Troubles Psychiques de Guerre : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Les troubles psychiques liés à la guerre touchent des millions de personnes dans le monde. Ces pathologies complexes, longtemps méconnues, bénéficient aujourd'hui d'avancées thérapeutiques remarquables. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces troubles, leurs manifestations et les nouvelles approches de prise en charge qui transforment la vie des patients.

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Troubles psychiques liés à la guerre : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles psychiques liés à la guerre regroupent un ensemble de pathologies mentales qui surviennent suite à l'exposition directe ou indirecte à des événements traumatisants de guerre [7]. Ces troubles ne se limitent pas aux combattants : ils touchent aussi les civils, les familles et même les générations suivantes.
Contrairement aux idées reçues, ces pathologies ne sont pas un signe de faiblesse. Il s'agit de réactions normales du cerveau face à des situations anormales. D'ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé reconnaît désormais ces troubles comme de véritables maladies nécessitant une prise en charge spécialisée [2].
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) représente la forme la plus connue, mais il existe d'autres manifestations : troubles anxieux, dépression, troubles du sommeil ou encore troubles dissociatifs [15]. Chaque personne réagit différemment selon son histoire personnelle, son environnement et les ressources dont elle dispose.
Bon à savoir : les symptômes peuvent apparaître immédiatement après l'événement traumatisant, mais aussi des mois ou des années plus tard. Cette particularité rend parfois le diagnostic complexe, d'où l'importance d'une vigilance à long terme [16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres concernant les troubles psychiques de guerre révèlent l'ampleur de cette problématique de santé publique. En France, selon les données du ministère de la Défense, environ 15 à 20% des militaires déployés en opérations extérieures développent des troubles psychiques dans les deux années suivant leur retour [16].
À l'échelle mondiale, l'Organisation mondiale de la santé estime que 3,9% de la population générale souffre de TSPT, avec des taux particulièrement élevés dans les zones de conflit. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, avec une prévalence de 5,2% contre 1,8% [2]. Ces différences s'expliquent notamment par les types de traumatismes subis et les mécanismes de résilience.
L'évolution temporelle montre une augmentation préoccupante. Entre 2010 et 2020, le nombre de personnes souffrant de troubles liés aux traumatismes de guerre a augmenté de 35% dans les pays européens [1]. Cette progression s'explique par l'amélioration du diagnostic, mais aussi par la multiplication des conflits armés.
En France, les centres spécialisés prennent en charge environ 8 000 nouveaux patients chaque année. L'âge moyen au diagnostic est de 32 ans, avec un délai moyen de 18 mois entre l'exposition traumatique et la première consultation [16]. Ces données soulignent l'importance d'une détection précoce.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des troubles psychiques de guerre permet de mieux appréhender leur complexité. L'exposition directe au combat constitue le facteur déclenchant principal, mais d'autres éléments entrent en jeu [7]. Les témoins d'atrocités, les familles de victimes ou encore les professionnels de l'aide humanitaire peuvent également développer ces pathologies.
Plusieurs facteurs de risque augmentent la probabilité de développer ces troubles. L'âge joue un rôle important : les jeunes adultes (18-25 ans) présentent une vulnérabilité accrue [13]. Les antécédents personnels ou familiaux de troubles mentaux multiplient le risque par trois. D'ailleurs, certaines études montrent que les traumatismes de l'enfance prédisposent aux troubles post-traumatiques à l'âge adulte.
L'intensité et la durée de l'exposition traumatique influencent directement le développement des symptômes. Plus l'événement est violent et prolongé, plus le risque augmente [15]. Mais attention : même une exposition brève peut suffire à déclencher des troubles chez des personnes vulnérables.
Les facteurs protecteurs existent heureusement. Un bon soutien social, des stratégies d'adaptation efficaces et un accès rapide aux soins réduisent considérablement les risques [2]. L'important à retenir : personne n'est à l'abri, mais certains éléments peuvent nous protéger.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Identifier les symptômes des troubles psychiques de guerre n'est pas toujours évident. Ces manifestations peuvent être subtiles au début, puis s'aggraver progressivement. Les signes les plus fréquents incluent les reviviscences : flashbacks, cauchemars récurrents ou pensées intrusives qui ramènent brutalement à l'événement traumatisant [15].
L'évitement constitue un autre symptôme majeur. La personne fuit systématiquement tout ce qui lui rappelle le traumatisme : lieux, personnes, activités ou même certaines odeurs [2]. Cet évitement peut devenir si envahissant qu'il limite considérablement la vie quotidienne.
