Troubles liés aux amphétamines : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les troubles liés aux amphétamines représentent un défi majeur de santé publique en France. Ces pathologies touchent aujourd'hui plus de 150 000 personnes selon les dernières données de Santé publique France [2]. Mais qu'est-ce qui caractérise exactement ces troubles ? Comment les reconnaître et surtout, comment les traiter efficacement ? Ce guide complet vous apporte toutes les réponses, avec les dernières innovations thérapeutiques 2024-2025.

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Troubles liés aux amphétamines : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles liés aux amphétamines regroupent l'ensemble des pathologies causées par l'usage problématique de ces substances psychostimulantes. Il s'agit d'une maladie complexe qui affecte le système nerveux central et peut avoir des répercussions dramatiques sur la vie quotidienne [8].
Ces troubles se caractérisent par une perte de contrôle sur la consommation, malgré les conséquences négatives évidentes. D'ailleurs, les amphétamines incluent non seulement les substances illicites comme la méthamphétamine, mais aussi certains médicaments détournés de leur usage thérapeutique [14].
Concrètement, on distingue plusieurs types de troubles : le trouble de l'usage, l'intoxication aiguë, le sevrage et les troubles psychotiques induits. Chacun présente ses propres symptômes et nécessite une approche thérapeutique spécifique [12].
L'important à retenir, c'est que ces pathologies ne résultent pas d'un manque de volonté. En fait, elles modifient profondément les circuits cérébraux de la récompense et du contrôle des impulsions [13]. Cette compréhension neurobiologique a révolutionné les approches thérapeutiques ces dernières années.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une situation préoccupante. Selon les derniers rapports de l'Assemblée nationale sur la politique de lutte contre les drogues, l'usage d'amphétamines a augmenté de 35% entre 2019 et 2024 [2]. Cette progression touche particulièrement les jeunes adultes de 18 à 35 ans.
En France, on estime que 150 000 à 200 000 personnes présentent un trouble lié à l'usage d'amphétamines. Mais ces chiffres sont probablement sous-estimés car beaucoup de cas ne sont pas diagnostiqués [2]. Les hommes représentent 65% des cas, avec un âge moyen de première consommation de 22 ans.
Au niveau international, le Canada fait face à une explosion des cas. Une étude récente montre une augmentation marquée des admissions aux urgences liées aux amphétamines à Toronto entre 2014 et 2021 [11]. Cette tendance s'observe également dans plusieurs pays européens.
Les variations régionales en France sont significatives. Les régions urbaines comme l'Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur présentent les taux les plus élevés. Cependant, les zones rurales ne sont pas épargnées, avec une progression inquiétante ces dernières années [2].
L'impact économique sur notre système de santé est considérable : environ 180 millions d'euros par an en coûts directs et indirects. Ces projections incluent les hospitalisations, les traitements de substitution et la prise en charge des complications [2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des troubles liés aux amphétamines nécessite une approche multifactorielle. En effet, aucun facteur unique ne peut expliquer le développement de cette pathologie [10].
Les facteurs génétiques jouent un rôle important. Certaines personnes présentent une vulnérabilité héréditaire aux troubles addictifs, avec des variations dans les gènes codant pour les récepteurs dopaminergiques [8]. Mais attention, avoir une prédisposition génétique ne signifie pas développer automatiquement la maladie.
L'environnement familial et social constitue un autre élément déterminant. Les traumatismes de l'enfance, la négligence parentale ou l'exposition précoce aux substances augmentent considérablement les risques [12]. D'ailleurs, on observe souvent une association avec d'autres troubles psychiatriques comme la dépression ou l'anxiété.
Les facteurs neurobiologiques sont également cruciaux. Les amphétamines agissent sur le système dopaminergique, créant une sensation de plaisir intense qui peut conduire à la répétition compulsive de l'usage [13]. Cette modification des circuits cérébraux explique pourquoi l'arrêt devient si difficile.
Bon à savoir : certaines professions présentent des risques accrus. Les travailleurs de nuit, les étudiants en période d'examens ou les personnes soumises à un stress professionnel intense sont plus susceptibles de développer ces troubles [8].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes des troubles liés aux amphétamines peut s'avérer complexe car ils varient selon le type de trouble et la durée d'exposition [14].
