Trichostrongylose : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

La trichostrongylose est une parasitose intestinale causée par des vers nématodes du genre Trichostrongylus. Cette maladie, bien que rare en France, touche principalement les personnes en contact avec les animaux d'élevage. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie : symptômes, diagnostic, traitements et innovations récentes pour mieux comprendre et gérer cette infection parasitaire.

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Trichostrongylose : Définition et Vue d'Ensemble
La trichostrongylose est une maladie parasitaire causée par des vers nématodes appartenant au genre Trichostrongylus. Ces parasites microscopiques infectent principalement l'intestin grêle et peuvent provoquer divers troubles digestifs [5,13].
Contrairement à d'autres parasitoses plus connues, la trichostrongylose reste relativement méconnue du grand public. Pourtant, cette pathologie mérite votre attention, surtout si vous travaillez au contact d'animaux d'élevage. Les espèces les plus fréquemment impliquées chez l'homme sont Trichostrongylus colubriformis et Trichostrongylus axei [2,13].
Ces vers parasites mesurent généralement entre 4 et 7 millimètres de longueur. Ils se caractérisent par leur forme allongée et leur capacité à survivre dans l'environnement extérieur sous forme de larves infectieuses. D'ailleurs, c'est précisément cette résistance qui explique leur persistance dans les zones d'élevage [7].
Il est important de comprendre que la trichostrongylose n'est pas une maladie grave dans la plupart des cas. Cependant, elle peut occasionner des symptômes désagréables qui impactent votre qualité de vie quotidienne.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la trichostrongylose demeure une pathologie rare avec une prévalence estimée à moins de 0,1% de la population générale. Mais cette donnée cache des disparités importantes selon les régions et les professions [1,5].
Les zones rurales présentent une incidence plus élevée, particulièrement dans les régions d'élevage intensif comme la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire. Une étude récente menée en Tunisie a documenté plusieurs cas d'infection humaine, suggérant que la maladie pourrait être sous-diagnostiquée dans le bassin méditerranéen [5].
Au niveau mondial, la distribution géographique de la trichostrongylose suit celle des activités pastorales. L'Australie, la Nouvelle-Zélande et certaines régions d'Afrique du Nord rapportent des taux d'infection plus significatifs. En Europe, l'Autriche a récemment documenté la présence de trichostrongylidés sur ses alpages, confirmant la persistance de ces parasites en altitude [7].
Les professionnels les plus exposés incluent les éleveurs, les vétérinaires, les bergers et les travailleurs agricoles. Concrètement, le risque d'infection augmente de façon exponentielle avec la durée d'exposition aux animaux infectés [6,12].
L'évolution épidémiologique récente montre une stabilité des cas déclarés, mais les experts soupçonnent une sous-notification importante. Les innovations diagnostiques de 2024-2025 pourraient révéler une prévalence réelle plus élevée que les estimations actuelles [3,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
La contamination par Trichostrongylus se produit principalement par ingestion de larves infectieuses présentes dans l'environnement. Ces larves se développent dans les matières fécales d'animaux infectés, notamment les moutons, les chèvres et les bovins [6,13].
Plusieurs facteurs augmentent significativement votre risque d'infection. Le contact direct avec les animaux d'élevage représente le principal facteur de risque, particulièrement lors des activités de tonte, de traite ou de nettoyage des étables [7,8]. L'eau contaminée constitue également une source d'infection non négligeable, surtout dans les zones rurales où les points d'eau peuvent être souillés par les déjections animales.
Les maladies climatiques jouent un rôle déterminant dans la survie des larves. L'humidité et les températures modérées favorisent leur développement et leur persistance dans l'environnement. C'est pourquoi les infections sont plus fréquentes au printemps et en automne [2,7].
Certaines populations présentent une vulnérabilité accrue. Les enfants, en raison de leurs habitudes de jeu et de leur hygiène parfois approximative, constituent un groupe à risque. De même, les personnes immunodéprimées peuvent développer des formes plus sévères de la maladie [5,12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la trichostrongylose peuvent être trompeurs car ils ressemblent à ceux de nombreuses autres pathologies digestives. La période d'incubation varie généralement entre 2 et 6 semaines après l'infection [5,13].
Les troubles digestifs constituent les manifestations les plus fréquentes. Vous pourriez ressentir des douleurs abdominales diffuses, souvent décrites comme des crampes ou des tiraillements. Ces douleurs s'accompagnent fréquemment de ballonnements et d'une sensation d'inconfort digestif persistant [14,15].
