Trouble amnésique dû à l'alcool : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Le trouble amnésique dû à l'alcool, souvent appelé syndrome de Korsakoff, représente une pathologie neurologique grave liée à la consommation chronique d'alcool. Cette maladie touche principalement la mémoire et peut considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, des innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles.

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Trouble amnésique dû à l'alcool : Définition et Vue d'Ensemble
Le trouble amnésique dû à l'alcool constitue une pathologie neurologique complexe qui affecte principalement les capacités de mémorisation. Cette maladie résulte d'une carence en vitamine B1 (thiamine) causée par une consommation excessive et prolongée d'alcool [1,6].
Concrètement, cette pathologie se caractérise par des troubles sévères de la mémoire antérograde - c'est-à-dire la capacité à former de nouveaux souvenirs. Les patients conservent généralement leurs souvenirs anciens mais éprouvent d'énormes difficultés à retenir les informations récentes [10].
D'ailleurs, il faut distinguer cette maladie du simple "trou de mémoire" lié à l'alcool. Ici, nous parlons d'une atteinte neurologique permanente qui nécessite une prise en charge médicale spécialisée. L'important à retenir : plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de récupération [14,15].
Mais attention, cette pathologie s'accompagne souvent de confabulations - des récits inventés que le patient croit vrais pour combler ses lacunes mnésiques. Ces symptômes peuvent dérouter l'entourage qui ne comprend pas toujours ce qui se passe.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le trouble amnésique dû à l'alcool touche environ 12 000 à 15 000 personnes selon les dernières données de Santé Publique France [7]. Cette prévalence représente une augmentation de 8% par rapport aux chiffres de 2020, reflétant l'impact de la pandémie sur les consommations d'alcool.
L'incidence annuelle s'établit à 2,3 cas pour 100 000 habitants, avec des variations régionales significatives. Les régions Bretagne et Hauts-de-France présentent les taux les plus élevés, dépassant de 40% la moyenne nationale [2,7]. Cette disparité s'explique notamment par les différences culturelles de consommation d'alcool.
Concernant la répartition par âge et sexe, les hommes représentent 75% des cas, avec un pic d'incidence entre 45 et 65 ans [13]. Cependant, on observe une augmentation préoccupante chez les femmes de 35-50 ans, avec une progression de 15% sur les cinq dernières années.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec l'Allemagne et l'Irlande. Les pays nordiques affichent des taux plus faibles grâce à leurs politiques de prévention renforcées [1]. Les projections pour 2030 estiment une stabilisation des cas si les mesures de prévention actuelles sont maintenues.
L'impact économique sur le système de santé français est considérable : environ 180 millions d'euros annuels en coûts directs et indirects [7]. Cette charge financière inclut les hospitalisations, les soins de longue durée et la perte de productivité.
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale du trouble amnésique dû à l'alcool réside dans la carence en thiamine (vitamine B1) provoquée par une consommation chronique d'alcool [8,15]. L'alcool interfère avec l'absorption intestinale de cette vitamine essentielle au fonctionnement neuronal.
Plusieurs mécanismes entrent en jeu. D'abord, l'alcool diminue l'absorption de la thiamine au niveau de l'intestin grêle. Ensuite, il augmente son élimination rénale et perturbe son stockage hépatique [6,8]. Cette triple action crée rapidement un déficit critique.
Les facteurs de risque incluent une consommation quotidienne supérieure à 60 grammes d'alcool pur pendant plus de 10 ans. Mais attention, certaines personnes développent cette pathologie avec des consommations moindres en raison de prédispositions génétiques [12]. La malnutrition associée à l'alcoolisme aggrave considérablement le risque.
D'autres facteurs favorisants méritent d'être mentionnés : les troubles digestifs chroniques, certains médicaments (diurétiques, antiépileptiques), et les régimes alimentaires déséquilibrés [8]. Les femmes présentent une vulnérabilité particulière en raison de différences métaboliques.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du trouble amnésique dû à l'alcool se développent généralement de manière progressive, ce qui peut retarder le diagnostic [10,14]. Le signe le plus caractéristique reste l'amnésie antérograde : l'impossibilité de former de nouveaux souvenirs durables.
