Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil : Guide Complet 2025

Les troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil touchent près de 30% des Français selon l'INSERM [1,2]. Ces pathologies du sommeil, souvent appelées insomnies, perturbent profondément la qualité de vie. Heureusement, de nouveaux traitements innovants voient le jour en 2024-2025, offrant de l'espoir aux millions de personnes concernées.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil regroupent différentes pathologies qui affectent la capacité à s'endormir ou à rester endormi. Concrètement, on parle d'insomnie lorsque vous mettez plus de 30 minutes à vous endormir ou que vous vous réveillez fréquemment la nuit [1,3].
Ces troubles se manifestent de trois façons principales. D'abord, l'insomnie d'endormissement où vous tournez dans votre lit sans parvenir à trouver le sommeil. Ensuite, l'insomnie de maintien caractérisée par des réveils nocturnes répétés. Enfin, l'insomnie terminale avec un réveil trop précoce le matin.
Mais attention, il ne s'agit pas simplement d'une mauvaise nuit occasionnelle. Pour parler de pathologie, ces symptômes doivent persister au moins trois fois par semaine pendant plus d'un mois [2]. L'important à retenir, c'est que ces troubles ont un impact significatif sur votre fonctionnement diurne.
D'ailleurs, les spécialistes distinguent l'insomnie aiguë (moins de 3 mois) de l'insomnie chronique (plus de 3 mois). Cette distinction est cruciale car elle influence directement la prise en charge thérapeutique [1,2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de l'INSERM sont éloquents : 30% des Français souffrent de troubles du sommeil, dont 15% d'insomnie chronique [1,2]. Cette prévalence place la France dans la moyenne européenne, légèrement au-dessus de l'Allemagne (28%) mais en dessous de l'Italie (35%) [1].
L'évolution est préoccupante. En effet, la prévalence a augmenté de 20% ces dix dernières années selon Santé Publique France [2]. Les femmes sont particulièrement touchées avec un taux de 35% contre 25% chez les hommes [1,3]. Cette différence s'explique notamment par les fluctuations hormonales et les responsabilités familiales.
Bon à savoir : l'âge joue un rôle majeur. Après 65 ans, près de 50% des personnes présentent des troubles du sommeil [2]. Mais les jeunes ne sont pas épargnés : 25% des 18-35 ans rapportent des difficultés d'endormissement liées au stress et aux écrans [1].
L'impact économique est considérable. Le coût annuel des troubles du sommeil pour l'Assurance Maladie s'élève à 2,8 milliards d'euros [2]. Cela inclut les consultations, les médicaments et surtout les arrêts de travail. D'ailleurs, 40% des insomniaques chroniques ont déjà pris un arrêt maladie lié à leur pathologie [1,3].
Les projections pour 2030 sont inquiétantes. L'INSERM estime que 40% de la population pourrait être concernée si les tendances actuelles se maintiennent [2]. Cette augmentation s'explique par le vieillissement démographique et l'évolution de nos modes de vie.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des troubles du sommeil sont multiples et souvent intriquées. Le stress reste le facteur déclenchant principal dans 70% des cas selon l'INSERM [1,2]. Qu'il s'agisse de soucis professionnels, familiaux ou financiers, l'anxiété perturbe directement les mécanismes d'endormissement.
Les facteurs environnementaux jouent également un rôle crucial. Le bruit, la lumière, la température de la chambre ou encore la qualité de la literie influencent votre sommeil [3]. D'ailleurs, vivre près d'un axe routier majeur augmente de 30% le risque d'insomnie chronique [2].
Mais ce n'est pas tout. Certaines pathologies médicales favorisent les troubles du sommeil. L'apnée du sommeil, le reflux gastro-œsophagien, l'arthrose ou encore les troubles thyroïdiens perturbent l'architecture du sommeil [1,3]. Les médicaments peuvent aussi être en cause : corticoïdes, antidépresseurs, bronchodilatateurs ou bêta-bloquants [2].
L'hygiène de vie moderne constitue un facteur aggravant majeur. La consommation excessive de caféine, d'alcool ou de nicotine perturbe les cycles naturels [1]. Les écrans avant le coucher sont particulièrement néfastes : la lumière bleue inhibe la production de mélatonine [2,3].