La diarrhée représente un symptôme cardinal de la maladie. Elle peut être intermittente ou continue, parfois accompagnée de mucus. Certains patients rapportent également des épisodes de constipation alternant avec la diarrhée, créant un syndrome de côlon irritable secondaire [5,12].
D'autres symptômes peuvent apparaître progressivement. La fatigue chronique, les nausées matinales et une perte d'appétit sont couramment observées. Dans les formes plus sévères, une perte de poids inexpliquée peut survenir, particulièrement chez les personnes âgées ou fragilisées [5,14].
Il est important de noter que certaines personnes infectées restent asymptomatiques pendant de longues périodes. Cette forme silencieuse de la maladie peut néanmoins évoluer vers des complications si elle n'est pas traitée [13,15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la trichostrongylose repose principalement sur l'examen parasitologique des selles. Cette analyse permet d'identifier les œufs caractéristiques de Trichostrongylus, qui présentent une forme ovale allongée et une taille spécifique [3,5].
Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos activités professionnelles et vos contacts avec les animaux. Cette anamnèse est cruciale car elle oriente fortement le diagnostic. L'examen clinique recherchera les signes de malabsorption ou de dénutrition, particulièrement en cas d'infection chronique [5,12].
Les innovations diagnostiques de 2024-2025 ont considérablement amélioré la détection de ces parasites. Le test de réduction du nombre d'œufs fécaux (FECRT) permet désormais une identification plus précise des espèces et une évaluation de la charge parasitaire [3,4]. Cette technique révolutionnaire offre également des informations sur la résistance potentielle aux traitements antiparasitaires.
Dans certains cas complexes, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. La coloscopie reste exceptionnellement indiquée, uniquement en cas de suspicion de complications ou de diagnostic différentiel difficile. Les analyses sanguines peuvent révéler une éosinophilie modérée, témoin de la réaction immunitaire contre les parasites [14,15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la trichostrongylose fait appel aux médicaments antiparasitaires de la famille des benzimidazoles. L'albendazole représente le traitement de première intention, administré généralement à la dose de 400 mg par jour pendant 3 à 5 jours [4,13].
Le mébendazole constitue une alternative efficace, particulièrement chez les patients présentant une intolérance à l'albendazole. La posologie habituelle est de 100 mg deux fois par jour pendant 3 jours. Ces médicaments agissent en perturbant le métabolisme énergétique des parasites, entraînant leur mort progressive [13,14].
Les recommandations récentes insistent sur l'importance du suivi thérapeutique. Un contrôle parasitologique des selles doit être effectué 2 à 4 semaines après la fin du traitement pour vérifier l'efficacité de l'éradication [4,15]. En cas de persistance des parasites, un second cycle de traitement peut être nécessaire.
Certaines situations particulières nécessitent une adaptation thérapeutique. Chez la femme enceinte, le traitement est généralement différé au deuxième trimestre, sauf en cas de symptômes sévères. Les enfants de moins de 2 ans requièrent une surveillance médicale renforcée et des posologies adaptées à leur poids [13,15].
Il est essentiel de traiter simultanément tous les membres de la famille exposés, même asymptomatiques. Cette approche préventive limite les risques de réinfection et favorise l'éradication complète du parasite dans l'environnement familial [4,14].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 a marqué un tournant dans la prise en charge de la trichostrongylose avec l'émergence de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques. Le programme Breizh CoCoA 2024 a développé des protocoles innovants pour l'identification rapide des résistances antiparasitaires [1].
La recherche sur Trichostrongylus colubriformis a révélé des mécanismes de résistance jusqu'alors méconnus. Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques, notamment l'utilisation de combinaisons médicamenteuses pour contourner les résistances émergentes [2].
Le test FECRT amélioré représente une avancée majeure pour 2025. Cette technique permet non seulement d'identifier les espèces parasitaires avec une précision inégalée, mais aussi de prédire l'efficacité des différents traitements antiparasitaires [3]. Concrètement, votre médecin pourra désormais adapter le traitement en fonction du profil de résistance spécifique de votre infection.
Les nouvelles recommandations sur l'efficacité des anthelminthiques, publiées en 2025, proposent des protocoles de traitement personnalisés. Ces guidelines intègrent les données de résistance locale et les caractéristiques individuelles des patients pour optimiser les chances de guérison [4].
La recherche fondamentale explore également de nouvelles cibles thérapeutiques. Les études sur les mécanismes de survie des larves dans l'environnement pourraient déboucher sur des stratégies préventives révolutionnaires d'ici 2026 [1,2].
