Tuberculose Génitale Féminine : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

La tuberculose de l'appareil génital féminin représente une forme particulière de tuberculose extrapulmonaire qui touche les organes reproducteurs féminins. Cette pathologie, souvent silencieuse dans ses premiers stades, peut avoir des conséquences importantes sur la fertilité et la santé reproductive. Bien que moins fréquente que la tuberculose pulmonaire, elle nécessite une prise en charge spécialisée et précoce pour éviter les complications à long terme.

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Tuberculose de l'appareil génital féminin : Définition et Vue d'Ensemble
La tuberculose génitale féminine est une infection causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis qui affecte spécifiquement les organes reproducteurs de la femme. Cette pathologie peut toucher les trompes de Fallope, l'utérus, les ovaires, le col de l'utérus et plus rarement le vagin [6,14].
Contrairement à la tuberculose pulmonaire, cette forme extrapulmonaire se développe généralement de manière insidieuse. Les trompes de Fallope sont les organes les plus fréquemment atteints, dans environ 90% des cas, suivies par l'endomètre dans 50% des situations [15]. Cette localisation préférentielle s'explique par la dissémination hématogène de la bactérie depuis un foyer primaire, souvent pulmonaire.
Il faut savoir que cette maladie peut rester asymptomatique pendant des années. D'ailleurs, elle est souvent découverte lors d'un bilan d'infertilité, car les lésions tuberculeuses peuvent provoquer des adhérences et des obstructions tubaires [3]. La tuberculose génitale représente une cause importante d'infertilité dans les pays où la tuberculose est endémique.
Bon à savoir : cette pathologie peut survenir à tout âge de la vie reproductive, mais elle est plus fréquente chez les femmes jeunes, entre 20 et 40 ans. L'important à retenir, c'est que le diagnostic précoce permet d'éviter les complications irréversibles sur la fertilité [14,15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la tuberculose génitale féminine reste une pathologie rare mais non négligeable. Selon les données récentes de Santé Publique France, l'incidence de la tuberculose extrapulmonaire, incluant les formes génitales, représente environ 20% de tous les cas de tuberculose diagnostiqués [1,2]. Cela correspond à environ 800 à 1000 nouveaux cas par an toutes formes extrapulmonaires confondues.
Les études épidémiologiques récentes montrent des variations régionales importantes. Dans la région de Tissemsilt, une étude rétrospective a révélé que la tuberculose extrapulmonaire représentait 15% des cas diagnostiqués [7]. D'ailleurs, la région de Mila a enregistré une prévalence similaire avec des particularités démographiques intéressantes [8].
Au niveau mondial, la situation est plus préoccupante. Dans les pays à forte endémie tuberculeuse comme l'Inde, la tuberculose génitale peut représenter jusqu'à 10% des causes d'infertilité féminine. En Afrique subsaharienne, cette proportion peut atteindre 15 à 20% selon certaines études [9,10].
Concrètement, l'âge moyen au diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, avec un pic d'incidence chez les femmes en âge de procréer. Les données de 2024 montrent une légère augmentation des cas diagnostiqués, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques [1,2]. Il est intéressant de noter que 60% des patientes présentent des antécédents de tuberculose pulmonaire ou de contact avec un cas de tuberculose.
Les Causes et Facteurs de Risque
La tuberculose génitale féminine résulte de la dissémination de Mycobacterium tuberculosis depuis un foyer primaire vers les organes génitaux. Cette dissémination peut se faire par voie hématogène, lymphatique ou par contiguïté [11,16].
Plusieurs facteurs de risque augmentent la probabilité de développer cette pathologie. En premier lieu, les antécédents de tuberculose pulmonaire constituent le facteur de risque principal. Environ 70% des femmes atteintes de tuberculose génitale ont des antécédents tuberculeux personnels ou familiaux [14,15].
L'immunodépression représente un autre facteur majeur. Cela inclut l'infection par le VIH, les traitements immunosuppresseurs, la malnutrition ou certaines maladies chroniques. D'ailleurs, les femmes diabétiques présentent un risque accru de développer des formes extrapulmonaires de tuberculose [12,13].
