Troubles Myotoniques : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Les troubles myotoniques regroupent plusieurs maladies neuromusculaires caractérisées par une difficulté à relâcher les muscles après contraction. Ces pathologies touchent environ 1 personne sur 8 000 en France et peuvent considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Troubles myotoniques : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles myotoniques constituent un groupe de maladies neuromusculaires héréditaires qui affectent la capacité des muscles à se détendre normalement après une contraction [1,12]. Concrètement, imaginez que vous serrez le poing et que vous n'arrivez pas à l'ouvrir immédiatement : c'est exactement ce qui se passe avec la myotonie.
Cette pathologie se manifeste par une rigidité musculaire prolongée qui peut toucher différents groupes musculaires. D'ailleurs, le terme "myotonie" vient du grec "mys" (muscle) et "tonos" (tension), ce qui décrit parfaitement le phénomène [3]. Les muscles restent contractés plus longtemps que la normale, créant une sensation de raideur particulièrement gênante.
Il existe plusieurs types de troubles myotoniques, mais les plus fréquents sont la dystrophie myotonique de type 1 (maladie de Steinert) et la myotonie congénitale [13,14]. Chaque forme présente ses propres caractéristiques, mais toutes partagent ce symptôme central qu'est la myotonie. L'important à retenir, c'est que ces maladies évoluent différemment selon les personnes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les troubles myotoniques touchent approximativement 1 personne sur 8 000, soit environ 8 000 patients répartis sur l'ensemble du territoire [1,13]. Cette prévalence place ces pathologies parmi les maladies neuromusculaires les plus fréquentes dans notre pays. Mais attention, tous les types ne sont pas égaux en termes de fréquence.
La dystrophie myotonique de type 1 représente la forme la plus commune avec une prévalence d'environ 1 cas sur 8 000 naissances [12]. En revanche, la dystrophie myotonique de type 2 est beaucoup plus rare, touchant environ 1 personne sur 100 000 [13]. Ces chiffres peuvent paraître abstraits, mais ils représentent des milliers de familles concernées en France.
Au niveau mondial, on observe des variations géographiques intéressantes. Certaines régions présentent des taux plus élevés en raison d'effets fondateurs, comme au Québec où la prévalence atteint 1 sur 500 habitants dans certaines communautés [1]. D'ailleurs, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 montrent des résultats prometteurs qui pourraient changer la donne pour ces patients [2,3].
L'incidence annuelle en France est estimée à environ 2,5 nouveaux cas pour 100 000 naissances. Ces données épidémiologiques récentes permettent aux autorités de santé de mieux planifier la prise en charge et les ressources nécessaires pour accompagner les patients et leurs familles.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les troubles myotoniques sont des maladies génétiques héréditaires causées par des mutations dans différents gènes [1,3]. Pour la dystrophie myotonique de type 1, la mutation se situe sur le gène DMPK du chromosome 19, tandis que le type 2 implique le gène CNBP du chromosome 3 [12,13]. Ces mutations provoquent une accumulation anormale de certaines protéines dans les cellules musculaires.
Le mécanisme est assez complexe, mais voici ce qui se passe concrètement. Les mutations créent des expansions de répétitions dans l'ADN, un peu comme si une phrase se répétait sans cesse dans un livre [10]. Ces répétitions perturbent le fonctionnement normal des cellules musculaires et nerveuses, entraînant les symptômes caractéristiques de la maladie.
Concernant la transmission, ces pathologies suivent un mode autosomique dominant. Cela signifie qu'il suffit d'hériter du gène muté d'un seul parent pour développer la maladie [14]. Chaque enfant d'un parent atteint a donc 50% de risque d'hériter de la mutation. Mais rassurez-vous, l'expression de la maladie peut varier considérablement, même au sein d'une même famille.
