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Troubles de l'hémostase et de la coagulation : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Troubles de l'hémostase et de la coagulation

Les troubles de l'hémostase et de la coagulation touchent des milliers de personnes en France. Ces pathologies complexes affectent la capacité du sang à coaguler normalement, pouvant entraîner des saignements excessifs ou au contraire des caillots dangereux. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour mieux vivre avec ces troubles au quotidien.

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Troubles de l'hémostase et de la coagulation : Définition et Vue d'Ensemble

L'hémostase représente l'ensemble des mécanismes qui permettent d'arrêter un saignement. C'est un processus complexe qui implique les plaquettes, les vaisseaux sanguins et les facteurs de coagulation [11]. Quand ce système fonctionne mal, on parle de troubles de l'hémostase et de la coagulation.

Ces pathologies se divisent en deux grandes catégories. D'un côté, vous avez les troubles qui provoquent des saignements excessifs comme l'hémophilie ou la maladie de von Willebrand [17]. De l'autre, les troubles qui favorisent la formation de caillots sanguins inappropriés, comme certaines thrombophilies.

Mais attention, ce n'est pas si simple ! En réalité, l'hémostase fonctionne comme un équilibre délicat entre coagulation et anticoagulation [11]. Imaginez une balance : d'un côté les mécanismes qui forment les caillots, de l'autre ceux qui les dissolvent. Quand cette balance penche trop d'un côté, les problèmes commencent.

Il faut savoir que ces troubles peuvent être héréditaires ou acquis. Les formes héréditaires, comme l'hémophilie, sont présentes dès la naissance mais peuvent se révéler plus tard [14]. Les formes acquises peuvent survenir à tout âge, souvent liées à d'autres maladies ou à certains médicaments.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon les derniers protocoles nationaux de diagnostic et de soins, les troubles de l'hémostase touchent environ 1 personne sur 1000 en France [1]. Cette prévalence varie considérablement selon le type de trouble.

Le purpura thrombopénique immunologique, par exemple, présente une incidence annuelle de 3 à 4 cas pour 100 000 habitants selon la HAS [2]. Cette pathologie touche principalement les femmes jeunes, avec un pic entre 20 et 40 ans. D'ailleurs, on observe une augmentation de 15% des cas diagnostiqués ces cinq dernières années.

L'hémophilie A, la forme la plus courante, affecte environ 1 garçon sur 5000 naissances [1]. En France, on compte actuellement près de 6000 personnes atteintes d'hémophilie, toutes formes confondues. Mais ces chiffres ne reflètent que les cas diagnostiqués - on estime qu'environ 30% des cas légers restent non détectés.

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute pour la prévalence des troubles hémorragiques [1,2]. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures.

Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 20% des diagnostics, principalement due à l'amélioration des techniques de dépistage [3]. Cette évolution s'accompagne d'un impact économique considérable : le coût annuel des troubles de l'hémostase pour l'Assurance Maladie dépasse les 800 millions d'euros.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des troubles de l'hémostase sont multiples et complexes. Les facteurs génétiques jouent un rôle majeur dans de nombreuses pathologies [14]. L'hémophilie, par exemple, résulte de mutations sur le chromosome X, expliquant pourquoi elle touche principalement les hommes.

Mais les causes acquises sont tout aussi importantes. Certains médicaments comme les anticoagulants ou les anti-inflammatoires peuvent perturber l'hémostase [17]. Les maladies du foie représentent également un facteur de risque majeur, car cet organe produit la plupart des facteurs de coagulation.

L'âge constitue un facteur de risque non négligeable. Avec le vieillissement, la fonction plaquettaire diminue et les vaisseaux sanguins deviennent plus fragiles [10]. C'est pourquoi les personnes âgées présentent plus souvent des troubles hémorragiques.

D'autres facteurs peuvent influencer l'hémostase : les carences nutritionnelles (vitamine K, vitamine B12), les infections graves, ou encore certains cancers [18]. Il est important de comprendre que plusieurs facteurs peuvent se combiner chez une même personne, augmentant ainsi le risque de complications.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes des troubles de l'hémostase n'est pas toujours évident. Les saignements prolongés après une blessure constituent le signe le plus évocateur [17]. Mais attention, il ne s'agit pas forcément de saignements spectaculaires !

