Troubles Tardifs : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

Les troubles tardifs, ou troubles d'apparition tardive, désignent un ensemble de pathologies qui se manifestent généralement après 50 ans. Ces troubles neurologiques, psychiatriques ou cognitifs touchent aujourd'hui plus de 2,3 millions de Français selon Santé Publique France [1,2]. Contrairement aux idées reçues, ces pathologies ne sont pas une fatalité du vieillissement. Comprendre leurs mécanismes permet d'agir efficacement pour préserver votre qualité de vie.

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Troubles tardifs : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles tardifs regroupent diverses pathologies qui émergent typiquement après l'âge de 50 ans. Mais attention, ce terme ne désigne pas une maladie unique ! Il s'agit plutôt d'un concept médical englobant plusieurs types de dysfonctionnements.
Ces troubles peuvent affecter différents systèmes : le système nerveux central, les fonctions cognitives, l'humeur ou encore les capacités motrices. D'ailleurs, les spécialistes distinguent plusieurs catégories principales [3,4]. Les troubles neurodégénératifs comme la maladie d'Alzheimer représentent environ 60% des cas diagnostiqués.
L'important à retenir ? Ces pathologies ne surviennent pas du jour au lendemain. Elles résultent souvent d'un processus évolutif qui peut débuter des années avant l'apparition des premiers symptômes visibles [5,6]. Cette période silencieuse explique pourquoi le diagnostic peut parfois sembler tardif.
Concrètement, on observe une augmentation significative de l'incidence après 65 ans. Les données récentes montrent que près de 15% des personnes de plus de 70 ans présentent au moins un trouble tardif diagnostiqué [7,8]. Cette proportion double pratiquement tous les cinq ans après 80 ans.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les troubles tardifs constituent un enjeu majeur de santé publique. Selon les dernières données de Santé Publique France, plus de 2,3 millions de personnes vivent avec un trouble tardif diagnostiqué [1,2]. Cette prévalence a augmenté de 23% au cours des dix dernières années, principalement en raison du vieillissement démographique.
L'incidence annuelle s'établit à environ 180 000 nouveaux cas par an. Mais ces chiffres cachent des disparités importantes selon les régions. Les Hauts-de-France et la Normandie présentent des taux supérieurs de 15% à la moyenne nationale [1]. Cette variation s'explique notamment par des facteurs socio-économiques et environnementaux spécifiques.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec une prévalence de 3,8% chez les plus de 50 ans. L'Allemagne affiche des taux légèrement supérieurs (4,2%), tandis que l'Italie présente des chiffres comparables aux nôtres [3,5]. Ces différences reflètent les variations dans les systèmes de soins et les politiques de dépistage.
Les projections pour 2030 sont préoccupantes. L'INSERM estime que le nombre de personnes concernées pourrait atteindre 3,1 millions d'ici six ans [2,4]. Cette augmentation de 35% nécessitera une adaptation majeure de notre système de santé. D'ailleurs, l'impact économique est déjà considérable : 8,2 milliards d'euros de coûts directs et indirects en 2024 [13].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des troubles tardifs sont multifactorielles et complexes. Le vieillissement cellulaire joue un rôle central, mais il n'explique pas tout. En fait, plusieurs mécanismes s'entremêlent pour favoriser l'apparition de ces pathologies [7,10].
Les facteurs génétiques représentent environ 30% du risque global. Certaines mutations, comme celles du gène APOE4, multiplient par trois le risque de développer des troubles cognitifs tardifs [4,6]. Mais rassurez-vous : avoir une prédisposition génétique ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie.
L'environnement et le mode de vie influencent considérablement l'évolution. Le stress chronique, la sédentarité et l'isolement social constituent des facteurs de risque majeurs [8,11]. À l'inverse, une activité physique régulière et des liens sociaux forts exercent un effet protecteur démontré scientifiquement.