Il n'existe pas de facteurs de risque environnementaux connus pour déclencher ces troubles. Cependant, certains éléments peuvent aggraver les symptômes, comme le froid, le stress ou certains médicaments [8]. L'important est de connaître ces déclencheurs pour mieux les éviter au quotidien.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le symptôme principal des troubles myotoniques est la myotonie elle-même : cette difficulté à relâcher les muscles après une contraction volontaire [1,12]. Concrètement, vous pourriez avoir du mal à lâcher une poignée de main ou à ouvrir les yeux après les avoir fermés fortement. Cette rigidité s'améliore généralement avec l'exercice répété, un phénomène appelé "échauffement myotonique".
Mais les troubles myotoniques ne se limitent pas à la myotonie. Dans la dystrophie myotonique de type 1, vous pourriez observer une faiblesse musculaire progressive qui touche d'abord les muscles du visage, du cou et des extrémités [3]. Les patients développent souvent un visage allongé caractéristique avec une chute des paupières et une difficulté à sourire normalement.
D'autres symptômes peuvent apparaître et surprendre par leur diversité. Les troubles cardiaques sont fréquents, notamment des troubles du rythme qui nécessitent une surveillance régulière [2,8]. Les problèmes respiratoires, la somnolence excessive et les troubles de la déglutition font également partie du tableau clinique [4]. Certains patients rapportent aussi des troubles cognitifs légers et des cataractes précoces.
Il faut savoir que l'intensité des symptômes varie énormément d'une personne à l'autre. Certains patients mènent une vie quasi normale avec des symptômes discrets, tandis que d'autres nécessitent une prise en charge plus intensive. L'évolution est généralement lente et progressive, ce qui laisse le temps de s'adapter aux changements.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles myotoniques commence souvent par l'observation clinique de la myotonie lors de l'examen médical [5,7]. Votre médecin vous demandera probablement de serrer le poing puis de l'ouvrir rapidement, ou de fermer les yeux fortement. Si vous présentez une myotonie, le relâchement sera visiblement retardé et difficile.
L'électromyographie (EMG) constitue l'examen de référence pour confirmer la présence de myotonie [5,7]. Cet examen enregistre l'activité électrique des muscles au repos et lors de contractions. Dans les troubles myotoniques, l'EMG révèle des décharges caractéristiques qui persistent après l'arrêt de la contraction volontaire. Ces signaux produisent un bruit typique que les médecins décrivent comme un "bruit d'avion qui pique".
Une fois la myotonie confirmée, des tests génétiques permettent d'identifier le type exact de trouble myotonique [1,3]. Ces analyses recherchent les mutations spécifiques dans les gènes DMPK pour le type 1 ou CNBP pour le type 2. Les résultats prennent généralement quelques semaines, mais ils apportent une confirmation définitive du diagnostic.
D'autres examens complémentaires peuvent être nécessaires selon les symptômes. Un électrocardiogramme évalue la fonction cardiaque, des tests respiratoires vérifient la capacité pulmonaire, et un examen ophtalmologique recherche d'éventuelles cataractes [8]. Cette approche globale permet d'évaluer l'étendue de la maladie et d'adapter la prise en charge.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour les troubles myotoniques, mais plusieurs approches permettent de soulager les symptômes et d'améliorer la qualité de vie [1,8]. La prise en charge est multidisciplinaire et s'adapte aux besoins spécifiques de chaque patient. L'objectif principal est de maintenir l'autonomie et de prévenir les complications.
Pour traiter la myotonie elle-même, plusieurs médicaments antimyotoniques sont disponibles. La mexilétine reste le traitement de première intention, avec une efficacité prouvée sur la rigidité musculaire [3]. D'autres molécules comme la phénytoïne ou la procaïnamide peuvent être utilisées en cas d'intolérance ou d'inefficacité. Ces traitements nécessitent une surveillance cardiaque régulière.
La kinésithérapie joue un rôle essentiel dans la prise en charge [9]. Des exercices adaptés permettent de maintenir la force musculaire, d'améliorer la souplesse et de retarder l'évolution de la faiblesse. L'activité physique régulière, même modérée, présente des bénéfices démontrés sur la fonction musculaire et la qualité de vie des patients.
