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Thrombose Coronarienne : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Thrombose coronarienne

La thrombose coronarienne représente l'une des urgences cardiovasculaires les plus redoutées. Cette pathologie, caractérisée par la formation d'un caillot sanguin dans une artère coronaire, touche chaque année des milliers de Français. Mais rassurez-vous : les avancées médicales récentes offrent aujourd'hui des perspectives thérapeutiques encourageantes. Découvrons ensemble cette maladie complexe, ses manifestations et les innovations qui révolutionnent sa prise en charge.

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Thrombose coronarienne : Définition et Vue d'Ensemble

La thrombose coronarienne correspond à l'obstruction brutale d'une artère coronaire par un caillot sanguin. Cette pathologie survient généralement sur une plaque d'athérome préexistante qui se fissure ou se rompt [3,19].

Concrètement, imaginez vos artères coronaires comme des tuyaux qui alimentent votre cœur en oxygène. Quand un caillot bloque cette circulation, une partie du muscle cardiaque se retrouve privée d'oxygène. C'est ce qu'on appelle un infarctus du myocarde.

D'ailleurs, il faut distinguer la thrombose coronarienne de l'angine de poitrine. Dans l'angine, l'obstruction est partielle et réversible. Mais lors d'une thrombose, l'obstruction est complète et nécessite une intervention d'urgence [20].

L'important à retenir : cette pathologie peut toucher n'importe qui, même si certains facteurs augmentent considérablement les risques. Et heureusement, les traitements actuels permettent de sauver de nombreuses vies quand ils sont administrés rapidement.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres de la thrombose coronarienne en France révèlent l'ampleur de cette pathologie cardiovasculaire. Selon Santé Publique France, les cardiopathies ischémiques touchent environ 1,5 million de personnes dans notre pays [1,2]. Chaque année, on dénombre près de 120 000 nouveaux cas d'infarctus du myocarde, dont une majorité résulte d'une thrombose coronarienne.

Mais ces données cachent des disparités importantes. Les hommes restent plus touchés que les femmes, avec un ratio de 3 pour 1 avant 65 ans. Cependant, après la ménopause, cet écart se réduit considérablement [4,5]. L'âge moyen du premier infarctus est de 63 ans chez les hommes et 73 ans chez les femmes.

Géographiquement, certaines régions françaises présentent des taux plus élevés. Le Nord-Pas-de-Calais et l'Alsace affichent une surmortalité cardiovasculaire de 20% par rapport à la moyenne nationale. À l'inverse, les régions méditerranéennes bénéficient d'un effet protecteur lié au régime alimentaire [1].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec 150 décès pour 100 000 habitants liés aux cardiopathies ischémiques. Les pays nordiques comme la Finlande présentent des taux plus élevés, tandis que les pays méditerranéens affichent de meilleurs résultats [4].

L'évolution temporelle est encourageante : la mortalité par infarctus a diminué de 40% en vingt ans grâce aux progrès thérapeutiques. Néanmoins, l'incidence reste stable, voire augmente chez les femmes jeunes, probablement en raison de l'évolution des modes de vie [2,5].

Les Causes et Facteurs de Risque

La thrombose coronarienne résulte d'un processus complexe impliquant plusieurs mécanismes. Le principal coupable ? L'athérosclérose, cette maladie qui fait s'accumuler des dépôts graisseux dans les artères [3]. Ces plaques d'athérome peuvent se fissurer brutalement, déclenchant la formation d'un caillot.

Mais pourquoi certaines personnes développent-elles cette pathologie et d'autres non ? Les facteurs de risque se divisent en deux catégories. D'un côté, ceux qu'on ne peut pas modifier : l'âge, le sexe masculin, et surtout l'hérédité. Si vos parents ont eu un infarctus précoce, votre risque augmente significativement [19,20].

De l'autre côté, les facteurs modifiables offrent des leviers d'action concrets. Le tabagisme multiplie le risque par 3 à 5. L'hypertension artérielle, le diabète et l'excès de cholestérol constituent le trio de tête des facteurs de risque cardiovasculaire [4]. L'obésité abdominale, la sédentarité et le stress chronique complètent ce tableau peu réjouissant.

Certaines situations particulières méritent attention. La contraception œstroprogestative chez les femmes fumeuses, les maladies inflammatoires chroniques comme le lupus [11], ou encore certains médicaments peuvent favoriser la thrombose. D'ailleurs, la pandémie de COVID-19 a révélé un lien entre infection virale et complications cardiovasculaires [13,17].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les signes d'une thrombose coronarienne peut littéralement sauver une vie. Le symptôme le plus caractéristique ? Cette douleur thoracique intense, souvent décrite comme un étau qui serre la poitrine. Mais attention : tous les infarctus ne se ressemblent pas [20].