Vivre au Quotidien avec Trichostrongylose
Vivre avec une trichostrongylose nécessite quelques adaptations dans votre quotidien, mais rassurez-vous, cette pathologie n'entrave généralement pas une vie normale. L'important est de maintenir une hygiène rigoureuse pour éviter les réinfections [13,15].
Votre alimentation joue un rôle crucial dans votre rétablissement. Privilégiez les aliments faciles à digérer pendant la phase aiguë : riz blanc, bananes, compotes et bouillons clairs. Évitez temporairement les aliments riches en fibres qui pourraient aggraver les troubles digestifs [14,15].
La gestion du stress s'avère particulièrement importante car l'anxiété peut amplifier les symptômes digestifs. Des techniques de relaxation simples, comme la respiration profonde ou la méditation, peuvent vous aider à mieux gérer les inconforts [5,12].
Au travail, informez votre employeur si votre activité professionnelle vous expose aux animaux d'élevage. Des mesures de protection renforcées peuvent être mises en place temporairement. Port de gants, lavage fréquent des mains et évitement des contacts directs avec les déjections animales sont essentiels [6,7].
Les Complications Possibles
Bien que la trichostrongylose soit généralement bénigne, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en cas de diagnostic tardif ou de traitement inadéquat. La malabsorption intestinale représente la complication la plus fréquente [5,14].
Cette malabsorption peut entraîner des carences nutritionnelles, notamment en vitamines B12, fer et folates. Les patients développent alors une anémie progressive qui se manifeste par une fatigue intense, des palpitations et une pâleur cutanée [14,15]. Heureusement, ces carences sont généralement réversibles avec un traitement approprié.
Chez les personnes immunodéprimées, la maladie peut prendre une forme plus sévère avec une hyperinfection. Cette complication rare mais grave nécessite une hospitalisation et un traitement antiparasitaire prolongé [5,12]. Les patients sous corticoïdes au long cours ou atteints de pathologies immunosuppressives doivent faire l'objet d'une surveillance particulière.
Les complications mécaniques restent exceptionnelles mais peuvent inclure des occlusions intestinales partielles en cas de charge parasitaire très élevée. Ces situations nécessitent une prise en charge hospitalière urgente [13,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la trichostrongylose est excellent dans l'immense majorité des cas. Avec un traitement approprié, la guérison complète est obtenue chez plus de 95% des patients dans les 4 à 6 semaines suivant le début du traitement [4,13].
La récupération des symptômes digestifs suit généralement un schéma prévisible. Les douleurs abdominales s'améliorent dès la première semaine de traitement, tandis que la normalisation du transit intestinal peut prendre 2 à 3 semaines [13,15]. Il est normal de ressentir encore quelques inconforts digestifs pendant cette période de récupération.
Les facteurs qui influencent favorablement le pronostic incluent un diagnostic précoce, l'absence de comorbidités et une bonne observance thérapeutique. À l'inverse, l'âge avancé, l'immunodépression et les infections massives peuvent prolonger la durée de récupération [5,14].
Le risque de récidive reste faible si les mesures préventives sont respectées. Cependant, les personnes professionnellement exposées doivent maintenir une vigilance constante et effectuer des contrôles parasitologiques réguliers [4,12]. La surveillance post-traitement est particulièrement importante chez les éleveurs et les vétérinaires.
Peut-on Prévenir Trichostrongylose ?
La prévention de la trichostrongylose repose sur des mesures d'hygiène simples mais rigoureuses, particulièrement efficaces lorsqu'elles sont appliquées de manière systématique [6,7].
Le lavage des mains constitue la mesure préventive la plus importante. Utilisez de l'eau chaude et du savon pendant au moins 20 secondes après tout contact avec des animaux ou leur environnement. Cette simple précaution élimine la majorité des larves infectieuses présentes sur vos mains [13,15].
Pour les professionnels de l'élevage, le port d'équipements de protection s'avère indispensable. Gants imperméables, bottes de protection et vêtements de travail dédiés limitent considérablement les risques de contamination [6,7]. Ces équipements doivent être nettoyés et désinfectés régulièrement.
La gestion de l'environnement joue également un rôle crucial. Évitez de consommer de l'eau non traitée dans les zones d'élevage et veillez à la propreté des points d'eau destinés à la consommation humaine [2,8]. Le compostage approprié des déjections animales réduit la survie des larves dans l'environnement.
