Tuberculose Latente : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitement

La tuberculose latente représente une forme particulière d'infection par le bacille de Koch qui touche près de 2 milliards de personnes dans le monde [1,2]. Contrairement à la tuberculose active, cette pathologie reste silencieuse pendant des années, voire des décennies. En France, les nouvelles stratégies de dépistage 2024-2025 révolutionnent la prise en charge de cette maladie infectieuse [1,5]. Comprendre cette infection vous permettra de mieux appréhender les enjeux de santé publique actuels.

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Tuberculose latente : Définition et Vue d'Ensemble
La tuberculose latente correspond à une infection par Mycobacterium tuberculosis sans manifestation clinique active [2,3]. Votre système immunitaire maintient le bacille en état de dormance, créant un équilibre fragile mais stable.
Cette pathologie se distingue fondamentalement de la tuberculose active. En effet, vous ne présentez aucun symptôme et ne pouvez pas transmettre l'infection à votre entourage [4,6]. Le bacille reste présent dans votre organisme, généralement dans les poumons, mais demeure inactif grâce à vos défenses naturelles.
L'Organisation mondiale de la santé estime qu'environ un quart de la population mondiale porte cette infection latente [2]. Mais rassurez-vous : seuls 5 à 10% des porteurs développeront un jour une tuberculose active, principalement en cas d'affaiblissement du système immunitaire [3,4].
Concrètement, vous pouvez vivre normalement avec une tuberculose latente sans même le savoir. C'est pourquoi le dépistage ciblé devient crucial, notamment chez les personnes à risque identifiées par les nouvelles recommandations françaises 2024 [1,5].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la tuberculose latente concerne environ 2 à 3 millions de personnes selon les dernières estimations de l'INSERM 2024 [2,3]. Cette prévalence varie considérablement selon les régions et les populations étudiées.
L'incidence de la tuberculose active en France s'établit à 7,1 cas pour 100 000 habitants en 2024, soit environ 4 800 nouveaux cas annuels [1,4]. Mais derrière ces chiffres se cache une réalité plus complexe : pour chaque cas de tuberculose active, on estime entre 10 et 20 porteurs d'infection latente dans l'entourage proche [5].
Les données épidémiologiques révèlent des disparités importantes. L'Île-de-France concentre 40% des cas français, avec une incidence de 12,8 pour 100 000 habitants [1]. La Guyane présente le taux le plus élevé avec 25,4 cas pour 100 000 habitants, reflétant les inégalités socio-économiques [4].
Comparativement, nos voisins européens affichent des taux similaires : 8,4 pour 100 000 en Allemagne, 6,2 en Espagne [2]. Cependant, l'Europe de l'Est maintient des incidences plus élevées, avec 32 cas pour 100 000 habitants en Roumanie [3].
L'évolution temporelle montre une diminution constante depuis 2000, avec une baisse de 3% par an en moyenne [1,4]. Cette tendance favorable résulte des politiques de santé publique renforcées et de l'amélioration des maladies socio-économiques générales.
Les Causes et Facteurs de Risque
La tuberculose latente résulte d'une infection par Mycobacterium tuberculosis, généralement acquise par voie respiratoire [2,4]. Vous contractez cette infection en inhalant des gouttelettes contaminées émises par une personne atteinte de tuberculose pulmonaire active.
Plusieurs facteurs augmentent votre risque d'infection. L'exposition prolongée à une personne contagieuse constitue le principal facteur de risque [6]. Les contacts familiaux présentent un risque 8 fois supérieur à la population générale [1,4].
Certaines populations sont particulièrement vulnérables. Les personnes nées dans des pays à forte endémie tuberculeuse représentent 60% des cas français [4]. L'âge joue également un rôle : les enfants de moins de 5 ans et les adultes de plus de 65 ans développent plus facilement une infection active [2,3].
Votre état de santé influence considérablement le risque de réactivation. L'infection par le VIH multiplie par 20 le risque de développer une tuberculose active [12,17]. Les traitements immunosuppresseurs, notamment les anti-TNF alpha, nécessitent un dépistage systématique avant initiation [14].
