Amibiase : Symptômes, Traitement et Guide Complet 2025

L'amibiase est une infection parasitaire causée par Entamoeba histolytica qui touche environ 50 millions de personnes dans le monde chaque année [1,2]. Cette pathologie, souvent méconnue en France, peut provoquer des troubles digestifs sévères et des complications hépatiques. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement [3,4]. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie parasitaire.

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Amibiase : Définition et Vue d'Ensemble
L'amibiase est une infection parasitaire causée par un protozoaire appelé Entamoeba histolytica. Ce parasite unicellulaire s'installe principalement dans le côlon, mais peut également affecter d'autres organes comme le foie [14,15].
Contrairement à ce que beaucoup pensent, l'amibiase n'est pas uniquement une maladie tropicale. En fait, elle peut survenir partout dans le monde, y compris en France métropolitaine [16]. Le parasite existe sous deux formes : les trophozoïtes (forme active) et les kystes (forme de résistance).
Bon à savoir : tous les porteurs d'Entamoeba histolytica ne développent pas forcément de symptômes. Environ 90% des infections restent asymptomatiques [14]. Mais attention, ces personnes peuvent tout de même transmettre la maladie.
L'important à retenir, c'est que l'amibiase peut se manifester sous différentes formes : intestinale (la plus fréquente), hépatique, ou plus rarement pulmonaire ou cérébrale [15]. Chaque forme nécessite une approche thérapeutique spécifique.
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'amibiase représente un enjeu de santé publique majeur à l'échelle mondiale. Selon les dernières données épidémiologiques, cette pathologie touche environ 50 millions de personnes chaque année dans le monde, causant près de 100 000 décès [3,4].
En France métropolitaine, la prévalence reste relativement faible mais non négligeable. Les données de Santé publique France indiquent environ 200 à 300 cas diagnostiqués annuellement, principalement chez les voyageurs de retour de zones endémiques [12]. Cependant, ce chiffre pourrait être sous-estimé en raison du nombre important d'infections asymptomatiques.
Les régions les plus touchées dans le monde incluent l'Afrique subsaharienne, l'Asie du Sud-Est et certaines parties de l'Amérique latine. D'ailleurs, une étude récente menée en République centrafricaine a révélé une séroprévalence de l'amibiase hépatique atteignant 15,2% dans certaines zones urbaines [7].
Concrètement, le marché mondial des traitements contre l'amibiase devrait atteindre 37,3 milliards de dollars d'ici 2035, reflétant l'ampleur du problème sanitaire [3]. Cette croissance s'explique notamment par l'urbanisation croissante et les maladies sanitaires précaires dans de nombreux pays en développement.
Les Causes et Facteurs de Risque
L'amibiase se transmet exclusivement par voie oro-fécale. Vous pouvez contracter l'infection en ingérant des kystes d'Entamoeba histolytica présents dans l'eau ou les aliments contaminés [14,15].
Les principales sources de contamination incluent l'eau de boisson non traitée, les légumes crus lavés avec de l'eau contaminée, et les aliments manipulés par des personnes infectées. Mais attention, la transmission peut aussi se faire par contact direct avec des matières fécales infectées.
Certains facteurs augmentent significativement votre risque d'infection. Les voyages en zones endémiques constituent le principal facteur de risque pour les résidents français [12]. L'immunodépression, qu'elle soit liée au VIH, à des traitements immunosuppresseurs ou à d'autres pathologies, favorise également le développement de formes sévères [10].
Il est intéressant de noter que les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes présentent un risque accru, particulièrement en cas de pratiques oro-anales [10]. Les maladies de vie précaires, le manque d'hygiène et l'accès limité à l'eau potable restent les principaux déterminants épidémiologiques dans le monde.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'amibiase varient considérablement selon la forme de la maladie et votre état immunitaire. Dans sa forme intestinale, la plus courante, vous pourriez ressentir des douleurs abdominales intenses, souvent localisées dans la fosse iliaque droite [14].