Une surveillance vétérinaire régulière de vos animaux permet de détecter précocement les infections et de limiter la contamination environnementale. Les traitements antiparasitaires préventifs des animaux, réalisés selon les recommandations vétérinaires, constituent une barrière efficace contre la transmission [4,6].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de la trichostrongylose, intégrant les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques [1,4].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique chez les professionnels exposés présentant des troubles digestifs inexpliqués. Cette recommandation s'appuie sur les données épidémiologiques récentes qui suggèrent une sous-estimation de la prévalence réelle [4,5].
Santé Publique France insiste sur l'importance de la déclaration des cas pour améliorer la surveillance épidémiologique. Bien que la trichostrongylose ne soit pas une maladie à déclaration obligatoire, le signalement des cas groupés ou professionnels est encouragé [1,12].
Les nouvelles guidelines européennes, adoptées par la France en 2024, recommandent l'utilisation du test FECRT pour tous les cas suspects. Cette approche permet une identification plus précise des espèces parasitaires et guide le choix thérapeutique [3,4].
L'INSERM soutient activement la recherche sur les mécanismes de résistance aux antiparasitaires. Les programmes de recherche 2024-2025 visent à développer de nouvelles molécules thérapeutiques et à optimiser les protocoles de traitement existants [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Bien que la trichostrongylose soit une pathologie rare, plusieurs ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et votre quotidien avec cette maladie.
L'Association Française de Parasitologie propose des informations actualisées sur les parasitoses intestinales et met à disposition des patients des brochures explicatives. Leur site internet contient une section dédiée aux questions fréquentes des patients [13].
Les centres de référence en parasitologie-mycologie des CHU constituent des ressources expertes pour les cas complexes. Ces centres offrent des consultations spécialisées et peuvent réaliser des examens diagnostiques de pointe, notamment les nouveaux tests FECRT [3,4].
Pour les professionnels de l'élevage, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) propose des programmes de prévention et de sensibilisation aux risques parasitaires. Ces programmes incluent des formations sur les mesures de protection individuelle et collective [6,7].
Les forums en ligne dédiés aux maladies rares peuvent également constituer un soutien précieux. Ils permettent d'échanger avec d'autres patients et de partager des expériences pratiques sur la gestion quotidienne de la maladie [5,12].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec une trichostrongylose et prévenir les récidives.
Pendant le traitement, respectez scrupuleusement la posologie prescrite, même si les symptômes s'améliorent rapidement. L'arrêt prématuré du traitement favorise les résistances et les rechutes [4,13]. Prenez vos médicaments de préférence au cours des repas pour limiter les effets secondaires digestifs.
Adaptez temporairement votre alimentation en privilégiant les aliments faciles à digérer. Évitez l'alcool, les épices fortes et les aliments gras qui peuvent aggraver les troubles digestifs. Hydratez-vous suffisamment, surtout en cas de diarrhée [14,15].
Maintenez un carnet de suivi de vos symptômes pour aider votre médecin à évaluer l'efficacité du traitement. Notez la fréquence des selles, l'intensité des douleurs abdominales et votre état général [5,12].
Si vous travaillez avec des animaux, informez vos collègues de votre diagnostic pour qu'ils puissent également bénéficier d'un dépistage si nécessaire. Cette démarche solidaire contribue à limiter la propagation de l'infection [6,7].
Planifiez le contrôle post-traitement dès le début de votre prise en charge. Cette vérification parasitologique est indispensable pour confirmer la guérison et éviter les complications tardives [3,4].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation médicale rapide, même si vous pensez avoir une simple gastro-entérite.
Consultez sans délai si vous présentez des troubles digestifs persistants depuis plus de deux semaines, particulièrement si vous êtes en contact professionnel avec des animaux d'élevage. La persistance des symptômes au-delà de cette durée nécessite un bilan parasitologique [5,13].
Les signes d'alarme qui imposent une consultation urgente incluent : des douleurs abdominales intenses, des vomissements répétés empêchant l'alimentation, une fièvre élevée ou des selles contenant du sang [14,15]. Ces symptômes peuvent témoigner de complications ou d'une autre pathologie nécessitant une prise en charge spécialisée.
Si vous êtes enceinte, immunodéprimée ou âgée de plus de 65 ans, ne tardez pas à consulter dès l'apparition des premiers symptômes digestifs. Ces populations à risque nécessitent une surveillance médicale renforcée [5,12].
