Tuberculose Extrapulmonaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

La tuberculose extrapulmonaire représente environ 20% des cas de tuberculose en France selon les dernières données de la HAS [1]. Cette forme particulière de la maladie touche d'autres organes que les poumons et peut affecter les ganglions, les os, le système nerveux ou encore l'appareil génito-urinaire. Contrairement aux idées reçues, cette pathologie reste d'actualité avec des innovations diagnostiques et thérapeutiques prometteuses en 2024-2025.

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Tuberculose extrapulmonaire : Définition et Vue d'Ensemble
La tuberculose extrapulmonaire désigne toute forme de tuberculose qui se développe en dehors des poumons. Cette maladie infectieuse chronique est causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, également appelée bacille de Koch [4].
Contrairement à la tuberculose pulmonaire qui représente la forme la plus courante, la tuberculose extrapulmonaire peut toucher pratiquement tous les organes de votre corps. Les localisations les plus fréquentes incluent les ganglions lymphatiques, les os et articulations, le système nerveux central, l'appareil génito-urinaire et la plèvre [9,10].
Bon à savoir : cette forme de tuberculose est généralement moins contagieuse que la forme pulmonaire. En effet, elle ne se transmet pas par voie aérienne comme la tuberculose des poumons [16]. Cela dit, elle nécessite une prise en charge médicale tout aussi rigoureuse.
L'important à retenir, c'est que la tuberculose extrapulmonaire peut parfois passer inaperçue pendant des mois. Les symptômes sont souvent moins évidents que ceux de la forme pulmonaire, ce qui peut retarder le diagnostic [11].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la tuberculose extrapulmonaire représente environ 20 à 25% de tous les cas de tuberculose diagnostiqués chaque année selon les données récentes de la HAS [1,3]. Cette proportion est restée relativement stable au cours des dernières années, avec une légère tendance à l'augmentation chez certaines populations à risque.
L'incidence globale de la tuberculose en France s'établit à environ 7 cas pour 100 000 habitants en 2024, soit près de 4 700 nouveaux cas annuels [1]. Parmi ces cas, environ 1 000 à 1 200 concernent des formes extrapulmonaires. Ces chiffres placent la France parmi les pays européens à faible incidence tuberculeuse.
Mais il existe des disparités importantes selon les régions. L'Île-de-France concentre près de 40% des cas nationaux, avec une incidence qui peut atteindre 15 cas pour 100 000 habitants dans certains départements [3]. La Guyane présente quant à elle l'incidence la plus élevée de France métropolitaine et d'outre-mer.
D'ailleurs, certaines populations sont particulièrement touchées. Les personnes nées à l'étranger représentent environ 70% des cas de tuberculose extrapulmonaire en France [1]. L'âge médian au diagnostic se situe autour de 35-40 ans, avec une légère prédominance féminine pour certaines localisations comme la tuberculose ganglionnaire [9].
Au niveau mondial, l'Organisation mondiale de la santé estime que la tuberculose extrapulmonaire représente 15 à 20% des 10 millions de nouveaux cas annuels de tuberculose. Cette proportion varie considérablement selon les régions, étant plus élevée dans les pays où l'infection par le VIH est fréquente [7].
Les Causes et Facteurs de Risque
La tuberculose extrapulmonaire est causée par la même bactérie que la tuberculose pulmonaire : Mycobacterium tuberculosis. Cette bactérie peut se propager depuis les poumons vers d'autres organes par voie sanguine ou lymphatique, particulièrement lorsque le système immunitaire est affaibli [16].
Plusieurs facteurs augmentent significativement votre risque de développer une tuberculose extrapulmonaire. L'immunodépression constitue le principal facteur de risque. Cela inclut l'infection par le VIH, les traitements immunosuppresseurs, la chimiothérapie, ou encore certaines maladies auto-immunes [4,17].