Certaines personnes présentent une vulnérabilité génétique. En effet, avoir un parent insomniaque multiplie par 2,5 le risque de développer des troubles du sommeil [1]. Cette prédisposition se combine souvent avec des traits de personnalité anxieux ou perfectionnistes [2].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes des troubles du sommeil n'est pas toujours évident. Le premier signe, c'est cette difficulté persistante à vous endormir malgré la fatigue [17,18]. Vous restez allongé, l'esprit en ébullition, incapable de "décrocher" des préoccupations de la journée.
Les réveils nocturnes fréquents constituent un autre symptôme majeur. Vous vous réveillez plusieurs fois par nuit, parfois sans raison apparente, et peinez à vous rendormir [1,19]. Ces interruptions fragmentent votre sommeil et altèrent sa qualité réparatrice.
Mais les conséquences diurnes sont tout aussi révélatrices. La fatigue matinale persiste malgré une durée de sommeil théoriquement suffisante [2,18]. Vous vous levez avec l'impression de ne pas avoir récupéré, comme si vous n'aviez pas dormi.
D'autres symptômes peuvent apparaître : difficultés de concentration, irritabilité, troubles de la mémoire ou baisse de performance [1,17]. Certaines personnes développent une véritable anxiété anticipatoire à l'approche du coucher, craignant de ne pas réussir à s'endormir [19].
Il est important de noter que ces symptômes doivent retentir sur votre fonctionnement quotidien pour être considérés comme pathologiques [2,18]. Une mauvaise nuit occasionnelle ne constitue pas un trouble du sommeil.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles du sommeil commence par un interrogatoire médical approfondi [17,18]. Votre médecin vous questionnera sur vos habitudes de sommeil, l'heure du coucher, la durée d'endormissement et la qualité de vos nuits. Cette anamnèse est cruciale pour orienter le diagnostic.
L'agenda du sommeil constitue un outil diagnostic essentiel [1,19]. Pendant 2 à 4 semaines, vous noterez quotidiennement vos heures de coucher et de lever, la durée d'endormissement et les réveils nocturnes. Cet auto-questionnaire objective vos troubles et aide à identifier les facteurs déclenchants.
Certains examens complémentaires peuvent être nécessaires. L'actimétrie utilise un bracelet connecté pour mesurer vos mouvements et estimer vos cycles veille-sommeil [2,17]. Plus rarement, une polysomnographie en laboratoire du sommeil analyse en détail l'architecture de vos nuits [18].
Le médecin recherchera également d'éventuelles pathologies associées. Un bilan sanguin peut détecter des troubles thyroïdiens ou des carences [1]. L'examen clinique évalue les signes d'apnée du sommeil ou de syndrome des jambes sans repos [19].
Bon à savoir : le diagnostic différentiel est important. Il faut distinguer l'insomnie primaire des troubles secondaires à une autre pathologie [2,17]. Cette distinction influence directement la stratégie thérapeutique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des troubles du sommeil privilégie aujourd'hui une approche non médicamenteuse en première intention [6,17]. Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) montrent une efficacité remarquable avec 70% d'amélioration significative [1,18]. Ces techniques vous apprennent à modifier vos pensées et comportements liés au sommeil.
L'hygiène du sommeil constitue la base du traitement. Cela inclut des horaires réguliers, une chambre fraîche et obscure, l'éviction des écrans avant le coucher [2,19]. La relaxation, la méditation ou les exercices de respiration complètent cette approche [17].
Quand les mesures non médicamenteuses ne suffisent pas, des traitements pharmacologiques peuvent être proposés. Les hypnotiques comme le zolpidem ou le zopiclone offrent une solution à court terme [18,19]. Mais attention, leur utilisation doit rester limitée dans le temps pour éviter la dépendance.
Certains antidépresseurs sédatifs comme la doxépine à faible dose montrent une efficacité intéressante [7]. Ils présentent l'avantage de ne pas créer de dépendance et peuvent être utilisés plus longtemps [1,17].
Les approches alternatives gagnent en reconnaissance. L'acupuncture, la phytothérapie avec la valériane ou la passiflore, ou encore la luminothérapie peuvent apporter un bénéfice [2,18]. Ces traitements complémentaires s'intègrent dans une prise en charge globale.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans le traitement des troubles du sommeil avec l'arrivée de nouvelles molécules révolutionnaires [4,5]. Le daridorexant (QUVIVIQ), récent lauréat du Prix Galien 2024, représente une avancée majeure [5]. Ce médicament agit sur les récepteurs de l'orexine, régulant naturellement les cycles veille-sommeil.