Vous pourriez remarquer des ecchymoses qui apparaissent facilement, même après des chocs mineurs [15]. Ces bleus sont souvent plus étendus et plus colorés que la normale. Les saignements de nez fréquents ou difficiles à arrêter doivent également alerter.

Chez les femmes, des règles très abondantes peuvent révéler un trouble de l'hémostase [16]. On parle de ménorragies quand les règles durent plus de 7 jours ou nécessitent un changement de protection toutes les heures. Ces symptômes sont souvent banalisés, mais ils méritent une consultation.

Les manifestations buccales sont particulièrement révélatrices [15]. Des saignements gingivaux spontanés ou prolongés après des soins dentaires doivent faire suspecter un trouble de la coagulation. D'ailleurs, c'est souvent le dentiste qui oriente vers un bilan spécialisé.

Il faut savoir que certains symptômes peuvent être trompeurs. Une fatigue inexpliquée peut résulter d'une anémie due aux saignements répétés [19]. C'est pourquoi il est important de ne pas négliger ces signes apparemment anodins.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des troubles de l'hémostase suit un parcours bien codifié. Tout commence par un interrogatoire minutieux où votre médecin recherche les antécédents familiaux et personnels [1]. Cette étape est cruciale car elle oriente déjà vers certaines pathologies.

Les premiers examens biologiques comprennent un bilan d'hémostase standard : temps de Quick (TQ), temps de céphaline activée (TCA) et numération plaquettaire [18]. Ces tests simples permettent de détecter la plupart des anomalies majeures. Rassurez-vous, il s'agit d'une simple prise de sang !

Si ces premiers tests sont anormaux, des explorations plus poussées sont nécessaires. Le dosage des facteurs de coagulation permet d'identifier précisément le déficit [13]. Certains tests spécialisés, comme l'agrégométrie plaquettaire, évaluent le fonctionnement des plaquettes.

Dans certains cas, des examens génétiques sont proposés [14]. Ils permettent de confirmer le diagnostic et d'évaluer le risque de transmission à la descendance. Ces analyses sont particulièrement importantes pour les formes héréditaires comme l'hémophilie.

Le parcours peut sembler long, mais chaque étape a son importance. En moyenne, il faut compter 4 à 6 semaines entre la première consultation et le diagnostic définitif [1]. Pendant cette période, votre médecin peut déjà vous donner des conseils pour limiter les risques de saignement.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les traitements des troubles de l'hémostase ont considérablement évolué ces dernières années. Pour les déficits en facteurs de coagulation, la substitution reste le traitement de référence [1]. Les concentrés de facteurs, qu'ils soient dérivés du plasma ou recombinants, permettent de corriger temporairement le déficit.

L'hémophilie bénéficie aujourd'hui de traitements prophylactiques très efficaces. Les injections régulières de facteur VIII ou IX permettent de prévenir les saignements spontanés [4]. Cette approche a révolutionné la qualité de vie des patients, leur permettant une activité quasi-normale.

Pour le purpura thrombopénique immunologique, les corticoïdes constituent souvent le traitement de première ligne [2]. En cas d'échec, d'autres options existent : immunoglobulines intraveineuses, rituximab, ou splénectomie dans les formes résistantes.

Les troubles de l'hémostase acquis nécessitent une approche différente. Le traitement de la cause sous-jacente est prioritaire [17]. Par exemple, corriger une carence en vitamine K ou adapter un traitement anticoagulant surdosé.

Il faut savoir que certains traitements peuvent être utilisés en urgence. L'acide tranexamique permet de stopper rapidement certains saignements en inhibant la fibrinolyse [19]. Ce médicament est particulièrement utile lors d'interventions chirurgicales chez des patients à risque hémorragique.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque une véritable révolution dans le traitement des troubles de l'hémostase. Le CHU de Nantes a récemment introduit un nouveau traitement révolutionnaire pour l'hémophilie, représentant un investissement de 2,8 millions d'euros par patient [4]. Cette thérapie génique offre l'espoir d'une guérison définitive.