La douleur typique irradie vers le bras gauche, la mâchoire, ou entre les omoplates. Elle s'accompagne souvent de sueurs froides, de nausées et d'une sensation d'angoisse intense. Certains patients décrivent une impression de mort imminente particulièrement marquante.

Cependant, les femmes et les personnes diabétiques présentent parfois des symptômes atypiques. Essoufflement inexpliqué, fatigue extrême, douleurs abdominales ou simple malaise peuvent être les seuls signes d'alerte [19]. C'est pourquoi on parle parfois d'infarctus "silencieux".

Bon à savoir : la durée compte énormément. Une douleur qui persiste plus de 20 minutes, résiste aux dérivés nitrés et s'accompagne de signes généraux doit faire suspecter une thrombose coronarienne. Dans ce cas, chaque minute compte pour préserver le muscle cardiaque [21].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Face à une suspicion de thrombose coronarienne, le diagnostic doit être posé en urgence. L'électrocardiogramme (ECG) constitue l'examen de première intention, réalisable en quelques minutes. Il révèle des modifications caractéristiques : surélévation du segment ST dans l'infarctus avec sus-décalage, ou anomalies plus subtiles dans les formes sans sus-décalage [21].

Parallèlement, le dosage des troponines confirme la souffrance du muscle cardiaque. Ces protéines spécifiques s'élèvent dans les heures suivant l'infarctus et restent détectables plusieurs jours. Les troponines ultra-sensibles permettent aujourd'hui un diagnostic plus précoce et plus précis [20].

Mais l'examen roi reste la coronarographie. Cet examen invasif visualise directement les artères coronaires et localise précisément l'obstruction. Il permet également de planifier immédiatement le traitement de reperfusion le plus adapté [21].

D'autres examens complètent parfois le bilan : échocardiographie pour évaluer la fonction cardiaque, scanner coronaire dans certains cas douteux, ou IRM cardiaque pour préciser l'étendue des lésions. L'important : ne jamais retarder la prise en charge pour des examens complémentaires non indispensables.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la thrombose coronarienne repose sur un principe fondamental : restaurer rapidement la circulation coronaire. Deux stratégies principales s'offrent aux cardiologues selon le contexte et les délais [21].

L'angioplastie primaire représente le traitement de référence quand elle peut être réalisée dans les 90 minutes. Cette technique consiste à dilater l'artère obstruée à l'aide d'un ballonnet, puis à implanter un stent pour maintenir l'ouverture. Les nouveaux stents actifs réduisent considérablement le risque de re-sténose [8,12].

Quand l'angioplastie n'est pas accessible rapidement, la thrombolyse peut dissoudre le caillot grâce à des médicaments. Cette approche pharmacologique reste efficace si elle est administrée dans les 12 heures, idéalement dans les 3 premières heures [10].

Le traitement médical accompagne toujours ces interventions. Antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel), anticoagulants, bêta-bloquants et inhibiteurs de l'enzyme de conversion constituent l'arsenal thérapeutique de base. Chaque médicament a son rôle spécifique dans la prévention des récidives [20,21].

En cas de complications, d'autres options existent : assistance circulatoire, pontage coronaire en urgence, ou transplantation cardiaque dans les cas les plus sévères. Heureusement, ces situations restent exceptionnelles grâce aux progrès de la prise en charge précoce.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge de la thrombose coronarienne. Les Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie ont présenté des avancées prometteuses qui révolutionnent notre approche thérapeutique [6].

Les stents biorésorbables représentent l'une des innovations les plus attendues. Contrairement aux stents métalliques permanents, ces dispositifs se résorbent progressivement, laissant l'artère retrouver sa fonction naturelle. Les premiers résultats montrent une réduction significative des complications à long terme [12].

Côté diagnostic, le score PARIS combine désormais les données cliniques et biologiques pour prédire le risque de thrombose coronarienne. Cette approche personnalisée permet d'adapter la stratégie préventive à chaque patient [9]. L'intelligence artificielle s'invite également dans l'interprétation des coronarographies, améliorant la précision diagnostique.

Les nouvelles recommandations 2025 de l'ACC/AHA révolutionnent la prise en charge pré-hospitalière [10]. L'utilisation d'ECG transmis par télémédecine permet d'activer plus précocement les équipes de cardiologie interventionnelle. Cette optimisation des délais sauve chaque année des centaines de vies.