L'âge joue également un rôle important. Les très jeunes enfants (moins de 5 ans) et les personnes âgées présentent un risque accru, leur système immunitaire étant moins efficace pour contenir l'infection [11,12]. En fait, chez l'enfant, la tuberculose extrapulmonaire peut représenter jusqu'à 30% des cas de tuberculose [15].
D'autres facteurs de risque incluent la malnutrition, le diabète, l'insuffisance rénale chronique, et certaines maladies socio-économiques défavorables. Le contact étroit avec une personne atteinte de tuberculose active augmente aussi le risque, même si la transmission directe de formes extrapulmonaires reste rare [17].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la tuberculose extrapulmonaire varient considérablement selon l'organe touché. Contrairement à la forme pulmonaire, vous ne présenterez généralement pas de toux persistante ou d'expectoration [4]. Cela peut rendre le diagnostic plus difficile à établir.
Les symptômes généraux sont souvent les premiers à apparaître. Vous pourriez ressentir une fatigue inhabituelle, une perte d'appétit, un amaigrissement progressif et des sueurs nocturnes. Une fièvre modérée et intermittente est également fréquente [9,16].
Mais les symptômes spécifiques dépendent de la localisation de l'infection. En cas de tuberculose ganglionnaire, vous remarquerez des ganglions enflés, généralement au niveau du cou, qui grossissent progressivement et peuvent devenir douloureux. Cette forme représente environ 40% des tuberculoses extrapulmonaires [10].
La tuberculose osseuse et articulaire se manifeste par des douleurs persistantes, souvent au niveau de la colonne vertébrale (mal de Pott) ou des grosses articulations. Ces douleurs s'aggravent progressivement et peuvent s'accompagner d'une limitation des mouvements [11].
Quant à la tuberculose génito-urinaire, elle peut provoquer des troubles urinaires, des douleurs pelviennes chez la femme, ou des problèmes de fertilité. La tuberculose du système nerveux central, plus rare mais grave, se traduit par des maux de tête persistants, des troubles neurologiques ou des convulsions [16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de tuberculose extrapulmonaire représente souvent un véritable défi médical. En effet, les symptômes peuvent être trompeurs et ressembler à d'autres pathologies [8]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents, vos voyages et vos contacts potentiels avec la tuberculose.
L'examen clinique permet d'identifier les signes spécifiques selon la localisation suspectée. Votre médecin recherchera des ganglions palpables, des signes d'inflammation articulaire, ou d'autres anomalies selon le contexte [4].
Les examens biologiques constituent une étape cruciale. La recherche du bacille de Koch nécessite des prélèvements adaptés : ponction ganglionnaire, biopsie osseuse, analyse d'urine, ou ponction lombaire selon les cas. L'innovation majeure de ces dernières années est l'utilisation du test Xpert MTB/RIF, qui permet un diagnostic rapide en quelques heures [8].
Les tests IGRA (Interferon Gamma Release Assays) ont également révolutionné le diagnostic. Selon les nouvelles recommandations HAS 2024, ces tests sont particulièrement utiles chez les personnes immunodéprimées ou ayant été vaccinées par le BCG [2]. Ils détectent la réponse immunitaire spécifique à la tuberculose.
L'imagerie médicale joue un rôle complémentaire important. Scanner, IRM ou échographie permettent de localiser précisément les lésions et d'évaluer leur étendue. Ces examens guident également les prélèvements diagnostiques [16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la tuberculose extrapulmonaire repose sur une antibiothérapie prolongée associant plusieurs médicaments antituberculeux. La durée standard est généralement de 6 à 9 mois, parfois plus selon la localisation et la gravité [4,17].
Le schéma thérapeutique classique débute par une phase intensive de 2 mois associant quatre médicaments : isoniazide, rifampicine, éthambutol et pyrazinamide. Cette phase est suivie d'une phase de consolidation de 4 à 7 mois avec isoniazide et rifampicine [16].
Cependant, certaines localisations nécessitent des adaptations. La tuberculose du système nerveux central ou osseuse peut nécessiter un traitement prolongé jusqu'à 12 mois. D'ailleurs, l'ajout de corticoïdes peut être bénéfique dans certains cas, notamment pour réduire l'inflammation [17].
