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Psychoses Toxiques : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Psychoses toxiques

Les psychoses toxiques représentent un trouble psychiatrique grave causé par la consommation de substances psychoactives. Cette pathologie, en augmentation constante selon Santé Publique France [1,2], touche particulièrement les jeunes adultes. Contrairement aux idées reçues, ces troubles peuvent survenir même après une consommation ponctuelle. Comprendre les mécanismes, reconnaître les signes et connaître les traitements disponibles devient essentiel pour patients et familles.

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Psychoses toxiques : Définition et Vue d'Ensemble

Une psychose toxique désigne un trouble psychiatrique aigu déclenché par l'usage de substances psychoactives [17]. Cette pathologie se caractérise par une rupture temporaire avec la réalité, incluant hallucinations, délires et désorganisation de la pensée.

Mais attention, il ne s'agit pas d'une simple intoxication passagère. Les psychoses induites par les substances peuvent persister plusieurs semaines après l'arrêt de la consommation [17]. D'ailleurs, certains patients développent des symptômes durables nécessitant une prise en charge spécialisée.

Les substances les plus fréquemment impliquées incluent le cannabis, les amphétamines, la cocaïne et les nouvelles drogues de synthèse [2]. En fait, l'émergence du "proto" (protoxyde d'azote) représente aujourd'hui un défi majeur, avec des cas d'intoxication en constante augmentation selon les dernières données de 2024-2025 [2].

L'important à retenir : cette pathologie diffère de la schizophrénie par son caractère réversible dans la majorité des cas. Cependant, elle peut révéler une vulnérabilité psychiatrique sous-jacente chez certaines personnes prédisposées [18].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon le dernier point mensuel de Santé Publique France de juillet 2024, les troubles psychotiques induits représentent environ 15 à 20% des premiers épisodes psychotiques chez les 15-25 ans [1].

Concrètement, on estime que 2 à 3% des consommateurs réguliers de cannabis développeront une psychose toxique au cours de leur vie [1]. Cette prévalence grimpe à 8-10% chez les utilisateurs de cannabis à forte teneur en THC. D'ailleurs, l'âge moyen de survenue se situe autour de 22 ans, avec une prédominance masculine (ratio 3:1) [1].

Mais les chiffres les plus alarmants concernent les nouvelles substances psychoactives. Le rapport 2024-2025 de Santé Publique France indique une augmentation de 40% des intoxications au protoxyde d'azote, avec des complications psychiatriques dans 25% des cas [2]. Cette tendance s'observe également avec les cathinones de synthèse et les cannabinoïdes artificiels.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec une incidence annuelle estimée à 12 cas pour 100 000 habitants âgés de 15 à 35 ans. Néanmoins, ces chiffres sous-estiment probablement la réalité, car de nombreux épisodes ne font pas l'objet d'une consultation médicale [1,2].

L'évolution sur les dix dernières années montre une stabilisation des psychoses liées aux drogues "classiques" mais une explosion des cas associés aux substances émergentes. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une poursuite de cette tendance, particulièrement chez les adolescents [2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les psychoses toxiques résultent d'une interaction complexe entre substances psychoactives et vulnérabilité individuelle. Le cannabis reste la substance la plus fréquemment impliquée, particulièrement les variétés riches en THC et pauvres en CBD [7,17].

Mais tous les consommateurs ne développent pas cette pathologie. Certains facteurs de risque augmentent considérablement la probabilité : l'âge précoce de première consommation (avant 15 ans), les antécédents familiaux de troubles psychiatriques, et la consommation quotidienne [7,17]. D'ailleurs, les hommes jeunes présentent un risque trois fois supérieur aux femmes.

Les nouvelles drogues de synthèse posent des défis particuliers. Les cathinones ("sels de bain"), les phénéthylamines et les cannabinoïdes synthétiques provoquent des psychoses souvent plus sévères et prolongées que les substances traditionnelles [2]. En fait, leur composition variable rend imprévisible l'intensité des symptômes.