La diarrhée constitue le symptôme le plus fréquent. Elle peut être aqueuse au début, puis devenir sanglante avec présence de mucus - ce qu'on appelle la "diarrhée en gelée de groseille" [15]. Cette évolution est caractéristique mais pas systématique.
D'autres signes peuvent vous alerter : fièvre modérée, nausées, vomissements, et une sensation de fatigue générale. Certains patients décrivent également des ténesmes (sensation d'évacuation incomplète) et une alternance entre diarrhée et constipation.
Mais attention, l'amibiase hépatique présente des symptômes différents. Vous pourriez alors ressentir une douleur intense sous les côtes droites, une fièvre élevée et des frissons [8]. Cette forme peut survenir des mois, voire des années après l'infection intestinale initiale. Rassurez-vous, un diagnostic précoce permet généralement une guérison complète.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'amibiase repose sur plusieurs examens complémentaires, car les symptômes peuvent facilement être confondus avec d'autres pathologies digestives [4,9].
L'examen parasitologique des selles reste l'examen de référence. Votre médecin vous demandera généralement trois prélèvements à quelques jours d'intervalle pour augmenter les chances de détection [9]. La technique de concentration de Thebaut s'avère particulièrement efficace pour identifier les kystes parasitaires.
En cas de suspicion d'amibiase hépatique, l'échographie abdominale ou le scanner permettront de visualiser d'éventuels abcès hépatiques [8]. Ces examens d'imagerie sont essentiels car ils orientent rapidement le diagnostic et évaluent l'étendue des lésions.
Les tests sérologiques complètent souvent le bilan diagnostique. Ils recherchent la présence d'anticorps spécifiques contre Entamoeba histolytica dans votre sang [7]. Ces tests sont particulièrement utiles pour diagnostiquer les formes extra-intestinales.
Bon à savoir : les innovations diagnostiques 2024-2025 incluent de nouveaux tests rapides basés sur la détection d'antigènes spécifiques, permettant un diagnostic en moins de 30 minutes [4]. Ces avancées révolutionnent la prise en charge, notamment dans les zones où l'accès aux laboratoires est limité.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'amibiase repose principalement sur les médicaments antiparasitaires. Le métronidazole reste le traitement de première intention pour les formes invasives, administré généralement pendant 7 à 10 jours [14,15].
Pour les formes intestinales simples, votre médecin pourra prescrire du tinidazole ou du secnidazole, souvent mieux tolérés que le métronidazole. Ces médicaments agissent en détruisant les trophozoïtes dans les tissus [15].
Cependant, il est crucial de comprendre qu'un traitement en deux phases est souvent nécessaire. Après avoir éliminé les formes invasives, un traitement par paromomycine ou diloxanide permet d'éliminer les kystes présents dans la lumière intestinale [14]. Cette étape prévient les rechutes et la transmission.
En cas d'abcès hépatique, le drainage percutané peut s'avérer nécessaire en complément du traitement médical, particulièrement si l'abcès dépasse 5 cm de diamètre [8]. Cette intervention se fait généralement sous contrôle échographique.
L'important à retenir : le taux de guérison avec un traitement approprié dépasse 95% [15]. Néanmoins, un suivi médical régulier reste indispensable pour s'assurer de l'efficacité du traitement et dépister d'éventuelles complications.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement de l'amibiase ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les recherches 2024-2025 se concentrent notamment sur le développement de nouvelles molécules ciblant spécifiquement la lectine Gal/GalNAc d'Entamoeba histolytica [5].
Cette approche innovante pourrait révolutionner le traitement en bloquant l'adhésion du parasite aux cellules intestinales. Les premiers essais précliniques montrent une efficacité remarquable avec moins d'effets secondaires que les traitements actuels [5].
D'ailleurs, le marché pharmaceutique de l'amibiase connaît une croissance exceptionnelle, avec des investissements massifs dans la recherche et développement [3]. Les laboratoires développent actuellement des formulations à libération prolongée qui pourraient réduire la durée de traitement de 10 à 3 jours seulement.
Les innovations diagnostiques ne sont pas en reste. De nouveaux biomarqueurs, notamment la calprotectine fécale, permettent désormais de différencier plus facilement l'amibiase d'autres pathologies inflammatoires intestinales [2]. Cette avancée améliore considérablement la précision diagnostique.