La surveillance du traitement est essentielle. Votre médecin contrôlera régulièrement la fonction hépatique, car certains antituberculeux peuvent être toxiques pour le foie. Des examens ophtalmologiques sont également nécessaires si vous prenez de l'éthambutol [4].
L'observance thérapeutique constitue un enjeu majeur. Il est crucial de prendre tous vos médicaments selon la prescription, même si vous vous sentez mieux. L'arrêt prématuré du traitement peut conduire à des rechutes ou au développement de résistances [17].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement de la tuberculose extrapulmonaire sont particulièrement prometteuses. En 2024-2025, plusieurs innovations thérapeutiques ont émergé, notamment pour les formes résistantes aux traitements classiques [5,6].
Une étude récente publiée dans le Journal of Infectious Diseases révèle des résultats encourageants avec de nouveaux schémas thérapeutiques raccourcis. Ces protocoles pourraient réduire la durée de traitement de 6 à 4 mois pour certaines formes de tuberculose extrapulmonaire, tout en maintenant une efficacité équivalente [6].
L'émergence de la tuberculose multirésistante extrapulmonaire constitue un défi majeur. Heureusement, de nouveaux médicaments comme la bédaquiline et le délamanide montrent une efficacité prometteuse dans ces cas complexes [5]. Ces molécules offrent de nouvelles options thérapeutiques pour les patients en échec de traitement standard.
Les recherches actuelles explorent également l'utilisation de biomarqueurs pour personnaliser les traitements. L'objectif est d'adapter la durée et l'intensité du traitement selon la réponse individuelle de chaque patient [7].
D'ailleurs, les techniques d'imagerie avancée permettent désormais un suivi plus précis de l'évolution des lésions sous traitement. Cela aide les médecins à ajuster les protocoles thérapeutiques en temps réel [6].
Vivre au Quotidien avec Tuberculose extrapulmonaire
Vivre avec une tuberculose extrapulmonaire nécessite des adaptations dans votre quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. La plupart des patients retrouvent leurs activités habituelles après quelques semaines de traitement [17].
Pendant la phase initiale du traitement, vous pourriez ressentir une fatigue importante. Il est normal de vous sentir moins énergique les premières semaines. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à adapter votre rythme de vie temporairement [4].
L'alimentation joue un rôle crucial dans votre rétablissement. Une nutrition équilibrée riche en protéines, vitamines et minéraux aide votre organisme à lutter contre l'infection. Certains patients perdent l'appétit au début du traitement, mais cela s'améliore généralement rapidement.
Concernant la vie sociale, la tuberculose extrapulmonaire est généralement peu contagieuse. Vous pouvez maintenir vos relations familiales et amicales normalement. Cependant, informez vos proches de votre maladie pour qu'ils puissent vous soutenir dans cette épreuve [16].
Le retour au travail est souvent possible après 2-3 semaines de traitement, selon votre état général et la nature de votre activité professionnelle. Votre médecin vous guidera sur le moment opportun pour reprendre vos activités [17].
Les Complications Possibles
Bien que la tuberculose extrapulmonaire soit généralement curable avec un traitement approprié, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en cas de diagnostic tardif ou de traitement inadéquat [16].
Les complications locales dépendent de l'organe atteint. La tuberculose ganglionnaire peut évoluer vers la formation d'abcès ou de fistules. La forme osseuse peut entraîner des déformations vertébrales permanentes ou des destructions articulaires [11].
La tuberculose du système nerveux central représente la forme la plus grave. Elle peut provoquer des séquelles neurologiques définitives : paralysies, troubles cognitifs, épilepsie ou hydrocéphalie. C'est pourquoi un diagnostic et un traitement précoces sont cruciaux [16].