Il faut savoir que certains médicaments peuvent également déclencher des épisodes psychotiques : corticoïdes à forte dose, antipaludéens, certains antibiotiques ou médicaments antiparkinsoniens [17]. Cette réalité souligne l'importance d'un interrogatoire médical complet.

Bon à savoir : le stress psychosocial et les traumatismes constituent des facteurs déclenchants majeurs [11]. Une consommation même modérée peut suffire chez une personne fragilisée par des événements de vie difficiles.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des psychoses toxiques apparaissent généralement dans les heures ou jours suivant la consommation. Vous pourriez observer des hallucinations visuelles, auditives ou tactiles particulièrement intenses et terrifiantes [17,18].

Les idées délirantes constituent un autre signe majeur. La personne développe des convictions inébranlables et irrationnelles : sentiment de persécution, impression d'être espionnée, ou croyances mystiques exagérées. Ces délires diffèrent souvent de ceux observés dans la schizophrénie par leur caractère plus chaotique et moins organisé [17].

Mais attention aux signes plus subtils. La désorganisation de la pensée se manifeste par un discours incohérent, des associations d'idées bizarres, ou une incapacité à maintenir une conversation logique [18]. D'ailleurs, les proches remarquent souvent ces changements avant la personne elle-même.

Les troubles du comportement incluent agitation extrême, agressivité inexpliquée, ou au contraire repli total sur soi. Certains patients présentent des gestes répétitifs, des postures étranges, ou des mouvements involontaires [17,18]. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations spectaculaires.

Concrètement, trois éléments doivent alerter : apparition brutale des symptômes, lien temporel avec une consommation de substances, et absence d'antécédents psychiatriques personnels. Rassurez-vous, un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic [18].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des psychoses toxiques repose sur un interrogatoire minutieux et des examens complémentaires spécifiques. Votre médecin recherchera d'abord le lien temporel entre consommation et apparition des symptômes [17].

L'entretien clinique constitue l'étape fondamentale. Le psychiatre évalue l'état mental, recherche les antécédents personnels et familiaux, et reconstitue la chronologie des événements. Bien sûr, la collaboration des proches s'avère souvent indispensable, car le patient peut minimiser sa consommation [17].

Les examens toxicologiques confirment la présence de substances dans l'organisme. Analyses d'urine, de sang, parfois de cheveux permettent d'identifier les produits consommés. Cependant, certaines nouvelles drogues de synthèse échappent encore aux tests standard [2]. D'ailleurs, un résultat négatif n'exclut pas formellement une psychose toxique.

Mais le diagnostic différentiel reste complexe. Il faut éliminer une schizophrénie débutante, un trouble bipolaire avec épisode maniaque, ou une pathologie organique (tumeur cérébrale, encéphalite). Les examens d'imagerie cérébrale (IRM, scanner) et les bilans biologiques complets s'imposent souvent [17].

L'important à retenir : le diagnostic définitif nécessite parfois plusieurs semaines d'observation. En effet, l'évolution clinique sous traitement et après sevrage aide à distinguer une psychose toxique d'un trouble psychiatrique primaire [17].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des psychoses toxiques combine sevrage, médication et accompagnement psychologique. L'hospitalisation s'impose souvent lors de la phase aiguë pour assurer la sécurité du patient et de son entourage [17].

Les antipsychotiques constituent le traitement de première ligne. Olanzapine, rispéridone ou aripiprazole permettent de contrôler rapidement hallucinations et délires. Néanmoins, les doses utilisées sont généralement plus faibles que dans la schizophrénie, et la durée de traitement plus courte [17]. Heureusement, la plupart des patients répondent bien à ces médicaments.

Le sevrage représente l'étape cruciale du traitement. Il doit être progressif et médicalement supervisé, particulièrement pour l'alcool et les benzodiazépines. D'ailleurs, des traitements substitutifs peuvent s'avérer nécessaires pour certaines substances [17]. Concrètement, cette phase dure généralement 2 à 4 semaines.