Concrètement, vous pourriez observer qu'une personne répète sans cesse les mêmes questions, oublie immédiatement ce qu'elle vient de faire ou ne reconnaît plus les visiteurs récents. Ces troubles contrastent avec la préservation relative des souvenirs anciens [15,16].
Les confabulations représentent un autre symptôme majeur. Le patient invente inconsciemment des histoires pour combler ses lacunes mnésiques, y croyant sincèrement. Ces récits peuvent sembler cohérents mais sont totalement fictifs [1,10].
D'autres signes accompagnent souvent cette pathologie : désorientation temporelle et spatiale, difficultés d'apprentissage, troubles de l'attention et parfois changements de personnalité [14]. L'apathie et la perte d'initiative sont également fréquentes.
Il est crucial de distinguer ces symptômes de ceux d'autres pathologies comme la maladie d'Alzheimer. Contrairement à cette dernière, le trouble amnésique dû à l'alcool peut présenter une certaine stabilité, voire une amélioration avec un traitement approprié [3,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du trouble amnésique dû à l'alcool nécessite une approche méthodique combinant plusieurs examens [3,15]. La première étape consiste en un interrogatoire détaillé sur les habitudes de consommation d'alcool et l'histoire médicale du patient.
L'évaluation neuropsychologique constitue le pilier du diagnostic. Elle comprend des tests spécifiques de mémoire comme le test de Grober et Buschke, l'échelle de mémoire de Wechsler, et des épreuves d'apprentissage verbal [10,3]. Ces examens permettent de caractériser précisément les troubles mnésiques.
Les examens biologiques recherchent des marqueurs de consommation chronique d'alcool : gamma-GT, VGM, CDT (transferrine déficiente en carbohydrates). Le dosage de la thiamine sanguine, bien que peu spécifique, peut orienter le diagnostic [6,8].
L'imagerie cérébrale joue un rôle croissant. L'IRM révèle souvent une atrophie des corps mamillaires et du thalamus, structures clés de la mémoire [1,10]. Ces anomalies, bien que non spécifiques, renforcent le diagnostic en contexte approprié.
Enfin, les nouveaux critères diagnostiques 2024-2025 intègrent des biomarqueurs innovants et des échelles d'évaluation standardisées pour améliorer la précision diagnostique [3,4]. Cette approche multimodale permet un diagnostic plus précoce et fiable.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du trouble amnésique dû à l'alcool repose avant tout sur l'arrêt complet de la consommation d'alcool et la supplémentation en thiamine [1,15]. Cette vitamine B1 doit être administrée par voie intraveineuse à fortes doses (500-1000 mg/jour) pendant les premières semaines.
La rééducation cognitive constitue un pilier thérapeutique essentiel. Elle comprend des exercices de mémoire, des techniques de compensation et l'apprentissage de stratégies mnémotechniques [5,10]. Ces programmes, adaptés à chaque patient, montrent des résultats encourageants sur la qualité de vie.
Les traitements médicamenteux complémentaires incluent parfois des nootropiques comme la citicoline ou le piracétam, bien que leur efficacité reste débattue [9]. Certains antidépresseurs peuvent être prescrits en cas de troubles de l'humeur associés.
L'accompagnement psychosocial joue un rôle crucial. Il comprend le soutien familial, l'adaptation de l'environnement de vie et parfois l'orientation vers des structures spécialisées [5,16]. L'objectif est de maximiser l'autonomie tout en assurant la sécurité du patient.
Bon à savoir : la récupération, bien que partielle, reste possible même après plusieurs années d'évolution. Environ 25% des patients montrent une amélioration significative avec un traitement optimal [14,16].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour le trouble amnésique dû à l'alcool [1,2]. La thérapie par stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) montre des résultats prometteurs en ciblant spécifiquement les circuits mnésiques.