D'ailleurs, certaines complications sont liées au traitement lui-même. Les médicaments antituberculeux peuvent occasionner une hépatotoxicité, nécessitant parfois l'arrêt temporaire du traitement. Des troubles visuels peuvent également survenir avec l'éthambutol [4].
Heureusement, la plupart de ces complications sont évitables avec une prise en charge médicale appropriée et un suivi régulier. Votre médecin surveillera attentivement l'évolution de votre maladie et adaptera le traitement si nécessaire [17].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la tuberculose extrapulmonaire est généralement excellent lorsque la maladie est diagnostiquée à temps et correctement traitée. Le taux de guérison dépasse 95% avec un traitement complet et bien suivi [17].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge au diagnostic joue un rôle important : les patients jeunes et en bonne santé générale ont un meilleur pronostic. À l'inverse, les personnes immunodéprimées ou âgées peuvent présenter une évolution plus complexe [11].
La localisation de l'infection influence également l'évolution. La tuberculose ganglionnaire a généralement un excellent pronostic, tandis que les formes neurologiques ou disséminées peuvent laisser des séquelles malgré un traitement approprié [16].
L'observance thérapeutique reste le facteur pronostique le plus important. Les patients qui suivent scrupuleusement leur traitement guérissent dans la quasi-totalité des cas. En revanche, l'arrêt prématuré expose au risque de rechute et de résistance [4].
Bon à savoir : même après guérison, un suivi médical régulier est recommandé pendant plusieurs années. Cela permet de détecter précocement d'éventuelles rechutes, bien qu'elles soient rares avec un traitement complet [17].
Peut-on Prévenir Tuberculose extrapulmonaire ?
La prévention de la tuberculose extrapulmonaire repose principalement sur la prévention de l'infection tuberculeuse en général. Plusieurs stratégies préventives existent, adaptées aux différents niveaux de risque [1,3].
La vaccination par le BCG reste recommandée en France pour les enfants à risque élevé. Bien qu'elle ne protège pas complètement contre toutes les formes de tuberculose, elle réduit significativement le risque de formes graves, notamment chez l'enfant [17].
Le dépistage des contacts constitue une mesure préventive essentielle. Lorsqu'un cas de tuberculose est diagnostiqué, l'enquête autour du cas permet d'identifier et de traiter les personnes infectées avant qu'elles ne développent la maladie [1].
Pour les personnes à haut risque, un traitement préventif peut être proposé. Cela concerne notamment les personnes immunodéprimées, les contacts étroits de patients tuberculeux, ou celles originaires de pays à forte endémie [2,3].
D'ailleurs, l'amélioration des maladies de vie joue un rôle préventif important. Une alimentation équilibrée, un logement décent, et l'accès aux soins réduisent considérablement le risque de développer une tuberculose [17].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la tuberculose extrapulmonaire. La HAS a publié en 2024-2025 de nouvelles directives qui modernisent l'approche diagnostique et thérapeutique [1,2,3].
Concernant le diagnostic, la HAS recommande désormais l'utilisation systématique des tests IGRA chez les personnes immunodéprimées ou vaccinées par le BCG. Ces tests offrent une meilleure spécificité que les tests tuberculiniques traditionnels [2].
Les stratégies de dépistage ont également évolué. L'accent est mis sur le dépistage ciblé des populations à risque plutôt que sur un dépistage de masse. Cela inclut les migrants récents, les personnes sans domicile fixe, et les patients immunodéprimés [1,3].
Pour le traitement, les recommandations insistent sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire. L'implication d'équipes spécialisées en tuberculose améliore significativement les résultats thérapeutiques [3].
La HAS souligne également l'importance du suivi social des patients. L'accompagnement psychosocial fait partie intégrante de la prise en charge, particulièrement pour les populations vulnérables [1].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins. En France, les Centres de Lutte Antituberculeuse (CLAT) constituent la référence pour la prise en charge de la tuberculose. Ces centres offrent des consultations spécialisées, un suivi médical et un accompagnement social [17].