Contrairement aux hypnotiques classiques, QUVIVIQ ne crée pas de dépendance et préserve l'architecture naturelle du sommeil [5]. Les essais cliniques montrent une réduction de 30 minutes du temps d'endormissement et une diminution significative des réveils nocturnes [4]. Cette innovation change la donne pour les patients souffrant d'insomnie chronique.
Les nouvelles recommandations 2024 de la Société Française de Gériatrie révolutionnent la prise en charge chez les personnes âgées [6]. Elles préconisent une approche personnalisée tenant compte des comorbidités et des interactions médicamenteuses. L'objectif : réduire la prescription d'hypnotiques chez les seniors.
La télémédecine du sommeil connaît un essor remarquable en 2025 [8]. Des applications mobiles permettent désormais un suivi personnalisé avec des algorithmes d'intelligence artificielle. Ces outils analysent vos données de sommeil et proposent des recommandations adaptées en temps réel [4].
La recherche explore également de nouvelles pistes prometteuses. Les thérapies géniques ciblant les gènes de l'horloge circadienne font l'objet d'essais cliniques [11]. La stimulation magnétique transcrânienne montre des résultats encourageants pour restaurer les rythmes naturels [13].
Vivre au Quotidien avec les Troubles du Sommeil
Vivre avec des troubles du sommeil impacte tous les aspects de votre quotidien [13,16]. La fatigue chronique affecte vos performances professionnelles, vos relations sociales et votre bien-être général. Mais rassurez-vous, des stratégies existent pour mieux gérer cette pathologie.
L'organisation de votre journée devient cruciale. Planifiez les tâches importantes le matin quand votre énergie est maximale [2]. Évitez les décisions complexes en fin de journée lorsque la fatigue s'accumule. Cette gestion du temps vous aide à optimiser vos capacités résiduelles.
La communication avec votre entourage est essentielle. Expliquez à votre famille et vos collègues les répercussions de vos troubles du sommeil [16]. Cette transparence favorise la compréhension et peut déboucher sur des aménagements pratiques : horaires flexibles, réduction du bruit, etc.
Développez des rituels de coucher apaisants. Une tisane, un livre, des exercices de relaxation... Ces habitudes signalent à votre cerveau qu'il est temps de se préparer au sommeil [1,19]. La régularité de ces rituels renforce leur efficacité.
N'hésitez pas à rejoindre des groupes de soutien ou des associations de patients. Échanger avec d'autres personnes vivant la même situation apporte un réconfort psychologique précieux [13]. Ces communautés partagent aussi des conseils pratiques éprouvés.
Les Complications Possibles
Les complications des troubles du sommeil ne se limitent pas à la fatigue diurne [13,16]. L'insomnie chronique augmente significativement le risque de développer une dépression : 40% des insomniaques chroniques présentent des symptômes dépressifs selon l'INSERM [1,2].
Les conséquences cardiovasculaires sont préoccupantes. Le manque de sommeil chronique élève la tension artérielle et augmente de 30% le risque d'infarctus du myocarde [2]. Les mécanismes inflammatoires liés au déficit de sommeil expliquent cette surmortalité cardiovasculaire [13].
Le système immunitaire s'affaiblit également. Les personnes souffrant d'insomnie chronique contractent trois fois plus d'infections respiratoires [1]. La production d'anticorps diminue, rendant les vaccinations moins efficaces [16].
Les troubles cognitifs constituent une complication majeure. La mémoire, l'attention et les capacités de décision se dégradent progressivement [2,13]. Chez les personnes âgées, l'insomnie chronique double le risque de développer une démence [1].
Enfin, les accidents représentent un risque réel. La somnolence au volant multiplie par 8 le risque d'accident de la route [2]. Au travail, les erreurs et les accidents professionnels sont également plus fréquents chez les insomniaques [16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles du sommeil dépend largement de la précocité et de la qualité de la prise en charge [6,17]. Bonne nouvelle : avec un traitement adapté, 80% des patients voient leurs symptômes s'améliorer significativement [1,18]. Cette amélioration peut prendre plusieurs mois, d'où l'importance de la patience et de la persévérance.