Le programme Breizh CoCoA 2024 développe des approches innovantes combinant réalité virtuelle et rééducation cognitive [2]. Ces outils immersifs permettent un entraînement mnésique plus efficace et motivant pour les patients. Les premiers résultats montrent une amélioration de 30% des performances mnésiques.
En recherche fondamentale, les thérapies cellulaires utilisant des cellules souches neurales font l'objet d'essais cliniques prometteurs [1]. Ces approches visent à régénérer les circuits neuronaux endommagés, particulièrement au niveau des corps mamillaires.
Les biomarqueurs sanguins innovants permettent désormais un diagnostic plus précoce et un suivi thérapeutique optimisé [3,4]. Ces marqueurs incluent des protéines spécifiques de la dégénérescence neuronale et des métabolites de la thiamine.
D'ailleurs, l'intelligence artificielle révolutionne l'évaluation cognitive avec des batteries de tests adaptatifs personnalisés [4]. Ces outils permettent un suivi plus précis de l'évolution et une adaptation thérapeutique en temps réel.
Vivre au Quotidien avec Trouble amnésique dû à l'alcool
Vivre avec un trouble amnésique dû à l'alcool nécessite des adaptations importantes mais la vie reste possible avec un accompagnement approprié [5,16]. L'organisation de l'environnement constitue la première étape : étiquetage des objets, planning visuel, aide-mémoires stratégiquement placés.
Les nouvelles technologies offrent des solutions pratiques. Les applications de rappel, les montres connectées et les systèmes domotiques peuvent compenser partiellement les troubles mnésiques [4]. Ces outils doivent être choisis selon les capacités d'apprentissage du patient.
L'entourage familial joue un rôle déterminant. Il faut apprendre à communiquer différemment : phrases courtes, répétitions patientes, validation des émotions plutôt que correction systématique des erreurs [5]. Cette approche préserve la dignité et réduit l'anxiété.
Concrètement, certaines activités restent possibles : jardinage, musique, artisanat manuel. Ces occupations stimulent d'autres fonctions cognitives et maintiennent l'estime de soi [16]. L'important est d'adapter les exigences aux capacités résiduelles.
Les Complications Possibles
Le trouble amnésique dû à l'alcool peut s'accompagner de plusieurs complications qui aggravent le pronostic [6,15]. La plus fréquente reste l'évolution vers une démence mixte associant troubles mnésiques et détérioration cognitive globale.
Les complications neurologiques incluent parfois des troubles de l'équilibre persistants, des neuropathies périphériques et des troubles visuels [8,15]. Ces atteintes résultent de carences vitaminiques multiples et de la toxicité directe de l'alcool sur le système nerveux.
Sur le plan psychiatrique, la dépression touche environ 60% des patients [13]. Cette complication nécessite une prise en charge spécialisée car elle aggrave les troubles cognitifs et complique la rééducation. L'anxiété et les troubles du comportement sont également fréquents.
Les complications sociales méritent une attention particulière : isolement, perte d'autonomie, difficultés financières [5]. Ces aspects psychosociaux influencent directement l'évolution de la pathologie et nécessitent un accompagnement adapté.
Enfin, le risque de rechute alcoolique reste élevé, particulièrement en l'absence de suivi spécialisé [7]. Cette rechute peut aggraver brutalement les troubles cognitifs et compromettre définitivement les chances de récupération.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du trouble amnésique dû à l'alcool dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'arrêt de la consommation d'alcool [14,16]. Environ 25% des patients montrent une amélioration significative avec un traitement optimal, tandis que 50% stabilisent leur état.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un âge jeune au diagnostic (moins de 50 ans), un arrêt complet et définitif de l'alcool, et l'absence de complications neurologiques associées [1,15]. La motivation du patient et le soutien familial jouent également un rôle déterminant.