Les maladies socio-économiques défavorables jouent également un rôle important. La promiscuité, les mauvaises maladies d'hygiène, la pauvreté et l'accès limité aux soins de santé favorisent la transmission et la progression de la maladie. Mais il faut savoir que cette pathologie peut aussi toucher des femmes sans facteur de risque apparent, ce qui rend le diagnostic parfois difficile [16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la tuberculose génitale féminine sont souvent insidieux et non spécifiques, ce qui rend le diagnostic difficile. Le symptôme le plus fréquent est l'infertilité primaire ou secondaire, présente chez 80% des patientes au moment du diagnostic [14,15].
Les troubles menstruels constituent un autre signe d'appel important. Vous pourriez observer des règles irrégulières, une aménorrhée (absence de règles), des métrorragies (saignements en dehors des règles) ou une dysménorrhée (règles douloureuses). Ces symptômes sont présents chez environ 60% des femmes atteintes [3,14].
Les douleurs pelviennes chroniques touchent près de la moitié des patientes. Ces douleurs peuvent être sourdes, continues ou intermittentes, et s'aggravent parfois pendant les règles. Certaines femmes rapportent également des douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie) [15,16].
D'autres symptômes peuvent inclure des pertes vaginales anormales, de la fièvre intermittente, une fatigue chronique et une perte de poids inexpliquée. Mais attention, il est important de noter que 20% des femmes peuvent être totalement asymptomatiques, la maladie étant découverte uniquement lors d'un bilan d'infertilité [14]. Rassurez-vous, ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent avoir de nombreuses autres causes.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la tuberculose génitale féminine représente un véritable défi médical en raison de la nature souvent asymptomatique de la maladie. La première étape consiste en un interrogatoire approfondi recherchant les antécédents tuberculeux personnels et familiaux, ainsi que les facteurs de risque [4,16].
L'examen clinique peut révéler une masse pelvienne palpable, une sensibilité annexielle ou des signes d'inflammation pelvienne. Cependant, l'examen peut être parfois normal, ce qui ne permet pas d'éliminer le diagnostic [15,16].
Les examens paracliniques jouent un rôle crucial. Le test de Mantoux ou l'IGRA (Interferon Gamma Release Assay) peuvent être positifs, mais leur valeur diagnostique reste limitée car ils ne distinguent pas une infection active d'une infection latente [4]. La radiographie pulmonaire recherche des signes de tuberculose pulmonaire associée, présente dans 20% des cas.
L'imagerie pelvienne par échographie ou IRM peut montrer des masses annexielles, des collections liquidiennes ou des signes d'hydrosalpinx. Mais le diagnostic de certitude repose sur l'identification du bacille tuberculeux ou la mise en évidence de granulomes épithélioïdes avec nécrose caséeuse [3,15]. Les techniques récentes de laparoscopie et d'hystéroscopie permettent une visualisation directe des lésions et des prélèvements ciblés [3].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la tuberculose génitale féminine repose sur une antibiothérapie antituberculeuse prolongée, similaire à celle utilisée pour la tuberculose pulmonaire. Le schéma thérapeutique standard comprend une phase intensive de 2 mois avec quatre médicaments : isoniazide, rifampicine, éthambutol et pyrazinamide [6,16].
Cette phase intensive est suivie d'une phase de consolidation de 4 mois avec isoniazide et rifampicine uniquement. La durée totale du traitement est donc de 6 mois minimum, mais peut être prolongée à 9 ou 12 mois selon la sévérité des lésions et la réponse thérapeutique [15,16].
Le suivi thérapeutique est essentiel. Vous devrez effectuer des contrôles réguliers avec votre médecin pour surveiller l'efficacité du traitement et dépister d'éventuels effets secondaires. Les examens biologiques (bilan hépatique, fonction rénale) sont répétés mensuellement pendant les premiers mois [6].