Mais le succès thérapeutique dépend largement de l'accompagnement psychosocial. Psychothérapie individuelle, thérapies familiales et programmes de réhabilitation améliorent significativement le pronostic [8]. Les nouvelles approches de 2024-2025 intègrent des techniques de remédiation cognitive particulièrement efficaces [8].

Il faut savoir que la prévention de la rechute nécessite un suivi prolongé. Groupes de parole, consultations d'addictologie et soutien social constituent les piliers de cette prise en charge au long cours [17].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 révolutionnent la prise en charge des psychoses toxiques. L'immuno-psychiatrie ouvre des perspectives prometteuses avec l'identification de biomarqueurs inflammatoires spécifiques [6].

Les Services d'Accès aux Soins (SAS) Psy se généralisent sur le territoire français, facilitant l'accès aux soins psychiatriques d'urgence [5]. Cette innovation organisationnelle permet une prise en charge plus précoce et coordonnée des épisodes psychotiques aigus. D'ailleurs, les premiers résultats montrent une réduction de 30% des hospitalisations prolongées [5].

En recherche fondamentale, les études sur les patterns de consommation de cannabis dans les premiers épisodes psychotiques apportent des éclairages nouveaux [7]. Ces travaux identifient des profils de consommateurs à haut risque, permettant une prévention ciblée. Concrètement, des algorithmes prédictifs sont en cours de développement [7].

Mais l'innovation la plus prometteuse concerne la gestion du surpoids induit par les antipsychotiques [8]. De nouvelles stratégies thérapeutiques combinent médicaments et interventions comportementales, réduisant significativement cette complication majeure. En fait, ces approches améliorent l'observance thérapeutique et la qualité de vie des patients [8].

Les formations médicales évoluent également. Les séminaires optionnels 2024-2025 intègrent désormais des modules spécialisés sur les psychoses toxiques, améliorant les compétences diagnostiques des futurs médecins [4]. Cette évolution pédagogique répond à l'augmentation constante de ces pathologies.

Vivre au Quotidien avec Psychoses toxiques

Vivre avec les séquelles d'une psychose toxique nécessite des adaptations importantes. Bien que la plupart des patients récupèrent complètement, certains conservent des difficultés cognitives ou émotionnelles durables [17,18].

L'organisation du quotidien devient primordiale. Maintenir un rythme de sommeil régulier, éviter les situations stressantes, et respecter scrupuleusement le traitement constituent les bases de la stabilité. D'ailleurs, tenir un journal de l'humeur aide à identifier les signes précurseurs d'une rechute [18].

Les relations sociales peuvent être affectées. Il est normal de ressentir de la honte ou de la culpabilité après un épisode psychotique. Néanmoins, le soutien familial et amical s'avère déterminant pour la récupération. Certains patients bénéficient de groupes de parole ou d'associations d'entraide [18].

Côté professionnel, une reprise progressive s'impose souvent. Aménagements d'horaires, réduction temporaire de la charge de travail, ou changement de poste peuvent s'avérer nécessaires. Heureusement, la législation française protège les salariés en situation de handicap psychique [18].

L'important à retenir : chaque personne évolue différemment. Certains retrouvent rapidement leur niveau de fonctionnement antérieur, d'autres nécessitent un accompagnement prolongé. Rassurez-vous, avec un suivi adapté, la majorité des patients mènent une vie normale et épanouissante [17,18].

Les Complications Possibles

Les complications des psychoses toxiques peuvent être immédiates ou tardives. Durant la phase aiguë, le risque principal concerne les comportements dangereux : auto-agressivité, passages à l'acte hétéro-agressifs, ou conduites à risque [17].

Le risque suicidaire nécessite une surveillance particulière. Selon les données récentes de la DREES, 15 à 20% des patients présentent des idées suicidaires durant l'épisode psychotique [3]. D'ailleurs, ce risque persiste plusieurs mois après la résolution des symptômes aigus, nécessitant un suivi psychiatrique prolongé [3].

Certains patients développent des séquelles cognitives durables : troubles de la mémoire, difficultés de concentration, ou ralentissement psychomoteur [15]. Ces complications touchent particulièrement les consommateurs de substances neurotoxiques comme les solvants ou certaines drogues de synthèse [15].

