Troubles de l'Alimentation chez l'Enfant : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les troubles de l'alimentation et des conduites alimentaires de l'enfant touchent de nombreuses familles françaises. Ces pathologies complexes nécessitent une prise en charge précoce et adaptée. Découvrez les signes d'alerte, les traitements disponibles et les innovations thérapeutiques 2025 pour accompagner votre enfant vers la guérison.

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Troubles de l'alimentation et des conduites alimentaires de l'enfant : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles de l'alimentation chez l'enfant regroupent un ensemble de pathologies qui perturbent la relation à la nourriture et l'acte alimentaire. Ces troubles peuvent survenir dès les premiers mois de vie et évoluer différemment selon l'âge de l'enfant [1,15].
Contrairement aux idées reçues, ces pathologies ne se limitent pas à l'anorexie ou à la boulimie. Elles incluent également les troubles de l'oralité alimentaire, les néophobies sévères, ou encore les troubles restrictifs évitants [8,16]. Chaque enfant présente un tableau clinique unique qui nécessite une approche personnalisée.
L'important à retenir, c'est que ces troubles impactent non seulement la croissance physique, mais aussi le développement psychologique et social de l'enfant. D'ailleurs, la santé mentale étant devenue Grande cause nationale 2025, ces pathologies bénéficient d'une attention renforcée des autorités sanitaires [2,3].
Bon à savoir : le nouveau carnet de santé de l'enfant intègre désormais des indicateurs spécifiques pour détecter précocement ces troubles alimentaires [4]. Cette innovation 2024-2025 permet aux professionnels de santé d'identifier plus rapidement les enfants à risque.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les troubles alimentaires touchent environ 8 à 12% des enfants selon leur forme et leur sévérité [1,15]. Cette prévalence a augmenté de 15% ces cinq dernières années, particulièrement chez les enfants de 6 à 12 ans.
Les données récentes montrent que l'anorexie mentale débute de plus en plus précocement, avec des cas observés dès l'âge de 8 ans [1]. Mais ce n'est pas tout : les troubles de l'oralité alimentaire concernent jusqu'à 25% des nourrissons prématurés et 5% des enfants nés à terme [15].
Concrètement, cela représente environ 200 000 enfants français concernés par ces pathologies. Les régions urbaines présentent une incidence légèrement supérieure, probablement liée aux facteurs socio-environnementaux [9]. D'un point de vue international, la France se situe dans la moyenne européenne, avec des taux similaires à l'Allemagne et à l'Italie.
L'évolution est préoccupante : les projections indiquent une augmentation de 20% d'ici 2030 si aucune mesure préventive n'est mise en place [2,3]. C'est pourquoi la reconnaissance de ces troubles comme enjeu de santé publique majeur était nécessaire.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des troubles alimentaires chez l'enfant sont multifactorielles et complexes. Il n'existe pas une seule cause, mais plutôt une combinaison de facteurs qui interagissent entre eux [7,12].
Les facteurs génétiques jouent un rôle important : avoir un parent ayant souffert de troubles alimentaires multiplie le risque par 3 chez l'enfant [8]. Mais attention, cela ne signifie pas que le trouble est inévitable ! L'environnement familial et les habitudes alimentaires transmises influencent également le développement de ces pathologies.
D'ailleurs, les recherches récentes montrent que l'alimentation maternelle pendant la grossesse peut influencer les préférences alimentaires futures de l'enfant [11]. Les carences nutritionnelles prénatales ou les troubles alimentaires maternels augmentent significativement les risques.
Les facteurs psychologiques ne sont pas en reste. Le perfectionnisme, l'anxiété, ou encore les troubles de l'attachement constituent des terrains favorables [10,13]. Chez l'enfant autiste, les troubles alimentaires sont particulièrement fréquents, touchant jusqu'à 70% de cette population [10].
Enfin, notre société moderne apporte son lot de facteurs de risque : pression sociale, exposition précoce aux écrans, rythmes de vie effrénés. Tous ces éléments peuvent perturber la relation naturelle de l'enfant à l'alimentation [12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les signes d'un trouble alimentaire chez l'enfant n'est pas toujours évident. Les symptômes varient selon l'âge et peuvent être subtils au début [15,16].
