes. La règle d'or : mieux vaut consulter pour rien que passer à côté de quelque chose d'important.
Consultez dans les 48 heures si vous présentez des douleurs abdominales intenses et persistantes, surtout si elles s'accompagnent de vomissements ou d'un arrêt du transit. Ces signes peuvent révéler une occlusion intestinale nécessitant une prise en charge urgente.
La présence de sang dans les selles ou des selles noires (méléna) justifie une consultation rapide. Même si la cause est souvent bénigne (hémorroïdes, fissure anale), seul un examen médical peut l'affirmer avec certitude.
Un amaigrissement inexpliqué de plus de 5 kg en quelques mois, surtout s'il s'accompagne d'une perte d'appétit, doit vous alerter. Ce symptôme, bien que non spécifique, peut révéler diverses pathologies nécessitant un bilan.
Pour les patients déjà suivis pour une tumeur digestive, tout changement dans vos symptômes habituels mérite d'être signalé à votre équipe soignante. N'attendez pas le prochain rendez-vous programmé si quelque chose vous inquiète : votre ressenti est important.
Questions Fréquentes
Les tumeurs digestives sont-elles héréditaires ?Environ 5 à 10% des cancers digestifs ont une composante héréditaire. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin qui pourra vous orienter vers une consultation d'oncogénétique.
Peut-on guérir complètement d'une tumeur digestive ?
Oui, de nombreux patients guérissent complètement, surtout quand la tumeur est détectée précocement. Le terme médical est "rémission complète" après 5 ans sans récidive.
Les traitements rendent-ils stérile ?
Certains traitements peuvent affecter la fertilité. Si vous souhaitez avoir des enfants, discutez-en avec votre oncologue avant de débuter les traitements. Des solutions de préservation de la fertilité existent.
Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?
Dans la plupart des cas, oui. Beaucoup de patients continuent leur activité professionnelle, parfois avec des aménagements d'horaires. Le médecin du travail vous accompagnera dans cette démarche.
L'alimentation bio protège-t-elle des cancers ?
Les études ne montrent pas de différence significative entre alimentation bio et conventionnelle concernant le risque de cancer. L'important est d'avoir une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs de l'appareil digestif :
Questions Fréquentes
Les tumeurs digestives sont-elles héréditaires ?
Environ 5 à 10% des cancers digestifs ont une composante héréditaire. Si vous avez des antécédents familiaux, une consultation d'oncogénétique peut être recommandée.
Peut-on guérir complètement d'une tumeur digestive ?
Oui, de nombreux patients guérissent complètement, surtout quand la tumeur est détectée précocement. On parle de rémission complète après 5 ans sans récidive.
Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?
Dans la plupart des cas, oui. Beaucoup de patients continuent leur activité professionnelle, parfois avec des aménagements d'horaires.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Incidence des cancers chez les adolescents et jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans et évolutions entre 2000 et 2020Lien
- [2] Incidence et son évolution entre 2000 et 2020 des cancers - Santé Publique FranceLien
- [5] Un nouveau radioligand pour traiter le glioblastome et des tumeurs digestives évalué en première mondialeLien
- [6] Quels progrès pour le traitement du cancer du foie ?Lien
- [7] L'Institut national du cancer publie les dernières données en cancérologie dans son panorama édition 2024Lien
- [10] Apport de la scintigraphie des récepteurs à la somatostatine dans les tumeurs neuroendocrines gastriquesLien
Publications scientifiques
- Apport de la scintigraphie des récepteurs ā la somatostatine dans les tumeurs neuroendocrines gastriques (2023)
- ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE DES TUMEURS NEUROENDOCRINES DIGESTIVES AU MAROC (2022)
- PLACE DE L'ECHOENDOSCOPIE DANS LE DIAGNOSTIC DES TUMEURS DIGESTIVES: ETUDE TRANSVERSALE MONOCENTRIQUE (2023)[PDF]
- INTERET DES MARQUEURS TUMORAUX DANS LE DIAGNOSTIC, LE SUIVI ET LA RECIDIVITE DES CANCERS DE L'APPAREIL DIGESTIF (2022)[PDF]
- Mise au point sur les actualités thérapeutiques des tumeurs neuroendocrines du tube digestif (2023)[PDF]
Ressources web
- Cancers de l'estomac : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
10 févr. 2025 — Les cancers de l'estomac peuvent aussi engendrer des hémorragies digestives, visibles lors de vomissements ou des selles et donc une anémie. La ...
- Cancer de l'estomac : diagnostic, traitement et prise en ... (gustaveroussy.fr)
Les symptômes du cancer gastrique sont peu spécifiques et peuvent se manifester par des douleurs épigastriques voire par une perte de poids. Les symptômes ...
- Tumeurs stromales gastro-intestinales - Troubles digestifs (msdmanuals.com)
Les symptômes des GIST dépendent de leur localisation, mais incluent douleur abdominale, saignement, indigestion et sensation de satiété après avoir ingéré une ...
- Cancer digestif : symptômes et diagnostic (convatec.com)
10 nov. 2022 — Symptômes du cancer digestif · L'apparition ou la dégradation de troubles digestifs (nausées, perte d'appétit, vomissements, perte de poids, ...
- Cancer du côlon et du rectum : diagnostic après dépistage ... (ameli.fr)
Des symptômes généraux · une perte de poids inexpliquée ; · des douleurs abdominales ; · la découverte d'une anémie au cours d'un bilan sanguin pour un autre motif ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.