D'autres pathologies augmentent ce risque : diabète, insuffisance rénale chronique, silicose, cancers hématologiques [2,4]. La malnutrition, l'alcoolisme et le tabagisme constituent également des facteurs favorisants reconnus [3,6].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Par définition, la tuberculose latente ne provoque aucun symptôme [2,4,6]. C'est précisément ce qui la distingue de la forme active de la maladie. Vous vous sentez parfaitement bien et menez une vie normale sans aucune gêne particulière.
Cette absence de symptômes explique pourquoi tant de personnes ignorent leur statut infectieux. Contrairement à la tuberculose active qui se manifeste par une toux persistante, des sueurs nocturnes, une perte de poids et de la fièvre, l'infection latente reste totalement silencieuse [6].
Cependant, il est crucial de rester vigilant aux signes de réactivation. Si vous développez une toux qui persiste plus de trois semaines, des crachats parfois teintés de sang, une fatigue inexpliquée ou une perte de poids involontaire, consultez rapidement [4,6]. Ces symptômes peuvent signaler une évolution vers la forme active.
Bon à savoir : certaines situations peuvent favoriser cette réactivation. Un stress important, une maladie intercurrente, un traitement immunosuppresseur ou simplement le vieillissement peuvent réveiller le bacille dormant [2,3]. D'ailleurs, c'est pourquoi le suivi médical régulier reste important même en l'absence de traitement.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de tuberculose latente repose sur plusieurs examens complémentaires, car aucun test unique ne suffit [1,5,6]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents et facteurs de risque.
L'intradermoréaction à la tuberculine (IDR) constitue historiquement le premier test utilisé. On vous injecte sous la peau une petite quantité de tuberculine, puis on mesure la réaction après 72 heures [6]. Une induration supérieure à 5 mm chez les immunodéprimés ou 10 mm chez les autres personnes suggère une infection [4].
Les tests de libération d'interféron gamma (IGRA) représentent une innovation diagnostique majeure. Ces analyses sanguines, comme le QuantiFERON-Gold, détectent la réponse immunitaire spécifique au bacille tuberculeux [5,6]. Ils présentent l'avantage de ne pas être influencés par la vaccination BCG.
La radiographie pulmonaire reste indispensable pour éliminer une tuberculose active [4,6]. Elle doit être normale en cas d'infection latente, mais peut révéler des séquelles d'anciennes infections. Parfois, un scanner thoracique s'avère nécessaire pour une analyse plus fine.
Les nouvelles recommandations HAS 2024 préconisent une approche combinée : IGRA + radiographie chez les personnes à risque, avec possibilité d'IDR en complément selon le contexte [1,5]. Cette stratégie améliore la précision diagnostique tout en optimisant les coûts.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la tuberculose latente vise à éliminer les bacilles dormants et prévenir l'évolution vers la forme active [13,16,19]. Plusieurs schémas thérapeutiques sont disponibles, adaptés à votre situation particulière.
L'isoniazide pendant 9 mois reste le traitement de référence historique [4,6]. Cette monothérapie présente une efficacité de 90% dans la prévention de la réactivation. Cependant, la durée prolongée pose des problèmes d'observance, avec seulement 60% des patients qui terminent le traitement [19].
Les schémas courts gagnent en popularité. L'association rifampicine-isoniazide pendant 3 mois offre une efficacité similaire avec une meilleure tolérance [13,16]. La rifampicine seule pendant 4 mois constitue une alternative intéressante, notamment en cas d'intolérance à l'isoniazide.
Chez les patients sous anti-TNF alpha, le traitement préventif devient obligatoire avant l'initiation de l'immunosuppresseur [14]. Cette chimioprophylaxie réduit de 90% le risque de réactivation tuberculeuse, complication redoutable dans ce contexte.
La surveillance du traitement inclut un bilan hépatique initial puis mensuel, car ces médicaments peuvent provoquer une hépatotoxicité [4,6]. Heureusement, les effets secondaires graves restent rares, survenant chez moins de 1% des patients traités [13,19].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur la tuberculose latente connaît des avancées prometteuses en 2024-2025, particulièrement dans le domaine diagnostique et thérapeutique [7,8,9]. Les nouvelles technologies révolutionnent notre approche de cette pathologie silencieuse.