L'Association Française contre la Tuberculose propose des ressources d'information et de soutien aux patients et à leurs familles. Elle organise également des actions de sensibilisation et de prévention dans différentes régions.
Pour les aspects sociaux, les assistantes sociales hospitalières peuvent vous aider dans vos démarches administratives. Elles vous informent sur vos droits, notamment concernant l'Affection de Longue Durée (ALD) qui permet la prise en charge à 100% de votre traitement [4].
Les groupes de parole et forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients. Partager son expérience avec des personnes qui vivent la même situation peut être très réconfortant et enrichissant.
N'hésitez pas à solliciter l'aide de votre médecin traitant pour vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation. Il connaît les spécificités locales et peut vous mettre en contact avec les bons interlocuteurs [17].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pour mieux vivre avec une tuberculose extrapulmonaire. Tout d'abord, organisez votre traitement. Utilisez un pilulier hebdomadaire pour ne jamais oublier vos médicaments. Prenez-les toujours à la même heure pour créer une routine [17].
Concernant l'alimentation, privilégiez les aliments riches en protéines et vitamines. Les légumes verts, les fruits, les légumineuses et les poissons gras soutiennent votre système immunitaire. Évitez l'alcool qui peut interférer avec vos médicaments [4].
Maintenez une activité physique adaptée. Même si vous vous sentez fatigué, une marche quotidienne de 20-30 minutes améliore votre forme générale et votre moral. Adaptez l'intensité selon votre état du jour.
Gérez votre stress et vos émotions. Il est normal de se sentir anxieux face au diagnostic. N'hésitez pas à en parler à votre médecin, votre famille ou un psychologue. Le stress peut affaiblir votre système immunitaire [17].
Enfin, tenez un carnet de suivi. Notez vos symptômes, vos prises de médicaments, et vos questions pour les consultations. Cela aide votre médecin à adapter votre prise en charge [4].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Si vous présentez des ganglions qui grossissent progressivement, surtout au niveau du cou, sans cause évidente comme une infection ORL récente [4].
Des douleurs osseuses persistantes, particulièrement au niveau du dos, qui ne s'améliorent pas avec le repos ou les antalgiques habituels, nécessitent un avis médical. Ces douleurs peuvent être le signe d'une tuberculose vertébrale [11].
Consultez également en cas de symptômes généraux inexpliqués : fièvre prolongée, sueurs nocturnes, perte de poids importante, fatigue extrême persistant plusieurs semaines. Ces signes peuvent révéler différentes formes de tuberculose extrapulmonaire [16].
Si vous êtes en cours de traitement, certains signes d'alarme nécessitent une consultation urgente : jaunisse, nausées importantes, troubles visuels, ou aggravation de vos symptômes malgré le traitement [4].
Enfin, si vous avez été en contact avec une personne atteinte de tuberculose, même si vous vous sentez bien, un dépistage est recommandé. Plus le diagnostic est précoce, meilleur est le pronostic [17].
Questions Fréquentes
La tuberculose extrapulmonaire est-elle contagieuse ?Non, contrairement à la tuberculose pulmonaire, les formes extrapulmonaires ne se transmettent généralement pas d'une personne à l'autre. Vous pouvez maintenir une vie sociale normale [16].
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure 6 à 9 mois, parfois plus selon la localisation. Il est crucial de le suivre jusqu'au bout, même si vous vous sentez mieux [4,17].
Puis-je travailler pendant le traitement ?
Oui, dans la plupart des cas. Après 2-3 semaines de traitement, vous pouvez généralement reprendre vos activités professionnelles, en adaptant votre rythme si nécessaire [17].
Le traitement a-t-il des effets secondaires ?
Certains patients ressentent des nausées, de la fatigue ou des troubles digestifs en début de traitement. Ces effets s'atténuent généralement avec le temps. Signalez tout effet gênant à votre médecin [4].
Peut-on guérir complètement ?
Oui, avec un traitement approprié et complet, plus de 95% des patients guérissent définitivement de leur tuberculose extrapulmonaire [17].