Les comorbidités médicales amplifient également les risques. Le diabète, l'hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires créent un terrain favorable au développement de troubles tardifs [10,15]. Cette interconnexion explique pourquoi une approche globale de la santé s'avère si importante.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les premiers signes d'un trouble tardif peut s'avérer délicat. Les symptômes apparaissent souvent de manière progressive et peuvent être confondus avec le vieillissement normal [16,17]. Pourtant, certains signaux d'alarme doivent vous alerter.
Les troubles cognitifs constituent souvent les premiers indicateurs. Vous pourriez remarquer des difficultés de concentration, des oublis plus fréquents ou des problèmes pour trouver vos mots [18]. Ces manifestations dépassent les petits trous de mémoire habituels et interfèrent avec vos activités quotidiennes.
Les changements comportementaux représentent un autre signal important. Une irritabilité inhabituelle, des troubles du sommeil persistants ou une perte d'intérêt pour vos activités favorites peuvent révéler un trouble débutant [8,15]. Il est normal de s'inquiéter face à ces modifications, mais n'hésitez pas à en parler à votre médecin.
Certains symptômes physiques méritent également votre attention. Des troubles de l'équilibre, une fatigue inexpliquée ou des difficultés motrices nouvelles peuvent accompagner l'évolution de ces pathologies [11,17]. L'important ? Ne pas minimiser ces signaux sous prétexte qu'ils sont liés à l'âge.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles tardifs suit un protocole rigoureux établi par les autorités de santé. Votre médecin traitant constitue le premier maillon de cette chaîne diagnostique [1,2]. Il réalisera un bilan initial complet pour évaluer vos symptômes et orienter les investigations.
L'évaluation neuropsychologique représente une étape clé du processus. Ces tests spécialisés permettent d'objectiver les troubles cognitifs et d'en préciser la nature [4,17]. Concrètement, vous passerez différents exercices évaluant la mémoire, l'attention et les fonctions exécutives. Cette évaluation dure généralement entre 2 et 3 heures.
Les examens d'imagerie cérébrale complètent le bilan diagnostique. L'IRM permet de visualiser les structures cérébrales et de détecter d'éventuelles anomalies [6,18]. Dans certains cas, votre médecin pourra prescrire une TEP-scan pour analyser le métabolisme cérébral. Ces examens sont indolores et apportent des informations précieuses.
Les analyses biologiques recherchent des marqueurs spécifiques dans le sang ou le liquide céphalorachidien. Ces biomarqueurs, comme les protéines tau ou amyloïde, aident à confirmer le diagnostic [3,7]. Bien sûr, tous ces examens ne sont pas systématiques : votre médecin adaptera le bilan à votre situation particulière.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Les options thérapeutiques pour les troubles tardifs ont considérablement évolué ces dernières années. Aujourd'hui, nous disposons d'une palette de traitements adaptés aux différents types de pathologies [3,4]. L'approche thérapeutique moderne privilégie une prise en charge personnalisée et multidisciplinaire.
Les traitements médicamenteux constituent souvent la base du traitement. Pour les troubles cognitifs, les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase comme le donépézil montrent une efficacité prouvée [4,6]. Ces médicaments ralentissent la progression des symptômes et améliorent la qualité de vie. Cependant, leur efficacité varie selon les patients et le stade de la maladie.
Les thérapies non médicamenteuses jouent un rôle complémentaire essentiel. La stimulation cognitive, l'orthophonie et la kinésithérapie contribuent au maintien des capacités [9,12]. Ces approches permettent de préserver l'autonomie plus longtemps et d'améliorer le bien-être quotidien. D'ailleurs, leur efficacité est d'autant plus importante qu'elles sont débutées précocement.
L'accompagnement psychologique ne doit pas être négligé. Recevoir un diagnostic de trouble tardif génère souvent de l'anxiété et des questionnements [10,15]. Un soutien psychologique adapté aide à mieux accepter la maladie et à développer des stratégies d'adaptation efficaces.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des troubles tardifs. Plusieurs innovations révolutionnaires transforment déjà les perspectives thérapeutiques [3,4]. Ces avancées offrent de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles.