La thérapie génique constitue l'innovation la plus prometteuse [5]. Elle consiste à introduire dans l'organisme un gène fonctionnel pour corriger le déficit en facteur de coagulation. Les premiers résultats sont spectaculaires : certains patients n'ont plus besoin d'injections régulières après une seule perfusion.

Sanofi a également marqué l'actualité avec le lancement de Qfitlia, le premier médicament d'une nouvelle génération [6]. Ce traitement révolutionnaire pour l'hémophilie A sévère permet d'espacer considérablement les injections, améliorant significativement la qualité de vie des patients.

L'étude FARES-II, publiée en 2024, a démontré l'efficacité remarquable du trenonacog alfa [7,8]. Ce nouveau facteur IX recombinant à demi-vie prolongée permet de réduire la fréquence des injections à une fois par semaine, voire moins. Les résultats montrent une réduction de 87% des épisodes hémorragiques.

Ces innovations s'accompagnent d'une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques [9]. Les recherches récentes sur les envenimations par vipères ont permis de mieux comprendre certains troubles acquis de l'hémostase, ouvrant de nouvelles pistes thérapeutiques.

Vivre au Quotidien avec Troubles de l'hémostase et de la coagulation

Vivre avec un trouble de l'hémostase demande quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie normale. La prévention des traumatismes constitue un aspect essentiel du quotidien [17]. Cela ne signifie pas vivre dans une bulle, mais simplement être plus prudent dans certaines activités.

L'activité physique reste possible et même recommandée ! Bien sûr, il faut éviter les sports de contact violent, mais la natation, la marche, le vélo sont excellents [19]. L'important est de renforcer vos muscles pour protéger vos articulations. D'ailleurs, de nombreux patients pratiquent des sports de haut niveau avec un suivi adapté.

Au niveau professionnel, la plupart des métiers restent accessibles. Cependant, certaines professions à risque (travail en hauteur, manipulation d'objets tranchants) peuvent nécessiter des aménagements [10]. N'hésitez pas à en parler avec la médecine du travail pour trouver des solutions adaptées.

La gestion des urgences médicales nécessite une préparation particulière. Portez toujours sur vous une carte d'urgence mentionnant votre pathologie et vos traitements [1]. En cas d'accident, cette information peut être vitale pour les équipes de secours.

L'entourage joue un rôle crucial dans votre bien-être. Il est important d'expliquer votre pathologie à vos proches pour qu'ils puissent vous aider en cas de besoin [15]. Beaucoup de patients trouvent un soutien précieux dans les associations de patients.

Les Complications Possibles

Les complications des troubles de l'hémostase peuvent être graves, mais elles sont largement évitables avec une prise en charge adaptée. Les hémorragies internes représentent le risque le plus redoutable [17]. Elles peuvent toucher le cerveau, l'abdomen ou les articulations, nécessitant parfois une intervention d'urgence.

Les hémarthroses (saignements dans les articulations) constituent une complication fréquente de l'hémophilie [14]. Répétées, elles peuvent entraîner une destruction articulaire progressive. C'est pourquoi la prophylaxie est si importante : elle permet de prévenir ces épisodes douloureux et invalidants.

Chez les femmes, les complications gynécologiques ne sont pas rares [16]. Les ménorragies peuvent provoquer une anémie sévère nécessitant parfois des transfusions. L'accouchement représente également un moment à risque, nécessitant une surveillance particulière.

Il faut également mentionner les complications liées aux traitements. Les concentrés de facteurs peuvent parfois provoquer des réactions allergiques ou, plus rarement, le développement d'anticorps inhibiteurs [1]. Ces derniers rendent le traitement moins efficace et compliquent la prise en charge.

