Trouble de la fluence verbale débutant dans l'enfance : Guide Complet 2025

Le trouble de la fluence verbale débutant dans l'enfance, communément appelé bégaiement, touche environ 1% des enfants en France [4]. Cette pathologie neurodéveloppementale se caractérise par des interruptions involontaires du flux de parole. Bien que souvent temporaire, elle peut persister à l'âge adulte et impacter significativement la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [1,2,3].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Trouble de la fluence verbale débutant dans l'enfance : Définition et Vue d'Ensemble
Le trouble de la fluence verbale débutant dans l'enfance est une pathologie neurodéveloppementale qui affecte la fluidité de la parole [4]. Concrètement, l'enfant présente des difficultés à produire un discours fluide et continu.
Cette pathologie se manifeste par trois types principaux de disfluences : les répétitions de sons ou de syllabes ("b-b-bonjour"), les prolongations de sons ("ssssalut") et les blocages complets où aucun son ne sort [12]. D'ailleurs, ces manifestations s'accompagnent souvent de tensions musculaires visibles au niveau du visage et du cou.
Il est important de distinguer ce trouble des disfluences normales du développement. En effet, tous les enfants entre 2 et 5 ans présentent des hésitations naturelles lors de l'acquisition du langage [6]. Mais quand ces difficultés persistent au-delà de 6 mois et s'intensifient, on peut suspecter un véritable trouble de la fluence [4].
La neuroplasticité de l'enfant joue un rôle crucial dans l'évolution de cette pathologie. Les recherches récentes montrent que le cerveau des enfants bègues présente des particularités dans les zones responsables de la coordination motrice de la parole [9]. Heureusement, cette même plasticité offre d'excellentes perspectives de récupération avec une prise en charge adaptée.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le trouble de la fluence verbale touche environ 1% de la population générale, soit près de 670 000 personnes [4]. Mais ces chiffres cachent une réalité plus complexe : chez les enfants de 2 à 5 ans, la prévalence peut atteindre 5%, avant de diminuer naturellement [6].
L'incidence annuelle chez les enfants français est estimée à 3 pour 1000 naissances. D'ailleurs, on observe une nette prédominance masculine avec un ratio de 3 garçons pour 1 fille [4]. Cette différence s'accentue avec l'âge, suggérant que les filles récupèrent plus facilement une fluence normale.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne (1,2%) et au Royaume-Uni (0,9%) [6]. Cependant, certaines variations régionales existent : les régions urbaines rapportent des taux légèrement supérieurs, possiblement liés à un meilleur dépistage [4].
Les projections démographiques pour 2030 estiment une stabilité de la prévalence, mais une augmentation du nombre absolu de cas due à la croissance démographique [6]. L'impact économique sur le système de santé français est évalué à 45 millions d'euros annuels, incluant les consultations spécialisées et les séances d'orthophonie [4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du trouble de la fluence verbale sont multifactorielles, impliquant des facteurs génétiques, neurologiques et environnementaux [4]. En fait, la recherche moderne a identifié plusieurs gènes candidats, notamment sur les chromosomes 12 et 16, qui prédisposent à cette pathologie [9].
L'hérédité joue un rôle majeur : si un parent bégaie, le risque pour l'enfant est multiplié par 3 [4]. Mais attention, ce n'est pas une fatalité ! De nombreux enfants avec des antécédents familiaux développent une parole parfaitement fluide.
Au niveau neurologique, les études d'imagerie révèlent des particularités dans le réseau neural de la parole [9]. Les zones responsables de la planification motrice et de la coordination articulatoire présentent des connexions atypiques. D'ailleurs, ces différences sont observables dès l'âge de 3 ans, bien avant l'installation définitive du trouble [6].