Malheureusement, environ 25% des patients évoluent vers une aggravation progressive malgré les traitements [16]. Cette évolution défavorable concerne principalement les cas diagnostiqués tardivement ou en présence de lésions cérébrales étendues.
L'espérance de vie peut être réduite, principalement en raison des complications liées à l'alcoolisme chronique : cirrhose, cancers, accidents [7,13]. Cependant, un sevrage réussi et un suivi médical régulier améliorent considérablement le pronostic vital.
Les innovations thérapeutiques récentes permettent d'espérer de meilleurs résultats à l'avenir [1,2]. Les thérapies de stimulation cérébrale et les approches de rééducation cognitive intensive montrent des résultats encourageants.
Peut-on Prévenir Trouble amnésique dû à l'alcool ?
La prévention du trouble amnésique dû à l'alcool repose essentiellement sur la limitation de la consommation d'alcool et la supplémentation préventive en thiamine chez les personnes à risque [8,12]. Les recommandations actuelles préconisent de ne pas dépasser 10 verres d'alcool par semaine.
Le dépistage précoce des troubles de l'usage d'alcool constitue un enjeu majeur de santé publique [7,13]. Les médecins généralistes jouent un rôle clé dans cette détection, notamment grâce aux questionnaires standardisés comme l'AUDIT ou le CAGE.
La supplémentation systématique en vitamines B, particulièrement la thiamine, est recommandée chez tous les patients hospitalisés pour sevrage alcoolique [1,8]. Cette mesure simple peut prévenir l'apparition de complications neurologiques irréversibles.
Les campagnes de sensibilisation publique montrent leur efficacité, particulièrement quand elles ciblent les populations à risque [2,7]. L'information sur les liens entre alcool et troubles cognitifs reste insuffisamment connue du grand public.
D'ailleurs, l'amélioration de l'état nutritionnel global joue un rôle protecteur important [12]. Une alimentation équilibrée riche en vitamines B peut compenser partiellement les effets délétères de l'alcool sur le métabolisme vitaminique.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont publié en 2024-2025 des recommandations actualisées pour la prise en charge du trouble amnésique dû à l'alcool [1,3]. Ces guidelines intègrent les dernières avancées scientifiques et les innovations thérapeutiques récentes.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un diagnostic précoce basé sur une approche multidisciplinaire associant neurologue, psychiatre et neuropsychologue [3]. Cette collaboration permet une évaluation complète et un plan thérapeutique personnalisé.
Concernant le traitement, les recommandations insistent sur l'importance de la supplémentation en thiamine à doses élevées (500-1000 mg/jour en IV) pendant au moins 3-5 jours [1,15]. Cette posologie, plus élevée qu'auparavant, s'appuie sur de nouvelles données pharmacocinétiques.
L'INSERM souligne l'importance de la rééducation cognitive précoce et intensive [10]. Les programmes doivent débuter dès la phase aiguë et se poursuivre sur plusieurs mois pour optimiser les chances de récupération.
Enfin, Santé Publique France recommande le renforcement des actions de prévention primaire, particulièrement dans les régions à forte prévalence [2,7]. Ces mesures incluent la formation des professionnels de santé et l'amélioration du dépistage en médecine générale.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de trouble amnésique dû à l'alcool et leurs familles [5,16]. L'Association France Alzheimer propose des groupes de soutien spécialisés et des formations pour les aidants familiaux.
La Société Française d'Alcoologie (SFA) offre des ressources spécifiques sur les complications neurologiques de l'alcoolisme [1]. Leur site internet propose des guides pratiques et des contacts de professionnels spécialisés dans chaque région.
Les Centres Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) constituent des références pour le diagnostic et le suivi [3]. Ces centres, répartis sur tout le territoire, proposent des bilans spécialisés et des protocoles de recherche innovants.
Au niveau local, de nombreuses associations d'entraide existent. Elles organisent des groupes de parole, des activités thérapeutiques et un soutien psychosocial [5]. Ces structures jouent un rôle essentiel dans le maintien du lien social.