Les troubles du sommeil touchent plus de 80% des patients. Difficultés d'endormissement, réveils nocturnes fréquents ou terreurs nocturnes perturbent profondément le repos [16]. Ces troubles créent un cercle vicieux : la fatigue aggrave les autres symptômes, qui à leur tour perturbent davantage le sommeil.
D'autres manifestations peuvent apparaître : hypervigilance constante, sursauts exagérés, irritabilité ou colères disproportionnées. Certains patients développent aussi des symptômes physiques : maux de tête, douleurs musculaires ou troubles digestifs sans cause médicale identifiable [15]. Il faut savoir que ces symptômes physiques sont tout à fait réels, même s'ils ont une origine psychologique.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles psychiques liés à la guerre suit un processus rigoureux. La première étape consiste en un entretien clinique approfondi avec un psychiatre ou un psychologue spécialisé. Ce professionnel explore l'histoire du patient, les circonstances du traumatisme et l'évolution des symptômes [7].
Plusieurs outils d'évaluation standardisés sont utilisés. L'échelle PCL-5 (PTSD Checklist) permet de quantifier la sévérité des symptômes. Le questionnaire CAPS-5 (Clinician-Administered PTSD Scale) offre une évaluation plus détaillée [15]. Ces instruments aident à poser un diagnostic précis et à suivre l'évolution du patient.
L'examen médical général reste indispensable pour éliminer d'autres causes. Certaines pathologies physiques peuvent en effet provoquer des symptômes similaires. Des examens complémentaires (prise de sang, imagerie cérébrale) peuvent être prescrits selon le contexte [2].
Le diagnostic différentiel s'avère parfois complexe. Il faut distinguer le TSPT d'autres troubles comme la dépression, les troubles anxieux ou les troubles de l'adaptation [16]. Heureusement, les critères diagnostiques sont désormais bien établis et permettent une identification fiable de ces pathologies.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des troubles psychiques de guerre a considérablement évolué ces dernières années. Les psychothérapies constituent le traitement de première ligne. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) spécialisée dans le trauma montre une efficacité remarquable, avec 70% d'amélioration significative [2].
L'EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) représente une approche innovante particulièrement efficace. Cette technique utilise les mouvements oculaires pour aider le cerveau à traiter les souvenirs traumatiques. Les résultats sont souvent spectaculaires : certains patients voient leurs symptômes diminuer dès les premières séances [15].
Les traitements médicamenteux complètent l'approche psychothérapeutique. Les antidépresseurs ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) constituent le traitement de référence. La sertraline et la paroxétine ont démontré leur efficacité dans de nombreuses études [16]. Ces médicaments agissent sur les circuits cérébraux impliqués dans la régulation émotionnelle.
D'autres approches thérapeutiques émergent. La thérapie par exposition en réalité virtuelle permet de confronter progressivement le patient à ses peurs dans un environnement contrôlé [7]. Cette technique s'avère particulièrement utile pour traiter les phobies spécifiques liées au traumatisme. Concrètement, le patient peut revivre certaines situations de manière sécurisée, ce qui facilite le processus de guérison.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des troubles psychiques de guerre. Le programme pluriannuel "santé mentale et psychiatrie" de la HAS introduit de nouvelles approches révolutionnaires [1]. Ces innovations promettent de transformer la prise en charge des patients dans les années à venir.
La thérapie assistée par psychédéliques fait l'objet de recherches intensives. La MDMA et la psilocybine, utilisées dans un cadre médical strict, montrent des résultats prometteurs pour le TSPT résistant [5]. Ces substances permettent au cerveau de créer de nouvelles connexions neuronales, facilitant ainsi le traitement des souvenirs traumatiques.
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic et le suivi. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les patterns de parole et les expressions faciales pour détecter précocement les troubles [4]. Cette technologie pourrait permettre un dépistage systématique et une intervention plus rapide.
La Fondation FondaMental développe de nouveaux biomarqueurs pour personnaliser les traitements [3]. Ces marqueurs biologiques permettront d'identifier quel traitement sera le plus efficace pour chaque patient, évitant ainsi les essais-erreurs souvent décourageants. L'important à retenir : ces innovations ne remplacent pas les traitements actuels, mais les complètent pour une approche plus précise et efficace.
Vivre au Quotidien avec Troubles psychiques liés à la guerre
Gérer les troubles psychiques de guerre au quotidien demande des stratégies adaptées. L'organisation de la journée joue un rôle crucial : maintenir des horaires réguliers aide à stabiliser l'humeur et améliore la qualité du sommeil [2]. Même si c'est difficile au début, cette routine devient progressivement un pilier de la récupération.