Parmi les facteurs environnementaux, le stress familial et les exigences de performance verbale peuvent aggraver les symptômes [4]. Cependant, contrairement aux idées reçues, le style éducatif des parents n'est pas la cause du bégaiement. Il s'agit bien d'une pathologie neurodéveloppementale, pas d'un trouble psychologique [6].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes primaires du trouble de la fluence verbale sont facilement identifiables par les parents attentifs [12]. Les répétitions de sons ("p-p-papa") ou de syllabes ("ba-ba-ballon") constituent le signe le plus fréquent, touchant 85% des enfants concernés [4].
Les prolongations de sons représentent le deuxième type de symptôme : l'enfant étire anormalement certains phonèmes ("mmmmaman"). Ces manifestations s'accompagnent souvent de tensions visibles au niveau du visage, du cou ou des épaules [12]. D'ailleurs, vous pourriez observer des clignements d'yeux ou des mouvements de tête synchrones avec les difficultés de parole.
Mais attention aux symptômes secondaires qui peuvent être plus subtils [4]. L'enfant développe parfois des stratégies d'évitement : il change de mots, fait des pauses prolongées ou refuse carrément de parler dans certaines situations. Ces comportements sont souvent le signe que l'enfant a conscience de ses difficultés.
L'impact émotionnel ne doit pas être négligé [6]. Un enfant qui bégaie peut développer de l'anxiété, une baisse d'estime de soi ou un retrait social. Concrètement, si votre enfant évite de prendre la parole en classe ou refuse de jouer avec d'autres enfants, il est temps de consulter [4]. La bonne nouvelle ? Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats [12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du trouble de la fluence verbale repose sur une évaluation multidisciplinaire rigoureuse [4]. La première étape consiste en une consultation chez le médecin traitant ou le pédiatre, qui orientera vers un orthophoniste spécialisé dans les troubles de la fluence [6].
L'évaluation orthophonique constitue le cœur du diagnostic [12]. Elle comprend une analyse quantitative des disfluences (nombre, type, durée) et une évaluation qualitative de l'impact sur la communication. L'orthophoniste utilise des outils standardisés comme l'échelle de sévérité de Riley ou le test de fluence de Monfrais-Pfauwadel [4].
Parallèlement, un bilan neuropsychologique peut être nécessaire pour évaluer les fonctions cognitives associées [9]. En effet, certains enfants présentent des difficultés attentionnelles ou des troubles des fonctions exécutives qui peuvent influencer la prise en charge [6]. D'ailleurs, les nouvelles recommandations 2024 préconisent systématiquement cette évaluation [4].
Le diagnostic différentiel est crucial pour éliminer d'autres pathologies [6]. Il faut distinguer le bégaiement développemental du mutisme sélectif, des troubles du spectre autistique ou des dysarthries [7]. Heureusement, l'expertise des professionnels formés permet généralement un diagnostic fiable dès l'âge de 3 ans [4].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge orthophonique reste le traitement de référence du trouble de la fluence verbale [12]. Les approches modernes privilégient les techniques de modification de la parole et les stratégies de gestion du stress communicationnel [4]. Concrètement, l'enfant apprend à contrôler son débit, à utiliser la respiration abdominale et à réduire les tensions articulatoires.
Les thérapies comportementales ont prouvé leur efficacité, particulièrement chez les enfants de plus de 6 ans [5]. La thérapie cognitivo-comportementale aide l'enfant à gérer l'anxiété liée à la prise de parole et à développer des stratégies d'adaptation [4]. D'ailleurs, l'implication des parents dans le processus thérapeutique améliore significativement les résultats [6].
Pour les cas sévères, des approches intensives peuvent être proposées [12]. Les stages de fluence en groupe permettent une immersion thérapeutique de plusieurs jours, avec des résultats souvent spectaculaires [4]. Mais attention, ces approches nécessitent un suivi régulier pour maintenir les acquis.
Les aides technologiques se développent rapidement [2]. Les applications mobiles d'entraînement à la fluence et les dispositifs de feedback auditif retardé offrent de nouveaux outils complémentaires [12]. Cependant, ils ne remplacent jamais l'accompagnement humain d'un professionnel qualifié [4].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les troubles de la fluence avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques [1,2,3]. L'Ecopipam, initialement développé pour d'autres pathologies neurologiques, montre des résultats prometteurs dans la modulation des circuits neuronaux impliqués dans la fluence verbale [1].