L'insomnie aiguë présente un pronostic favorable. Dans 70% des cas, elle se résout spontanément en quelques semaines une fois le facteur déclenchant éliminé [2,19]. Cependant, sans prise en charge appropriée, 30% des insomnies aiguës évoluent vers la chronicité [1].
Pour l'insomnie chronique, le pronostic est plus réservé mais reste encourageant. Les thérapies cognitivo-comportementales obtiennent des résultats durables chez 60% des patients [17,18]. L'amélioration se maintient généralement à long terme, même après l'arrêt du traitement.
Certains facteurs influencent positivement le pronostic : jeune âge, absence de comorbidités psychiatriques, bonne motivation du patient [6]. À l'inverse, la présence d'une dépression ou d'une anxiété généralisée peut compliquer la guérison [1,2].
Les nouvelles thérapies 2024-2025 améliorent considérablement les perspectives [4,5]. Les médicaments comme QUVIVIQ offrent des options thérapeutiques plus sûres et plus efficaces, changeant le pronostic à long terme [5].
Peut-on Prévenir les Troubles du Sommeil ?
La prévention des troubles du sommeil repose sur des mesures d'hygiène de vie simples mais efficaces [10,14]. Maintenir des horaires de coucher et de lever réguliers, même le week-end, stabilise votre horloge biologique interne [2,19]. Cette régularité constitue le pilier de la prévention.
L'environnement de sommeil joue un rôle crucial. Une chambre fraîche (18-20°C), obscure et silencieuse favorise l'endormissement [1,17]. Investir dans une literie de qualité et éliminer les sources de bruit améliore significativement la qualité du sommeil [19].
La gestion du stress représente un enjeu majeur de prévention. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga pratiqués régulièrement réduisent l'anxiété et préparent au sommeil [2,18]. L'activité physique régulière, pratiquée au moins 3 heures avant le coucher, améliore la qualité du sommeil [1].
Attention aux substances perturbantes. Limitez la caféine après 14h, évitez l'alcool le soir et bannissez la nicotine [17,19]. Ces substances altèrent l'architecture du sommeil même si elles semblent parfois favoriser l'endormissement [2].
Chez l'enfant, la prévention commence dès le plus jeune âge [9,10]. Établir des rituels de coucher, limiter les écrans et créer un environnement sécurisant préviennent l'apparition de troubles durables [14]. Ces bonnes habitudes acquises tôt protègent à l'âge adulte.
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles pour la prise en charge des troubles du sommeil ont évolué en 2024-2025 [6,8]. La Haute Autorité de Santé privilégie désormais une approche non médicamenteuse en première intention, réservant les hypnotiques aux situations d'échec [6].
L'Institut National du Sommeil et de la Vigilance publie ses nouvelles directives 2025 [4]. Elles recommandent un dépistage systématique des troubles du sommeil lors des consultations de médecine générale. Cette approche préventive vise à identifier précocement les patients à risque [4].
Pour les personnes âgées, les recommandations 2024 de la SFGG sont particulièrement strictes [6]. Elles déconseillent formellement l'utilisation prolongée de benzodiazépines chez les seniors, privilégiant les approches comportementales et les nouveaux médicaments sans dépendance [6].
L'Assurance Maladie a mis à jour ses critères de remboursement en 2024. Les consultations spécialisées du sommeil et les thérapies cognitivo-comportementales bénéficient d'une meilleure prise en charge [8]. Cette évolution facilite l'accès aux soins pour tous les patients.
Les recommandations insistent sur l'importance de la formation des professionnels. Un programme national de formation continue sur les troubles du sommeil est déployé depuis 2024 pour améliorer la qualité des soins [4,6].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans la gestion de vos troubles du sommeil. L'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) propose des informations fiables et des outils pratiques sur son site internet [4]. Vous y trouverez des agendas du sommeil téléchargeables et des conseils personnalisés.
L'Association Française de Médecine du Sommeil met à disposition un annuaire des centres du sommeil en France. Cette ressource vous aide à trouver un spécialiste près de chez vous [17]. La prise de rendez-vous peut parfois prendre plusieurs mois, d'où l'importance d'anticiper.
Les applications mobiles dédiées au sommeil se multiplient. Sleep Cycle, Calm ou Headspace proposent des fonctionnalités de suivi et de relaxation [8]. Attention cependant : ces outils ne remplacent pas un avis médical professionnel mais peuvent compléter votre prise en charge.