Les techniques de relaxation et de respiration offrent des outils précieux pour gérer les crises d'angoisse. La cohérence cardiaque, pratiquée 5 minutes trois fois par jour, régule le système nerveux autonome [15]. Ces exercices simples peuvent être réalisés n'importe où et procurent un soulagement immédiat.
L'activité physique adaptée constitue un complément thérapeutique majeur. La marche, la natation ou le yoga libèrent des endorphines naturelles qui améliorent l'humeur [16]. Mais attention : il ne s'agit pas de performance, simplement de bouger selon ses capacités et son envie.
Le soutien de l'entourage s'avère indispensable. Expliquer sa pathologie aux proches permet une meilleure compréhension et un accompagnement plus adapté [7]. D'ailleurs, certaines associations proposent des groupes de parole spécifiquement destinés aux familles de patients. Ces espaces d'échange permettent de partager les difficultés et de trouver des solutions ensemble.
Les Complications Possibles
Les troubles psychiques de guerre non traités peuvent entraîner des complications graves. La dépression majeure touche environ 50% des patients souffrant de TSPT [2]. Cette comorbidité complique considérablement la prise en charge et prolonge la durée de récupération.
Les troubles de l'usage de substances représentent une complication fréquente. Alcool, drogues ou médicaments deviennent parfois des moyens d'automédication pour échapper aux symptômes [15]. Malheureusement, ces substances aggravent à long terme les troubles de l'humeur et créent une dépendance supplémentaire.
L'isolement social constitue une spirale dangereuse. La personne se coupe progressivement de ses proches, perd son emploi ou abandonne ses activités [16]. Cet isolement renforce les symptômes dépressifs et retarde la guérison. D'ailleurs, certains patients développent une agoraphobie secondaire qui les empêche de sortir de chez eux.
Les complications somatiques ne doivent pas être négligées. Troubles cardiovasculaires, problèmes digestifs chroniques ou affaiblissement du système immunitaire peuvent survenir [7]. Le stress chronique épuise littéralement l'organisme. Heureusement, un traitement précoce et adapté prévient la plupart de ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles psychiques de guerre dépend de nombreux facteurs. Avec un traitement adapté, 60 à 80% des patients constatent une amélioration significative de leurs symptômes dans l'année qui suit le début de la prise en charge [2]. Ces chiffres encourageants montrent que la guérison est possible, même si elle demande du temps et de la patience.
Plusieurs éléments influencent favorablement l'évolution. Un diagnostic précoce, dans les six mois suivant l'apparition des symptômes, améliore considérablement le pronostic [15]. L'adhésion au traitement et le soutien familial constituent également des facteurs prédictifs positifs.
L'âge au moment du traumatisme joue un rôle important. Les jeunes adultes récupèrent généralement plus rapidement que les personnes âgées [16]. Cependant, chaque situation est unique et il ne faut jamais perdre espoir, quel que soit l'âge.
Certains patients gardent des séquelles légères à long terme. Ces symptômes résiduels, bien que gênants, n'empêchent pas une vie normale [7]. L'important à retenir : même si la guérison complète n'est pas toujours possible, une amélioration substantielle de la qualité de vie reste accessible à la grande majorité des patients. D'ailleurs, beaucoup témoignent avoir retrouvé une vie épanouissante après leur traitement.
Peut-on Prévenir Troubles psychiques liés à la guerre ?
La prévention des troubles psychiques de guerre constitue un enjeu majeur de santé publique. Bien qu'on ne puisse pas toujours éviter l'exposition aux traumatismes, certaines mesures réduisent significativement les risques de développer ces pathologies [9].
La préparation psychologique avant le déploiement s'avère efficace. Les formations dispensées aux militaires et aux humanitaires incluent désormais des modules sur la gestion du stress et la reconnaissance des symptômes [16]. Ces programmes permettent aux participants de mieux anticiper et gérer les situations difficiles.
Le débriefing post-traumatique immédiat, s'il est bien mené, peut prévenir l'installation de troubles chroniques. Cette intervention, réalisée dans les 48 heures suivant l'événement, aide à traiter l'information traumatique [7]. Attention cependant : un débriefing mal conduit peut parfois aggraver la situation.
Le renforcement de la résilience personnelle représente une approche préventive prometteuse. Techniques de méditation, gestion du stress et développement des compétences sociales constituent autant d'outils protecteurs [2]. Ces stratégies s'apprennent et se renforcent tout au long de la vie. Concrètement, plus une personne dispose de ressources psychologiques, mieux elle résistera aux traumatismes.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations précises concernant la prise en charge des troubles psychiques de guerre. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire associant psychiatres, psychologues et médecins généralistes [1].