Concrètement, ces innovations devraient être disponibles en pratique clinique d'ici 2026-2027, offrant aux patients des traitements plus courts, plus efficaces et mieux tolérés [1,3].
Vivre au Quotidien avec Amibiase
Vivre avec une amibiase, même en cours de traitement, nécessite quelques adaptations dans votre quotidien. L'hydratation représente un enjeu majeur, surtout si vous souffrez de diarrhées importantes. Buvez au minimum 2 à 3 litres d'eau par jour, en privilégiant les solutions de réhydratation orale si nécessaire.
Côté alimentation, adoptez temporairement un régime pauvre en fibres pour ménager votre intestin. Privilégiez les aliments faciles à digérer : riz blanc, bananes mûres, compotes, et évitez les légumes crus, les épices et l'alcool pendant la phase aiguë.
Il est normal de ressentir une fatigue importante pendant les premiers jours de traitement. Accordez-vous du repos et n'hésitez pas à adapter votre rythme de travail si possible. Certains patients rapportent une amélioration notable dès le 3ème jour de traitement.
Attention aux mesures d'hygiène : lavez-vous soigneusement les mains après chaque passage aux toilettes et avant les repas. Cette précaution protège votre entourage et prévient les réinfections. En cas de vie en collectivité, informez discrètement les personnes concernées pour qu'elles puissent prendre leurs précautions.
Les Complications Possibles
Bien que l'amibiase soit généralement curable, elle peut parfois entraîner des complications sérieuses, particulièrement en l'absence de traitement approprié. L'abcès hépatique amibien constitue la complication extra-intestinale la plus fréquente, touchant environ 3 à 9% des patients infectés [8,13].
Ces abcès hépatiques peuvent atteindre des tailles importantes et, dans de rares cas, se compliquer de rupture dans la cavité pleurale, créant une fistule pleuro-hépatique [8]. Cette complication, heureusement exceptionnelle, nécessite une prise en charge chirurgicale urgente.
Au niveau intestinal, la perforation colique représente la complication la plus redoutable. Elle survient généralement chez les patients immunodéprimés ou en cas de retard diagnostique [6]. Le pronostic dépend largement de la rapidité de la prise en charge chirurgicale.
D'autres complications peuvent survenir : abcès cérébraux (très rares), atteinte pulmonaire par extension directe d'un abcès hépatique, ou encore colite fulminante [11]. Chez les patients VIH-positifs, l'évolution peut être particulièrement sévère et nécessiter une surveillance rapprochée [10].
Rassurez-vous, ces complications restent rares avec un diagnostic précoce et un traitement adapté. C'est pourquoi il est essentiel de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs, surtout après un voyage en zone endémique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'amibiase est généralement excellent lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement. Avec un traitement approprié, le taux de guérison dépasse 95% pour les formes intestinales simples [15].
Pour les formes hépatiques, le pronostic reste favorable dans la majorité des cas. Cependant, la durée de traitement peut être plus longue et nécessiter parfois un drainage percutané des abcès volumineux [8]. La guérison complète est obtenue dans plus de 90% des cas, même pour les abcès de grande taille.
Certains facteurs influencent le pronostic. L'âge avancé, l'immunodépression et la présence de comorbidités peuvent compliquer l'évolution [10]. De même, un retard diagnostique augmente le risque de complications et peut prolonger la durée de traitement.
Il est important de savoir que la guérison ne confère pas d'immunité durable. Vous pouvez donc contracter à nouveau l'amibiase si vous êtes exposé au parasite. C'est pourquoi les mesures préventives restent essentielles, même après guérison.
Bon à savoir : les séquelles à long terme sont exceptionnelles. La plupart des patients retrouvent une fonction digestive normale dans les semaines suivant la fin du traitement. Un suivi médical permet de s'assurer de la guérison complète et de dépister d'éventuelles rechutes.
Peut-on Prévenir l'Amibiase ?