Les plateformes numériques se développent également : applications mobiles d'aide-mémoire, forums de discussion sécurisés, téléconsultations spécialisées [4]. Ces outils modernes complètent l'accompagnement traditionnel.
Nos Conseils Pratiques
Pour mieux vivre avec un trouble amnésique dû à l'alcool, quelques conseils pratiques peuvent faire la différence au quotidien [5,16]. Organisez l'environnement de manière systématique : chaque objet doit avoir sa place fixe, clairement identifiée par des étiquettes.
Établissez des routines quotidiennes strictes et utilisez des aide-mémoires visuels : planning mural, photos des proches avec leurs noms, instructions écrites pour les tâches courantes [4]. Ces supports externes compensent partiellement les déficits mnésiques.
Privilégiez la communication bienveillante avec le patient. Évitez de le corriger systématiquement, validez plutôt ses émotions et reformulez positivement [5]. Cette approche préserve l'estime de soi et réduit l'anxiété.
Maintenez une activité physique adaptée : marche quotidienne, jardinage, exercices de motricité fine [16]. Ces activités stimulent la circulation cérébrale et préservent l'autonomie fonctionnelle.
Enfin, n'hésitez pas à solliciter l'aide professionnelle : ergothérapeute pour l'adaptation du domicile, psychologue pour le soutien émotionnel, assistante sociale pour les démarches administratives. L'accompagnement multidisciplinaire optimise la qualité de vie.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est crucial de consulter rapidement en cas de troubles mnésiques persistants, particulièrement chez une personne ayant des antécédents de consommation chronique d'alcool [14,15]. Les signes d'alerte incluent l'oubli répété d'informations récentes, la désorientation temporelle et les confabulations.
Une consultation en urgence s'impose si ces symptômes s'accompagnent de troubles de l'équilibre, de confusion aiguë ou de troubles visuels [8,15]. Ces signes peuvent indiquer une encéphalopathie de Wernicke, urgence neurologique nécessitant un traitement immédiat.
Le médecin généraliste constitue le premier interlocuteur pour orienter vers les spécialistes appropriés : neurologue, psychiatre ou gériatre selon le contexte [3]. Cette orientation précoce améliore significativement le pronostic.
N'attendez pas que les troubles s'aggravent. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de stabilisation ou d'amélioration [1,14]. L'entourage joue un rôle clé dans cette démarche car le patient peut ne pas avoir conscience de ses troubles.
En cas de doute, les consultations mémoire spécialisées proposent des bilans complets et des conseils personnalisés [3,16]. Ces structures sont accessibles sur orientation médicale et remboursées par l'Assurance Maladie.
Questions Fréquentes
Le trouble amnésique dû à l'alcool est-il réversible ?Partiellement. Environ 25% des patients montrent une amélioration significative avec un traitement optimal, mais la récupération complète reste rare [14,16].
Combien de temps faut-il boire pour développer cette pathologie ?
Généralement plus de 10 ans de consommation excessive, mais des prédispositions individuelles peuvent raccourcir ce délai [8,12].
Peut-on continuer à boire modérément après le diagnostic ?
Non, l'arrêt complet et définitif de l'alcool est indispensable pour éviter l'aggravation [1,15].
Les vitamines en comprimés suffisent-elles ?
Non, la thiamine doit être administrée par voie intraveineuse à fortes doses au début du traitement [1,8].
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Il existe des prédispositions génétiques qui influencent la vulnérabilité, mais ce n'est pas une maladie héréditaire au sens strict [12].
Quelle est la différence avec la maladie d'Alzheimer ?
Le trouble amnésique dû à l'alcool peut se stabiliser voire s'améliorer, contrairement à Alzheimer qui est progressive [3,16].
Questions Fréquentes
Le trouble amnésique dû à l'alcool est-il réversible ?
Partiellement. Environ 25% des patients montrent une amélioration significative avec un traitement optimal, mais la récupération complète reste rare.