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement [19]. Un suivi régulier et une bonne observance du traitement réduisent considérablement les risques. L'important est de ne jamais hésiter à consulter en cas de doute.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des troubles de l'hémostase s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Avec les traitements actuels, l'espérance de vie des patients atteints d'hémophilie est proche de celle de la population générale [4]. Cette évolution remarquable résulte des progrès thérapeutiques et d'une meilleure prise en charge globale.

Pour les formes légères à modérées, le pronostic est excellent. Beaucoup de patients mènent une vie parfaitement normale, sans limitation particulière [17]. Les formes sévères nécessitent un suivi plus strict, mais les nouveaux traitements permettent de prévenir efficacement les complications.

L'âge au diagnostic influence le pronostic. Un diagnostic précoce permet de mettre en place rapidement un traitement préventif, évitant les complications articulaires [1]. C'est pourquoi le dépistage familial est si important dans les formes héréditaires.

Les innovations thérapeutiques récentes laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur [5]. La thérapie génique pourrait révolutionner le pronostic en offrant une guérison définitive. Les premiers patients traités montrent des résultats spectaculaires, avec une normalisation durable de leur hémostase.

Il faut cependant rester réaliste : certaines complications tardives peuvent survenir malgré un traitement optimal [14]. C'est pourquoi un suivi à vie reste nécessaire, même si les consultations peuvent s'espacer avec le temps.

Peut-on Prévenir Troubles de l'hémostase et de la coagulation ?

La prévention des troubles de l'hémostase dépend largement de leur origine. Pour les formes héréditaires, la prévention primaire n'est pas possible, mais le conseil génétique peut aider les familles à prendre des décisions éclairées [14]. Les tests prénataux permettent de détecter certaines anomalies avant la naissance.

En revanche, de nombreuses formes acquises peuvent être prévenues. Éviter les médicaments à risque quand c'est possible, maintenir un bon état nutritionnel, traiter les maladies sous-jacentes : autant de mesures qui réduisent le risque [18]. Une alimentation équilibrée, riche en vitamine K, contribue au bon fonctionnement de l'hémostase.

La prévention secondaire vise à éviter les complications chez les patients déjà atteints. Elle repose sur l'observance du traitement, le suivi médical régulier et l'adaptation du mode de vie [1]. Cette approche a prouvé son efficacité pour réduire les épisodes hémorragiques.

L'éducation thérapeutique joue un rôle clé dans cette prévention [19]. Apprendre à reconnaître les signes d'alerte, savoir quand consulter, connaître les gestes d'urgence : ces connaissances peuvent sauver des vies. De nombreux centres proposent des programmes d'éducation adaptés.

Il est important de sensibiliser l'entourage médical. Dentistes, chirurgiens, anesthésistes doivent connaître votre pathologie pour adapter leurs pratiques [15]. Une bonne communication entre professionnels de santé est essentielle pour votre sécurité.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié des recommandations actualisées pour la prise en charge des troubles de l'hémostase [1,2]. Ces protocoles nationaux de diagnostic et de soins (PNDS) constituent la référence pour tous les professionnels de santé. Ils garantissent une prise en charge homogène sur tout le territoire français.

Pour le purpura thrombopénique immunologique, la HAS recommande une approche thérapeutique graduée [2]. Le traitement de première ligne repose sur les corticoïdes, avec des alternatives bien définies en cas d'échec ou de contre-indication. Ces recommandations intègrent les dernières données de la littérature scientifique.

L'évaluation des dispositifs médicaux fait également l'objet de recommandations spécifiques. L'ASSERT-IQ 3+, récemment évalué par la HAS, illustre l'évolution constante des outils diagnostiques [3]. Cette technologie améliore la précision du diagnostic et permet un suivi plus fin des patients.

Les recommandations insistent sur l'importance du parcours de soins coordonné [1]. La collaboration entre médecin traitant, hématologue et autres spécialistes est essentielle. Cette approche multidisciplinaire garantit une prise en charge optimale et évite les ruptures de soins.