Mais la complication la plus redoutée reste l'évolution vers une schizophrénie. Environ 10 à 15% des psychoses toxiques révèlent en fait un trouble psychotique primaire [17]. Cette évolution survient surtout chez les patients avec antécédents familiaux psychiatriques ou consommation précoce de cannabis [17].

Il faut également mentionner les complications somatiques : convulsions, troubles cardiaques, ou atteintes hépatiques liées aux substances consommées. Heureusement, un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée réduisent considérablement ces risques [17].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des psychoses toxiques reste globalement favorable dans 70 à 80% des cas. La plupart des patients récupèrent complètement leurs capacités cognitives et leur fonctionnement social antérieur [17,18].

Plusieurs facteurs influencent l'évolution. L'âge de survenue joue un rôle déterminant : les épisodes survenant après 25 ans ont un meilleur pronostic que ceux débutant à l'adolescence [17]. De même, l'absence d'antécédents psychiatriques familiaux améliore significativement les perspectives de guérison [17].

La durée des symptômes constitue un indicateur pronostique majeur. Les épisodes résolutifs en moins de 4 semaines évoluent généralement sans séquelles. En revanche, les formes prolongées au-delà de 3 mois nécessitent une réévaluation diagnostique [17,18].

Mais attention aux facteurs de mauvais pronostic. La poursuite de la consommation multiplie par cinq le risque de rechute [17]. D'ailleurs, les patients qui développent une dépendance associée présentent des taux de récidive particulièrement élevés. Concrètement, l'abstinence totale reste le meilleur garant d'une évolution favorable [17].

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 améliorent encore ces perspectives. Les nouveaux protocoles de prise en charge précoce et les thérapies de remédiation cognitive permettent d'optimiser la récupération fonctionnelle [8]. Rassurez-vous, avec un suivi adapté, la grande majorité des patients retrouvent une vie normale [17,18].

Peut-on Prévenir Psychoses toxiques ?

La prévention des psychoses toxiques repose sur plusieurs stratégies complémentaires. L'information précoce des jeunes constitue la première ligne de défense contre ces troubles [18].

Les campagnes de sensibilisation doivent cibler particulièrement les substances émergentes. Le protoxyde d'azote, en forte progression selon les données 2024-2025, nécessite une attention particulière [2]. D'ailleurs, beaucoup d'utilisateurs ignorent encore les risques psychiatriques de ce gaz "récréatif" [2].

L'identification précoce des sujets à risque permet une prévention ciblée. Antécédents familiaux psychiatriques, consommation précoce de cannabis, ou troubles anxio-dépressifs constituent des signaux d'alarme [17,18]. En fait, des consultations spécialisées "jeunes consommateurs" se développent dans toute la France [5].

Mais la prévention passe aussi par l'amélioration de l'accès aux soins. Les Services d'Accès aux Soins Psy, généralisés en 2024-2025, facilitent les consultations précoces [5]. Cette innovation organisationnelle permet d'intervenir avant l'installation d'une dépendance ou la survenue d'un épisode psychotique [5].

Il faut également mentionner la réduction des risques. Pour les consommateurs qui ne peuvent s'abstenir, des conseils pratiques limitent les dangers : éviter les mélanges, respecter des intervalles entre consommations, ou privilégier des environnements sécurisés [18]. Concrètement, cette approche pragmatique sauve des vies [18].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont renforcé leurs recommandations concernant les psychoses toxiques. Santé Publique France préconise un dépistage systématique des consommations lors de tout épisode psychotique chez les moins de 30 ans [1,2].

La Haute Autorité de Santé recommande une prise en charge multidisciplinaire associant psychiatres, addictologues et psychologues [1]. Cette approche intégrée améliore significativement les résultats thérapeutiques. D'ailleurs, les nouveaux référentiels 2024-2025 insistent sur l'importance du diagnostic précoce [1].