La prévention de l'amibiase repose essentiellement sur des mesures d'hygiène simples mais strictes, particulièrement lors de voyages en zones endémiques [12,14]. L'eau constitue le principal vecteur de transmission, d'où l'importance de ne consommer que de l'eau embouteillée ou correctement traitée.
Concrètement, évitez l'eau du robinet, les glaçons, et les boissons diluées avec de l'eau locale. Privilégiez les boissons en bouteilles capsulées, le thé ou le café bien chauds. Pour vous brosser les dents, utilisez également de l'eau embouteillée ou préalablement bouillie pendant au moins une minute.
Côté alimentation, respectez la règle d'or : "cuire, bouillir, peler ou s'en passer". Évitez les légumes crus, les fruits non pelés par vos soins, les produits laitiers non pasteurisés et les viandes peu cuites [14]. Les aliments vendus par des marchands ambulants présentent un risque particulièrement élevé.
L'hygiène des mains reste fondamentale. Lavez-vous soigneusement les mains avec du savon avant chaque repas et après chaque passage aux toilettes. En l'absence d'eau et de savon, utilisez une solution hydroalcoolique contenant au moins 60% d'alcool.
Pour les voyageurs fréquents en zones à risque, certains médecins peuvent proposer une chimioprophylaxie dans des situations particulières, bien que cette pratique ne soit pas systématiquement recommandée [12].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises, notamment Santé publique France et la Haute Autorité de Santé, ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge de l'amibiase [12]. Ces guidelines s'appuient sur les dernières données scientifiques et l'expérience clinique internationale.
Pour le diagnostic, les recommandations insistent sur la nécessité de réaliser trois examens parasitologiques des selles à quelques jours d'intervalle, particulièrement chez les voyageurs de retour de zones endémiques [9]. Cette approche augmente significativement la sensibilité diagnostique.
Concernant le traitement, les autorités préconisent une approche en deux phases : élimination des formes invasives puis des formes kystiques [14]. Cette stratégie thérapeutique permet de réduire le risque de rechute et de transmission.
Les recommandations européennes, récemment mises à jour en 2024, soulignent l'importance d'une surveillance post-thérapeutique [4]. Un contrôle parasitologique est recommandé 4 à 6 semaines après la fin du traitement pour s'assurer de l'éradication complète du parasite.
D'ailleurs, les nouvelles directives intègrent les innovations diagnostiques récentes, notamment l'utilisation de biomarqueurs spécifiques qui améliorent la précision du diagnostic différentiel [2]. Ces avancées permettent une prise en charge plus rapide et plus ciblée.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et vous fournir des informations fiables sur l'amibiase. L'Institut Pasteur propose des ressources documentaires complètes et régulièrement mises à jour sur cette pathologie [14].
Pour les voyageurs, les centres de vaccinations internationales constituent une ressource précieuse. Ils dispensent des conseils personnalisés selon votre destination et peuvent vous orienter vers des spécialistes en cas de symptômes au retour.
Les services de maladies infectieuses des CHU français disposent généralement d'une expertise particulière dans la prise en charge des parasitoses tropicales. N'hésitez pas à demander une consultation spécialisée si votre situation le justifie.
Bien qu'il n'existe pas d'association spécifiquement dédiée à l'amibiase en France, les associations de patients atteints de maladies digestives peuvent offrir un soutien et des conseils pratiques pour gérer les symptômes au quotidien.
Les plateformes en ligne de santé publique, comme le site de l'Assurance Maladie, proposent également des fiches d'information validées par les autorités sanitaires. Ces ressources vous aident à mieux comprendre votre maladie et à optimiser votre prise en charge.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour optimiser votre prise en charge et prévenir les complications. Pendant le traitement, respectez scrupuleusement les horaires de prise des médicaments, même si vous vous sentez mieux. L'arrêt prématuré du traitement favorise les rechutes et la résistance parasitaire.
Tenez un carnet de suivi de vos symptômes : fréquence des selles, présence de sang, intensité des douleurs abdominales. Ces informations aident votre médecin à évaluer l'efficacité du traitement et à adapter la prise en charge si nécessaire.