Le parcours de soins recommandé débute par une consultation spécialisée dans les trois mois suivant l'apparition des symptômes. Cette recommandation vise à éviter la chronicisation des troubles [16]. Les médecins généralistes jouent un rôle clé dans le dépistage et l'orientation des patients.
Concernant les traitements, la HAS privilégie les psychothérapies en première intention. Les TCC et l'EMDR bénéficient du plus haut niveau de preuve scientifique [2]. Les médicaments ne sont recommandés qu'en cas d'échec de la psychothérapie ou de symptômes sévères.
Le suivi à long terme fait l'objet d'une attention particulière. Les recommandations prévoient des consultations de contrôle régulières pendant au moins deux ans [15]. Cette surveillance permet de détecter précocement d'éventuelles rechutes et d'adapter le traitement si nécessaire. D'ailleurs, le programme 2024-2025 de la HAS insiste sur l'importance de la coordination entre les différents professionnels impliqués dans la prise en charge [1].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour accompagner les personnes souffrant de troubles psychiques de guerre. L'association "Traumapsy" propose un soutien spécialisé aux victimes de traumatismes psychiques. Leurs groupes de parole permettent aux patients de partager leur expérience avec des personnes vivant des situations similaires [7].
Le Centre national de ressources et de résilience (CN2R) offre des informations actualisées sur les traitements et les recherches en cours. Leur site internet propose des outils d'auto-évaluation et des conseils pratiques pour gérer les symptômes au quotidien [2].
Pour les familles, l'association "Unafam" (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques) propose des formations et un soutien spécifique. Comprendre la maladie de son proche facilite l'accompagnement et réduit le stress familial [15].
Les lignes d'écoute spécialisées offrent un soutien immédiat 24h/24. SOS Amitié (09 72 39 40 50) et Suicide Écoute (01 45 39 40 00) disposent de bénévoles formés à l'écoute des personnes en détresse. Ces services gratuits et anonymes constituent souvent le premier pas vers une prise en charge [16]. N'hésitez jamais à les contacter, même pour des questions qui vous semblent banales.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les troubles psychiques de guerre. Premièrement, tenez un journal de vos symptômes. Noter quotidiennement votre humeur, vos troubles du sommeil et vos déclencheurs aide à identifier les patterns et à mesurer les progrès [2].
Créez un environnement sécurisant chez vous. Éliminez ou réduisez les stimuli qui déclenchent vos symptômes : certains sons, images ou odeurs. Aménagez un espace de détente où vous pourrez vous ressourcer en cas de crise [15]. Cet espace doit être facilement accessible et associé à des souvenirs positifs.
Développez votre réseau de soutien. Identifiez les personnes de confiance que vous pouvez contacter en cas de besoin. Préparez une liste de contacts d'urgence incluant votre thérapeute, votre médecin et vos proches [16]. Cette préparation vous évitera de chercher de l'aide dans l'urgence.
Apprenez à reconnaître les signes avant-coureurs d'une crise. Tension musculaire, accélération du rythme cardiaque ou pensées négatives récurrentes peuvent annoncer une décompensation [7]. Plus vous identifiez tôt ces signaux, plus vous pourrez agir efficacement. D'ailleurs, beaucoup de patients développent avec le temps une véritable expertise de leur propre fonctionnement.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter pour des troubles psychiques de guerre peut faire la différence. Consultez rapidement si vous présentez des symptômes persistants depuis plus de deux semaines : cauchemars récurrents, évitement de certaines situations ou hypervigilance constante [2].
Certains signes nécessitent une consultation en urgence. Les idées suicidaires, même passagères, doivent être prises au sérieux. De même, l'usage excessif d'alcool ou de drogues pour gérer les symptômes constitue un signal d'alarme [15]. N'attendez pas que la situation se dégrade davantage.
L'impact sur votre fonctionnement quotidien guide également la décision. Si vos symptômes perturbent votre travail, vos relations familiales ou vos activités habituelles, une consultation s'impose [16]. Il ne faut pas minimiser ces difficultés en pensant qu'elles passeront toutes seules.
Votre entourage peut aussi vous alerter. Si vos proches remarquent des changements dans votre comportement, votre humeur ou vos habitudes, écoutez leurs observations [7]. Parfois, nous ne percevons pas nous-mêmes l'ampleur de nos difficultés. L'important à retenir : il vaut mieux consulter par précaution que d'attendre que les symptômes s'aggravent. Les professionnels de santé sont là pour vous aider, sans jugement.