Les complications cardiaques et respiratoires nécessitent une surveillance spécialisée [8]. Un stimulateur cardiaque peut être nécessaire en cas de troubles du rythme sévères. Pour les problèmes respiratoires, une ventilation non invasive nocturne améliore souvent la qualité du sommeil et réduit la fatigue diurne. Chaque aspect de la maladie bénéficie d'une approche thérapeutique spécifique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les troubles myotoniques avec plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses [1,2,3]. Les thérapies géniques font l'objet d'essais cliniques encourageants, notamment pour la dystrophie myotonique de type 1. Ces approches visent à corriger directement les anomalies génétiques responsables de la maladie.
Une avancée majeure concerne les oligonucléotides antisens, des molécules capables de bloquer l'expression des gènes défectueux [1]. Les premiers résultats des essais cliniques de phase 2 montrent une amélioration significative de la myotonie et de la force musculaire chez certains patients. Cette approche représente un espoir réel de traitement ciblé pour les années à venir.
Les recherches sur la modulation de l'épissage des ARN messagers ouvrent également de nouvelles perspectives [3]. Ces techniques permettent de restaurer partiellement le fonctionnement normal des cellules musculaires en contournant les effets des mutations génétiques. Plusieurs molécules sont actuellement en développement et pourraient arriver sur le marché d'ici 2026-2027.
En parallèle, de nouveaux biomarqueurs sont développés pour mieux suivre l'évolution de la maladie et l'efficacité des traitements [2]. Ces outils permettront d'adapter plus finement les thérapies à chaque patient et d'évaluer plus précisément les bénéfices des nouveaux médicaments. L'avenir s'annonce donc plus prometteur pour les patients atteints de troubles myotoniques.
Vivre au Quotidien avec Troubles myotoniques
Vivre avec des troubles myotoniques demande quelques adaptations, mais beaucoup de patients mènent une vie épanouie [9]. L'important est d'apprendre à connaître votre corps et ses réactions pour mieux anticiper les difficultés. Par exemple, éviter les mouvements brusques après une période d'immobilité peut réduire l'intensité de la myotonie.
Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Éviter les postes nécessitant des gestes répétitifs rapides ou une force importante permet de préserver vos capacités plus longtemps [8]. Heureusement, de nombreux métiers restent parfaitement compatibles avec ces pathologies, surtout avec les outils technologiques actuels qui facilitent le travail.
Les activités physiques adaptées constituent un pilier essentiel du bien-être [9]. La natation en eau chaude est particulièrement bénéfique car elle permet de travailler tous les muscles sans impact. La marche régulière, le vélo d'appartement ou les exercices de stretching aident à maintenir la souplesse et à réduire la raideur matinale.
Côté alimentation, aucun régime spécifique n'est nécessaire, mais maintenir un poids santé évite de surcharger les muscles déjà affaiblis. Certains patients trouvent que limiter la caféine améliore leur sommeil et réduit les crampes musculaires. L'hydratation régulière est également importante pour le bon fonctionnement musculaire.
Les Complications Possibles
Les troubles myotoniques peuvent entraîner diverses complications qui nécessitent une surveillance médicale régulière [2,8]. Les complications cardiaques figurent parmi les plus préoccupantes, notamment les troubles du rythme cardiaque qui peuvent être graves. Des palpitations, des malaises ou une fatigue excessive doivent alerter et conduire à une consultation rapide.
Les problèmes respiratoires constituent également une complication fréquente, surtout dans les formes avancées [4,8]. La faiblesse des muscles respiratoires peut provoquer une insuffisance respiratoire progressive, particulièrement nocturne. Les signes d'alerte incluent l'essoufflement à l'effort, la somnolence diurne excessive et les maux de tête matinaux.
Certains patients développent des troubles de la déglutition qui peuvent compliquer l'alimentation [4]. Ces difficultés augmentent le risque de fausses routes et d'infections pulmonaires. Une évaluation orthophonique permet d'adapter la texture des aliments et d'apprendre des techniques de déglutition sécurisée.