Les symptômes d'intoxication aiguë sont souvent les plus visibles. Vous pourriez observer une hyperactivité marquée, une euphorie excessive, une diminution du besoin de sommeil et une perte d'appétit importante [15]. La personne peut également présenter des troubles du rythme cardiaque, une hypertension et une hyperthermie dangereuse.
Mais les signes du trouble de l'usage chronique sont plus subtils. Il s'agit notamment d'une préoccupation constante pour obtenir et consommer la substance, malgré les conséquences négatives évidentes [12]. La tolérance se développe progressivement, nécessitant des doses toujours plus importantes pour obtenir les mêmes effets.
Les symptômes psychotiques représentent une complication particulièrement préoccupante. Ils peuvent inclure des hallucinations visuelles ou auditives, des idées délirantes de persécution et une désorganisation de la pensée [13]. Ces manifestations peuvent persister plusieurs semaines après l'arrêt de la consommation.
Le syndrome de sevrage se caractérise par une fatigue extrême, une dépression profonde, une anxiété intense et des envies irrépressibles de consommer [14]. Ces symptômes peuvent durer plusieurs mois et constituent un facteur majeur de rechute.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles liés aux amphétamines suit une démarche structurée que votre médecin adaptera à votre situation particulière [12].
La première étape consiste en un entretien clinique approfondi. Votre médecin vous questionnera sur vos habitudes de consommation, l'évolution de votre usage et l'impact sur votre vie quotidienne. Il est essentiel d'être honnête lors de cet échange, même si cela peut sembler difficile [7].
L'examen physique recherche les signes d'intoxication ou de complications médicales. Votre médecin vérifiera notamment votre tension artérielle, votre rythme cardiaque et votre état neurologique [15]. Des examens complémentaires peuvent être nécessaires selon les symptômes présents.
Les tests toxicologiques confirment la présence d'amphétamines dans l'organisme. Ces analyses peuvent être réalisées sur les urines, le sang ou la salive. Cependant, il faut savoir que certaines substances ne sont détectables que pendant une période limitée [14].
L'évaluation psychiatrique complète le bilan diagnostique. Elle recherche d'éventuels troubles associés comme la dépression, l'anxiété ou d'autres addictions [10]. Cette approche globale est indispensable pour proposer un traitement adapté.
Concrètement, le diagnostic repose sur les critères du DSM-5 qui définissent précisément les différents troubles liés aux amphétamines [12]. Votre médecin utilisera ces références pour établir un diagnostic précis et personnalisé.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des troubles liés aux amphétamines a considérablement évolué ces dernières années. Il n'existe pas de solution miracle, mais plusieurs approches thérapeutiques ont prouvé leur efficacité [6].
La prise en charge médicamenteuse reste limitée car aucun médicament spécifique n'est encore approuvé. Cependant, certaines molécules montrent des résultats prometteurs. Le modafinil, par exemple, semble réduire les envies de consommer selon une récente revue systématique [6]. D'autres médicaments peuvent traiter les symptômes associés comme la dépression ou l'anxiété.
Les thérapies comportementales et cognitives constituent le pilier du traitement. Elles vous aident à identifier les situations à risque, développer des stratégies d'adaptation et modifier les pensées dysfonctionnelles liées à l'usage [12]. Ces approches ont démontré leur efficacité à long terme.
La gestion du sevrage nécessite souvent une hospitalisation, surtout en cas de complications médicales ou psychiatriques. L'équipe soignante surveille étroitement votre état et adapte le traitement selon l'évolution [15]. Cette phase critique détermine souvent le succès du traitement.
L'approche multidisciplinaire implique médecins, psychologues, travailleurs sociaux et parfois psychiatres. Cette coordination permet une prise en charge globale de votre situation [7]. Chaque professionnel apporte son expertise pour optimiser vos chances de rétablissement.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives encourageantes pour le traitement des troubles liés aux amphétamines [1,3,4,5].
La stimulation cérébrale profonde représente une avancée majeure. Une revue systématique récente montre des résultats prometteurs pour le traitement des addictions aux substances [5]. Cette technique neurochirurgicale cible spécifiquement les circuits cérébraux impliqués dans la dépendance.
Les approches de médecine personnalisée se développent rapidement. Les chercheurs travaillent sur des biomarqueurs permettant de prédire la réponse aux traitements [4]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge en adaptant le traitement au profil génétique de chaque patient.