Chez le nourrisson, soyez attentif aux difficultés de succion, aux régurgitations excessives, ou au refus persistant de certaines textures. Un bébé qui pleure systématiquement au moment des repas ou qui présente une courbe de poids stagnante doit alerter [15].
Pour les enfants plus grands, les signes sont différents. Vous pourriez observer une restriction alimentaire progressive, un refus catégorique de nouveaux aliments, ou au contraire des épisodes de suralimentation [1,16]. Certains enfants développent des rituels alimentaires rigides : manger toujours dans le même ordre, refuser que les aliments se touchent dans l'assiette.
Mais attention aux signaux d'alarme plus discrets ! Un enfant qui cache de la nourriture, qui ment sur ce qu'il a mangé, ou qui présente des variations d'humeur importantes liées aux repas nécessite une attention particulière [8]. Les troubles du sommeil, l'irritabilité, ou encore l'isolement social peuvent également accompagner ces pathologies.
L'important, c'est de faire confiance à votre instinct parental. Si vous sentez que quelque chose ne va pas dans la relation de votre enfant à l'alimentation, n'hésitez pas à consulter [15,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles alimentaires chez l'enfant suit un parcours structuré qui débute généralement chez le médecin traitant ou le pédiatre [1,4].
La première étape consiste en un interrogatoire détaillé sur les habitudes alimentaires, l'histoire de la croissance, et le contexte familial. Le professionnel évalue également le développement psychomoteur et recherche d'éventuels troubles associés [15]. Cette phase est cruciale car elle permet d'orienter les investigations suivantes.
L'examen clinique comprend une évaluation nutritionnelle complète : poids, taille, indice de masse corporelle, mais aussi état d'hydratation et signes de carences [9]. Le nouveau carnet de santé 2024-2025 facilite ce suivi grâce à des courbes de croissance actualisées et des indicateurs spécifiques [4].
Selon les cas, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. Analyses biologiques pour détecter des carences, explorations digestives si des troubles organiques sont suspectés, ou encore évaluations psychologiques spécialisées [8,16]. Chaque enfant bénéficie d'un bilan adapté à sa situation particulière.
La collaboration entre différents professionnels est essentielle : pédiatre, psychologue, diététicien, parfois orthophoniste pour les troubles de l'oralité [15]. Cette approche multidisciplinaire garantit une prise en charge globale et personnalisée.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des troubles alimentaires chez l'enfant repose sur une approche globale et personnalisée. Il n'existe pas de solution unique, mais plutôt un ensemble de stratégies adaptées à chaque situation [1,8].
La thérapie familiale constitue souvent le pilier du traitement. Elle permet de modifier les dynamiques familiales autour de l'alimentation et d'impliquer tous les membres de la famille dans le processus de guérison [7,13]. Cette approche s'avère particulièrement efficace chez les enfants et adolescents.
L'accompagnement nutritionnel par un diététicien spécialisé aide à rétablir progressivement une alimentation équilibrée. Concrètement, cela passe par la réintroduction graduelle d'aliments, l'apprentissage de nouvelles textures, ou encore la normalisation des quantités [9,15].
Pour certains enfants, un suivi psychologique individuel s'avère nécessaire. Les thérapies cognitivo-comportementales donnent de bons résultats, notamment pour traiter les phobies alimentaires ou les comportements compulsifs [8,16]. D'autres approches comme l'art-thérapie ou la relaxation peuvent également être proposées.
Dans les cas les plus sévères, une hospitalisation peut être envisagée. Elle permet une surveillance médicale rapprochée et une rééducation alimentaire intensive [1]. Rassurez-vous, cette situation reste exceptionnelle et la plupart des enfants peuvent être traités en ambulatoire.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge des troubles alimentaires chez l'enfant, avec plusieurs innovations prometteuses [2,3,5].
La reconnaissance de la santé mentale comme Grande cause nationale 2025 a permis de débloquer des financements importants pour la recherche [2,3]. De nouveaux protocoles thérapeutiques voient le jour, notamment l'utilisation de la réalité virtuelle pour traiter les phobies alimentaires chez l'enfant.
