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Troubles généralisés du développement de l'enfant : Guide Complet 2025

Troubles généralisés du développement de l'enfant

Les troubles généralisés du développement de l'enfant touchent environ 1% des enfants en France selon les dernières données de Santé Publique France [2]. Ces troubles neurodéveloppementaux, incluant l'autisme et les troubles envahissants du développement, nécessitent une prise en charge précoce et adaptée. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces pathologies complexes mais de mieux en mieux comprises.

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Troubles généralisés du développement de l'enfant : Définition et Vue d'Ensemble

Les troubles généralisés du développement (TGD) représentent un groupe de pathologies neurodéveloppementales qui affectent la communication, les interactions sociales et le comportement de l'enfant [1,2]. Ces troubles, désormais regroupés sous le terme de troubles du spectre autistique dans les classifications récentes, se manifestent dès les premières années de vie.

Contrairement aux idées reçues, ces troubles ne résultent pas d'un manque d'affection parentale. Il s'agit de pathologies neurobiologiques complexes qui affectent le développement du cerveau [16]. Les enfants concernés présentent des difficultés variables dans trois domaines principaux : la communication verbale et non verbale, les interactions sociales réciproques, et les comportements répétitifs ou stéréotypés.

L'important à retenir, c'est que chaque enfant est unique. Certains développeront un langage fonctionnel, d'autres communiqueront différemment. Mais tous peuvent progresser avec un accompagnement adapté [2,16]. D'ailleurs, les recherches récentes montrent que le cerveau garde une plasticité remarquable, même après l'enfance.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les troubles du spectre autistique touchent environ 700 000 personnes, soit 1% de la population générale [2]. Cette prévalence a considérablement augmenté ces dernières décennies, passant de 4 pour 10 000 dans les années 1980 à 1 pour 100 aujourd'hui. Mais attention, cette augmentation reflète principalement l'amélioration des outils diagnostiques et une meilleure reconnaissance de ces troubles [6].

Les données récentes de l'Assurance Maladie montrent que 8 000 nouveaux diagnostics sont posés chaque année chez les enfants [2]. L'âge moyen du diagnostic reste encore trop tardif : 3 ans et demi pour les formes sévères, mais souvent après 6 ans pour les formes plus légères [6]. Cette situation s'améliore progressivement grâce aux campagnes de sensibilisation et à la formation des professionnels [8,9].

Au niveau international, la France se situe dans la moyenne européenne. Les États-Unis rapportent des chiffres légèrement supérieurs (1,5%), tandis que les pays nordiques affichent des taux similaires aux nôtres [6]. Ces variations s'expliquent en partie par les différences de critères diagnostiques et d'organisation des systèmes de santé.

Concernant la répartition par sexe, on observe un ratio de 4 garçons pour 1 fille [2,16]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques, mais aussi par une sous-reconnaissance des troubles chez les filles, qui présentent souvent des manifestations plus discrètes.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des troubles généralisés du développement restent largement méconnues, mais la recherche progresse rapidement. On sait aujourd'hui que ces troubles résultent d'une interaction complexe entre facteurs génétiques et environnementaux [16]. Les études montrent que l'hérédité joue un rôle majeur : le risque de récurrence dans une fratrie atteint 10 à 20% [2].

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. L'âge parental avancé, particulièrement paternel, augmente légèrement le risque. Certaines infections maternelles pendant la grossesse, comme la rubéole, peuvent également jouer un rôle [16]. Mais rassurez-vous : dans la grande majorité des cas, aucun facteur spécifique n'est identifiable.

Il est crucial de tordre le cou aux idées fausses. Les vaccins ne causent PAS l'autisme - cette théorie a été définitivement réfutée par de nombreuses études rigoureuses [2,16]. De même, le style parental ou l'exposition aux écrans ne sont pas responsables de ces troubles, même si une utilisation excessive des écrans peut aggraver certains symptômes.