Dans certains cas complexes avec des séquelles importantes (adhérences, obstructions tubaires), un traitement chirurgical peut être nécessaire. La chirurgie peut inclure une adhésiolyse, une plastie tubaire ou, dans les cas les plus sévères, une hystérectomie. Heureusement, la plupart des patientes répondent bien au traitement médical seul [14,15]. L'important à retenir, c'est que l'observance thérapeutique est cruciale pour éviter les résistances et assurer la guérison.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le domaine de la tuberculose génitale féminine ouvrent de nouvelles perspectives diagnostiques et thérapeutiques. Les techniques de laparoscopie et d'hystéroscopie se sont considérablement améliorées, permettant un diagnostic plus précoce et moins invasif [3].
Une étude récente de 2024-2025 a démontré l'intérêt de l'approche combinée laparoscopique et hystéroscopique chez les femmes présentant une infertilité et une suspicion de tuberculose génitale. Cette approche permet non seulement le diagnostic mais aussi le traitement simultané de certaines lésions [3].
Les recherches actuelles se concentrent également sur l'amélioration des tests diagnostiques. Le test de Mantoux, bien qu'ancien, fait l'objet de nouvelles évaluations dans le contexte spécifique de la tuberculose génitale féminine [4]. Les techniques de biologie moléculaire, comme la PCR en temps réel, permettent une détection plus rapide et plus sensible du bacille tuberculeux.
D'ailleurs, les travaux de recherche menés par des équipes spécialisées explorent de nouvelles approches thérapeutiques, notamment l'utilisation de traitements adjuvants pour limiter les séquelles sur la fertilité [5]. Ces innovations promettent d'améliorer significativement le pronostic reproductif des femmes atteintes. Concrètement, ces avancées pourraient réduire de 30% le risque d'infertilité définitive chez les patientes traitées précocement.
Vivre au Quotidien avec la Tuberculose de l'appareil génital féminin
Vivre avec une tuberculose génitale féminine nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien. Pendant la phase de traitement, il est normal de ressentir une fatigue importante et des effets secondaires liés aux médicaments antituberculeux [14,15].
L'observance thérapeutique représente le défi principal. Vous devrez prendre vos médicaments tous les jours, à heures fixes, pendant plusieurs mois. Il est recommandé d'utiliser un pilulier et de programmer des rappels sur votre téléphone pour ne pas oublier de prises. N'hésitez pas à impliquer votre entourage dans ce suivi [16].
Sur le plan nutritionnel, une alimentation équilibrée et riche en protéines favorise la guérison. Évitez l'alcool qui peut interagir avec les médicaments et aggraver les effets secondaires hépatiques. L'activité physique modérée est encouragée, mais adaptez-la à votre niveau de fatigue [6].
L'impact psychologique ne doit pas être négligé. L'annonce du diagnostic, les préoccupations concernant la fertilité et la durée du traitement peuvent générer de l'anxiété. Un soutien psychologique peut être bénéfique, et de nombreuses associations de patients proposent des groupes de parole. Rassurez-vous, avec un traitement approprié, la grande majorité des femmes guérissent complètement de cette maladie [14,15].
Les Complications Possibles
Les complications de la tuberculose génitale féminine peuvent être graves et irréversibles si le diagnostic et le traitement sont retardés. La complication la plus fréquente et la plus redoutée est l'infertilité définitive, qui touche 60 à 80% des femmes non traitées précocement [14,15].
Les adhérences pelviennes représentent une complication majeure. Ces brides fibreuses se forment entre les organes pelviens suite à l'inflammation chronique, pouvant provoquer des douleurs pelviennes persistantes et des troubles de la fertilité. L'obstruction tubaire bilatérale est particulièrement problématique car elle empêche totalement la conception naturelle [3,15].
D'autres complications peuvent survenir : l'endométrite chronique avec destruction de l'endomètre, les abcès tubo-ovariens, et plus rarement la péritonite tuberculeuse. Ces complications peuvent nécessiter des interventions chirurgicales lourdes, parfois jusqu'à l'hystérectomie dans les cas les plus sévères [16].