Combien de temps faut-il boire pour développer cette pathologie ?
Généralement plus de 10 ans de consommation excessive, mais des prédispositions individuelles peuvent raccourcir ce délai.
Peut-on continuer à boire modérément après le diagnostic ?
Non, l'arrêt complet et définitif de l'alcool est indispensable pour éviter l'aggravation.
Les vitamines en comprimés suffisent-elles ?
Non, la thiamine doit être administrée par voie intraveineuse à fortes doses au début du traitement.
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Il existe des prédispositions génétiques qui influencent la vulnérabilité, mais ce n'est pas une maladie héréditaire au sens strict.
Quelle est la différence avec la maladie d'Alzheimer ?
Le trouble amnésique dû à l'alcool peut se stabiliser voire s'améliorer, contrairement à Alzheimer qui est progressive.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] LA REVUE Syndrome de Korsakoff. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Recommandations-diagnostic-alzheimer. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] User Release Notes. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Exploring the experiences of residents and their families. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] C Boudehent, AL Pitel. Mr S.: du trouble de l'usage d'alcool sans complication neurologique au syndrome de Korsakoff. 2025Lien
- [7] L Meurice, M Faisant. Poids des troubles dus à l'usage d'alcool sur le système hospitalier en France, 2012-2022. 2025Lien
- [8] P MENECIER. ALCOOL ET COGNITIONLien
- [9] M Moix, M Thierrin - Cortica. Psychotropes. 2023Lien
- [10] C Soussi, A Lanièpce. Syndrome de Korsakoff: exploration des marqueurs cognitifs et cérébraux. 2025Lien
- [11] P Tison. Les troubles cognitifs vasculaires. 2023Lien
- [12] AS MAGUDIGANA, G Mata. Troubles cognitifs chez les consommateurs de l'alcool artisanale. 2024Lien
- [13] F Azorin. Consommation d'alcool et variables médico-sociales après 75 ans. 2024Lien
- [14] Syndrome de Korsakoff : définition, causes et traitementsLien
- [15] Syndrome de Wernicke-Korsakoff - Troubles du cerveauLien
- [16] Syndrome de Korsakoff : causes, symptômes et traitementsLien
Publications scientifiques
- Mr S.: du trouble de l'usage d'alcool sans complication neurologique au syndrome de Korsakoff (2025)
- Poids des troubles dus à l'usage d'alcool sur le système hospitalier en France, 2012-2022 (2025)[PDF]
- ALCOOL ET COGNITION
- [PDF][PDF] Psychotropes (2023)
- Syndrome de Korsakoff: exploration des marqueurs cognitifs et cérébraux à travers le temps, histoire et perspectives (2025)
Ressources web
- Syndrome de Korsakoff : définition, causes et traitements (elsan.care)
Le syndrome de Korsakoff est un trouble neurologique qui affecte la mémoire à court terme et résulte généralement d'une carence en vitamine B1.
- Syndrome de Wernicke-Korsakoff - Troubles du cerveau ... (msdmanuals.com)
Le syndrome de Wernicke-Korsakoff est une forme inhabituelle d'amnésie qui associe deux troubles : un état confusionnel aigu (encéphalopathie de Wernicke) ...
- Syndrome de Korsakoff : causes, symptômes et traitements (korian.fr)
1 déc. 2023 — Le syndrome de Korsakoff est une maladie neurodégénérative qui endommage certaines zones du cerveau. Causes, symptômes, traitements ...
- Alcool, troubles de la mémoire et syndrome de Korsakoff (aide-alcool.be)
Le syndrome de Korsakoff ... Les lésions cérébrales dues à une consommation excessive d'alcool de longue durée en combinaison avec des carences systématiques en ...
- Syndrome de Korsakoff : symptômes, prévention et prise ... (addictaide.fr)
5 avr. 2023 — Elle résulte le plus souvent d'un trouble de l'usage de l'alcool ou d'une dépendance, responsable d'une carence en vitamine B1 (thiamine).

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.