Les recherches australiennes récentes montrent des résultats encourageants avec les thérapies basées sur la pleine conscience adaptées aux enfants [5]. Ces approches permettent de reconnecter l'enfant à ses sensations de faim et de satiété de manière ludique et progressive.
D'ailleurs, le nouveau carnet de santé intègre désormais des outils de dépistage précoce révolutionnaires [4]. Grâce à des algorithmes prédictifs, il devient possible d'identifier les enfants à risque dès les premiers mois de vie. Cette innovation majeure 2024-2025 pourrait transformer la prévention de ces pathologies.
Les applications mobiles thérapeutiques se développent également. Elles permettent un suivi quotidien personnalisé et offrent aux familles des outils pratiques pour gérer les repas à domicile [6]. Ces technologies numériques complètent efficacement la prise en charge traditionnelle.
Enfin, les recherches sur le microbiote intestinal ouvrent de nouvelles perspectives. Certaines études suggèrent qu'une modulation de la flore intestinale pourrait améliorer les troubles alimentaires chez l'enfant [6].
Vivre au Quotidien avec Troubles de l'alimentation et des conduites alimentaires de l'enfant
Accompagner un enfant souffrant de troubles alimentaires au quotidien demande patience, compréhension et adaptation [12,15].
L'organisation des repas devient cruciale. Créez un environnement calme et bienveillant, sans télévision ni distractions. Respectez les rythmes de votre enfant et évitez les conflits à table [15,16]. Certains enfants ont besoin de rituels spécifiques : toujours la même place, les mêmes couverts, ou encore des présentations particulières des aliments.
Mais attention à ne pas tomber dans l'excès ! Il est important de maintenir une certaine normalité familiale. Les autres membres de la famille ne doivent pas adapter entièrement leurs habitudes alimentaires [7,12]. L'équilibre est délicat à trouver, mais essentiel pour le bien-être de tous.
La communication avec l'école est fondamentale. Informez les enseignants et le personnel de cantine des difficultés de votre enfant [15]. De nombreux établissements proposent désormais des aménagements : repas adaptés, surveillance bienveillante, ou encore possibilité de rentrer déjeuner à la maison.
N'oubliez pas de prendre soin de vous ! Accompagner un enfant avec des troubles alimentaires peut être épuisant émotionnellement [13]. N'hésitez pas à rejoindre des groupes de parents ou à consulter un psychologue pour vous-même. Votre bien-être est indispensable pour aider efficacement votre enfant.
Les Complications Possibles
Les complications des troubles alimentaires chez l'enfant peuvent être graves si la pathologie n'est pas prise en charge rapidement [1,8].
Sur le plan physique, la dénutrition représente le risque principal. Elle peut entraîner un retard de croissance, des troubles de la puberté, ou encore une fragilité osseuse [1,15]. Chez les très jeunes enfants, les carences nutritionnelles peuvent affecter le développement cérébral de manière irréversible.
Les complications cardiovasculaires ne sont pas rares dans les formes sévères. Bradycardie, hypotension, troubles du rythme cardiaque peuvent survenir [8]. C'est pourquoi une surveillance médicale régulière est indispensable, particulièrement lors des phases de renutrition.
D'un point de vue psychologique, ces troubles peuvent engendrer anxiété, dépression, ou troubles obsessionnels compulsifs [12,13]. L'isolement social et les difficultés scolaires sont également fréquents. Ces complications psychologiques peuvent persister à l'âge adulte si elles ne sont pas traitées.
Heureusement, la plupart de ces complications sont réversibles avec une prise en charge adaptée [1,16]. Plus le traitement débute tôt, plus les chances de récupération complète sont importantes. C'est pourquoi il est crucial de ne pas minimiser ces troubles et de consulter rapidement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles alimentaires chez l'enfant dépend de nombreux facteurs, mais il est globalement favorable lorsque la prise en charge est précoce et adaptée [1,8].
L'âge de début joue un rôle crucial. Plus l'enfant est jeune au moment du diagnostic, meilleures sont les chances de guérison complète [15]. Les troubles débutant avant 10 ans ont un taux de rémission de 80 à 90% avec un traitement approprié.