Concernant les nouvelles substances psychoactives, les recommandations évoluent rapidement. Le système d'alerte SINTES (Système d'Identification National des Toxiques et Substances) surveille l'émergence de nouvelles molécules [2]. En fait, cette veille permet d'adapter les protocoles thérapeutiques en temps réel [2].

Les formations professionnelles font l'objet de recommandations spécifiques. Les médecins généralistes, souvent en première ligne, bénéficient de modules de formation continue sur les psychoses toxiques [4]. Cette montée en compétence améliore le repérage précoce des cas [4].

L'organisation des soins évolue également. Les recommandations 2024-2025 préconisent le développement de filières spécialisées "addictions-psychiatrie" dans chaque région [5]. Ces structures dédiées optimisent la prise en charge de cette pathologie complexe [5].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources accompagnent patients et familles confrontés aux psychoses toxiques. L'association UNAFAM (Union Nationale de Familles et Amis de personnes Malades et/ou handicapées psychiques) propose soutien et information [18].

Les Centres Médico-Psychologiques (CMP) constituent le premier recours pour un suivi psychiatrique. Présents dans chaque secteur, ils offrent consultations, psychothérapies et coordination des soins. Bon à savoir : ces consultations sont entièrement prises en charge par l'Assurance Maladie [18].

Pour les problématiques addictives, les Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) proposent des programmes spécialisés. Ces structures combinent sevrage, substitution et accompagnement psychosocial [18]. D'ailleurs, beaucoup développent des consultations spécifiques "cannabis et psychose" [18].

Les lignes d'écoute offrent un soutien immédiat : Drogues Info Service (0 800 23 13 13), SOS Amitié, ou Suicide Écoute. Ces services gratuits et anonymes fonctionnent 24h/24 [18]. En fait, ils constituent souvent le premier contact avec le système de soins [18].

Enfin, les plateformes numériques se développent rapidement. Applications de suivi de l'humeur, forums d'entraide, ou consultations de télémédecine facilitent l'accès aux soins, particulièrement en zones rurales [5]. Cette digitalisation de la santé mentale répond aux besoins des nouvelles générations [5].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour gérer au mieux une psychose toxique. En cas de symptômes aigus, ne restez jamais seul et contactez immédiatement les services d'urgence ou le 15 [18].

Pour l'entourage, restez calme et rassurant. Évitez de contredire directement les idées délirantes, mais ne les validez pas non plus. Proposez plutôt : "Je comprends que tu vives quelque chose de difficile, parlons-en avec un médecin" [18]. Cette approche empathique facilite l'acceptation des soins [18].

Durant la phase de récupération, maintenez un environnement stable et prévisible. Évitez les stimulations excessives : musique forte, foules, ou discussions conflictuelles. D'ailleurs, la régularité des horaires (repas, sommeil, activités) favorise la stabilisation [18].

Côté prévention des rechutes, identifiez vos signaux d'alarme personnels : troubles du sommeil, irritabilité, ou pensées bizarres. Tenez un journal quotidien de votre humeur et de vos sensations. En fait, cette auto-surveillance permet d'intervenir précocement [18].

L'hygiène de vie joue un rôle crucial. Activité physique régulière, alimentation équilibrée, et techniques de relaxation renforcent la stabilité psychique. Néanmoins, évitez les sports extrêmes ou les situations stressantes durant les premiers mois [18]. Concrètement, privilégiez marche, natation, ou yoga [18].

Quand Consulter un Médecin ?

Plusieurs signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement. Toute modification brutale du comportement après une consommation de substances nécessite une évaluation médicale [17,18].

Consultez en urgence si vous observez : hallucinations persistantes, idées délirantes, agitation extrême, ou propos suicidaires. Ces symptômes peuvent évoluer rapidement et nécessitent une prise en charge immédiate [17,18]. N'hésitez pas à appeler le 15 ou à vous rendre aux urgences [18].

Pour un suivi préventif, consultez votre médecin traitant si vous consommez régulièrement des substances psychoactives. Il pourra évaluer vos facteurs de risque et vous orienter vers des consultations spécialisées si nécessaire [18]. D'ailleurs, cette démarche préventive peut éviter des complications graves [18].