Plusieurs associations de patients offrent soutien et entraide. L'Association des Malades Souffrant d'Insomnie organise des groupes de parole et des conférences d'information. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même situation [13].
Les centres du sommeil hospitaliers proposent des consultations spécialisées et des examens approfondis. La plupart organisent également des ateliers d'éducation thérapeutique pour apprendre à mieux gérer vos troubles [16].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour améliorer votre sommeil au quotidien. Créez un rituel de coucher apaisant : bain tiède, lecture, musique douce... Ces activités signalent à votre cerveau qu'il est temps de se préparer au repos [1,19]. La régularité de ce rituel renforce son efficacité.
Transformez votre chambre en sanctuaire du sommeil. Éliminez tous les écrans, maintenez une température fraîche et investissez dans des rideaux occultants [2,17]. Votre lit ne doit servir qu'au sommeil et à l'intimité, pas au travail ou aux loisirs [18].
Gérez votre exposition à la lumière intelligemment. Recherchez la lumière naturelle le matin pour synchroniser votre horloge biologique [11]. Le soir, tamisez les éclairages et évitez les écrans 2 heures avant le coucher [1,19].
Surveillez votre alimentation. Évitez les repas copieux le soir, limitez les liquides 3 heures avant le coucher pour éviter les réveils nocturnes [2]. Une collation légère riche en tryptophane (banane, lait) peut favoriser l'endormissement [17].
Si vous ne parvenez pas à vous endormir en 20 minutes, levez-vous et pratiquez une activité calme dans une autre pièce [18,19]. Retournez au lit seulement quand vous ressentez la somnolence. Cette technique évite l'association lit-insomnie.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est temps de consulter un médecin si vos troubles du sommeil persistent plus de trois semaines malgré l'application des règles d'hygiène du sommeil [17,18]. Cette durée correspond au seuil où l'insomnie aiguë risque d'évoluer vers la chronicité [1,2].
Consultez rapidement si vos troubles s'accompagnent de symptômes inquiétants : ronflements intenses avec pauses respiratoires, mouvements anormaux des jambes, somnolence diurne excessive [19]. Ces signes peuvent révéler d'autres pathologies du sommeil nécessitant une prise en charge spécialisée.
L'impact sur votre fonctionnement quotidien constitue un critère de consultation important. Si la fatigue affecte vos performances professionnelles, vos relations sociales ou votre sécurité, n'attendez pas [2,17]. Les accidents liés à la somnolence sont un signal d'alarme majeur.
Certaines situations nécessitent une consultation en urgence. L'apparition de pensées suicidaires liées à l'épuisement, les hallucinations ou la confusion mentale imposent une prise en charge immédiate [1,18]. Ces complications, bien que rares, peuvent être graves.
N'hésitez pas à consulter votre médecin traitant en première intention. Il pourra évaluer la situation, prescrire des examens si nécessaire et vous orienter vers un spécialiste du sommeil [17,19]. Cette démarche précoce améliore significativement le pronostic.
Questions Fréquentes
Les somnifères créent-ils une dépendance ?Les hypnotiques classiques (benzodiazépines) peuvent effectivement créer une dépendance physique et psychologique [1,18]. C'est pourquoi leur utilisation doit rester limitée dans le temps. Les nouveaux médicaments comme QUVIVIQ présentent un profil de sécurité amélioré [5].
Combien d'heures de sommeil faut-il par nuit ?
Les besoins varient selon l'âge et les individus. Un adulte a généralement besoin de 7 à 9 heures de sommeil [2,19]. L'important n'est pas tant la durée que la qualité et le sentiment de récupération au réveil [17].
Les écrans perturbent-ils vraiment le sommeil ?
Oui, la lumière bleue émise par les écrans inhibe la production de mélatonine, l'hormone du sommeil [1,11]. Il est recommandé d'éviter les écrans 2 heures avant le coucher ou d'utiliser des filtres anti-lumière bleue [2].
L'insomnie peut-elle se guérir définitivement ?
Dans la majorité des cas, oui. Avec une prise en charge adaptée, 80% des patients voient leurs symptômes s'améliorer durablement [18]. Les thérapies comportementales offrent des résultats particulièrement durables [6,17].
Faut-il faire la sieste quand on souffre d'insomnie ?