Le lecanemab représente l'une des innovations les plus prometteuses pour la maladie d'Alzheimer. Ce traitement, approuvé récemment, cible directement les plaques amyloïdes cérébrales [4]. Les essais cliniques montrent une réduction de 27% du déclin cognitif chez les patients traités précocement. Bien sûr, ce médicament n'est pas encore disponible en France, mais les démarches d'autorisation sont en cours.
Les thérapies géniques ouvrent également de nouvelles voies thérapeutiques. Des essais cliniques testent actuellement des approches ciblant les mutations responsables de certains troubles tardifs [7]. Ces traitements pourraient révolutionner la prise en charge des formes héréditaires. L'objectif ? Corriger directement les anomalies génétiques à l'origine de la maladie.
L'intelligence artificielle transforme le diagnostic et le suivi des patients. Des algorithmes sophistiqués analysent désormais les données d'imagerie cérébrale avec une précision inégalée [3,5]. Cette technologie permet de détecter les troubles plus précocement et d'adapter les traitements en temps réel. La télémédecine facilite également l'accès aux soins spécialisés, particulièrement en zones rurales.
Vivre au Quotidien avec Troubles tardifs
Vivre avec un trouble tardif nécessite des adaptations, mais ne signifie pas renoncer à une vie épanouie. De nombreuses stratégies permettent de maintenir votre autonomie et votre qualité de vie [8,11]. L'important ? Accepter les changements tout en préservant vos capacités restantes.
L'organisation de votre environnement joue un rôle crucial. Simplifiez votre domicile en éliminant les obstacles et en créant des repères visuels [16,17]. Des étiquettes, des calendriers et des aide-mémoires facilitent la gestion quotidienne. Ces petits aménagements font souvent une grande différence dans votre confort de vie.
Maintenir une activité physique adaptée reste essentiel. La marche, la natation ou le tai-chi préservent vos capacités motrices et cognitives [11,15]. Ces activités stimulent également la production de neurotransmetteurs bénéfiques pour le cerveau. N'hésitez pas à rejoindre des groupes d'activité : le lien social amplifie les bénéfices de l'exercice.
La nutrition influence directement l'évolution de votre pathologie. Un régime méditerranéen riche en oméga-3 et antioxydants protège vos neurones [10,13]. Limitez les aliments transformés et privilégiez les fruits, légumes et poissons gras. Votre cerveau vous remerciera !
Les Complications Possibles
Les troubles tardifs peuvent évoluer vers différentes complications qu'il convient de connaître et de prévenir [16,17]. Cette connaissance vous permet d'anticiper et de réagir rapidement si nécessaire. Rassurez-vous : toutes ces complications ne surviennent pas systématiquement.
Les troubles de la déglutition représentent une complication fréquente dans les stades avancés. Ces difficultés augmentent le risque de fausses routes et d'infections pulmonaires [17,18]. Votre médecin pourra vous orienter vers un orthophoniste spécialisé pour apprendre des techniques de déglutition sécurisée. Des adaptations alimentaires simples réduisent considérablement ces risques.
Les chutes constituent un autre risque majeur à surveiller. Les troubles de l'équilibre et la confusion peuvent favoriser les accidents domestiques [11,16]. L'aménagement de votre domicile et le port d'un système d'alerte limitent ces dangers. D'ailleurs, certaines mutuelles proposent des aides financières pour ces équipements de sécurité.
L'isolement social peut s'installer progressivement et aggraver l'évolution de la maladie [8,15]. Maintenir des liens familiaux et amicaux protège votre moral et stimule vos fonctions cognitives. Les centres de jour et les associations de patients offrent des solutions d'accompagnement adaptées à vos besoins.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles tardifs varie considérablement selon le type de pathologie et le moment du diagnostic [1,4]. Cette diversité explique pourquoi votre médecin adapte toujours ses explications à votre situation particulière. L'important ? Un diagnostic précoce améliore significativement les perspectives d'évolution.