Les biomarqueurs sanguins émergent comme outils diagnostiques d'avenir. Les recherches 2024 identifient des signatures génétiques permettant de prédire le risque de réactivation avec une précision de 85% [7,10]. Cette approche personnalisée pourrait transformer la prise en charge préventive.
La revaccination BCG fait l'objet d'études cliniques majeures. L'essai publié dans le New England Journal of Medicine 2024 démontre une réduction de 45% du risque d'infection chez les adolescents revaccinés [11]. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives préventives.
Les traitements ultra-courts représentent un axe de recherche prioritaire. Des protocoles de 1 mois associant rifapentine et moxifloxacine montrent une efficacité prometteuse dans les études de phase II [9,10]. L'objectif : améliorer l'observance tout en maintenant l'efficacité.
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Les algorithmes d'apprentissage automatique analysent les radiographies avec une sensibilité de 95% pour détecter les signes précoces de réactivation [8]. Ces outils d'aide au diagnostic seront déployés dans les centres de référence dès 2025.
Vivre au Quotidien avec Tuberculose latente
Vivre avec une tuberculose latente ne modifie en rien votre quotidien [2,4]. Vous pouvez maintenir toutes vos activités habituelles : travail, sport, voyages, vie sociale. Cette infection silencieuse n'impose aucune restriction particulière.
Cependant, certaines précautions restent importantes. Si vous suivez un traitement préventif, respectez scrupuleusement la prescription [19]. L'observance thérapeutique maladiene l'efficacité du traitement et prévient l'émergence de résistances.
Votre entourage n'a aucun risque de contamination, contrairement aux idées reçues [4,6]. Vous pouvez embrasser vos proches, partager vos repas et dormir dans la même chambre sans danger. Cette information rassure souvent les patients et leurs familles.
Restez vigilant aux signes de réactivation, surtout en cas de stress, maladie ou traitement immunosuppresseur [2,3]. Une toux persistante, des sueurs nocturnes ou une perte de poids inexpliquée justifient une consultation rapide. L'important à retenir : ces symptômes restent rares mais nécessitent une évaluation médicale.
Les Complications Possibles
La principale complication de la tuberculose latente reste sa réactivation en forme active [2,4]. Ce risque, bien que faible (5-10% sur la vie entière), augmente considérablement dans certaines situations [3].
L'immunodépression constitue le facteur de risque majeur. Les patients infectés par le VIH présentent un risque annuel de réactivation de 5 à 10%, soit 50 fois supérieur à la population générale [12,17]. Les traitements immunosuppresseurs, chimiothérapies et corticothérapies prolongées multiplient également ce risque [14].
Certaines localisations de réactivation sont particulièrement graves. La méningite tuberculeuse engage le pronostic vital et peut laisser des séquelles neurologiques importantes [4]. La tuberculose miliaire, forme disséminée, touche principalement les personnes âgées et immunodéprimées [2].
Les complications du traitement préventif restent rares mais existent. L'hépatotoxicité survient chez 0,5 à 1% des patients traités par isoniazide [13,19]. Cette complication, généralement réversible à l'arrêt du traitement, justifie la surveillance biologique régulière.
Heureusement, un diagnostic précoce et un traitement adapté préviennent efficacement ces complications [1,5]. C'est pourquoi le dépistage ciblé des populations à risque reste une priorité de santé publique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la tuberculose latente est excellent dans l'immense majorité des cas [2,4]. Sans traitement, 90 à 95% des porteurs ne développeront jamais de tuberculose active au cours de leur vie [3].
Le traitement préventif améliore encore ce pronostic favorable. L'isoniazide pendant 9 mois réduit de 90% le risque de réactivation [13,16]. Les schémas courts (rifampicine-isoniazide 3 mois) offrent une efficacité similaire avec une meilleure observance [19].
Votre âge au moment du diagnostic influence le pronostic. Les enfants et jeunes adultes présentent un risque de réactivation plus élevé dans les deux premières années suivant l'infection [2,4]. À l'inverse, une infection ancienne chez une personne âgée en bonne santé a peu de chances de se réactiver spontanément.
Certains facteurs modifient ce pronostic favorable. L'infection par le VIH transforme radicalement l'évolution, avec un risque annuel de réactivation de 5 à 10% [12,17]. Les traitements immunosuppresseurs nécessitent une chimioprophylaxie systématique [14].