Les recherches récentes s'orientent vers l'étude de l'épigénétique et du microbiote intestinal. Ces pistes prometteuses pourraient ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques dans les années à venir [5].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les premiers signes d'un trouble généralisé du développement peut s'avérer délicat, car ils varient énormément d'un enfant à l'autre. Cependant, certains signaux d'alerte doivent vous alerter, surtout s'ils persistent au-delà de 18 mois [2,16].

Dans le domaine de la communication, observez si votre enfant évite le contact visuel, ne répond pas à son prénom, ou présente un retard de langage significatif. Vers 12 mois, un enfant devrait pointer du doigt pour montrer quelque chose qui l'intéresse. L'absence de ce geste simple peut être un indicateur précoce [9].

Les interactions sociales posent souvent problème. L'enfant peut sembler indifférent aux autres, ne pas imiter les gestes simples, ou avoir des difficultés à partager ses émotions. Il peut aussi présenter une hypersensibilité ou une hyposensibilité aux stimuli sensoriels : bruits, textures, lumières [16].

Enfin, les comportements répétitifs constituent le troisième pilier diagnostique. Cela peut aller des balancements aux alignements d'objets, en passant par des intérêts très restreints et intenses. Certains enfants développent des routines rigides et réagissent mal aux changements [2].

Bon à savoir : ces signes peuvent aussi se retrouver chez des enfants au développement typique. C'est leur persistance, leur intensité et leur impact sur le quotidien qui font la différence [8,9].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des troubles généralisés du développement suit un parcours structuré qui s'est considérablement amélioré ces dernières années [1,2]. Tout commence généralement par une inquiétude des parents ou de l'entourage, parfois relayée par les professionnels de la petite enfance ou les enseignants [8].

La première étape consiste à consulter votre médecin généraliste ou pédiatre. Ce professionnel réalisera un premier bilan et pourra vous orienter vers des spécialistes si nécessaire [9,11]. Depuis 2024, les médecins généralistes bénéficient d'une formation renforcée au dépistage de ces troubles, ce qui améliore la précocité du diagnostic [8,9].

L'évaluation spécialisée fait appel à une équipe pluridisciplinaire : pédopsychiatre, psychologue, orthophoniste, psychomotricien [10,16]. Cette équipe utilise des outils standardisés comme l'ADOS (Autism Diagnostic Observation Schedule) ou l'ADI-R (Autism Diagnostic Interview-Revised). Le processus peut prendre plusieurs mois, mais il est essentiel pour établir un diagnostic précis.

Concrètement, l'évaluation comprend des observations du comportement de l'enfant, des entretiens avec les parents, et parfois des examens complémentaires pour éliminer d'autres causes [1,16]. L'objectif n'est pas seulement de poser un diagnostic, mais aussi d'identifier les forces et les besoins spécifiques de chaque enfant.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Il n'existe pas de "traitement miracle" pour les troubles généralisés du développement, mais de nombreuses approches thérapeutiques ont prouvé leur efficacité [1,2]. L'objectif principal est d'améliorer la qualité de vie de l'enfant et de sa famille, en développant ses compétences et en réduisant les comportements problématiques.

Les interventions comportementales constituent le socle du traitement. L'ABA (Applied Behavior Analysis) et le programme TEACCH sont les plus documentés scientifiquement [16]. Ces approches structurées aident l'enfant à acquérir de nouvelles compétences tout en réduisant les comportements inadaptés. Mais attention, chaque enfant étant unique, l'approche doit être personnalisée.

L'accompagnement orthophonique joue un rôle crucial pour développer la communication, qu'elle soit verbale ou alternative. Les pictogrammes, les tablettes de communication, ou la langue des signes peuvent être d'excellents outils [2]. La psychomotricité aide quant à elle à améliorer la coordination et la gestion des particularités sensorielles.