Questions Fréquentes
Les troubles psychiques de guerre sont-ils héréditaires ?Bien qu'il existe une prédisposition génétique aux troubles mentaux, les troubles psychiques de guerre résultent principalement de l'exposition à des traumatismes. Les antécédents familiaux peuvent augmenter la vulnérabilité, mais ne déterminent pas l'apparition de ces troubles [2].
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon chaque patient. En moyenne, une psychothérapie efficace nécessite 12 à 20 séances étalées sur 6 à 12 mois. Certains patients récupèrent plus rapidement, d'autres ont besoin d'un suivi plus long [15].
Peut-on guérir complètement ?
Oui, une guérison complète est possible. Environ 70% des patients traités retrouvent un fonctionnement normal. Les autres voient leurs symptômes diminuer significativement, leur permettant de mener une vie épanouissante [16].
Les médicaments créent-ils une dépendance ?
Les antidépresseurs utilisés dans le TSPT ne créent pas de dépendance au sens strict. Cependant, l'arrêt doit être progressif et supervisé médicalement pour éviter un syndrome de sevrage [7]. Votre médecin vous accompagnera dans cette démarche le moment venu.
Questions Fréquentes
Les troubles psychiques de guerre sont-ils héréditaires ?
Bien qu'il existe une prédisposition génétique aux troubles mentaux, les troubles psychiques de guerre résultent principalement de l'exposition à des traumatismes. Les antécédents familiaux peuvent augmenter la vulnérabilité, mais ne déterminent pas l'apparition de ces troubles.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon chaque patient. En moyenne, une psychothérapie efficace nécessite 12 à 20 séances étalées sur 6 à 12 mois. Certains patients récupèrent plus rapidement, d'autres ont besoin d'un suivi plus long.
Peut-on guérir complètement ?
Oui, une guérison complète est possible. Environ 70% des patients traités retrouvent un fonctionnement normal. Les autres voient leurs symptômes diminuer significativement, leur permettant de mener une vie épanouissante.
Les médicaments créent-ils une dépendance ?
Les antidépresseurs utilisés dans le TSPT ne créent pas de dépendance au sens strict. Cependant, l'arrêt doit être progressif et supervisé médicalement pour éviter un syndrome de sevrage.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Programme pluriannuel « santé mentale et psychiatrie. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Troubles du stress post-traumatique. www.inserm.frLien
- [3] Fondation FondaMental | 📰Le Quotidien du Médecin .... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] 9e Big Bang Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] The Psychedelic Future of Post-Traumatic Stress Disorder .... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [7] G Thomas, Y Andruetan - Annales Médico-psychologiques. La prise en charge des troubles psychiques de guerre. Perspective historique au sein de la Société Médico-Psychologique. 2022Lien
- [9] M Porret, M Wydler. [PDF][PDF] Les enfants réfugié-es ayant vécus des traumatismes à cause de la guerre et de la migration forcée. 2025Lien
- [13] H Romano. [LIVRE][B] Les enfants et la guerre. 2022Lien
- [15] Trouble de stress post-traumatique (TSPT). www.msdmanuals.comLien
- [16] Dossier ESPT - Tout savoir sur l'ESPT. www.defense.gouv.frLien
Publications scientifiques
- La prise en charge des troubles psychiques de guerre. Perspective historique au sein de la Société Médico-Psychologique (2022)2 citations
- [PDF][PDF] LES RECITS DE GUERRES DE VERONIQUE TADJO ET AHMADOU KOUROUMA: PENSER LA GUERRE POUR PANSER LES TRAUMATISMES [PDF]
- [PDF][PDF] Les enfants réfugié-es ayant vécus des traumatismes à cause de la guerre et de la migration forcée (2025)[PDF]
- [PDF][PDF] DES SEQUELLES PSYCHOLOGIQUES DE LA POST-GUERRE DANS NADA DE CARMEN LAFORET (2025)[PDF]
- [PDF][PDF] L'impact de la guerre psychologique à travers les réseaux sociaux, sur les adolescents, après la révolution du 17 Octobre 2019 [PDF]
Ressources web
- Troubles du stress post-traumatique (inserm.fr)
23 nov. 2020 — Le développement de signes d'une activité neurovégétative : hypervigilance, irritabilité, difficultés de concentration, troubles du sommeil…
- Trouble de stress post-traumatique (TSPT) (msdmanuals.com)
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est caractérisé par des réactions intenses, désagréables et dysfonctionnelles après un événement traumatisant ...
- Dossier ESPT - Tout savoir sur l'ESPT (defense.gouv.fr)
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1 sept. 2022 — Pour poser le diagnostic d'un ESPT, il faut que les symptômes durent plus d'un mois et génèrent une grande détresse ou altèrent de façon ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.