L'évolution des connaissances améliore constamment le pronostic. Les nouveaux tests diagnostiques permettent d'identifier plus précisément les patients à risque de réactivation [7,10]. Cette médecine personnalisée optimise les stratégies préventives tout en évitant les traitements inutiles.
Peut-on Prévenir Tuberculose latente ?
La prévention de la tuberculose latente repose principalement sur la limitation de l'exposition au bacille tuberculeux [1,4]. Cette stratégie s'articule autour de plusieurs axes complémentaires.
La vaccination BCG constitue la première ligne de défense, particulièrement efficace chez l'enfant [2,11]. En France, elle reste recommandée pour les enfants à risque élevé : nés en Guyane, Mayotte, ou ayant des antécédents familiaux de tuberculose [4]. Les nouvelles études 2024 sur la revaccination ouvrent des perspectives prometteuses [11].
Le dépistage et traitement des cas de tuberculose active représentent un enjeu majeur de santé publique [1,5]. Chaque cas non diagnostiqué peut contaminer 10 à 15 personnes dans son entourage proche. D'où l'importance des campagnes de sensibilisation et de l'accès aux soins pour tous.
L'amélioration des maladies socio-économiques reste fondamentale. La tuberculose touche préférentiellement les populations précaires : sans-abri, migrants, détenus [4]. Les politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale participent indirectement à la prévention.
Pour vous protéger individuellement, évitez les contacts prolongés avec des personnes présentant une toux persistante non diagnostiquée [6]. Si vous travaillez en milieu de soins ou dans des structures d'hébergement, respectez les mesures de protection respiratoire recommandées.
Recommandations des Autorités de Santé
Les nouvelles recommandations françaises 2024-2025 révolutionnent la prise en charge de la tuberculose latente [1,5]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche ciblée et personnalisée du dépistage.
Le dépistage systématique concerne désormais plusieurs populations prioritaires [1]. Les contacts de cas de tuberculose active bénéficient d'un dépistage dans les 8 semaines suivant l'exposition. Les candidats à un traitement immunosuppresseur doivent être dépistés avant l'initiation du traitement [5].
Les migrants récents de pays à forte endémie tuberculeuse (incidence >40/100 000) sont également concernés [1,4]. Cette stratégie cible 80% des cas potentiels tout en optimisant les ressources de santé publique. L'INSERM soutient cette approche basée sur les preuves scientifiques [2,3].
La HAS recommande l'utilisation préférentielle des tests IGRA chez les personnes vaccinées par le BCG [5]. Cette stratégie améliore la spécificité diagnostique et réduit les faux positifs. L'intradermoréaction reste utilisée en complément dans certaines situations particulières.
Concernant le traitement, les autorités privilégient les schémas courts pour améliorer l'observance [1,5]. L'association rifampicine-isoniazide pendant 3 mois devient le traitement de première intention, sauf contre-indication spécifique. Cette évolution s'appuie sur les données d'efficacité et de tolérance récentes [13,16].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes accompagnent les patients porteurs de tuberculose latente en France. Ces structures offrent information, soutien et orientation dans le parcours de soins.
Le Comité National contre la Tuberculose (CNCT) constitue la référence associative française. Cette organisation propose des brochures d'information, des permanences téléphoniques et des groupes de parole. Leur site internet regorge de ressources actualisées sur la pathologie [20].
Les Centres de Lutte Antituberculeuse (CLAT) assurent le suivi gratuit des patients dans chaque département. Ces structures publiques coordonnent le dépistage, le traitement et le suivi des contacts. Ils constituent votre interlocuteur privilégié pour toute question pratique [1,4].
L'Assurance Maladie prend en charge intégralement les examens diagnostiques et les traitements de la tuberculose latente [4]. Cette prise en charge à 100% concerne tous les patients, quel que soit leur statut social ou administratif.
Au niveau international, l'Organisation Mondiale de la Santé publie régulièrement des guides patients traduits en français. Ces documents offrent une perspective globale sur la lutte antituberculeuse et les dernières avancées scientifiques [2].
N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant ou pneumologue pour obtenir des adresses locales. Chaque région dispose de réseaux spécialisés dans la prise en charge de cette pathologie infectieuse.