Concernant les traitements médicamenteux, ils ne ciblent pas le trouble lui-même mais peuvent aider à gérer certains symptômes associés : hyperactivité, troubles du sommeil, anxiété [1,13]. Ces prescriptions nécessitent un suivi médical rigoureux et doivent toujours s'inscrire dans une prise en charge globale.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge des troubles du neurodéveloppement avec plusieurs innovations majeures [3,4,5]. L'Institut Hospitalo-Universitaire Robert-Debré du cerveau de l'enfant, lancé récemment, concentre les efforts de recherche les plus prometteurs [5]. Cette structure d'excellence vise à accélérer le transfert des découvertes scientifiques vers les soins cliniques.

Les technologies numériques révolutionnent l'accompagnement. Des applications mobiles utilisant l'intelligence artificielle permettent désormais un dépistage précoce plus précis [3]. Ces outils analysent les patterns de comportement et peuvent alerter les professionnels sur des signes subtils qui échapperaient à l'observation humaine [6,7].

La thérapie génique ouvre des perspectives inédites pour certaines formes syndromiques d'autisme. Bien qu'encore expérimentale, cette approche pourrait corriger certaines anomalies génétiques spécifiques [5]. Parallèlement, les recherches sur le microbiote intestinal progressent rapidement, avec des essais cliniques prometteurs sur l'utilisation de probiotiques spécifiques.

En 2025, la France met également l'accent sur la formation des professionnels [4,10]. De nouveaux référentiels de formation pour les "médecins spécialisés du TDAH" sont déployés, améliorant significativement la qualité du diagnostic et du suivi [10]. Cette professionnalisation répond à un besoin criant identifié par les études récentes.

Vivre au Quotidien avec Troubles généralisés du développement de l'enfant

Vivre avec un enfant présentant des troubles généralisés du développement transforme le quotidien familial, mais cela ne signifie pas renoncer au bonheur [2,16]. L'adaptation demande du temps, de la patience, et surtout beaucoup d'amour. Chaque petite victoire mérite d'être célébrée.

L'organisation devient cruciale. Les routines structurées rassurent l'enfant et facilitent les apprentissages. Créez des repères visuels : planning imagé, pictogrammes pour les activités quotidiennes, espaces dédiés à chaque activité. Ces aménagements simples peuvent considérablement améliorer le bien-être de toute la famille [16].

La gestion des crises représente souvent un défi majeur. Apprenez à identifier les déclencheurs : fatigue, changement imprévu, surcharge sensorielle. Anticipez en proposant des alternatives, des pauses sensorielles, ou des objets réconfortants. Rappelez-vous que ces comportements ne sont pas des caprices mais l'expression d'un mal-être [2].

N'oubliez pas de prendre soin de vous et du reste de la famille. Les groupes de parents, les associations, les réseaux d'entraide sont des ressources précieuses. Ils offrent un soutien émotionnel irremplaçable et des conseils pratiques éprouvés par d'autres familles [14].

Les Complications Possibles

Les troubles généralisés du développement peuvent s'accompagner de diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir [2,16]. Ces difficultés associées ne sont pas systématiques, mais leur reconnaissance précoce permet une prise en charge adaptée.

Les troubles du sommeil touchent près de 80% des enfants avec autisme. Difficultés d'endormissement, réveils nocturnes fréquents, sommeil fragmenté perturbent non seulement l'enfant mais toute la famille [13]. Des stratégies comportementales et parfois un traitement médicamenteux peuvent considérablement améliorer la situation.

L'anxiété représente une complication fréquente, particulièrement chez les enfants avec un niveau de fonctionnement élevé [13,15]. Cette anxiété peut se manifester par des phobies spécifiques, des troubles obsessionnels-compulsifs, ou une anxiété généralisée. Une prise en charge psychologique adaptée est alors nécessaire.

Certains enfants développent également des troubles alimentaires liés aux particularités sensorielles : refus de certaines textures, couleurs, ou températures. Ces restrictions peuvent parfois entraîner des carences nutritionnelles nécessitant un suivi diététique [16].