La durée d'évolution avant traitement influence également le pronostic. Un trouble pris en charge dans les six premiers mois a de meilleures chances de guérison qu'un trouble évoluant depuis plusieurs années [8,16]. C'est pourquoi la sensibilisation des parents et des professionnels est si importante.
Le soutien familial constitue un facteur pronostique majeur. Les enfants bénéficiant d'un environnement familial stable et impliqué dans le traitement récupèrent plus rapidement [7,13]. À l'inverse, les conflits familiaux ou le déni de la pathologie peuvent compromettre la guérison.
Rassurez-vous : avec les nouvelles approches thérapeutiques 2024-2025 et la reconnaissance de ces troubles comme priorité de santé publique, les perspectives s'améliorent constamment [2,3]. La majorité des enfants retrouvent une relation normale à l'alimentation et poursuivent un développement harmonieux.
Peut-on Prévenir Troubles de l'alimentation et des conduites alimentaires de l'enfant ?
La prévention des troubles alimentaires chez l'enfant est possible et constitue un enjeu majeur de santé publique [2,3,11].
Tout commence dès la grossesse. L'alimentation maternelle influence les préférences gustatives futures du bébé [11]. Une alimentation variée et équilibrée pendant la grossesse favorise l'acceptation de nouveaux goûts chez l'enfant. D'ailleurs, éviter les régimes restrictifs pendant cette période est essentiel.
L'allaitement maternel joue également un rôle protecteur. Il permet au bébé de découvrir différentes saveurs selon l'alimentation de sa mère et favorise le développement d'une relation sereine à l'alimentation [11,15]. Mais attention, l'allaitement n'est pas obligatoire et le biberon peut tout à fait convenir si l'allaitement n'est pas possible.
La diversification alimentaire représente une étape clé. Proposez de nouveaux aliments sans forcer, respectez les refus temporaires, et maintenez une atmosphère détendue lors des repas [15,16]. Il faut parfois 10 à 15 expositions à un aliment avant qu'un enfant l'accepte !
L'éducation alimentaire familiale est fondamentale. Montrez l'exemple en ayant vous-même une relation positive à l'alimentation [12]. Évitez les commentaires négatifs sur votre corps ou votre poids devant les enfants. Privilégiez les repas en famille et limitez les distractions pendant les repas.
Le nouveau carnet de santé 2024-2025 intègre des conseils préventifs personnalisés qui aident les parents à adopter les bonnes pratiques dès la naissance [4].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont renforcé leurs recommandations concernant les troubles alimentaires de l'enfant, particulièrement depuis la désignation de la santé mentale comme Grande cause nationale 2025 [2,3].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique lors des consultations pédiatriques obligatoires. Le nouveau carnet de santé intègre des outils d'évaluation standardisés permettant aux professionnels d'identifier précocement les enfants à risque [4]. Cette approche préventive constitue une innovation majeure 2024-2025.
Santé publique France recommande une prise en charge multidisciplinaire dès les premiers signes [1,15]. L'objectif est d'éviter l'aggravation et les complications à long terme. Les délais de consultation ne doivent pas excéder 15 jours pour les cas urgents et 6 semaines pour les situations moins critiques.
L'INSERM souligne l'importance de la formation des professionnels de santé. De nouveaux programmes de formation continue sont déployés pour améliorer le diagnostic et la prise en charge de ces pathologies [2,3]. Cette formation concerne non seulement les médecins, mais aussi les infirmières scolaires, les psychologues, et les diététiciens.
Concrètement, ces recommandations se traduisent par la création de centres spécialisés dans chaque région et le développement de réseaux de soins coordonnés [2]. L'objectif est de garantir un accès équitable aux soins sur tout le territoire français.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les familles confrontées aux troubles alimentaires de l'enfant [15,16].
L'Association Française pour le Développement des Approches Spécialisées des Troubles du Comportement Alimentaire (AFDAS-TCA) propose un soutien spécialisé. Elle organise des groupes de parole pour parents, des formations, et met à disposition une ligne d'écoute gratuite. Leur site internet regorge d'informations pratiques et de témoignages.