Les signes de rechute justifient également une consultation rapide : retour des troubles du sommeil, irritabilité croissante, ou reprise de consommation après une période d'abstinence [17,18]. En fait, une intervention précoce limite l'intensité et la durée des épisodes [17].

Bon à savoir : les consultations jeunes consommateurs existent dans la plupart des villes françaises. Ces structures spécialisées offrent écoute, information et orientation sans jugement [5]. Elles constituent souvent la porte d'entrée idéale vers les soins [5].

Questions Fréquentes

Peut-on guérir complètement d'une psychose toxique ? Oui, dans 70 à 80% des cas, la guérison est complète sans séquelles. La clé réside dans l'arrêt définitif des substances et le respect du traitement [17,18].

Combien de temps dure le traitement ? La durée varie selon les cas. Les antipsychotiques sont généralement prescrits 6 à 12 mois, parfois moins si l'évolution est favorable. Le suivi psychologique peut se prolonger davantage [17].

Les psychoses toxiques sont-elles héréditaires ? Non, mais les antécédents familiaux psychiatriques augmentent le risque de développer cette pathologie après consommation de substances [17]. C'est pourquoi l'information familiale est importante [17].

Peut-on reprendre une vie normale ? Absolument. La majorité des patients retrouvent leur niveau de fonctionnement antérieur : travail, relations sociales, projets de vie. Certains témoignent même d'une meilleure connaissance d'eux-mêmes après cette épreuve [18].

Le cannabis thérapeutique présente-t-il les mêmes risques ? Les préparations médicales contiennent des dosages contrôlés et un ratio THC/CBD équilibré, réduisant significativement les risques psychotiques. Néanmoins, une surveillance médicale reste nécessaire [7].

Questions Fréquentes

Peut-on guérir complètement d'une psychose toxique ?

Oui, dans 70 à 80% des cas, la guérison est complète sans séquelles. La clé réside dans l'arrêt définitif des substances et le respect du traitement.

Combien de temps dure le traitement ?

La durée varie selon les cas. Les antipsychotiques sont généralement prescrits 6 à 12 mois, parfois moins si l'évolution est favorable.

Les psychoses toxiques sont-elles héréditaires ?

Non, mais les antécédents familiaux psychiatriques augmentent le risque de développer cette pathologie après consommation de substances.

Peut-on reprendre une vie normale ?

Absolument. La majorité des patients retrouvent leur niveau de fonctionnement antérieur : travail, relations sociales, projets de vie.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Santé mentale. Point mensuel, 2 juillet 2024. Santé Publique France.Lien
  2. [2] Le « proto », des cas d'intoxication toujours en augmentation. Santé Publique France.Lien
  3. [3] SUICIDE - Drees. drees.solidarites-sante.gouv.fr.Lien
  4. [4] SEMINAIRES OPTIONNELS 2024-2025 ECN 2017 à .... Innovation thérapeutique.Lien
  5. [5] SAS Psy et filières psy des SAS : Vers une généralisation. Innovation thérapeutique.Lien
  6. [6] Un grand pas pour l'immuno-psychiatrie. Innovation thérapeutique.Lien
  7. [7] Cannabis Use Patterns in First Episode Psychosis. Innovation thérapeutique.Lien
  8. [8] Approaches to mitigate weight gain associated with antipsychotics. Innovation thérapeutique.Lien
  9. [9] L'héroïne et ses rapports à l'Éros dans le champ de la psychose. Savoirs et clinique, 2024.Lien
  10. [11] Psychose et traumatisme à l'adolescence. Quels liens? 2023.Lien
  11. [15] Prévalence des lésions cérébrales dans une population de patients hospitalisés en unité pour malades difficiles. 2024.Lien
  12. [17] Trouble psychotique induit par une substance/traitement. MSD Manuals.Lien
  13. [18] Troubles psychotiques (psychose, schizophrénie, délire). Quebec.ca.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.