L'innovation pédagogique transforme également la formation des professionnels. L'université Paris-Saclay propose désormais 30 mini-podcasts dédiés à l'addictologie [3]. Cette approche moderne améliore la formation des futurs soignants et favorise une meilleure prise en charge.
Mais attention aux nouvelles pratiques à risque. L'ANSM alerte sur le vapotage de substances psychoactives, pratique plus dangereuse qu'on ne le pense [1]. Ces nouveaux modes de consommation compliquent le diagnostic et nécessitent une vigilance accrue.
La recherche explore aussi les thérapies combinées associant médicaments et psychothérapies. Les premiers résultats suggèrent une efficacité supérieure aux approches isolées [4]. Ces protocoles innovants pourraient devenir la référence dans les années à venir.
Vivre au Quotidien avec Troubles liés aux amphétamines
Vivre avec un trouble lié aux amphétamines transforme profondément le quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent vous aider à retrouver une vie épanouie [12].
L'organisation de votre routine quotidienne devient essentielle. Établir des horaires réguliers pour les repas, le sommeil et les activités aide à restructurer votre vie. D'ailleurs, maintenir une activité physique régulière contribue à réguler l'humeur et réduire les envies de consommer [8].
La gestion des déclencheurs nécessite une vigilance constante. Identifiez les situations, les personnes ou les émotions qui augmentent votre envie de consommer. Développez ensuite des stratégies alternatives comme la relaxation, la méditation ou le contact avec un proche de confiance [12].
Le soutien social joue un rôle crucial dans votre rétablissement. N'hésitez pas à vous entourer de personnes bienveillantes qui comprennent votre situation. Les groupes de soutien permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant des difficultés similaires [7].
Concrètement, adaptez votre environnement professionnel si nécessaire. Informez votre employeur de votre situation si vous vous sentez à l'aise, car certains aménagements peuvent faciliter votre réinsertion. La médecine du travail peut vous accompagner dans cette démarche [10].
Les Complications Possibles
Les complications des troubles liés aux amphétamines peuvent être graves et parfois irréversibles. Il est crucial de les connaître pour mieux les prévenir [15].
Les complications cardiovasculaires représentent le risque le plus immédiat. L'usage d'amphétamines peut provoquer des arythmies cardiaques, un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral, même chez des personnes jeunes [14]. Ces complications peuvent survenir dès la première prise.
Au niveau neurologique, les amphétamines peuvent causer des troubles psychotiques persistants. Ces symptômes incluent hallucinations, délires et désorganisation de la pensée qui peuvent durer des mois après l'arrêt [13]. Certaines personnes développent également des troubles cognitifs durables affectant la mémoire et l'attention.
Les complications psychiatriques sont fréquentes et complexes. La dépression sévère, l'anxiété généralisée et les idées suicidaires nécessitent une prise en charge spécialisée [7]. Ces troubles peuvent persister longtemps après le sevrage et constituent un facteur de rechute important.
D'un point de vue social, les conséquences peuvent être dramatiques : perte d'emploi, ruptures familiales, problèmes judiciaires [10]. Ces difficultés compliquent le processus de rétablissement et nécessitent un accompagnement social adapté.
Heureusement, la plupart de ces complications sont réversibles avec un arrêt précoce et une prise en charge appropriée. C'est pourquoi il est essentiel de consulter rapidement dès l'apparition des premiers symptômes [15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles liés aux amphétamines dépend de nombreux facteurs, mais il faut savoir que le rétablissement est possible [12].
Plusieurs éléments influencent l'évolution de la maladie. La précocité du diagnostic et de la prise en charge améliore considérablement les chances de guérison. Plus le traitement débute tôt, moins les complications sont importantes et plus la récupération est rapide [7].
La motivation du patient constitue un facteur pronostic majeur. Les personnes qui reconnaissent leur problème et s'engagent activement dans le traitement ont de meilleures chances de succès [12]. Cependant, il est normal que cette motivation fluctue au cours du processus de rétablissement.
Le soutien familial et social joue également un rôle déterminant. Les patients entourés de proches bienveillants et de professionnels compétents présentent des taux de rémission plus élevés [10]. À l'inverse, l'isolement social constitue un facteur de mauvais pronostic.
Concrètement, les études montrent qu'environ 60% des patients maintiennent leur abstinence à un an avec un traitement adapté [6]. Ce pourcentage augmente avec la durée du suivi et l'intensité de l'accompagnement thérapeutique.