En recherche fondamentale, les thérapies géniques ouvrent des perspectives fascinantes. Certaines approches visent à stimuler la formation de nouveaux vaisseaux (angiogenèse) pour contourner naturellement les obstructions [7]. D'autres explorent la possibilité de régénérer le muscle cardiaque après infarctus.

Vivre au Quotidien avec une Thrombose Coronarienne

Après une thrombose coronarienne, la vie continue, mais elle se réorganise autour de nouvelles priorités. La réadaptation cardiaque constitue une étape cruciale, généralement proposée dans les semaines suivant l'événement aigu [21].

L'activité physique, loin d'être interdite, devient un allié précieux. Un programme d'exercices adapté, débuté progressivement sous supervision médicale, améliore la capacité cardiaque et réduit le risque de récidive. Marche, vélo, natation : tout est possible avec les bonnes précautions.

Côté alimentation, le régime méditerranéen a fait ses preuves. Riche en fruits, légumes, poissons gras et huile d'olive, pauvre en graisses saturées, il protège efficacement le système cardiovasculaire. Concrètement, cela signifie moins de charcuterie et plus de sardines !

La gestion du stress mérite une attention particulière. Techniques de relaxation, méditation, yoga : ces approches complémentaires aident à mieux vivre avec la maladie. Certains patients trouvent également un soutien précieux dans les groupes de parole ou l'accompagnement psychologique.

L'observance thérapeutique reste fondamentale. Prendre ses médicaments tous les jours, même en l'absence de symptômes, peut sembler contraignant. Mais c'est le prix à payer pour éviter une récidive potentiellement fatale. Des piluliers hebdomadaires ou des applications mobiles peuvent aider à ne rien oublier.

Les Complications Possibles

Bien que les traitements actuels soient très efficaces, la thrombose coronarienne peut parfois entraîner des complications. L'insuffisance cardiaque représente la complication la plus fréquente, touchant environ 20% des patients après un infarctus étendu [21].

Les troubles du rythme constituent une autre préoccupation majeure. Fibrillation auriculaire, tachycardie ventriculaire ou bloc auriculo-ventriculaire peuvent survenir dans les heures ou jours suivant l'infarctus. Heureusement, la surveillance continue en unité de soins intensifs permet une détection et un traitement précoces.

Plus rarement, des complications mécaniques peuvent survenir : rupture de pilier mitral, communication inter-ventriculaire ou rupture de la paroi libre du ventricule. Ces situations dramatiques nécessitent une chirurgie cardiaque en extrême urgence [16].

À distance, le risque de récidive reste présent, d'où l'importance du traitement préventif au long cours. Les patients ayant eu un infarctus ont un risque multiplié par 5 de faire un nouvel événement cardiovasculaire dans les 5 années suivantes.

Certaines complications sont liées aux traitements eux-mêmes. Les anticoagulants peuvent provoquer des saignements, les stents peuvent se boucher (thrombose de stent), et certains médicaments ont des effets secondaires qu'il faut surveiller [18]. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste indispensable.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic après une thrombose coronarienne s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Aujourd'hui, plus de 95% des patients survivent à la phase aiguë quand ils bénéficient d'une prise en charge optimale [1,2].

Plusieurs facteurs influencent le pronostic à long terme. L'âge au moment de l'infarctus, l'étendue des lésions coronaires, la fraction d'éjection du ventricule gauche et la rapidité de la prise en charge constituent les principaux déterminants. Un infarctus traité dans l'heure a un pronostic excellent, tandis qu'un retard de plusieurs heures peut laisser des séquelles définitives.

À un an, la mortalité globale avoisine 5% chez les patients bien pris en charge. Ce chiffre tombe à moins de 2% chez les patients de moins de 65 ans sans complication. L'observance thérapeutique joue un rôle crucial : les patients qui prennent correctement leur traitement ont un risque de récidive divisé par 3 [21].

La qualité de vie après infarctus peut être excellente. Beaucoup de patients reprennent une activité professionnelle normale, pratiquent du sport et mènent une vie épanouie. La clé ? Une bonne réadaptation, un suivi médical régulier et l'adoption d'un mode de vie sain.

Les innovations récentes laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur. Les nouveaux traitements, la médecine personnalisée et l'amélioration des réseaux de soins continuent d'améliorer le pronostic année après année [6,7].

Peut-on Prévenir la Thrombose Coronarienne ?

La prévention de la thrombose coronarienne repose sur une approche globale des facteurs de risque cardiovasculaire. Bonne nouvelle : 80% des infarctus précoces pourraient être évités par des mesures préventives simples [4,5].