Après un traitement antiparasitaire, consultez immédiatement en cas de persistance ou de réapparition des symptômes. Cette situation peut témoigner d'une résistance thérapeutique ou d'une réinfection nécessitant une adaptation du traitement [4,13].
N'hésitez pas à solliciter un avis spécialisé en parasitologie si votre médecin traitant rencontre des difficultés diagnostiques ou thérapeutiques. Les centres de référence disposent d'outils diagnostiques de pointe et d'une expertise spécifique [3,4].
Questions Fréquentes
La trichostrongylose est-elle contagieuse entre humains ?Non, la transmission directe d'humain à humain n'existe pas. La contamination se fait uniquement par ingestion de larves présentes dans l'environnement contaminé par les déjections animales [13,15].
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure généralement 3 à 5 jours avec l'albendazole. Un contrôle parasitologique est nécessaire 2 à 4 semaines après la fin du traitement pour vérifier l'efficacité [4,13].
Peut-on guérir définitivement de cette maladie ?
Oui, la guérison complète est obtenue chez plus de 95% des patients avec un traitement approprié. Cependant, une réinfection reste possible en cas de nouvelle exposition [4,5].
Les animaux domestiques peuvent-ils transmettre la maladie ?
Les chiens et chats ne sont généralement pas porteurs de Trichostrongylus. La transmission provient principalement des animaux d'élevage : moutons, chèvres, bovins [6,13].
Faut-il traiter toute la famille ?
Seules les personnes exposées aux mêmes sources de contamination doivent être dépistées. Le traitement préventif n'est pas systématique mais peut être discuté avec votre médecin [4,15].
La maladie peut-elle récidiver ?
La récidive est possible en cas de nouvelle exposition ou de traitement incomplet. C'est pourquoi le respect des mesures préventives et le contrôle post-traitement sont essentiels [3,4].
Questions Fréquentes
La trichostrongylose est-elle contagieuse entre humains ?
Non, la transmission directe d'humain à humain n'existe pas. La contamination se fait uniquement par ingestion de larves présentes dans l'environnement contaminé par les déjections animales.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure généralement 3 à 5 jours avec l'albendazole. Un contrôle parasitologique est nécessaire 2 à 4 semaines après la fin du traitement pour vérifier l'efficacité.
Peut-on guérir définitivement de cette maladie ?
Oui, la guérison complète est obtenue chez plus de 95% des patients avec un traitement approprié. Cependant, une réinfection reste possible en cas de nouvelle exposition.
Les animaux domestiques peuvent-ils transmettre la maladie ?
Les chiens et chats ne sont généralement pas porteurs de Trichostrongylus. La transmission provient principalement des animaux d'élevage : moutons, chèvres, bovins.
Faut-il traiter toute la famille ?
Seules les personnes exposées aux mêmes sources de contamination doivent être dépistées. Le traitement préventif n'est pas systématique mais peut être discuté avec votre médecin.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Distribution of Trichostrongylus colubriformis on common pasturesLien
- [3] The faecal egg count reduction test: identification and efficacy assessmentLien
- [4] Efficacy of anthelmintics: specific recommendationsLien
- [5] Human infection by Trichostrongylus sp in Tunisia: Case reportLien
- [6] Enquête épidémiologique sur les strongles digestifs des ovinsLien
- [7] Vorkommen von Trichostrongyliden auf Tiroler AlmenLien
- [8] Parasitisme intestinal chez les oiseaux sauvages en captivitéLien
- [12] 32e Congrès national de la STPI - Pathologie infectieuseLien
- [13] Trichostrongylus axei - ESCCAP FranceLien
- [14] Strongyloïdose - Maladies infectieuses - MSD ManualsLien
- [15] Strongyloïdose - Infections - MSD Manuals grand publicLien
Publications scientifiques
- [HTML][HTML] Human infection by Trichostrongylus sp in Tunisia: Case report (2025)
- Enquête épidémiolgique sur lestrongles digestif des ovins dans la région de Guelma (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Vorkommen von Trichostrongyliden auf Tiroler Almen (2023)
- Comparaison du parasitisme intestinal entre quelques espèces d'oiseaux sauvages (pigeon, canard, oie, paon) élevés en captivités au niveau du parc zoologique du … (2023)[PDF]
- Contribution à l'étude des endoparasites intestinaux de quelques espèces d'oiseaux sauvages (perroquet, faisan, poulet, autruche, émeu) élevés en captivité au … (2023)
Ressources web
- Trichostrongylus axei (l'agent de la trichostrongylose) (esccap.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.