Enfin, les difficultés d'apprentissage et les troubles attentionnels sont fréquents, nécessitant des aménagements scolaires spécifiques [1,8]. Heureusement, avec un accompagnement approprié, la plupart de ces complications peuvent être gérées efficacement.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des troubles généralisés du développement s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès de la prise en charge précoce [2,6]. Contrairement aux idées reçues d'autrefois, ces troubles ne condamnent pas à l'isolement social ou à la dépendance totale.

Plusieurs facteurs influencent l'évolution : l'âge du diagnostic, la précocité de l'intervention, le niveau de développement intellectuel, et la présence ou non de langage fonctionnel avant 5 ans [6,16]. Les enfants diagnostiqués avant 3 ans et bénéficiant d'une prise en charge intensive montrent généralement de meilleurs résultats.

Concrètement, environ 10 à 15% des personnes avec autisme atteignent une autonomie complète à l'âge adulte [2]. Un tiers développe une autonomie partielle avec un soutien minimal, tandis que les autres nécessitent un accompagnement plus soutenu. Mais attention, ces statistiques évoluent positivement avec l'amélioration des prises en charge.

L'important à retenir, c'est que chaque personne peut progresser tout au long de sa vie. Les recherches récentes montrent que le cerveau conserve sa plasticité bien au-delà de l'enfance [5,7]. De nombreux adultes avec autisme mènent une vie épanouie, travaillent, fondent une famille, et contribuent positivement à la société.

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir des perspectives encore plus encourageantes pour les générations futures [3,4,5].

Peut-on Prévenir Troubles généralisés du développement de l'enfant ?

La prévention primaire des troubles généralisés du développement reste limitée en raison de leur origine largement génétique [2,16]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou favoriser un développement optimal.

Pendant la grossesse, le suivi médical régulier et la prévention des infections (rubéole, cytomégalovirus) constituent des mesures importantes [16]. L'acide folique, recommandé avant et pendant la grossesse, pourrait avoir un effet protecteur selon certaines études. Éviter l'alcool et le tabac reste évidemment essentiel.

La prévention secondaire se concentre sur le dépistage précoce. Les nouvelles recommandations de 2024 encouragent une surveillance développementale systématique dès 18 mois [8,9]. Les professionnels de la petite enfance sont désormais mieux formés pour repérer les signaux d'alerte précoces.

Mais la vraie révolution vient des outils de dépistage innovants. Les applications utilisant l'intelligence artificielle peuvent analyser les patterns de jeu et de communication dès 12 mois [3,7]. Ces technologies, encore en développement, pourraient permettre des interventions ultra-précoces.

Enfin, créer un environnement stimulant et bienveillant favorise le développement de tous les enfants. Lecture partagée, jeux d'imitation, interactions sociales riches constituent autant d'éléments protecteurs pour le développement neurotypique [12].

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations officielles concernant les troubles généralisés du développement ont été actualisées en 2024 par la Haute Autorité de Santé [1,2]. Ces nouvelles directives mettent l'accent sur la précocité du diagnostic et l'individualisation des prises en charge.

La HAS recommande un dépistage systématique lors des consultations de suivi pédiatrique à 9, 24 et 36 mois [1,2]. Les médecins généralistes et pédiatres doivent utiliser des outils validés comme le M-CHAT (Modified Checklist for Autism in Toddlers) pour identifier précocement les enfants à risque [8,9].

Concernant les interventions thérapeutiques, la HAS privilégie les approches comportementales et développementales précoces [1]. L'ABA, le modèle de Denver, et les interventions focalisées sur la communication sociale sont recommandées en première intention. Les approches psychanalytiques ne sont plus recommandées comme traitement principal.

L'Assurance Maladie a également renforcé la prise en charge financière en 2025 [4]. Les séances d'orthophonie, de psychomotricité et d'ergothérapie bénéficient d'un remboursement élargi. Les plateformes de coordination territoriale facilitent l'accès aux soins spécialisés [2].