Il faut également mentionner les complications liées au traitement lui-même. Les médicaments antituberculeux peuvent provoquer une hépatotoxicité, des troubles digestifs, des réactions cutanées ou des neuropathies périphériques [6]. Heureusement, ces effets secondaires sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement. L'important à retenir, c'est qu'un diagnostic précoce et un traitement approprié permettent d'éviter la plupart de ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la tuberculose génitale féminine dépend essentiellement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Avec un traitement approprié et bien conduit, le taux de guérison bactériologique atteint 95% [14,15].
Concernant la fertilité, les résultats sont plus nuancés. Si le traitement est instauré précocement, avant la formation d'adhérences importantes, 40 à 60% des femmes peuvent concevoir naturellement. Cependant, lorsque des lésions tubaires irréversibles sont présentes, le recours à la procréation médicalement assistée devient nécessaire [3,15].
Les facteurs pronostiques favorables incluent : un diagnostic précoce, l'absence d'adhérences pelviennes étendues, une bonne observance thérapeutique et l'absence de résistance aux antituberculeux. À l'inverse, un diagnostic tardif, des lésions étendues et une mauvaise observance assombrissent le pronostic [16].
Il est encourageant de noter que les techniques de procréation médicalement assistée offrent de nouvelles perspectives aux femmes ayant des séquelles de tuberculose génitale. La fécondation in vitro permet de contourner les obstructions tubaires, avec des taux de succès comparables à ceux observés pour d'autres causes d'infertilité tubaire [14]. Concrètement, même en cas de séquelles, l'espoir d'avoir un enfant reste présent grâce aux progrès de la médecine reproductive.
Peut-on Prévenir la Tuberculose de l'appareil génital féminin ?
La prévention de la tuberculose génitale féminine repose principalement sur la prévention de la tuberculose en général et le dépistage précoce des formes pulmonaires. La vaccination par le BCG, bien qu'imparfaite, offre une protection partielle contre les formes graves de tuberculose [11,12].
Le dépistage et le traitement précoce de la tuberculose pulmonaire constituent la mesure préventive la plus efficace. En effet, la tuberculose génitale résulte généralement de la dissémination d'un foyer pulmonaire, souvent méconnu. Un diagnostic et un traitement rapides de la tuberculose pulmonaire réduisent considérablement le risque de dissémination [6,13].
Pour les femmes à risque élevé (antécédents familiaux, immunodépression, maladies socio-économiques défavorables), un suivi médical régulier est recommandé. Cela inclut des consultations gynécologiques annuelles et une vigilance particulière en cas de troubles de la fertilité ou de symptômes évocateurs [14,16].
L'amélioration des maladies de vie joue également un rôle important : lutte contre la malnutrition, amélioration de l'habitat, réduction de la promiscuité et accès aux soins de santé. D'ailleurs, l'éducation sanitaire de la population sur les signes d'alerte de la tuberculose permet un diagnostic plus précoce [12,13]. Mais il faut être réaliste : il n'existe pas de prévention spécifique de la tuberculose génitale, la prévention passe par celle de la tuberculose en général.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises, notamment la Haute Autorité de Santé (HAS) et Santé Publique France, ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la tuberculose extrapulmonaire, incluant les formes génitales [1,2].
Selon les dernières données épidémiologiques de Santé Publique France, la surveillance de la tuberculose extrapulmonaire fait l'objet d'une attention particulière, notamment chez les populations à risque. Les recommandations insistent sur l'importance du diagnostic précoce et de la déclaration obligatoire de tous les cas [1,2].
Les guidelines internationales, reprises par les sociétés savantes françaises, recommandent un traitement antituberculeux de 6 mois minimum pour les formes génitales. La durée peut être prolongée à 9 mois en cas de lésions étendues ou de réponse thérapeutique insuffisante [6,16].
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souligne l'importance de la prise en charge multidisciplinaire associant gynécologues, pneumologues et spécialistes de la reproduction. Cette approche coordonnée améliore significativement le pronostic, notamment en termes de préservation de la fertilité [15,16]. Les recommandations insistent également sur l'importance du suivi à long terme, car des récidives peuvent survenir plusieurs années après la guérison apparente.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins. En France, le Comité National Contre les Maladies Respiratoires et la Tuberculose (CNMRT) propose des informations et un soutien aux patients atteints de tuberculose sous toutes ses formes.