D'autres complications moins fréquentes mais importantes incluent les cataractes précoces, les troubles cognitifs légers et les problèmes endocriniens comme le diabète [3]. Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement si elles sont détectées précocement. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste essentiel.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles myotoniques varie considérablement selon le type de maladie et sa sévérité [1,3]. Dans les formes légères de myotonie congénitale, l'espérance de vie est normale et les patients peuvent mener une existence quasi normale avec quelques adaptations mineures [14]. Ces formes bénignes représentent heureusement une proportion importante des cas.
Pour la dystrophie myotonique de type 1, l'évolution est plus variable et dépend largement de l'âge de début des symptômes [12]. Les formes débutant à l'âge adulte progressent généralement lentement, permettant de maintenir l'autonomie pendant de nombreuses années. En revanche, les formes congénitales ou juvéniles peuvent être plus sévères et nécessiter une prise en charge plus intensive.
L'espérance de vie peut être réduite dans les formes sévères, principalement en raison des complications cardiaques et respiratoires [2,8]. Cependant, une surveillance médicale appropriée et une prise en charge précoce des complications permettent souvent d'améliorer significativement le pronostic. Les avancées thérapeutiques récentes laissent également espérer de meilleurs résultats à l'avenir.
Il est important de retenir que chaque patient est unique et que l'évolution de la maladie reste imprévisible. Certaines personnes conservent une bonne qualité de vie pendant des décennies, tandis que d'autres peuvent connaître une progression plus rapide. L'essentiel est de maintenir un suivi médical régulier et de rester optimiste face aux progrès de la recherche.
Peut-on Prévenir Troubles myotoniques ?
Étant donné l'origine génétique des troubles myotoniques, il n'existe pas de prévention primaire de ces maladies [1,13]. Vous ne pouvez pas empêcher l'apparition de la maladie si vous portez la mutation génétique responsable. Cependant, plusieurs mesures permettent de retarder l'évolution des symptômes et de prévenir les complications.
La prévention secondaire joue un rôle crucial une fois le diagnostic établi. Maintenir une activité physique régulière et adaptée aide à préserver la force musculaire et à retarder la progression de la faiblesse [9]. Éviter la sédentarité et les périodes d'immobilisation prolongées contribue également à maintenir les capacités fonctionnelles.
Certains facteurs peuvent aggraver les symptômes et doivent être évités dans la mesure du possible. Le froid intense, le stress important et certains médicaments (notamment les anesthésiques) peuvent déclencher ou aggraver la myotonie [8]. Informer tous vos médecins de votre pathologie permet d'éviter les prescriptions potentiellement problématiques.
Le conseil génétique constitue un aspect important de la prévention pour les familles concernées [13]. Si vous êtes porteur d'une mutation, vos enfants ont 50% de risque d'hériter de la maladie. Un généticien peut vous expliquer les options disponibles, notamment le diagnostic prénatal ou préimplantatoire pour les couples qui le souhaitent. Ces consultations permettent de prendre des décisions éclairées concernant la descendance.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge des troubles myotoniques [8]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant neurologues, cardiologues, pneumologues et kinésithérapeutes selon les besoins de chaque patient. Cette coordination des soins améliore significativement la qualité de la prise en charge.
Concernant le suivi médical, les recommandations insistent sur la nécessité d'un bilan cardiaque annuel comprenant électrocardiogramme et échocardiographie [2,8]. Cette surveillance permet de détecter précocement les troubles du rythme et d'adapter le traitement en conséquence. Un Holter ECG peut être nécessaire en cas de symptômes évocateurs.
L'évaluation respiratoire fait également partie des recommandations officielles, avec des explorations fonctionnelles respiratoires régulières [4]. Ces examens permettent de suivre l'évolution de la fonction pulmonaire et d'anticiper les besoins en ventilation assistée. La fréquence de ces bilans dépend de la sévérité des symptômes et de l'évolution de la maladie.