En cas d'effets secondaires importants (nausées sévères, vomissements répétés), contactez rapidement votre médecin. Il pourra ajuster le traitement ou prescrire des médicaments symptomatiques pour améliorer votre confort.
Pour les voyageurs, constituez une trousse de voyage adaptée incluant des solutions de réhydratation orale, un thermomètre et les coordonnées de centres médicaux dans votre destination. Cette préparation peut s'avérer précieuse en cas de problème.
Enfin, n'hésitez jamais à poser des questions à votre équipe soignante. Une bonne compréhension de votre maladie et de son traitement améliore l'observance thérapeutique et favorise une guérison plus rapide. Chaque patient est unique, et votre médecin saura adapter les conseils à votre situation particulière.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. Toute diarrhée sanglante persistant plus de 48 heures, surtout après un voyage en zone tropicale, justifie une consultation médicale urgente [14,15].
Les douleurs abdominales intenses, particulièrement si elles s'accompagnent de fièvre élevée, peuvent signaler une complication et nécessitent une évaluation médicale rapide. De même, des vomissements répétés empêchant l'hydratation orale constituent un motif de consultation en urgence.
En cas de traitement en cours, surveillez attentivement l'évolution de vos symptômes. L'absence d'amélioration après 72 heures de traitement bien conduit doit vous amener à recontacter votre médecin [15]. Il pourra réévaluer le diagnostic ou adapter la thérapeutique.
Pour les patients immunodéprimés (VIH, traitement immunosuppresseur, chimiothérapie), toute symptomatologie digestive inhabituelle justifie une consultation spécialisée [10]. Ces patients présentent un risque accru de complications et nécessitent une surveillance particulière.
Enfin, n'attendez pas pour consulter si vous développez des symptômes évocateurs d'atteinte hépatique : douleur sous les côtes droites, jaunisse, ou fièvre élevée avec frissons [8]. Ces signes peuvent indiquer un abcès hépatique nécessitant une prise en charge spécialisée urgente.
Questions Fréquentes
L'amibiase est-elle contagieuse ?Oui, l'amibiase se transmet par voie oro-fécale. Une personne infectée peut contaminer son entourage si les règles d'hygiène ne sont pas respectées. Le lavage des mains reste la mesure préventive la plus efficace.
Peut-on guérir définitivement de l'amibiase ?
Absolument. Avec un traitement approprié, la guérison est obtenue dans plus de 95% des cas [15]. Cependant, la guérison ne confère pas d'immunité, et une réinfection reste possible en cas de nouvelle exposition.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la forme de la maladie. Pour l'amibiase intestinale, comptez généralement 7 à 10 jours. Les formes hépatiques peuvent nécessiter un traitement plus prolongé, parfois jusqu'à 3 semaines [14,15].
Peut-on voyager pendant le traitement ?
Il est préférable d'éviter les voyages pendant la phase aiguë du traitement. Attendez la fin du traitement et la confirmation de la guérison avant d'envisager un nouveau voyage, surtout en zone endémique.
L'amibiase peut-elle récidiver ?
Les rechutes sont rares avec un traitement complet et bien conduit. Elles surviennent généralement en cas d'arrêt prématuré du traitement ou de réinfection. C'est pourquoi le contrôle parasitologique post-thérapeutique est important.
Questions Fréquentes
L'amibiase est-elle contagieuse ?
Oui, l'amibiase se transmet par voie oro-fécale. Une personne infectée peut contaminer son entourage si les règles d'hygiène ne sont pas respectées. Le lavage des mains reste la mesure préventive la plus efficace.
Peut-on guérir définitivement de l'amibiase ?
Absolument. Avec un traitement approprié, la guérison est obtenue dans plus de 95% des cas. Cependant, la guérison ne confère pas d'immunité, et une réinfection reste possible en cas de nouvelle exposition.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la forme de la maladie. Pour l'amibiase intestinale, comptez généralement 7 à 10 jours. Les formes hépatiques peuvent nécessiter un traitement plus prolongé, parfois jusqu'à 3 semaines.
Peut-on voyager pendant le traitement ?