Nos Conseils Pratiques
Vivre sereinement avec une tuberculose latente nécessite quelques précautions simples mais importantes. Ces conseils pratiques vous aideront à gérer au mieux votre situation.
Respectez scrupuleusement votre traitement si un traitement préventif vous est prescrit [19]. Prenez vos médicaments à heure fixe, de préférence le matin à jeun. En cas d'oubli, prenez la dose dès que possible, sauf si la prise suivante approche.
Maintenez un mode de vie sain pour optimiser vos défenses immunitaires [2,3]. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un sommeil suffisant renforcent votre organisme. Évitez le tabac et limitez votre consommation d'alcool, facteurs favorisant la réactivation.
Informez tous vos médecins de votre statut infectieux, particulièrement avant tout traitement immunosuppresseur [14]. Cette information cruciale influence les décisions thérapeutiques et peut nécessiter une chimioprophylaxie préalable.
Restez vigilant aux signes de réactivation sans pour autant vous angoisser [4,6]. Une toux persistante plus de trois semaines, des sueurs nocturnes ou une perte de poids inexpliquée justifient une consultation. Mais rappelez-vous : ces symptômes restent rares et ne surviennent que chez 5 à 10% des porteurs.
Planifiez vos voyages en zones endémiques en consultant votre médecin au préalable. Certaines destinations nécessitent des précautions particulières, notamment en cas de séjour prolongé ou de maladies d'hébergement précaires.
Quand Consulter un Médecin ?
Plusieurs situations justifient une consultation médicale urgente ou programmée lorsque vous êtes porteur d'une tuberculose latente [4,6]. Connaître ces signaux d'alarme vous permet de réagir rapidement si nécessaire.
Consultez en urgence si vous développez une toux persistante depuis plus de trois semaines, accompagnée de crachats parfois sanglants [6]. Ces symptômes peuvent signaler une réactivation de l'infection et nécessitent une évaluation rapide. De même, une fièvre prolongée avec sueurs nocturnes impose une consultation immédiate.
Une perte de poids involontaire de plus de 10% en quelques mois constitue également un signal d'alarme [4]. Cette manifestation, souvent associée à une fatigue intense et une perte d'appétit, peut révéler une évolution vers la forme active.
Programmez une consultation si vous devez débuter un traitement immunosuppresseur [14]. Chimiothérapie, corticothérapie prolongée, anti-TNF alpha ou autres biothérapies nécessitent une évaluation préalable et souvent une chimioprophylaxie.
Signalez à votre médecin tout contact récent avec une personne atteinte de tuberculose active [1,4]. Cette exposition peut modifier votre suivi et nécessiter des examens complémentaires, même en l'absence de symptômes.
N'hésitez jamais à consulter en cas de doute ou d'inquiétude. Votre médecin traitant ou pneumologue reste votre meilleur interlocuteur pour évaluer votre situation particulière et adapter votre prise en charge.
Questions Fréquentes
Puis-je transmettre la tuberculose latente à mon entourage ?Non, la tuberculose latente n'est pas contagieuse [4,6]. Vous ne pouvez pas transmettre l'infection à votre famille, vos amis ou vos collègues. Seule la tuberculose active est contagieuse.
Dois-je obligatoirement suivre un traitement préventif ?
Pas nécessairement [1,5]. Le traitement dépend de votre âge, vos facteurs de risque et votre état de santé général. Votre médecin évaluera le rapport bénéfice-risque dans votre situation particulière.
Le traitement préventif est-il efficace ?
Oui, très efficace [13,16,19]. L'isoniazide pendant 9 mois réduit de 90% le risque de développer une tuberculose active. Les schémas courts (3-4 mois) offrent une efficacité similaire.
Puis-je voyager avec une tuberculose latente ?
Absolument [2,4]. Aucune restriction de voyage ne s'applique. Informez simplement votre médecin si vous prévoyez un séjour prolongé en zone d'endémie tuberculeuse.
La tuberculose latente peut-elle guérir spontanément ?
Dans 90-95% des cas, l'infection reste dormante toute la vie sans jamais se réactiver [2,3]. Le système immunitaire maintient efficacement le bacille en état de latence.
Mes enfants risquent-ils d'être contaminés ?