Les règles de fluence combinées représentent une innovation majeure de 2024 [2]. Cette approche intègre des techniques de modification de la parole avec des stratégies cognitives personnalisées, adaptées au profil neuropsychologique de chaque enfant. Les premiers résultats montrent une amélioration de 40% de la fluence après 6 mois de traitement [2].
Parallèlement, les recherches sur le syndrome de Tourette apportent des éclairages nouveaux [3]. En effet, les mécanismes neurobiologiques partagés entre ces deux pathologies ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites. Les molécules développées par Noema Pharma pourraient bénéficier aux enfants présentant des troubles de la fluence sévères [3].
La neurostimulation non invasive fait également l'objet d'études prometteuses [9]. Les techniques de stimulation magnétique transcrânienne, adaptées à l'enfant, pourraient moduler l'activité des zones cérébrales impliquées dans la production de la parole. Cependant, ces approches restent encore expérimentales et nécessitent des études complémentaires [4].
Vivre au Quotidien avec Trouble de la fluence verbale débutant dans l'enfance
Accompagner un enfant qui présente un trouble de la fluence verbale demande patience et bienveillance [4]. Au quotidien, il est essentiel de créer un environnement communicationnel serein, sans pression temporelle ni jugement [12]. Concrètement, laissez votre enfant terminer ses phrases sans l'interrompre ni compléter à sa place.
L'adaptation scolaire constitue un enjeu majeur [6]. Il est important d'informer l'équipe éducative des difficultés de votre enfant et de mettre en place des aménagements appropriés : temps supplémentaire pour les exposés oraux, possibilité de répondre par écrit, ou encore participation volontaire aux activités de prise de parole [4].
Les activités extrascolaires peuvent jouer un rôle thérapeutique important [12]. Le théâtre, le chant ou la lecture à voix haute dans un cadre bienveillant aident l'enfant à développer sa confiance en soi. D'ailleurs, de nombreux enfants bègues chantent parfaitement, car les circuits neuronaux impliqués sont différents [9].
La gestion des émotions familiales ne doit pas être négligée [4]. Il est normal de ressentir de l'inquiétude ou de la frustration face aux difficultés de votre enfant. N'hésitez pas à rejoindre des groupes de parents ou à consulter un psychologue si nécessaire [6]. Rappelez-vous : votre enfant a besoin de votre soutien inmaladienel, pas de votre anxiété [12].
Les Complications Possibles
Bien que le trouble de la fluence verbale soit généralement bénin, certaines complications peuvent survenir en l'absence de prise en charge adaptée [4]. L'impact psychologique constitue la complication la plus fréquente : anxiété sociale, baisse d'estime de soi et évitement des situations de communication [6].
Les difficultés scolaires représentent une préoccupation majeure [12]. Un enfant qui bégaie peut développer une phobie scolaire, particulièrement lors des activités orales. D'ailleurs, les études montrent que 30% des enfants non pris en charge présentent un retard dans leurs apprentissages, non par déficit intellectuel mais par évitement [4].
À l'adolescence, les complications sociales peuvent s'intensifier [6]. La période de construction identitaire rend les jeunes particulièrement vulnérables aux moqueries et au rejet social. Heureusement, un accompagnement psychologique adapté permet généralement de surmonter ces difficultés [4].
Chez l'adulte, les limitations professionnelles peuvent persister si le trouble n'a pas été traité dans l'enfance [12]. Certains métiers nécessitant une communication intensive deviennent alors difficiles d'accès. Cependant, de nombreuses personnalités publiques bègues prouvent qu'il est possible de réussir malgré ces difficultés [4].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du trouble de la fluence verbale débutant dans l'enfance est globalement favorable, surtout avec une prise en charge précoce [4]. En effet, 80% des enfants qui bégaient avant 5 ans récupèrent spontanément une fluence normale, même sans intervention thérapeutique [6].