Les recommandations soulignent l'importance de l'éducation thérapeutique des patients et de leurs familles. Comprendre sa maladie, connaître les signes d'alerte et savoir quand consulter constituent des éléments clés d'une prise en charge optimale. Des programmes d'éducation thérapeutique sont disponibles dans certains centres de référence pour les maladies neuromusculaires.
Ressources et Associations de Patients
L'AFM-Téléthon constitue la principale association française dédiée aux maladies neuromusculaires, incluant les troubles myotoniques [13]. Cette organisation propose un accompagnement complet aux patients et à leurs familles : informations médicales actualisées, soutien psychologique, aide aux démarches administratives et financement de la recherche. Leurs conseillers en génétique peuvent également vous aider à comprendre les aspects héréditaires de votre maladie.
Des centres de référence spécialisés dans les maladies neuromusculaires existent dans toute la France. Ces centres regroupent des équipes expertes capables de proposer une prise en charge globale et coordonnée. Ils participent également aux essais cliniques et peuvent vous informer sur les nouvelles thérapies disponibles [1,3].
Les groupes de patients locaux offrent un soutien précieux au quotidien. Échanger avec d'autres personnes vivant la même situation permet de partager des conseils pratiques et de rompre l'isolement. Ces groupes organisent souvent des rencontres, des conférences médicales et des activités adaptées aux capacités de chacun.
Internet regorge de ressources fiables, mais attention aux informations non vérifiées. Privilégiez les sites officiels des associations reconnues, les publications médicales validées et les forums modérés par des professionnels de santé. N'hésitez pas à demander conseil à votre médecin sur la fiabilité des sources d'information que vous consultez.
Nos Conseils Pratiques
Voici quelques conseils pratiques pour mieux vivre avec vos troubles myotoniques au quotidien. Premièrement, échauffez-vous progressivement avant toute activité physique ou geste répétitif. Quelques mouvements doux des mains et des bras peuvent considérablement réduire la myotonie et faciliter vos gestes quotidiens.
Adaptez votre environnement pour compenser les difficultés. Des ouvre-bocaux électriques, des poignées ergonomiques sur les ustensiles et des fermetures velcro à la place des boutons peuvent grandement faciliter votre autonomie. Ces petits aménagements font souvent une grande différence dans le confort quotidien.
Côté vestimentaire, privilégiez les vêtements faciles à enfiler avec des ouvertures larges et des systèmes de fermeture simples. Les chaussures à scratch ou à élastiques évitent les difficultés avec les lacets. Pensez également aux vêtements chauds car le froid peut aggraver la myotonie.
Planifiez vos activités en tenant compte de vos rythmes naturels. Si vous êtes plus raide le matin, programmez les tâches importantes plus tard dans la journée. Accordez-vous des pauses régulières et n'hésitez pas à demander de l'aide quand c'est nécessaire. L'important est de préserver votre énergie pour les activités qui vous tiennent à cœur.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Les palpitations cardiaques, les malaises ou une fatigue inhabituelle peuvent signaler des complications cardiaques nécessitant une évaluation urgente [2,8]. N'attendez pas que ces symptômes s'aggravent pour demander un avis médical.
Une aggravation brutale de la faiblesse musculaire, surtout si elle touche les muscles respiratoires ou de la déglutition, constitue également un motif de consultation rapide [4]. Des difficultés nouvelles pour avaler, une voix qui devient nasonnée ou un essoufflement inhabituel doivent alerter et conduire à une évaluation spécialisée.
Les infections respiratoires méritent une attention particulière chez les patients atteints de troubles myotoniques. Une simple bronchite peut se compliquer plus facilement en raison de la faiblesse des muscles respiratoires [8]. N'hésitez pas à consulter précocement en cas de toux persistante, de fièvre ou de difficultés respiratoires.