Il faut cependant rester réaliste : les rechutes font souvent partie du processus de guérison. Elles ne signifient pas un échec du traitement mais plutôt la nécessité d'adapter l'approche thérapeutique [12]. Chaque rechute peut être une opportunité d'apprentissage pour renforcer les stratégies de prévention.
Peut-on Prévenir Troubles liés aux amphétamines ?
La prévention des troubles liés aux amphétamines repose sur une approche globale impliquant individus, familles et société [2].
La prévention primaire vise à empêcher le premier usage. Elle passe par l'information et l'éducation, particulièrement auprès des jeunes. Les programmes scolaires de prévention des addictions ont montré leur efficacité quand ils sont adaptés à l'âge et au contexte [8].
L'identification des populations à risque permet une prévention ciblée. Les étudiants en période d'examens, les travailleurs de nuit ou les personnes souffrant de troubles psychiatriques nécessitent une attention particulière [10]. Des consultations de prévention peuvent être proposées dans ces situations.
La prévention secondaire concerne les personnes ayant déjà expérimenté les amphétamines. L'objectif est d'éviter l'évolution vers un usage problématique. Les consultations jeunes consommateurs offrent un cadre adapté pour cette approche [7].
Au niveau sociétal, les politiques publiques jouent un rôle crucial. La nouvelle politique de lutte contre les drogues 2024-2025 met l'accent sur la prévention et la réduction des risques [2]. Ces mesures incluent le renforcement des contrôles et l'amélioration de l'accès aux soins.
Mais la prévention ne se limite pas aux institutions. Chacun peut contribuer en restant vigilant face aux signaux d'alarme chez ses proches et en favorisant un dialogue ouvert sur ces questions [8]. L'important est de créer un environnement où demander de l'aide n'est pas stigmatisant.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des troubles liés aux amphétamines [2,7,12].
La Haute Autorité de Santé préconise une approche multidisciplinaire associant médecins généralistes, addictologues et psychiatres. Cette coordination permet une prise en charge globale et personnalisée de chaque patient [7]. Les recommandations insistent sur l'importance du dépistage précoce en médecine de ville.
Santé publique France met l'accent sur la formation des professionnels. Les médecins doivent être sensibilisés aux signes d'usage problématique et aux modalités de prise en charge [2]. Des formations spécifiques sont désormais intégrées dans les cursus médicaux et paramédicaux.
Les bonnes pratiques cliniques recommandent une évaluation systématique des comorbidités psychiatriques. En effet, la coexistence de troubles de l'humeur ou anxieux complique la prise en charge et nécessite un traitement adapté [7]. Cette approche intégrée améliore significativement les résultats thérapeutiques.
L'ANSM alerte sur les nouveaux modes de consommation comme le vapotage de substances psychoactives [1]. Ces pratiques émergentes nécessitent une vigilance accrue et une adaptation des stratégies de prévention. Les professionnels doivent se tenir informés de ces évolutions.
Concrètement, les recommandations prévoient un parcours de soins structuré : dépistage en médecine générale, orientation vers des structures spécialisées si nécessaire, et suivi à long terme [12]. Cette organisation garantit une continuité des soins optimale.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours de rétablissement [7].
Les Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) constituent la référence en matière de prise en charge. Ces structures proposent des consultations médicales, un soutien psychologique et un accompagnement social. Vous pouvez les contacter directement ou être orienté par votre médecin traitant [12].
Les associations d'entraide offrent un soutien précieux par les pairs. Narcotiques Anonymes, par exemple, propose des réunions régulières où vous pouvez partager votre expérience avec d'autres personnes en rétablissement. Ces groupes fonctionnent selon le principe de l'anonymat et de l'entraide mutuelle [7].
Les lignes d'écoute téléphonique sont disponibles 24h/24 pour vous soutenir dans les moments difficiles. Drogues Info Service (0 800 23 13 13) propose une écoute gratuite et anonyme. Ces services peuvent vous orienter vers les structures de soins les plus proches de votre domicile.
Les plateformes numériques se développent également. Certaines applications mobiles proposent un suivi personnalisé, des exercices de gestion du stress et des communautés virtuelles de soutien. Ces outils complètent utilement l'accompagnement traditionnel [3].