L'arrêt du tabac constitue la mesure la plus efficace. Le risque d'infarctus diminue de 50% dès la première année d'arrêt et rejoint celui des non-fumeurs après 5 ans. Les substituts nicotiniques, les thérapies comportementales et les nouveaux médicaments facilitent aujourd'hui ce sevrage.

Le contrôle des autres facteurs de risque nécessite parfois un traitement médicamenteux. Les statines réduisent le cholestérol et stabilisent les plaques d'athérome. Les antihypertenseurs protègent les artères, tandis que les antidiabétiques maintiennent une glycémie équilibrée [3,4].

L'activité physique régulière divise par 2 le risque cardiovasculaire. Pas besoin d'être un athlète : 30 minutes de marche rapide 5 fois par semaine suffisent. L'alimentation méditerranéenne, riche en oméga-3 et antioxydants, apporte une protection supplémentaire [19].

Chez les personnes à très haut risque, une prévention médicamenteuse peut être proposée. Aspirine à faible dose, statines préventives : ces traitements font l'objet de recommandations précises selon le niveau de risque cardiovasculaire global [5].

La prévention passe aussi par un dépistage régulier. Bilan lipidique, mesure de la tension artérielle, recherche d'un diabète : ces examens simples permettent d'identifier précocement les personnes à risque et d'adapter la stratégie préventive.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations précises pour optimiser la prise en charge de la thrombose coronarienne. Le Ministère de la Santé insiste sur l'importance des réseaux de soins coordonnés pour réduire les délais de prise en charge [4,5].

Santé Publique France préconise une approche populationnelle de la prévention cardiovasculaire. Leurs dernières données montrent l'efficacité des campagnes de sensibilisation sur les facteurs de risque, avec une diminution notable du tabagisme chez les jeunes adultes [1,2].

L'INSERM souligne dans ses travaux récents l'importance de la recherche translationnelle. Leurs études sur l'athérosclérose ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques, notamment dans le domaine de l'immunothérapie cardiovasculaire [3].

Au niveau européen, les nouvelles guidelines 2025 de l'ESC (European Society of Cardiology) harmonisent les pratiques. Elles recommandent notamment l'utilisation systématique des scores de risque pour personnaliser les stratégies préventives [10].

Ces recommandations évoluent constamment avec les progrès scientifiques. Les professionnels de santé doivent se former régulièrement pour intégrer ces nouveautés dans leur pratique quotidienne. C'est l'enjeu des formations médicales continues et des congrès spécialisés [6,7].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients touchés par une thrombose coronarienne. La Fédération Française de Cardiologie propose des programmes d'éducation thérapeutique, des groupes de parole et des activités physiques adaptées dans toute la France.

L'Association de Cardiologie du Languedoc-Roussillon organise régulièrement des conférences grand public à Montpellier et dans la région. Ces rencontres permettent aux patients de rencontrer des spécialistes et d'échanger avec d'autres personnes concernées.

Au niveau numérique, plusieurs plateformes offrent un soutien précieux. L'application "Mon Suivi Cardio" aide à gérer son traitement et ses rendez-vous médicaux. Le site "Cœur et Santé" propose des fiches pratiques et des témoignages de patients.

Les maisons de santé pluriprofessionnelles développent des parcours de soins coordonnés. Cardiologue, médecin généraliste, infirmière, diététicienne et kinésithérapeute travaillent ensemble pour optimiser la prise en charge.

N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre cardiologue ou de votre médecin traitant. Ils connaissent les ressources locales disponibles et peuvent vous orienter vers les structures les plus adaptées à votre situation.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec le risque de thrombose coronarienne nécessite quelques adaptations pratiques au quotidien. Gardez toujours sur vous une carte de votre traitement avec la liste de vos médicaments et les coordonnées de votre cardiologue.

Apprenez à reconnaître les signes d'alerte et n'hésitez jamais à appeler le 15 en cas de doute. Mieux vaut une fausse alerte qu'un retard de prise en charge. Vos proches doivent également connaître ces symptômes et savoir réagir.

Organisez votre observance thérapeutique : pilulier hebdomadaire, alarmes sur le téléphone, ou applications dédiées. Certaines pharmacies proposent des préparations hebdomadaires qui simplifient la gestion des médicaments.

Planifiez vos voyages en anticipant vos besoins médicamenteux. Emportez toujours plus de médicaments que nécessaire et gardez-en une partie dans votre bagage à main. Renseignez-vous sur les structures de soins de votre destination.

Maintenez une activité physique régulière adaptée à vos capacités. Commencez progressivement et augmentez l'intensité selon vos sensations. L'important n'est pas la performance mais la régularité.