Il est préférable d'éviter les voyages pendant la phase aiguë du traitement. Attendez la fin du traitement et la confirmation de la guérison avant d'envisager un nouveau voyage, surtout en zone endémique.
L'amibiase peut-elle récidiver ?
Les rechutes sont rares avec un traitement complet et bien conduit. Elles surviennent généralement en cas d'arrêt prématuré du traitement ou de réinfection. C'est pourquoi le contrôle parasitologique post-thérapeutique est important.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Sujets de thèses. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Les défis du dépistage du protoxyde d'azote • Calprotectine. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Amebiasis Market Size to Reach USD 37.3 Billion By 2035. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Recent advances in the diagnosis and management. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Entamoeba histolytica Gal/GalNAc lectin intermediate. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] L'AMIBIASE AU COURS DE LA RECTOCOLITE ULCERO HEMORRAGIQUE REVUE DE LA LITTERATURE. 2022Lien
- [7] Séroprévalence de l'amibiase hépatique dans l'Ombella-Mpoko: cas du Centre Hospitalier Universitaire Maman Elisabeth Domitien de Bimbo en 2019. 2022Lien
- [8] Un abcès hépatique amibien compliqué d'une fistule pleurale: à propos d'un cas. 2022Lien
- [9] Contribution au dépistage des kystes des protozoaires intestinaux: Etude comparative entre la coloration directe au LUGOL et la concentration de THEBAUT. 2023Lien
- [10] Colite amibienne chez un homme de 39 ans atteint du VIH. 2024Lien
- [11] Parasitoses hépatiquesLien
- [12] Pathologies tropicales en Afrique subsaharienne et conseils à l'officine pour les voyageurs. 2024Lien
- [13] Abcès Hépatique d'Origine Amibienne du Nouveau-né: Une Occurrence Rare. 2024Lien
- [14] Amibiase : symptômes, traitement, prévention. Institut PasteurLien
- [15] Amibiase - Infections - Manuels MSD pour le grand publicLien
- [16] Amibiase : définition, symptômes et traitement - Santé sur le NetLien
Publications scientifiques
- L'AMIBIASE AU COURS DE LA RECTOCOLITE ULCERO HEMORRAGIQUE REVUE DE LA LITTERATURE (2022)
- Séroprévalence de l'amibiase hépatique dans l'Ombella-Mpoko: cas du Centre Hospitalier Universitaire Maman Elisabeth Domitien de Bimbo en 2019 (2022)1 citations
- Un abcès hépatique amibien compliqué d'une fistule pleurale: à propos d'un cas (2022)
- Contribution au dépistage des kystes des protozoaires intestinaux: Etude comparative entre la coloration directe au LUGOL et la concentration de THEBAUT dans l' … (2023)
- Colite amibienne chez un homme de 39 ans atteint du VIH (2024)[PDF]
Ressources web
- Amibiase : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
Comment diagnostiquer l'amibiase ? · Analyse microscopique des selles (mise en évidence du parasite dans les selles) ; · Test sérologique ; · Recherche de l'ADN du ...
- Amibiase - Infections - Manuels MSD pour le grand public (msdmanuals.com)
Les symptômes de l'amibiase se développent généralement en 1 à 3 semaines et peuvent inclure : Diarrhée, parfois avec présence de sang visible dans les selles. ...
- Amibiase : définition, symptômes et traitement - Santé sur le Net (sante-sur-le-net.com)
29 août 2018 — Les symptômes de l'amibiase sont variables. Ils peuvent aller d'une diarrhée légère à la dysenterie avec du sang et du mucus dans les selles.
- Amibiase - Maladies infectieuses - Édition professionnelle ... (msdmanuals.com)
L'infection est généralement asymptomatique et les signes cliniques vont d'une diarrhée discrète à une dysenterie aiguë qui peut survenir. Les infections extra- ...
- Amibiase (vidal.fr)
12 juil. 2019 — amibiase intestinale (ou colique) : douleurs abdominales et diarrhées (cinq à dix selles par jour, aspect glaireux et sanglant) ;

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.