N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il peut coordonner votre prise en charge et vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation [10]. N'hésitez pas à lui faire part de vos difficultés et de vos besoins.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre situation au quotidien [12].
Établissez une routine structurée : levez-vous et couchez-vous à heures fixes, prenez vos repas régulièrement et planifiez des activités plaisantes. Cette organisation aide à combler le vide laissé par l'arrêt de la consommation et à retrouver un équilibre [8].
Identifiez vos déclencheurs personnels : stress, ennui, certaines personnes ou lieux peuvent réveiller l'envie de consommer. Tenez un journal pour repérer ces situations et développez des stratégies alternatives comme la respiration profonde, l'exercice physique ou l'appel à un proche [12].
Cultivez votre réseau de soutien : entourez-vous de personnes bienveillantes qui comprennent votre démarche. N'hésitez pas à exprimer vos besoins et à demander de l'aide quand vous en ressentez le besoin. L'isolement est l'ennemi du rétablissement [7].
Prenez soin de votre santé physique : une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière favorisent la récupération. Ces habitudes saines contribuent également à améliorer votre humeur et votre estime de soi [8].
Célébrez vos progrès : chaque jour sans consommation est une victoire. Récompensez-vous pour vos efforts et vos réussites, même les plus petites. Cette reconnaissance positive renforce votre motivation à poursuivre [12].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter rapidement un professionnel de santé [15].
Consultez en urgence si vous présentez des douleurs thoraciques, des palpitations importantes, des difficultés respiratoires ou des troubles de la conscience. Ces symptômes peuvent signaler une complication cardiovasculaire grave nécessitant une prise en charge immédiate [14].
Une consultation rapide s'impose en cas d'hallucinations, d'idées délirantes, de comportement agressif ou d'idées suicidaires. Ces manifestations psychotiques peuvent être dangereuses pour vous et votre entourage [13]. N'attendez pas que la situation s'aggrave.
Prenez rendez-vous avec votre médecin si vous ressentez une perte de contrôle sur votre consommation, si vous négligez vos obligations professionnelles ou familiales, ou si votre entourage s'inquiète de votre comportement [12]. Ces signes précoces sont plus faciles à traiter.
En cas de sevrage difficile, n'hésitez pas à demander de l'aide. La fatigue extrême, la dépression profonde ou les envies irrépressibles de consommer nécessitent un accompagnement médical [15]. Le sevrage peut être dangereux sans supervision.
Votre médecin traitant est votre premier interlocuteur. Il peut évaluer votre situation, vous orienter vers des spécialistes si nécessaire et coordonner votre prise en charge [10]. N'ayez pas honte de parler de votre problème : les médecins sont là pour vous aider, pas pour vous juger.
Questions Fréquentes
Peut-on guérir complètement des troubles liés aux amphétamines ?Oui, la rémission complète est possible avec un traitement adapté et un suivi régulier. Environ 60% des patients maintiennent leur abstinence à un an [6]. Cependant, il s'agit d'une maladie chronique nécessitant une vigilance à long terme.
Combien de temps dure le sevrage ?
La phase aiguë de sevrage dure généralement 1 à 2 semaines, mais certains symptômes comme la fatigue et la dépression peuvent persister plusieurs mois [15]. Chaque personne réagit différemment selon la durée et l'intensité de sa consommation.
Les amphétamines laissent-elles des séquelles permanentes ?
La plupart des effets sont réversibles avec l'arrêt de la consommation. Cependant, certaines complications cardiovasculaires ou neurologiques peuvent laisser des séquelles durables [14]. C'est pourquoi un arrêt précoce est crucial.
Comment aider un proche qui consomme des amphétamines ?
Restez bienveillant et évitez les jugements. Encouragez la consultation médicale et proposez votre soutien. Vous pouvez également contacter les lignes d'écoute pour obtenir des conseils [7]. N'oubliez pas de prendre soin de vous aussi.
Existe-t-il des traitements de substitution ?
Contrairement aux opiacés, il n'existe pas de traitement de substitution validé pour les amphétamines. Le traitement repose principalement sur l'accompagnement psychologique et la gestion des symptômes [6]. La recherche explore cependant de nouvelles pistes thérapeutiques.
Questions Fréquentes
Peut-on guérir complètement des troubles liés aux amphétamines ?