Enfin, les autorités insistent sur l'importance de la formation continue des professionnels. Le nouveau référentiel 2024 pour les médecins spécialisés dans le TDAH s'étend progressivement aux troubles du spectre autistique [10].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les familles confrontées aux troubles généralisés du développement. Autisme France, l'une des plus anciennes, propose information, soutien et défense des droits. Ses antennes locales organisent régulièrement des rencontres entre parents et des formations pratiques.

L'association Vaincre l'Autisme se distingue par son approche militante et ses actions de sensibilisation. Elle propose également des programmes d'accompagnement personnalisés et milite pour l'amélioration de la prise en charge. Ses campagnes médiatiques contribuent à faire évoluer le regard de la société.

Pour les familles, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) constituent un passage obligé. Elles instruisent les demandes d'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH) et orientent vers les structures adaptées. Leurs équipes pluridisciplinaires évaluent les besoins et proposent un plan personnalisé de compensation.

Les Centres Ressources Autisme (CRA) offrent expertise diagnostique et conseils aux familles et professionnels. Présents dans chaque région, ils constituent des références incontournables pour l'information et l'orientation. Leurs sites internet regorgent de ressources pratiques et d'outils téléchargeables.

Enfin, les plateformes numériques se développent rapidement. Applications mobiles, forums spécialisés, groupes Facebook permettent d'échanger conseils et expériences 24h/24. Ces outils modernes complètent utilement l'accompagnement traditionnel [14].

Nos Conseils Pratiques

Faire face aux troubles généralisés du développement demande des stratégies concrètes au quotidien. Voici nos conseils éprouvés par l'expérience de nombreuses familles et validés par les professionnels [2,16].

Créez un environnement prévisible. Les routines rassurent et facilitent les apprentissages. Utilisez des supports visuels : planning imagé de la journée, pictogrammes pour les activités, timer visuel pour matérialiser le temps. Ces outils simples réduisent l'anxiété et favorisent l'autonomie [16].

Apprenez à décoder les signaux de surcharge sensorielle. Agitation, cris, retrait peuvent signaler un trop-plein. Proposez alors un espace calme, des objets réconfortants, ou des activités apaisantes. Chaque enfant a ses propres stratégies de régulation qu'il faut identifier et respecter [2].

Développez la communication alternative si nécessaire. Gestes, pictogrammes, applications sur tablette peuvent suppléer ou enrichir le langage oral. N'attendez pas que l'enfant parle pour communiquer avec lui. Commentez vos actions, décrivez ce qui se passe, même s'il ne répond pas verbalement.

Enfin, prenez soin de vous et de votre couple. Planifiez des moments de répit, acceptez l'aide proposée, rejoignez des groupes de soutien. Votre bien-être maladiene celui de toute la famille. N'hésitez pas à consulter un psychologue si le poids du quotidien devient trop lourd [14].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signaux d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement, même si votre enfant semble par ailleurs en bonne santé [2,8,9]. La règle d'or : mieux vaut consulter pour rien que passer à côté d'un diagnostic précoce.

Consultez avant 18 mois si votre enfant ne répond pas à son prénom, évite systématiquement le contact visuel, ou ne montre pas d'intérêt pour les autres enfants [9]. L'absence de pointage du doigt vers 12 mois, de gestes d'au revoir ou de bravo vers 15 mois constituent également des signaux importants.

Après 2 ans, l'absence de langage fonctionnel doit alerter. Même si certains enfants parlent plus tard, un retard significatif mérite une évaluation [2,16]. De même, la perte de compétences déjà acquises (régression) nécessite une consultation urgente.

Les comportements répétitifs excessifs, les crises fréquentes sans cause apparente, ou les difficultés majeures d'adaptation aux changements justifient également un avis médical [8]. N'hésitez pas à filmer ces comportements pour les montrer au médecin.

En cas de doute, commencez par votre médecin généraliste ou pédiatre. Ces professionnels, mieux formés depuis 2024, sauront vous orienter vers les spécialistes appropriés si nécessaire [9,11]. Le dépistage précoce améliore considérablement le pronostic.