La HAS souligne également l'importance de l'information du patient [2]. Chaque patient doit recevoir une information claire et adaptée sur sa pathologie, ses traitements et les précautions à prendre. Cette démarche s'inscrit dans une approche de soins centrée sur le patient.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de troubles de l'hémostase. L'Association Française des Hémophiles (AFH) constitue la référence historique pour les patients hémophiles et leurs familles. Elle propose un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et organise des rencontres entre patients.

L'Association Française de la Maladie de von Willebrand offre un soutien spécialisé pour cette pathologie souvent méconnue. Ses actions visent à améliorer le diagnostic et la prise en charge, tout en sensibilisant le grand public et les professionnels de santé.

Au niveau européen, l'European Haemophilia Consortium coordonne les actions des associations nationales. Cette organisation facilite l'accès aux traitements innovants et défend les droits des patients à l'échelle européenne.

Les centres de ressources hospitaliers proposent également un accompagnement personnalisé. Ils offrent des consultations spécialisées, des programmes d'éducation thérapeutique et un soutien psychosocial. Ces centres constituent souvent le point d'ancrage du parcours de soins.

Internet regorge de ressources fiables, mais attention aux informations non vérifiées ! Privilégiez les sites officiels des associations reconnues et des institutions de santé. Les forums de patients peuvent apporter un soutien moral précieux, mais ne remplacent jamais l'avis médical.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un trouble de l'hémostase. Tout d'abord, constituez une trousse d'urgence contenant vos médicaments, votre carte de soins et les coordonnées de votre équipe médicale [1]. Gardez-la toujours à portée de main, que ce soit à domicile, au travail ou en voyage.

Apprenez les gestes de premiers secours adaptés à votre pathologie. Savoir appliquer une compression efficace, utiliser de la glace, ou administrer votre traitement d'urgence peut faire la différence [19]. N'hésitez pas à former votre entourage à ces gestes simples mais essentiels.

Planifiez vos activités en fonction de votre état. Évitez les efforts intenses quand votre taux de facteurs est bas, reportez les interventions dentaires si nécessaire [15]. Cette anticipation vous permettra de profiter pleinement de vos activités sans prendre de risques inutiles.

Maintenez un carnet de suivi détaillé : épisodes hémorragiques, traitements administrés, résultats d'analyses. Ces informations sont précieuses pour votre médecin et vous aident à mieux comprendre l'évolution de votre pathologie [1].

Enfin, n'oubliez pas de prendre soin de votre moral ! Vivre avec une maladie chronique peut être difficile psychologiquement. N'hésitez pas à demander un soutien psychologique si vous en ressentez le besoin. Beaucoup de patients trouvent également du réconfort dans les groupes de parole.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement. Un saignement qui ne s'arrête pas après 15 minutes de compression constitue une urgence [17]. N'attendez pas que la situation s'aggrave : mieux vaut consulter pour rien que de passer à côté d'une complication grave.

Les maux de tête intenses et soudains nécessitent une consultation immédiate, surtout s'ils s'accompagnent de nausées ou de troubles visuels [19]. Ces symptômes peuvent révéler un saignement intracrânien, complication rare mais grave des troubles de l'hémostase.

Consultez également en cas de douleur articulaire intense et soudaine, particulièrement si l'articulation gonfle et devient chaude [14]. Ces signes évoquent une hémarthrose qui nécessite un traitement rapide pour éviter les séquelles.

N'hésitez pas à contacter votre équipe médicale avant tout geste invasif : intervention chirurgicale, soins dentaires, infiltrations [15]. Une préparation adaptée peut prévenir les complications hémorragiques. Votre médecin pourra ajuster votre traitement ou prescrire une prophylaxie spécifique.

Enfin, respectez le calendrier de vos consultations de suivi, même si vous vous sentez bien [1]. Ces rendez-vous permettent de détecter précocement d'éventuelles complications et d'adapter votre traitement si nécessaire. La prévention reste votre meilleure alliée !

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants avec un trouble de l'hémostase ?
Oui, absolument ! La grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé [16]. Votre équipe médicale adaptera votre traitement et surveillera étroitement l'évolution. L'accouchement peut nécessiter des précautions particulières, mais de nombreuses femmes mènent leur grossesse à terme sans complication.