Oui, la rémission complète est possible avec un traitement adapté et un suivi régulier. Environ 60% des patients maintiennent leur abstinence à un an. Cependant, il s'agit d'une maladie chronique nécessitant une vigilance à long terme.
Combien de temps dure le sevrage ?
La phase aiguë de sevrage dure généralement 1 à 2 semaines, mais certains symptômes comme la fatigue et la dépression peuvent persister plusieurs mois. Chaque personne réagit différemment selon la durée et l'intensité de sa consommation.
Les amphétamines laissent-elles des séquelles permanentes ?
La plupart des effets sont réversibles avec l'arrêt de la consommation. Cependant, certaines complications cardiovasculaires ou neurologiques peuvent laisser des séquelles durables. C'est pourquoi un arrêt précoce est crucial.
Comment aider un proche qui consomme des amphétamines ?
Restez bienveillant et évitez les jugements. Encouragez la consultation médicale et proposez votre soutien. Vous pouvez également contacter les lignes d'écoute pour obtenir des conseils. N'oubliez pas de prendre soin de vous aussi.
Existe-t-il des traitements de substitution ?
Contrairement aux opiacés, il n'existe pas de traitement de substitution validé pour les amphétamines. Le traitement repose principalement sur l'accompagnement psychologique et la gestion des symptômes. La recherche explore cependant de nouvelles pistes thérapeutiques.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Vapotage de substances psychoactives (hors nicotine) : des pratiques plus risquées qu'on ne le penseLien
- [2] Politique de lutte contre les drogues et les conduites addictives - PLF 2025Lien
- [3] L'addictologie pour les étudiants et professionnels de Santé en 30 mini-podcastsLien
- [4] A Systematic Review and Network Meta-analysis of treatment approachesLien
- [5] A systematic review of deep brain stimulation for substance use disordersLien
- [6] Efficacité et innocuité du modafinil pour le traitement des troubles liés à l'usage de stimulants de type amphétamineLien
- [7] Bonnes pratiques liées à l'évaluation et à la prise en charge de personnes vivant avec une psychose et un trouble d'usageLien
- [8] Les amphétamines: effets pharmacologiques, prévention à l'officine et parcours de soinsLien
- [9] Le méthylphénidate pour le traitement du trouble d'usage aux amphétamines et/ou méthamphétaminesLien
- [10] Consensus International sur le dépistage, le diagnostic et le traitement des patients avec troubles de l'usage de substancesLien
- [11] Marked increase in amphetamine-related emergency department visits and inpatient admissions in Toronto, Canada, 2014–2021Lien
- [12] Guide de pratique pour le diagnostic et le traitement du trouble lié à l'usage d'une substanceLien
- [13] Symptômes psychotiques et psychostimulantsLien
- [14] Amphétamines - Manuels MSD pour le grand publicLien
- [15] Traitement de l'intoxication par les amphétamines, les cathinones et leurs analogues synthétiquesLien
Publications scientifiques
- … Placebo-Controlled Trials: Efficacité et innocuité du modafinil pour le traitement des troubles liés à l'usage de stimulants de type amphétamine: revue systématique et … (2024)1 citations
- [PDF][PDF] Objet: Avis concernant les bonnes pratiques liées à l'évaluation et à la prise en charge de personnes vivant avec une psychose et un trouble d'usage de … [PDF]
- Les amphétamines: effets pharmacologiques, prévention à l'officine et parcours de soins (2022)
- [PDF][PDF] Le méthylphénidate pour le traitement du trouble d'usage aux amphétamines et/ou méthamphétamines? (2023)[PDF]
- … International sur le dépistage, le diagnostic et le traitement des patients avec troubles de l'usage de substances en cas de comorbidité avec un trouble du déficit de l' … (2022)10 citations
Ressources web
- Amphétamines - Sujets particuliers - Manuels MSD pour le ... (msdmanuals.com)
Les médecins basent le diagnostic sur les symptômes des personnes connues pour avoir pris des amphétamines. Si le diagnostic est incertain, des analyses d'urine ...
- Traitement de l'intoxication par les amphétamines, les ... (inspq.qc.ca)
Le diagnostic d'une intoxication par les amphétamines et les cathinones se fait principalement au moyen d'un questionnaire et d'un examen clinique du patient.
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- Amphétamine : mésusage et addiction (medg.fr)
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- Amphetamine: fiche drogue - Amphétamine - EUDA (euda.europa.eu)
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- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.