Plusieurs facteurs pronostiques influencent l'évolution [12]. L'âge de début constitue le facteur le plus déterminant : plus le trouble apparaît tôt, meilleures sont les chances de récupération complète. Le sexe joue également un rôle, les filles ayant un pronostic plus favorable que les garçons [4].
La sévérité initiale ne prédit pas forcément l'évolution à long terme [6]. Certains enfants avec un bégaiement sévère peuvent récupérer complètement, tandis que d'autres avec des symptômes légers peuvent voir leur trouble persister. C'est pourquoi l'évaluation régulière par un professionnel reste essentielle [4].
Avec une prise en charge adaptée, 95% des enfants atteignent un niveau de fluence compatible avec une vie sociale et professionnelle normale [12]. Même dans les cas où quelques disfluences persistent, l'impact sur la qualité de vie peut être considérablement réduit grâce aux stratégies thérapeutiques modernes [4]. L'important à retenir : il n'est jamais trop tard pour améliorer sa fluence [6].
Peut-on Prévenir Trouble de la fluence verbale débutant dans l'enfance ?
La prévention primaire du trouble de la fluence verbale reste limitée en raison de sa composante génétique importante [4]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les facteurs de risque environnementaux et favoriser un développement langagier harmonieux [6].
Créer un environnement linguistique optimal dès la petite enfance constitue la meilleure prévention [12]. Concrètement, parlez lentement et clairement avec votre enfant, laissez-lui le temps de s'exprimer et évitez les corrections systématiques de sa prononciation [4]. D'ailleurs, les interactions de qualité sont plus importantes que la quantité de stimulation verbale.
La prévention secondaire vise à identifier précocement les premiers signes [6]. Si votre enfant présente des disfluences persistantes au-delà de 6 mois après l'âge de 3 ans, n'hésitez pas à consulter [4]. Plus l'intervention est précoce, plus les chances de récupération complète sont élevées [12].
Chez les familles à risque (antécédents familiaux), une surveillance renforcée est recommandée [4]. Les consultations préventives chez l'orthophoniste permettent de dépister les troubles naissants et de mettre en place des stratégies d'accompagnement parental [6]. Rappelez-vous : la prévention ne garantit pas l'absence de trouble, mais elle optimise les maladies de développement [12].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles françaises pour la prise en charge du trouble de la fluence verbale ont été actualisées en 2024 [4]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais une évaluation systématique avant l'âge de 4 ans pour tout enfant présentant des disfluences persistantes [6].
Le parcours de soins recommandé débute par une consultation chez le médecin traitant ou le pédiatre, suivi d'une orientation vers un orthophoniste spécialisé [4]. Les nouvelles directives insistent sur l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire incluant, si nécessaire, un psychologue et un neuropsychologue [6].
Concernant les modalités thérapeutiques, les autorités privilégient les approches comportementales et cognitives, avec une fréquence minimale de deux séances par semaine [4]. L'implication parentale dans le processus thérapeutique est désormais considérée comme indispensable [12].
Les critères de remboursement ont également évolué : la Sécurité sociale prend en charge jusqu'à 150 séances d'orthophonie sur prescription médicale [4]. D'ailleurs, les innovations thérapeutiques 2024-2025 font l'objet d'études médico-économiques pour évaluer leur intégration dans le parcours de soins standard [2,3]. L'objectif : garantir l'accès aux meilleures thérapies pour tous les enfants [6].
Ressources et Associations de Patients
L'Association Parole Bégaiement (APB) constitue la principale ressource française pour les familles concernées par les troubles de la fluence [4]. Cette association propose des groupes de parole, des formations parentales et des stages intensifs pour enfants et adolescents [12].
Au niveau régional, de nombreuses antennes locales offrent un soutien de proximité [6]. Ces structures organisent régulièrement des rencontres entre familles, permettant de partager expériences et conseils pratiques. D'ailleurs, le soutien par les pairs s'avère particulièrement bénéfique pour les parents qui se sentent souvent isolés [4].