Non, car vous n'êtes pas contagieux [4,6]. Cependant, si vous avez été en contact avec une personne atteinte de tuberculose active, vos enfants ont pu être exposés à la même source de contamination.
Questions Fréquentes
Puis-je transmettre la tuberculose latente à mon entourage ?
Non, la tuberculose latente n'est pas contagieuse. Vous ne pouvez pas transmettre l'infection à votre famille, vos amis ou vos collègues. Seule la tuberculose active est contagieuse.
Dois-je obligatoirement suivre un traitement préventif ?
Pas nécessairement. Le traitement dépend de votre âge, vos facteurs de risque et votre état de santé général. Votre médecin évaluera le rapport bénéfice-risque dans votre situation particulière.
Le traitement préventif est-il efficace ?
Oui, très efficace. L'isoniazide pendant 9 mois réduit de 90% le risque de développer une tuberculose active. Les schémas courts (3-4 mois) offrent une efficacité similaire.
Puis-je voyager avec une tuberculose latente ?
Absolument. Aucune restriction de voyage ne s'applique. Informez simplement votre médecin si vous prévoyez un séjour prolongé en zone d'endémie tuberculeuse.
La tuberculose latente peut-elle guérir spontanément ?
Dans 90-95% des cas, l'infection reste dormante toute la vie sans jamais se réactiver. Le système immunitaire maintient efficacement le bacille en état de latence.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Évaluation des stratégies de dépistage et de repérage de la tuberculose latente - HAS 2024-2025Lien
- [2] Tuberculose - Dossier INSERM 2024-2025Lien
- [3] Tuberculose - Données épidémiologiques INSERM 2024-2025Lien
- [4] Tuberculose : définition, fréquence et transmission - Assurance Maladie 2024-2025Lien
- [5] Stratégies de dépistage tuberculose latente - HAS 2024-2025Lien
- [6] Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose - Ameli.frLien
- [7] Bulletin de recherche ERS 2024 - Innovations thérapeutiquesLien
- [8] Document d'enregistrement universel 2024 - bioMérieuxLien
- [9] Innovations thérapeutiques tuberculose 2024 - Louvain MedicalLien
- [10] A Year in Review on Tuberculosis and Non-tuberculous Mycobacteria 2024Lien
- [11] BCG Revaccination for Prevention of Mycobacterium tuberculosis - NEJM 2024Lien
- [12] Tuberculose latente chez les personnes vivant avec le VIH - Silva & Sá 2024Lien
- [13] Indication du traitement de la tuberculose latente - Pavinati & Lima 2023Lien
- [14] Chimioprophylaxie antituberculeuse et anti-TNF - Chehaider & Ayari 2022Lien
- [16] Traitement tuberculose latente maladies rhumatismales - Pereira et al. 2024Lien
- [17] Tuberculose latente et VIH - Murrugara et al. 2023Lien
- [19] Aspects de l'adhésion au traitement tuberculose latente - Borges & Salles 2024Lien
- [20] Infection tuberculeuse latente - Guide patient infectiologie.comLien
Publications scientifiques
- Tuberculose latente entre pessoas vivendo com HIV e contatos num estado hiperendêmico (2024)2 citations
- Indicação do tratamento da tuberculose latente: desafios identificados no sistema de notificação brasileiro, 2018-2022 (2023)4 citations
- Chimioprophylaxie antituberculeuse et traitement par anti-TNF au cours de la tuberculose latente: entre concept et réalité (2022)
- Dépistage de la tuberculose latente en Algérie: données épidémiologies et directives de prise en charge (2024)
- Tratamento da tuberculose latente em pacientes com doenças reumáticas juvenis: uma revisão sistemática (2024)
Ressources web
- Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose (ameli.fr)
La primo-infection tuberculeuse et la tuberculose latente sont asymptomatiques. Si la tuberculose évolue, divers symptômes, notamment respiratoires apparaissent ...
- Qu'est-ce que l'infection tuberculeuse latente et pourquoi la ... (infectiologie.com)
○ perte d'appétit ;. ○ douleurs au ventre, nausées, vomissements ;. ○ vertiges ;. ○ tout autre symptôme inhabituel. Si je prends le traitement de la tuberculose ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.