Pour les troubles cognitifs légers, l'évolution reste souvent stable pendant plusieurs années. Environ 40% des patients ne progressent pas vers une démence [6,7]. Ces chiffres encourageants soulignent l'importance d'un suivi régulier et d'une prise en charge adaptée. Les traitements actuels permettent de ralentir la progression dans 60% des cas.
L'espérance de vie après diagnostic dépend de nombreux facteurs. L'âge au moment du diagnostic, l'état de santé général et la réponse aux traitements influencent le pronostic [2,5]. Les données récentes montrent une amélioration de la survie grâce aux nouvelles approches thérapeutiques. En moyenne, les patients vivent 8 à 12 ans après le diagnostic initial.
La qualité de vie peut être préservée longtemps avec un accompagnement approprié. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [3,4]. Certains patients maintiennent leur autonomie pendant des années grâce à une prise en charge globale et personnalisée.
Peut-on Prévenir Troubles tardifs ?
La prévention des troubles tardifs repose sur des stratégies scientifiquement validées [10,11]. Bien que nous ne puissions pas éliminer tous les risques, certaines mesures réduisent significativement la probabilité de développer ces pathologies. L'adoption précoce de bonnes habitudes maximise les bénéfices préventifs.
L'activité physique régulière constitue le pilier de la prévention. Trente minutes d'exercice modéré cinq fois par semaine réduisent de 35% le risque de troubles cognitifs [11,15]. La marche, la natation ou le vélo stimulent la circulation cérébrale et favorisent la neurogenèse. Même débutée tardivement, l'activité physique conserve ses effets protecteurs.
La stimulation intellectuelle protège également votre cerveau. Lecture, jeux de société, apprentissage de nouvelles compétences maintiennent vos connexions neuronales [8,12]. Cette "réserve cognitive" retarde l'apparition des symptômes même si des lésions cérébrales se développent. Concrètement, restez curieux et continuez d'apprendre tout au long de votre vie !
Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire s'avère crucial. Hypertension, diabète et cholestérol élevé favorisent les troubles tardifs [10,13]. Un suivi médical régulier et un traitement adapté de ces pathologies protègent votre cerveau. Votre cœur et votre cerveau partagent les mêmes vaisseaux sanguins : ce qui est bon pour l'un l'est pour l'autre !
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des troubles tardifs [1,2]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, garantissent une qualité de soins optimale sur tout le territoire. Votre médecin s'appuie sur ces référentiels pour adapter votre traitement.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique après 65 ans chez les personnes à risque [1,5]. Ce dépistage comprend une évaluation cognitive annuelle et un bilan des facteurs de risque cardiovasculaire. L'objectif ? Identifier les troubles le plus précocement possible pour optimiser la prise en charge.
Santé Publique France recommande une approche multidisciplinaire impliquant médecins, neuropsychologues et paramédicaux [2,13]. Cette coordination améliore la qualité des soins et évite les ruptures dans le parcours thérapeutique. Les centres mémoire labellisés garantissent cette prise en charge coordonnée sur l'ensemble du territoire.
L'INSERM souligne l'importance de la recherche clinique et encourage la participation aux essais thérapeutiques [3,7]. Ces études permettent d'accéder aux traitements innovants avant leur commercialisation. Si votre médecin vous propose de participer à un essai, n'hésitez pas à poser toutes vos questions pour prendre une décision éclairée.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources accompagnent les personnes touchées par les troubles tardifs et leurs familles [5,13]. Ces structures offrent information, soutien et services pratiques adaptés à vos besoins. N'hésitez pas à les contacter : elles constituent un complément précieux à votre suivi médical.
France Alzheimer et maladies apparentées représente la principale association nationale. Avec ses 99 associations locales, elle propose groupes de parole, formations pour aidants et activités thérapeutiques [5]. Leurs bénévoles, souvent concernés personnellement, comprennent vos difficultés et peuvent vous orienter efficacement.