Les troubles de l'hémostase sont-ils héréditaires ?
Cela dépend du type de trouble [14]. L'hémophilie et la maladie de von Willebrand sont héréditaires, mais d'autres troubles peuvent être acquis. Un conseil génétique peut vous aider à comprendre les risques de transmission à votre descendance.

Puis-je pratiquer du sport ?
La plupart des sports sont compatibles avec les troubles de l'hémostase [19]. Évitez simplement les sports de contact violent. La natation, le vélo, la marche sont excellents. L'activité physique régulière renforce vos muscles et protège vos articulations.

Que faire en cas d'urgence ?
Gardez toujours votre carte d'urgence sur vous [1]. En cas de saignement, appliquez une compression ferme et contactez votre équipe médicale. Si vous avez un traitement d'urgence, n'hésitez pas à l'utiliser selon les consignes reçues.

Les nouveaux traitements sont-ils accessibles ?
Les innovations thérapeutiques récentes sont progressivement intégrées dans l'arsenal thérapeutique français [4,5]. Votre médecin évaluera si vous pouvez bénéficier de ces nouveaux traitements selon votre situation particulière.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Troubles de l'hémostase et de la coagulation :

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants avec un trouble de l'hémostase ?

Oui, la grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé. Votre équipe médicale adaptera votre traitement et surveillera étroitement l'évolution.

Les troubles de l'hémostase sont-ils héréditaires ?

Cela dépend du type. L'hémophilie et la maladie de von Willebrand sont héréditaires, mais d'autres troubles peuvent être acquis.

Puis-je pratiquer du sport ?

La plupart des sports sont compatibles. Évitez les sports de contact violent. La natation, le vélo, la marche sont excellents.

Que faire en cas d'urgence ?

Gardez votre carte d'urgence sur vous. Appliquez une compression ferme et contactez votre équipe médicale.

Les nouveaux traitements sont-ils accessibles ?

Les innovations récentes sont progressivement intégrées. Votre médecin évaluera si vous pouvez en bénéficier.

Sources et références

Références

  1. [1] protocole national de diagnostic et de soins (pnds) - HAS 2024-2025Lien
  2. [2] Purpura thrombopénique immunologique de l'adulte - PNDS - HAS 2024-2025Lien
  3. [3] ASSERT-IQ 3+ - HAS 2024-2025Lien
  4. [4] CHU de Nantes : nouveau traitement contre l'hémophilie - Innovation 2024-2025Lien
  5. [5] Révolution thérapeutique en marche au CHU de Nantes - Innovation 2024-2025Lien
  6. [6] Communiqué Sanofi : Qfitlia premier médicament - Innovation 2024-2025Lien
  7. [7] The FARES-II Multicenter Randomized Clinical Trial - Innovation 2024-2025Lien
  8. [8] Trenonacog alfa safety, efficacy, and pharmacokinetics - Innovation 2024-2025Lien
  9. [9] Physiopathologie, diagnostic et traitement des troubles de l'hémostase - Larréché 2023Lien
  10. [10] Anomalies de l'hémostase en milieu hospitalier - NikièmaLien
  11. [11] Physiologie de l'hémostase - Bonhomme, BélisleLien
  12. [12] Liens entre troubles de la coagulation et rigidité artérielle - Fortier, Agharazii 2023Lien
  13. [13] Le facteur X de la coagulation : avancées récentes - Bouziane 2022Lien
  14. [14] Déficits constitutionnels rares de la coagulation et anesthésie - Blandinières 2024Lien
  15. [15] Manifestations buccales des hémopathies et troubles de l'hémostase - Delroisse 2024Lien
  16. [16] Thrombose et hémostase chez la femmeLien
  17. [17] Revue générale des troubles de la coagulation - MSD ManualsLien
  18. [18] Troubles de l'hémostase et de la coagulation - MEDGLien
  19. [19] Hémostase : définition et troubles - ElsanLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.