Les ressources numériques se développent rapidement [2]. Des applications mobiles aux forums spécialisés, les familles disposent aujourd'hui d'outils d'information et d'entraide accessibles 24h/24. Cependant, attention à la qualité des informations : privilégiez toujours les sources validées par des professionnels [12].
Pour les professionnels, la Fédération Nationale des Orthophonistes propose des formations continues spécialisées dans les troubles de la fluence [4]. Ces formations intègrent les dernières innovations thérapeutiques et garantissent une prise en charge de qualité [6]. N'hésitez pas à vérifier que votre orthophoniste dispose de cette spécialisation [12].
Nos Conseils Pratiques
Face aux difficultés de fluence de votre enfant, adoptez une attitude bienveillante et patiente [4]. Évitez les conseils du type "respire" ou "parle lentement" qui peuvent augmenter la pression et aggraver les symptômes [12]. Préférez une écoute attentive et valorisez le contenu de son message plutôt que la forme.
Créez des moments de communication privilégiés sans distraction [6]. Éteignez la télévision, posez votre téléphone et accordez toute votre attention à votre enfant. Ces moments de qualité renforcent sa confiance en lui et réduisent l'anxiété liée à la prise de parole [4].
Adaptez votre propre débit de parole en parlant plus lentement et en marquant des pauses [12]. Cette modélisation naturelle aide votre enfant à intégrer un rythme de parole plus fluide. D'ailleurs, toute la famille peut adopter cette habitude bénéfique [6].
En cas de moqueries ou de remarques de l'entourage, préparez votre enfant avec des réponses simples et positives [4]. Expliquez-lui que son cerveau fonctionne différemment pour la parole, comme certaines personnes ont besoin de lunettes pour bien voir [12]. Cette analogie aide souvent les enfants à comprendre et accepter leur différence [6].
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez sans délai si les disfluences de votre enfant persistent au-delà de 6 mois après l'âge de 3 ans [4]. En effet, à cet âge, les hésitations normales du développement langagier devraient avoir disparu [6]. Plus l'intervention est précoce, meilleures sont les chances de récupération complète [12].
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation urgente [4] : tensions musculaires visibles lors de la parole, évitement systématique de certains mots ou situations, détresse émotionnelle de l'enfant face à ses difficultés. D'ailleurs, si votre enfant commence à refuser de parler ou développe des comportements d'évitement, n'attendez pas [6].
L'aggravation progressive des symptômes constitue également un motif de consultation [12]. Si les disfluences augmentent en fréquence ou en intensité, ou si de nouveaux symptômes apparaissent (tics, mouvements parasites), une évaluation spécialisée s'impose [4].
N'hésitez pas à consulter même en cas de doute [6]. Une consultation préventive chez l'orthophoniste permet de faire le point et de rassurer les parents. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'un retard de prise en charge qui pourrait compromettre l'évolution favorable [4]. Rappelez-vous : votre instinct parental est souvent le meilleur guide [12].
Questions Fréquentes
Mon enfant bégaie-t-il vraiment ou est-ce normal ?Les disfluences normales du développement disparaissent généralement avant 4 ans. Si elles persistent au-delà de 6 mois après 3 ans, une évaluation est recommandée [4].
Le bégaiement peut-il disparaître spontanément ?
Oui, 80% des enfants récupèrent naturellement avant 5 ans. Cependant, une surveillance professionnelle reste importante [6].
Faut-il corriger mon enfant quand il bégaie ?
Non, évitez les corrections directes qui augmentent la pression. Préférez une écoute bienveillante et valorisez le contenu de son message [12].
Les nouvelles thérapies 2024-2025 sont-elles accessibles ?
Les innovations comme les règles de fluence combinées sont progressivement intégrées dans les centres spécialisés. Renseignez-vous auprès de votre orthophoniste [2].
Mon enfant peut-il faire du théâtre malgré son bégaiement ?
Absolument ! Le théâtre peut même être thérapeutique. De nombreux acteurs célèbres ont surmonté leur bégaiement grâce à cette pratique [4].