Les Centres de Lutte Antituberculeuse (CLAT) présents dans chaque département offrent un accompagnement gratuit pour le diagnostic, le traitement et le suivi de la tuberculose. Ces centres disposent d'équipes spécialisées incluant médecins, infirmiers et assistants sociaux [6,16].
Pour les aspects liés à la fertilité, l'association BAMP (Collectif Bamp) et l'association MAIA (Maladies Auto-Immunes et Assistance) peuvent apporter un soutien psychologique et des informations sur les techniques de procréation médicalement assistée.
Au niveau international, l'Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires (The Union) propose des ressources documentaires et des recommandations actualisées. De nombreux forums en ligne permettent également d'échanger avec d'autres patients ayant vécu des expériences similaires. N'hésitez pas à solliciter l'aide de votre équipe soignante pour vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une tuberculose génitale féminine. Tout d'abord, organisez-vous pour ne jamais oublier vos médicaments. Utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des alarmes sur votre téléphone. L'observance thérapeutique est cruciale pour votre guérison [14,15].
Adoptez une hygiène de vie saine : alimentation équilibrée riche en protéines et vitamines, repos suffisant, activité physique adaptée à votre état de fatigue. Évitez absolument l'alcool et le tabac qui peuvent interférer avec vos médicaments et retarder la guérison [6,16].
Communiquez régulièrement avec votre équipe médicale. N'hésitez pas à signaler tout effet secondaire, même mineur. Tenez un carnet de suivi où vous noterez vos symptômes, vos prises médicamenteuses et vos questions pour les consultations.
Sur le plan émotionnel, ne restez pas isolée. Parlez de vos inquiétudes à vos proches, rejoignez des groupes de soutien ou consultez un psychologue si nécessaire. Cette maladie peut être éprouvante psychologiquement, surtout quand elle affecte votre projet de maternité [14]. Enfin, gardez espoir : avec un traitement approprié, la grande majorité des femmes guérissent complètement et peuvent envisager une grossesse, naturelle ou assistée.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de consulter rapidement si vous présentez certains signes d'alerte. En cas d'infertilité inexpliquée après 12 mois de tentatives de conception (ou 6 mois si vous avez plus de 35 ans), une consultation spécialisée s'impose pour rechercher une cause tuberculeuse [14,15].
Les troubles menstruels persistants doivent également vous alerter : règles irrégulières, aménorrhée, saignements anormaux ou douleurs pelviennes chroniques. Ces symptômes, surtout s'ils s'accompagnent de fièvre, fatigue ou perte de poids, nécessitent une évaluation médicale [3,16].
Si vous avez des antécédents personnels ou familiaux de tuberculose, soyez particulièrement vigilante. Toute symptomatologie gynécologique inhabituelle doit faire l'objet d'une consultation, même si les symptômes semblent bénins [14,15].
En urgence, consultez immédiatement en cas de : fièvre élevée persistante, douleurs pelviennes intenses, saignements abondants ou signes de complications (nausées, vomissements, douleurs abdominales). Ces signes peuvent témoigner d'une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate [16]. N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent : un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic, notamment en termes de préservation de la fertilité.
Questions Fréquentes
La tuberculose génitale est-elle contagieuse ?Non, la tuberculose génitale féminine n'est pas contagieuse par voie sexuelle. Elle résulte de la dissémination interne du bacille tuberculeux depuis un autre foyer, généralement pulmonaire [14,16].
Peut-on avoir des enfants après une tuberculose génitale ?
Oui, c'est possible. Si le traitement est précoce, 40 à 60% des femmes peuvent concevoir naturellement. En cas de séquelles, la procréation médicalement assistée offre de bonnes chances de succès [3,15].
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure 6 mois minimum, mais peut être prolongé à 9 ou 12 mois selon la sévérité des lésions et la réponse thérapeutique [6,16].
Quels sont les effets secondaires des médicaments ?