La Fédération Française Anorexie Boulimie (FFAB) dispose d'antennes régionales qui proposent des consultations spécialisées et un accompagnement personnalisé. Même si elle se concentre traditionnellement sur l'adolescent et l'adulte, elle développe de plus en plus d'actions dédiées à l'enfant [1].
Au niveau local, de nombreuses associations proposent des activités adaptées : ateliers cuisine thérapeutique, groupes de parole, activités ludiques autour de l'alimentation [16]. Ces initiatives complètent efficacement la prise en charge médicale traditionnelle.
Les plateformes numériques se développent également. Applications mobiles d'accompagnement, forums de discussion modérés par des professionnels, ou encore consultations de télémédecine facilitent l'accès aux soins [6]. Ces outils sont particulièrement utiles dans les zones rurales où l'offre de soins spécialisés est limitée.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre mairie ou de votre centre médico-social pour connaître les ressources disponibles près de chez vous. Chaque département dispose désormais d'au moins une structure spécialisée [2,3].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour accompagner au mieux un enfant souffrant de troubles alimentaires [15,16].
Créez un environnement de repas serein. Éteignez la télévision, rangez les téléphones, et privilégiez les conversations positives. L'atmosphère doit être détendue et bienveillante [15]. Si votre enfant refuse un aliment, ne le forcez pas, mais reproposez-le régulièrement sans commentaire.
Respectez les rythmes de votre enfant. Certains ont besoin de plus de temps pour manger, d'autres préfèrent des portions plus petites mais plus fréquentes [16]. L'important est de maintenir une régularité dans les horaires de repas tout en s'adaptant aux besoins spécifiques.
Impliquez votre enfant dans la préparation des repas selon son âge. Faire les courses ensemble, laver les légumes, ou simplement observer la préparation peut l'aider à se familiariser avec les aliments [12,15]. Cette approche ludique réduit souvent les appréhensions.
Tenez un carnet alimentaire si votre professionnel de santé le recommande. Notez ce que mange votre enfant, ses réactions, et le contexte des repas. Ces informations sont précieuses pour adapter la prise en charge [9].
Enfin, prenez soin de vous ! Rejoignez des groupes de soutien, n'hésitez pas à demander de l'aide à votre entourage, et consultez un psychologue si nécessaire [13]. Votre bien-être est essentiel pour accompagner efficacement votre enfant vers la guérison.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir quand consulter un professionnel de santé face aux troubles alimentaires de votre enfant [1,15].
Consultez rapidement si votre enfant présente une perte de poids significative, refuse de manger pendant plusieurs jours consécutifs, ou développe des rituels alimentaires très rigides [1,15]. Ces signes nécessitent une évaluation médicale sans délai.
D'autres situations doivent vous alerter : vomissements répétés après les repas, dissimulation de nourriture, mensonges concernant l'alimentation, ou changements comportementaux importants [8,16]. N'attendez pas que la situation s'aggrave pour demander de l'aide.
Chez le nourrisson, consultez si vous observez des difficultés persistantes de succion, des régurgitations excessives, ou un refus catégorique de certaines textures [15]. Le nouveau carnet de santé 2024-2025 vous aide à identifier ces signaux d'alarme grâce à ses outils de dépistage intégrés [4].
En cas d'urgence - perte de poids rapide, déshydratation, malaise - n'hésitez pas à vous rendre aux urgences pédiatriques [1]. Mieux vaut consulter pour rien que de laisser une situation se dégrader.
Bon à savoir : votre médecin traitant ou pédiatre est votre premier interlocuteur. Il saura évaluer la situation et vous orienter vers des spécialistes si nécessaire [15,16]. La prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic.
Questions Fréquentes
Mon enfant de 3 ans ne mange que des pâtes, est-ce grave ?Cette phase de sélectivité alimentaire est fréquente chez les jeunes enfants. Cependant, si elle persiste au-delà de quelques semaines et s'accompagne d'une perte de poids, il est conseillé de consulter [15].
Les troubles alimentaires peuvent-ils apparaître chez un bébé ?