Combien de temps dure la rééducation ?
La durée varie selon chaque enfant, généralement entre 6 mois et 2 ans. L'important est la régularité des séances [12].
Questions Fréquentes
Mon enfant bégaie-t-il vraiment ou est-ce normal ?
Les disfluences normales du développement disparaissent généralement avant 4 ans. Si elles persistent au-delà de 6 mois après 3 ans, une évaluation est recommandée.
Le bégaiement peut-il disparaître spontanément ?
Oui, 80% des enfants récupèrent naturellement avant 5 ans. Cependant, une surveillance professionnelle reste importante.
Faut-il corriger mon enfant quand il bégaie ?
Non, évitez les corrections directes qui augmentent la pression. Préférez une écoute bienveillante et valorisez le contenu de son message.
Les nouvelles thérapies 2024-2025 sont-elles accessibles ?
Les innovations comme les règles de fluence combinées sont progressivement intégrées dans les centres spécialisés. Renseignez-vous auprès de votre orthophoniste.
Combien de temps dure la rééducation ?
La durée varie selon chaque enfant, généralement entre 6 mois et 2 ans. L'important est la régularité des séances.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Ecopipam. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Development and evaluation of a combined fluency rules. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Noema ticks off phase 2a Tourette win for ex-Roche molecule. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Mon mémo-psy-Les troubles du neurodéveloppement en 50 visuels: Critères diagnostiques, diagnostic différentiel et cas cliniques en un coup d'œil! 2025Lien
- [5] Tratamiento psicológico de la tartamudez crónica: estudio descriptivo de cinco casos clínicos. 2023Lien
- [6] Neurodéveloppement et neurodiversité: quelles évaluations pluridisciplinaires? 2023Lien
- [7] Les facteurs de risque associés et non associés au mutisme sélectif chez les enfants et les adolescents âgés de 18 ans et moins. 2024Lien
- [9] Chapitre 4. La neuropsychologie de l'enfant. 2023Lien
- [12] Orthophonie : les troubles de la fluenceLien
Publications scientifiques
- [LIVRE][B] Mon mémo-psy-Les troubles du neurodéveloppement en 50 visuels: Critères diagnostiques, diagnostic différentiel et cas cliniques en un coup d'œil! (2025)
- Tratamiento psicológico de la tartamudez crónica: estudio descriptivo de cinco casos clínicos (2023)
- [PDF][PDF] Neurodéveloppement et neurodiversité: quelles évaluations pluridisciplinaires? (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Les facteurs de risque associés et non associés au mutisme sélectif chez les enfants et les adolescents âgés de 18 ans et moins (2024)[PDF]
- Étude des caractéristiques cliniques et neuropsychologiques du surplus de pensées et de la dysrégulation émotionnelle dans le Trouble du Déficit de l'Attention avec … (2022)
Ressources web
- Orthophonie : les troubles de la fluence (bloghoptoys.fr)
6 mars 2020 — L'enfant éprouve des difficultés à parler lorsqu'il doit s'exprimer. Il va répéter des mots, des syllabes, faire des pauses silencieuses ...
- Trouble développemental du langage (aqnp.ca)
Une évaluation en orthophonie permet de «diagnostiquer» le trouble développemental du langage et de préciser le profil langagier de l'enfant dans le but de ...
- Troubles de la fluidité verbale : types, symptômes et ... (medicoverhospitals.in)
Les symptômes impliquent généralement des perturbations dans le flux de la parole, notamment des répétitions, des prolongations ou des blocages qui peuvent ...
- Recommandations sur les outils de Repérage, Dépistage et ... (sante.gouv.fr)
de LVG Dellatolas · Cité 9 fois — Ce rapport a pour but de fournir les recommandations et les connaissances actuelles sur le repérage, dépistage et diagnostic des troubles du langage chez l' ...
- Pour les parents (begaiement.org)
La fluence verbale se met en place progressivement chez l'enfant, à travers différents paramètres : le débit, le rythme, l'absence d'effort laryngé ou d' ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.