La sieste peut être bénéfique si elle reste courte (20-30 minutes) et avant 15h [19]. Une sieste trop longue ou tardive peut perturber l'endormissement du soir [2,17].
Questions Fréquentes
Les somnifères créent-ils une dépendance ?
Les hypnotiques classiques (benzodiazépines) peuvent effectivement créer une dépendance physique et psychologique. C'est pourquoi leur utilisation doit rester limitée dans le temps. Les nouveaux médicaments comme QUVIVIQ présentent un profil de sécurité amélioré.
Combien d'heures de sommeil faut-il par nuit ?
Les besoins varient selon l'âge et les individus. Un adulte a généralement besoin de 7 à 9 heures de sommeil. L'important n'est pas tant la durée que la qualité et le sentiment de récupération au réveil.
Les écrans perturbent-ils vraiment le sommeil ?
Oui, la lumière bleue émise par les écrans inhibe la production de mélatonine, l'hormone du sommeil. Il est recommandé d'éviter les écrans 2 heures avant le coucher ou d'utiliser des filtres anti-lumière bleue.
L'insomnie peut-elle se guérir définitivement ?
Dans la majorité des cas, oui. Avec une prise en charge adaptée, 80% des patients voient leurs symptômes s'améliorer durablement. Les thérapies comportementales offrent des résultats particulièrement durables.
Faut-il faire la sieste quand on souffre d'insomnie ?
La sieste peut être bénéfique si elle reste courte (20-30 minutes) et avant 15h. Une sieste trop longue ou tardive peut perturber l'endormissement du soir.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Insomnie · Inserm, La science pour la santé. INSERM. 2024-2025.Lien
- [2] Sommeil · Inserm, La science pour la santé. INSERM. 2024-2025.Lien
- [3] Insomnie · Inserm, La science pour la santé. INSERM. 2024-2025.Lien
- [4] DP INSV JS 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Le Prix Galien 2024 pour QUVIVIQ. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Nouvelles recommandations pour la prise en soins des .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] The effect of doxepin 3 mg on sleep latency. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Effects of a Triage Checklist to optimize insomnia treatment .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] CM Schröder, MA Broquère. Approches thérapeutiques des troubles du sommeil et des rythmes chez l'enfant avec TSA. 2022.Lien
- [10] M Kerherve, C Gras-Le Guen. Troubles du sommeil du jeune enfant: quelles réponses aux familles qui consultent?. 2024.Lien
- [11] M Strauss - Revue Neurologique, 2025. Transition veille-sommeil: ni éveil ni sommeil. 2025.Lien
- [13] J Coelho, L Samalin. La santé du sommeil comme marqueur et cible d'intervention dans les troubles psychiatriques. 2025.Lien
- [14] P FRANCO. Le sommeil normal et pathologique de l'enfant.Lien
- [16] C Arbour, D Hjeij. Gérer les perturbations du sommeil: conseils pratiques pour l'enseignement aux patients atteints de cancer. 2024.Lien
- [17] Prise en charge du patient qui présente un trouble du sommeil. MSD Manuals.Lien
- [18] Insomnie et somnolence diurne excessive. MSD Manuals.Lien
- [19] Insomnie - symptômes, causes, traitements et prévention. Vidal.Lien
Publications scientifiques
- Approches thérapeutiques des troubles du sommeil et des rythmes chez l'enfant avec TSA (2022)13 citations
- Troubles du sommeil du jeune enfant: quelles réponses aux familles qui consultent? (2024)
- Transition veille-sommeil: ni éveil ni sommeil (2025)
- La somnolence: une transition vers le sommeil (2022)3 citations
- La santé du sommeil comme marqueur et cible d'intervention dans les troubles psychiatriques (2025)[PDF]
Ressources web
- Prise en charge du patient qui présente un trouble du ... (msdmanuals.com)
L'insomnie par trouble du maintien du sommeil suggère une dépression majeure, une apnée centrale du sommeil, un syndrome d'apnée obstructive du sommeil, un ...
- Insomnie et somnolence diurne excessive (SDE) (msdmanuals.com)
L'insomnie est une difficulté à l'endormissement ou au maintien du sommeil, un réveil précoce ou une altération de la qualité du sommeil qui le rend inadapté ou ...
- Insomnie - symptômes, causes, traitements et prévention (vidal.fr)
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- L'insomnie de l'adulte : définition et facteurs favorisants (ameli.fr)
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- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.