Les Centres Locaux d'Information et de Coordination (CLIC) facilitent vos démarches administratives et sociales. Ces structures vous aident à constituer vos dossiers d'aide sociale et à identifier les services disponibles localement [13]. Ils coordonnent également les interventions à domicile : aide-ménagère, portage de repas, téléalarme.
Les plateformes d'accompagnement et de répit proposent des solutions pour soulager les aidants familiaux. Accueil de jour, hébergement temporaire et garde à domicile permettent aux proches de souffler [5,13]. Ces services, partiellement pris en charge par l'assurance maladie, préservent l'équilibre familial indispensable à votre bien-être.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec un trouble tardif au quotidien [8,11]. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent considérablement améliorer votre confort de vie. Adaptez-les à votre situation personnelle et n'hésitez pas à les modifier selon vos besoins.
Organisez votre journée avec des routines fixes. Lever, repas et coucher à heures régulières stabilisent votre rythme biologique [16,17]. Préparez vos vêtements la veille et utilisez un pilulier hebdomadaire pour vos médicaments. Ces automatismes réduisent le stress et préservent votre énergie pour les activités importantes.
Créez un environnement sécurisé et fonctionnel. Éliminez les tapis glissants, installez des barres d'appui dans la salle de bain et améliorez l'éclairage [11,16]. Placez les objets usuels toujours au même endroit et étiquetez les placards. Ces aménagements simples préviennent les accidents et facilitent votre autonomie.
Maintenez vos liens sociaux coûte que coûte ! Programmez des appels téléphoniques réguliers avec vos proches et participez aux activités de votre quartier [8,15]. Les interactions sociales stimulent votre cerveau et préservent votre moral. Même une conversation de dix minutes par jour fait la différence.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin [1,17]. Ne minimisez pas ces symptômes sous prétexte qu'ils sont liés à l'âge : un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic. Votre médecin traitant saura évaluer la situation et vous orienter si nécessaire.
Consultez sans délai si vous observez des troubles de mémoire qui interfèrent avec vos activités quotidiennes [4,18]. Oublier un rendez-vous occasionnellement est normal, mais ne plus savoir utiliser des objets familiers doit vous alerter. De même, si vos proches remarquent des changements dans votre comportement ou votre personnalité.
Les troubles du langage nécessitent également une évaluation médicale. Difficultés à trouver ses mots, erreurs dans l'utilisation des objets ou problèmes de compréhension peuvent révéler un trouble débutant [9,17]. N'attendez pas que ces symptômes s'aggravent pour consulter.
En urgence, contactez le 15 en cas de confusion brutale, de troubles de la conscience ou de symptômes neurologiques nouveaux [17]. Ces manifestations peuvent révéler une complication aiguë nécessitant une prise en charge immédiate. Mieux vaut consulter pour rien que passer à côté d'un problème grave !
Questions Fréquentes
Les troubles tardifs sont-ils héréditaires ?Environ 30% des cas présentent une composante génétique, mais avoir un parent atteint ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie [6,10]. Les facteurs environnementaux et le mode de vie influencent considérablement l'expression des gènes.
Peut-on guérir d'un trouble tardif ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les thérapies disponibles ralentissent l'évolution et améliorent la qualité de vie [3,4]. Les recherches 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.
Combien coûte la prise en charge ?
La Sécurité sociale prend en charge 100% des soins liés aux troubles tardifs dans le cadre de l'ALD (Affection Longue Durée) [13]. Les frais restant à votre charge concernent principalement l'aide à domicile et l'hébergement spécialisé.
Puis-je continuer à conduire ?
La conduite reste possible tant que vos capacités le permettent [11]. Votre médecin évaluera régulièrement votre aptitude et pourra demander un contrôle médical de la conduite si nécessaire. La sécurité prime sur l'autonomie.
Questions Fréquentes
Les troubles tardifs sont-ils héréditaires ?
Environ 30% des cas présentent une composante génétique, mais avoir un parent atteint ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie. Les facteurs environnementaux et le mode de vie influencent considérablement l'expression des gènes.