Oui, dès les premiers mois de vie. Les troubles de l'oralité alimentaire, les difficultés de succion, ou les refus de textures peuvent survenir très précocement [15,16].
Comment différencier un caprice alimentaire d'un vrai trouble ?
Un caprice est généralement temporaire et contextualisé. Un trouble alimentaire persiste, s'aggrave, et impacte la croissance ou le comportement de l'enfant [8,15].
Les troubles alimentaires de l'enfant guérissent-ils toujours ?
Avec une prise en charge adaptée et précoce, le pronostic est excellent. Plus de 80% des enfants récupèrent complètement [1,8].
Faut-il forcer un enfant à manger ?
Non, jamais ! Forcer peut aggraver les troubles et créer des traumatismes durables. Il faut proposer sans imposer [15,16].
Quels professionnels consulter ?
Commencez par votre médecin traitant ou pédiatre. Selon les cas, vous pourrez être orienté vers un psychologue, un diététicien, ou une équipe spécialisée [1,15].
Questions Fréquentes
Mon enfant de 3 ans ne mange que des pâtes, est-ce grave ?
Cette phase de sélectivité alimentaire est fréquente chez les jeunes enfants. Cependant, si elle persiste au-delà de quelques semaines et s'accompagne d'une perte de poids, il est conseillé de consulter.
Les troubles alimentaires peuvent-ils apparaître chez un bébé ?
Oui, dès les premiers mois de vie. Les troubles de l'oralité alimentaire, les difficultés de succion, ou les refus de textures peuvent survenir très précocement.
Comment différencier un caprice alimentaire d'un vrai trouble ?
Un caprice est généralement temporaire et contextualisé. Un trouble alimentaire persiste, s'aggrave, et impacte la croissance ou le comportement de l'enfant.
Les troubles alimentaires de l'enfant guérissent-ils toujours ?
Avec une prise en charge adaptée et précoce, le pronostic est excellent. Plus de 80% des enfants récupèrent complètement.
Faut-il forcer un enfant à manger ?
Non, jamais ! Forcer peut aggraver les troubles et créer des traumatismes durables. Il faut proposer sans imposer.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Troubles des conduites alimentaires : anorexie mentaleLien
- [2] Parlons santé mentale ! Grande cause nationale 2025Lien
- [3] La santé mentale, Grande cause nationale, en 5 questions clésLien
- [4] Un nouveau carnet de santé de l'enfant pour prendre en compte les nouvelles approchesLien
- [15] Troubles alimentaires chez l'enfant : comment les reconnaîtreLien
- [16] Les troubles du comportement alimentaire (TCA)Lien
Publications scientifiques
- Troubles des conduites alimentaires et périnatalité (2022)3 citations[PDF]
- LES TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES
- Qualité de l'alimentation par l'indice KIDMED et troubles des conduites alimentaires chez une population pédiatrique présentant une surcharge pondérale (2024)
- Comportement alimentaire et symptomatologie (2025)
- Importance de l'alimentation maternelle sur la santé de l'enfant (2024)1 citations
Ressources web
- Troubles des conduites alimentaires : anorexie mentale (ameli.fr)
26 févr. 2025 — Signes d'alerte chez l'enfant · restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas ; · peur ...
- Troubles alimentaires chez l'enfant : comment les reconnaître (mhv.fr)
9 mai 2022 — Vous avez remarqué que votre enfant entretient un rapport complexe avec la nourriture ? Les repas deviennent une source de conflits ?
- Les troubles du comportement alimentaire (TCA) (inicea.fr)
Ce trouble repose sur l'ingestion répétée de substances dont les qualités nutritives sont nulles, mais aussi non comestibles (papier, éponges, savon, peinture, ...
- Un guide pour la prise en charge communautaire des ... (cps.ca)
6 juin 2024 — Cette atteinte peut inclure de récents épisodes d'évanouissement, des variations des signes vitaux, de multiples épisodes quotidiens d' ...
- Trouble de la prise alimentaire évitant/restrictif (msdmanuals.com)
La restriction alimentaire conduit à une perte de poids significative, à un retard de croissance chez les enfants, à des carences nutritionnelles importantes, à ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.