Questions Fréquentes

Mon enfant peut-il guérir de l'autisme ?
L'autisme n'est pas une maladie dont on guérit, mais un fonctionnement neurologique différent. Avec un accompagnement adapté, votre enfant peut développer ses compétences et gagner en autonomie [2,16].

Les vaccins causent-ils l'autisme ?
Non, aucune étude scientifique rigoureuse n'a jamais établi de lien entre vaccins et autisme. Cette théorie a été définitivement réfutée [2].

À quel âge peut-on diagnostiquer l'autisme ?
Un diagnostic fiable peut être posé dès 18-24 mois par des professionnels expérimentés. Plus le diagnostic est précoce, plus l'intervention sera efficace [6,9].

Mon enfant autiste peut-il aller à l'école ordinaire ?
Oui, avec les aménagements appropriés. L'inclusion scolaire est un droit et bénéficie à tous les enfants [1,2].

Quelles sont les aides financières disponibles ?
L'AEEH, la PCH, et depuis 2025, un remboursement élargi des thérapies sont disponibles. Contactez votre MDPH pour connaître vos droits [4].

Les écrans sont-ils dangereux pour mon enfant autiste ?
Une utilisation excessive peut aggraver certains symptômes, mais les écrans peuvent aussi être des outils thérapeutiques utiles s'ils sont bien utilisés [3].

Questions Fréquentes

Mon enfant peut-il guérir de l'autisme ?

L'autisme n'est pas une maladie dont on guérit, mais un fonctionnement neurologique différent. Avec un accompagnement adapté, votre enfant peut développer ses compétences et gagner en autonomie.

Les vaccins causent-ils l'autisme ?

Non, aucune étude scientifique rigoureuse n'a jamais établi de lien entre vaccins et autisme. Cette théorie a été définitivement réfutée.

À quel âge peut-on diagnostiquer l'autisme ?

Un diagnostic fiable peut être posé dès 18-24 mois par des professionnels expérimentés. Plus le diagnostic est précoce, plus l'intervention sera efficace.

Mon enfant autiste peut-il aller à l'école ordinaire ?

Oui, avec les aménagements appropriés. L'inclusion scolaire est un droit et bénéficie à tous les enfants.

Quelles sont les aides financières disponibles ?

L'AEEH, la PCH, et depuis 2025, un remboursement élargi des thérapies sont disponibles. Contactez votre MDPH pour connaître vos droits.

Sources et références

Références

  1. [1] TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Recommandations HASLien
  2. [2] Troubles du neurodéveloppement : généralités et points clés - AmeliLien
  3. [3] Programme Innovation thérapeutique 2024-2025 - Société Française de PédiatrieLien
  4. [4] Ce qui change au 1er janvier 2025 en matière de santé - Ministère de la SantéLien
  5. [5] Lancement de l'Institut Hospitalo-Universitaire Robert-Debré du cerveau de l'enfant - APHPLien
  6. [6] A systematic review of late diagnosis in autism - Russell et al.Lien
  7. [7] James McPartland, PhD - Yale School of Medicine ResearchLien
  8. [8] Contribution des enseignants au dépistage TDAH - Zenit O. (2024)Lien
  9. [9] Formation des internes au dépistage troubles neurosensoriels - Wierzbinski A. (2024)Lien
  10. [10] Niveaux de formation des médecins spécialisés TDAH en France 2024 - Willig TN, Bioulac S. (2025)Lien
  11. [11] Collaboration médecins généralistes et neuropsychologues - Royer M, Charles R. (2024)Lien
  12. [12] Dépistage troubles dyade mère-bébé par médecin généraliste - Penven G. (2022)Lien
  13. [13] Thérapeutiques des troubles anxieux pédiatriques - Benarous X. (2024)Lien
  14. [14] Accompagnement des adolescents trans - Mouton C, Poirier F. (2024)Lien
  15. [15] Facteurs de risque anxiété généralisée adolescents - Fournier V, Pauzé CRLien
  16. [16] Les troubles du neuro-développement de l'enfant - Hôpital Robert-DebréLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.