Peut-on guérir d'un trouble tardif ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les thérapies disponibles ralentissent l'évolution et améliorent la qualité de vie. Les recherches 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.
Combien coûte la prise en charge ?
La Sécurité sociale prend en charge 100% des soins liés aux troubles tardifs dans le cadre de l'ALD (Affection Longue Durée). Les frais restant à votre charge concernent principalement l'aide à domicile et l'hébergement spécialisé.
Puis-je continuer à conduire ?
La conduite reste possible tant que vos capacités le permettent. Votre médecin évaluera régulièrement votre aptitude et pourra demander un contrôle médical de la conduite si nécessaire. La sécurité prime sur l'autonomie.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] VIH/sida. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] VIH et IST bactériennes en France. Bilan 2023. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] 7 innovations qui révolutionneront la santé de demain. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Maladie d'Alzheimer : le lecanemab, contre la perte de .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Journée internationale des Maladies Rares 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Multiple Sclerosis After the Age of 50 Years. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Mitochondrial diseases: from molecular mechanisms to .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Les troubles bipolaires. 2023.Lien
- [9] Recommendations pour l'organisation des services d'orthophonie dans un centre de réadaptation auprès des jeunes enfants présentant un trouble de langage. 2024.Lien
- [10] Mécanismes qui sous-tendent la comorbidité entre les troubles de l'humeur et l'utilisation de substances psychoactives. 2022.Lien
- [11] Trouble neurodéveloppemental de diagnostic tardif et maintien en emploi. 2024.Lien
- [12] L'accompagnement des enfants présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA).Lien
- [13] Impact socioéconomique des troubles du neurodéveloppement en France. 2025.Lien
- [14] Un déficit congénital en facteur X révélé à un âge tardif. 2025.Lien
- [15] La réponse psychologique: la détresse psychologique et les troubles de l'humeur.Lien
- [16] Surveiller l'apparition d'effets tardifs. cancer.ca.Lien
- [17] Syndrome confusionnel - Troubles du cerveau, de la .... www.msdmanuals.com.Lien
- [18] Effets secondaires cognitifs et cerveau chimio - St. Jude together. together.stjude.org.Lien
Publications scientifiques
- [HTML][HTML] 20. Les troubles bipolaires (2023)
- … pour l'organisation des services d'orthophonie dans un centre de réadaptation auprès des jeunes enfants présentant un trouble de langage= Recommendations for … (2024)[PDF]
- Mécanismes qui sous-tendent la comorbidité entre les troubles de l'humeur et l'utilisation de substances psychoactives (2022)
- Trouble neurodéveloppemental de diagnostic tardif et maintien en emploi (2024)
- L'accompagnement des enfants présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA)
Ressources web
- Surveiller l'apparition d'effets tardifs (cancer.ca)
Types d'effets tardifs Les effets tardifs comprennent ceux-ci : troubles de la vessie; troubles osseux et musculaires; troubles cognitifs;
- Syndrome confusionnel - Troubles du cerveau, de la ... (msdmanuals.com)
Le syndrome confusionnel est un trouble soudain, fluctuant et en général réversible de la fonction cognitive. Il est caractérisé par une incapacité à prêter ...
- Effets secondaires cognitifs et cerveau chimio - St. Jude together (together.stjude.org)
Des effets secondaires cognitifs ou un « cerveau chimio » peuvent se manifester chez les enfants et les adolescents traités pour un cancer.
- Problèmes de mémoire ou confusion (lymphoma.ca)
Chez la plupart des patients, ces symptômes s'améliorent dans les mois qui suivent la fin du traitement. Chez les autres, en particulier les patients âgés ou ...
- Complications tardives des traitements de maladie ... (arcagy.org)
8 févr. 2024 — Complications thyroïdiennes : hypothyroïdie et cancer ; cardiaques : coronaropathies ou insuffisance cardiaque ; un cancer du sein ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.