Questions Fréquentes
La tuberculose extrapulmonaire est-elle contagieuse ?
Non, contrairement à la tuberculose pulmonaire, les formes extrapulmonaires ne se transmettent généralement pas d'une personne à l'autre. Vous pouvez maintenir une vie sociale normale.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure 6 à 9 mois, parfois plus selon la localisation. Il est crucial de le suivre jusqu'au bout, même si vous vous sentez mieux.
Puis-je travailler pendant le traitement ?
Oui, dans la plupart des cas. Après 2-3 semaines de traitement, vous pouvez généralement reprendre vos activités professionnelles, en adaptant votre rythme si nécessaire.
Le traitement a-t-il des effets secondaires ?
Certains patients ressentent des nausées, de la fatigue ou des troubles digestifs en début de traitement. Ces effets s'atténuent généralement avec le temps.
Peut-on guérir complètement ?
Oui, avec un traitement approprié et complet, plus de 95% des patients guérissent définitivement de leur tuberculose extrapulmonaire.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Évaluation des stratégies de dépistage et de repérage de la tuberculose - HAS 2024-2025Lien
- [2] Actualisation des indications des tests IGRA - HAS 2024-2025Lien
- [3] Stratégies de dépistage tuberculose - Recommandations HAS 2024-2025Lien
- [4] Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose - Ameli.frLien
- [5] Primary multidrug-resistant extrapulmonary tuberculosis - Innovation 2024-2025Lien
- [6] The Journal of Infectious Diseases - Innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
- [7] Tuberculosis Overview - StatPearls 2024-2025Lien
- [8] L'apport du Xpert MTB/RIF dans le diagnostic de la tuberculose extrapulmonaire - 2025Lien
- [9] Aspect épidémiologique et clinique de la tuberculose extrapulmonaire - 2023Lien
- [10] La tuberculose extrapulmonaire - Chapitre 7, 2023Lien
- [11] La tuberculose extra-pulmonaire chez le sujet âgé - 2025Lien
- [12] Tuberculose extra pulmonaire chez les enfants - Mali 2024Lien
- [15] Tuberculose extrapulmonaire de l'enfant au CHU de Dakar - 2025Lien
- [16] Tuberculose extrapulmonaire - MSD ManualsLien
- [17] Tuberculose : symptômes, traitement, prévention - Institut PasteurLien
Publications scientifiques
- L'apport du Xpert MTB/RIF dans le diagnostic de la tuberculose extrapulmonaire à l'HMIMV Rabat: étude rétrospective à propos de 82 cas (2025)
- Aspect épidémiologique et clinique de la tuberculose extrapulmonaire dans un service de médecine interne (2023)
- Chapitre 7: La tuberculose extrapulmonaire (2023)
- La tuberculose extra-pulmonaire chez le sujet âgé (2025)
- Etude de la tuberculose extra pulmonaire chez les enfants de 0 à 15 ans au service de pédiatrie de l'Hôpital du Mali (2024)[PDF]
Ressources web
- Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose (ameli.fr)
Symptômes de tuberculose extra-pulmonaire · présence de gros ganglions souvent au niveau du cou en cas de tuberculose ganglionnaire ; · douleurs dans les ...
- Tuberculose extrapulmonaire (TB) - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
Les symptômes de la miliaire tuberculeuse comprennent fièvre, frissons, asthénie, sensation de malaise et souvent dyspnée évolutive. La dissémination ...
- Tuberculose : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
Mais lorsqu'une personne développe la maladie, elle développe des symptômes comme une toux prolongée, une fatigue, de la fièvre, des sueurs nocturnes, une perte ...
- 2.2 Tuberculose extrapulmonaire | Guides médicaux MSF (medicalguidelines.msf.org)
L'évolution est en général subaiguë, insidieuse, sur une période de plusieurs jours ou semaines. Les symptômes sont : céphalées, irritabilité, fièvre, ...
- Le diagnostic de la tuberculose (vidal.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.