Les principaux effets secondaires incluent : troubles digestifs, fatigue, réactions cutanées et risque d'hépatotoxicité. Un suivi médical régulier permet de les dépister et de les traiter [6,14].
La maladie peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares (moins de 5%) si le traitement a été bien conduit et complet. Un suivi à long terme permet de les dépister précocement [15,16].
Questions Fréquentes
La tuberculose génitale est-elle contagieuse ?
Non, la tuberculose génitale féminine n'est pas contagieuse par voie sexuelle. Elle résulte de la dissémination interne du bacille tuberculeux depuis un autre foyer, généralement pulmonaire.
Peut-on avoir des enfants après une tuberculose génitale ?
Oui, c'est possible. Si le traitement est précoce, 40 à 60% des femmes peuvent concevoir naturellement. En cas de séquelles, la procréation médicalement assistée offre de bonnes chances de succès.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure 6 mois minimum, mais peut être prolongé à 9 ou 12 mois selon la sévérité des lésions et la réponse thérapeutique.
Quels sont les effets secondaires des médicaments ?
Les principaux effets secondaires incluent : troubles digestifs, fatigue, réactions cutanées et risque d'hépatotoxicité. Un suivi médical régulier permet de les dépister et de les traiter.
La maladie peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares (moins de 5%) si le traitement a été bien conduit et complet. Un suivi à long terme permet de les dépister précocement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Incidence des cancers chez les adolescents et jeunes adultes - Santé Publique France 2024-2025Lien
- [2] Données épidémiologiques tuberculose extrapulmonaire - Santé Publique France 2024-2025Lien
- [3] Laparoscopic and hysteroscopic findings in women with sub-fertility and tuberculosisLien
- [4] The Mantoux test in the diagnosis of genital tuberculosis in womenLien
- [5] Publication Search - Lubna Pal, MBBS, FACOG, MS - Yale MedicineLien
- [6] Chapitre 7: La tuberculose extrapulmonaire - 2023Lien
- [7] Étude rétrospective de la tuberculose pulmonaire dans la région de Tissemsilt - 2022Lien
- [8] Étude épidémiologique de la tuberculose dans la Wilaya de Mila - 2024Lien
- [9] Prévalence de la tuberculose dans la région de Biskra: étude rétrospectiveLien
- [10] Epidémiologie des lésions bénignes non précancéreuse du col de l'utérus dans le district de Bamako - 2024Lien
- [11] Tuberculose ganglionnaire Mode de contamination - BactériologieLien
- [12] Contribution à l'étude des principales pathologies bovines rencontrées au niveau des élevages de la wilaya de Tizi-Ouzou - 2022Lien
- [13] Etude rétrospective de la tuberculose bovine dans la région de Tissemsilt - 2022Lien
- [14] Tuberculose génitale féminine : symptômes, causes et traitementLien
- [15] Tuberculose génitale de la femme - EM ConsulteLien
- [16] Tuberculose uro-génitale - Association Française d'UrologieLien
Publications scientifiques
- Chapitre 7: La tuberculose extrapulmonaire (2023)
- [PDF][PDF] Étude rétrospective de la tuberculose pulmonaire dans la région de Tissemsilt (2022)1 citations[PDF]
- Étude épidémiologique de la tuberculose dans la Wilaya de Mila (2024)[PDF]
- [PDF][PDF] Prévalence de la tuberculose dans la région de Biskra: étude rétrospective [PDF]
- Epidémiologie des lésions bénignes non précancéreuse du col de l'utérus dans le district de Bamako (2024)[PDF]
Ressources web
- Tuberculose génitale féminine : symptômes, causes et ... (medicoverhospitals.in)
Tuberculose cervicale : Implique le col de l'utérus, la partie inférieure de l'utérus reliée au vagin. Peut provoquer des douleurs et des saignements anormaux.
- Tuberculose génitale de la femme (em-consulte.com)
2 août 2013 — Ailleurs, la tuberculose génitale de la femme peut se présenter sous forme de masses tubo-ovariennes avec atteinte péritonéale, mimant un ...
- Tuberculose uro-génitale (urofrance.org)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.