Enfin, toute modification importante de vos symptômes habituels justifie un avis médical. L'apparition de nouveaux symptômes, une aggravation rapide de la myotonie ou des douleurs inhabituelles peuvent nécessiter un ajustement de votre traitement. Votre médecin est là pour vous accompagner dans la gestion de votre maladie, n'hésitez jamais à le solliciter en cas de doute.
Questions Fréquentes
Les troubles myotoniques sont-ils héréditaires ?Oui, ces maladies se transmettent selon un mode autosomique dominant. Chaque enfant d'un parent atteint a 50% de risque d'hériter de la mutation [13].
Peut-on guérir des troubles myotoniques ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les symptômes peuvent être soulagés et les complications prévenues [1,3]. Les recherches en cours laissent espérer de nouveaux traitements.
La myotonie s'aggrave-t-elle avec l'âge ?
L'évolution varie selon les personnes. Certains patients restent stables pendant des années, tandis que d'autres connaissent une progression lente [12].
Puis-je faire du sport avec des troubles myotoniques ?
Oui, l'activité physique adaptée est même recommandée. Évitez les sports de contact et privilégiez les activités d'endurance modérée [9].
Les troubles myotoniques affectent-ils l'intelligence ?
La plupart des patients conservent des capacités intellectuelles normales. Seules certaines formes sévères peuvent s'accompagner de troubles cognitifs légers [3].
Questions Fréquentes
Les troubles myotoniques sont-ils héréditaires ?
Oui, ces maladies se transmettent selon un mode autosomique dominant. Chaque enfant d'un parent atteint a 50% de risque d'hériter de la mutation.
Peut-on guérir des troubles myotoniques ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les symptômes peuvent être soulagés et les complications prévenues. Les recherches en cours laissent espérer de nouveaux traitements.
La myotonie s'aggrave-t-elle avec l'âge ?
L'évolution varie selon les personnes. Certains patients restent stables pendant des années, tandis que d'autres connaissent une progression lente.
Puis-je faire du sport avec des troubles myotoniques ?
Oui, l'activité physique adaptée est même recommandée. Évitez les sports de contact et privilégiez les activités d'endurance modérée.
Les troubles myotoniques affectent-ils l'intelligence ?
La plupart des patients conservent des capacités intellectuelles normales. Seules certaines formes sévères peuvent s'accompagner de troubles cognitifs légers.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Advances 2024 in myotonic dystrophy type 1 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Pearls & Oy-sters: Severe Myotonic Crisis Resembling - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Myotonic dystrophies: an update on clinical features - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Conduite à tenir devant un trouble bulbaire fluctuantLien
- [5] ENMG de reposLien
- [8] Anesthésie et maladies neuromusculaires: myopathies et myasthénieLien
- [9] Identification de marqueurs protéomiques liés à la réponse positive induite par l'entraînement physiqueLien
- [12] Dystrophie myotonique - Problèmes de santé infantilesLien
- [13] Dystrophie myotonique de type 2Lien
- [14] Myotonie congénitale - Problèmes de santé infantilesLien
Publications scientifiques
- Conduite à tenir devant un trouble bulbaire fluctuant (2025)
- [PDF][PDF] ENMG de repos (2023)[PDF]
- Le syndrome de Schwartz-Jampel (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Sémiologie élémentaire de l'examen EMG (2023)[PDF]
- Anesthésie et maladies neuromusculaires: myopathies et myasthénie (2023)1 citations
Ressources web
- Dystrophie myotonique - Problèmes de santé infantiles (msdmanuals.com)
Le diagnostic de la dystrophie myotonique repose sur les symptômes caractéristiques, l'âge de début des symptômes et les antécédents familiaux. On effectue une ...
- Dystrophie myotonique de type 2 (afm-telethon.fr)
28 mars 2020 — Les premiers signes de la maladie apparaissent généralement à l'âge adulte (difficultés pour marcher, monter des escaliers, se relever de la ...
- Myotonie congénitale - Problèmes de santé infantiles (msdmanuals.com)
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- Maladie de Steinert » Texte du PNDS (has-sante.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.