Cultivez un réseau de soutien : famille, amis, associations de patients. Parler de ses inquiétudes et partager son expérience aide à mieux vivre avec la maladie. N'hésitez pas à consulter un psychologue si le besoin s'en fait sentir.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence, d'autres justifient une consultation programmée. En cas de douleur thoracique intense et prolongée, d'essoufflement soudain ou de malaise, appelez immédiatement le 15. Ne prenez aucun risque [20,21].

Consultez rapidement votre médecin si vous ressentez une fatigue inhabituelle, des palpitations fréquentes, ou si vos chevilles gonflent. Ces symptômes peuvent révéler une complication ou nécessiter un ajustement thérapeutique.

Le suivi médical régulier reste indispensable même en l'absence de symptômes. Votre cardiologue programmera des consultations de contrôle, généralement tous les 3 à 6 mois la première année, puis annuellement si tout va bien.

Certaines situations nécessitent une vigilance particulière : fièvre élevée, intervention chirurgicale programmée, ou prescription de nouveaux médicaments. Informez toujours vos soignants de vos antécédents cardiovasculaires et de votre traitement en cours.

N'hésitez pas à contacter votre équipe médicale pour toute question, même si elle vous paraît banale. Mieux vaut poser une question de trop que passer à côté d'un problème important. La plupart des cardiologues ont mis en place des créneaux téléphoniques pour répondre aux interrogations de leurs patients.

Questions Fréquentes

Puis-je reprendre le sport après une thrombose coronarienne ?
Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Commencez par un programme de réadaptation cardiaque supervisé, puis augmentez progressivement l'intensité. Évitez les sports de compétition intense et privilégiez les activités d'endurance.

Combien de temps dois-je prendre mes médicaments ?
La plupart des traitements sont prescrits à vie. L'aspirine et les statines protègent durablement contre les récidives. Votre cardiologue peut ajuster les doses selon votre évolution, mais l'arrêt complet est rarement envisagé [21].

Puis-je voyager après un infarctus ?
Oui, après la phase de récupération initiale (généralement 2-3 mois). Évitez les destinations trop éloignées des structures de soins et emportez suffisamment de médicaments. Informez votre assurance voyage de vos antécédents.

Le stress peut-il déclencher une récidive ?
Le stress chronique augmente effectivement le risque cardiovasculaire. Apprenez des techniques de gestion du stress : relaxation, méditation, activité physique. N'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.

Que faire si j'oublie un médicament ?
Prenez-le dès que vous vous en souvenez, sauf s'il est presque l'heure de la prise suivante. Ne doublez jamais les doses. Utilisez des aide-mémoires pour éviter les oublis : piluliers, alarmes, applications mobiles.

Questions Fréquentes

Puis-je reprendre le sport après une thrombose coronarienne ?

Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Commencez par un programme de réadaptation cardiaque supervisé, puis augmentez progressivement l'intensité. Évitez les sports de compétition intense et privilégiez les activités d'endurance.

Combien de temps dois-je prendre mes médicaments ?

La plupart des traitements sont prescrits à vie. L'aspirine et les statines protègent durablement contre les récidives. Votre cardiologue peut ajuster les doses selon votre évolution, mais l'arrêt complet est rarement envisagé.

Puis-je voyager après un infarctus ?

Oui, après la phase de récupération initiale (généralement 2-3 mois). Évitez les destinations trop éloignées des structures de soins et emportez suffisamment de médicaments. Informez votre assurance voyage de vos antécédents.

Le stress peut-il déclencher une récidive ?

Le stress chronique augmente effectivement le risque cardiovasculaire. Apprenez des techniques de gestion du stress : relaxation, méditation, activité physique. N'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.

Que faire si j'oublie un médicament ?

Prenez-le dès que vous vous en souvenez, sauf s'il est presque l'heure de la prise suivante. Ne doublez jamais les doses. Utilisez des aide-mémoires pour éviter les oublis : piluliers, alarmes, applications mobiles.

Sources et références

Références

  1. [1] Épidémiologie des cardiopathies ischémiques en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Épidémiologie des cardiopathies ischémiques en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] Athérosclérose · Inserm, La science pour la santé. INSERM. 2024-2025.Lien
  4. [4] Maladies cardiovasculaires - Ministère du Travail, de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  5. [5] Maladies cardiovasculaires - Ministère du Travail, de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  6. [6] Le programme des JESFC 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Au plus près des dernières avancées. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Progrès récents en angioplastie coronaire | Hôpitaux Apollo. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] PARIS coronary thrombosis risk score combined with D. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  10. [10] 2025 ACC/AHA/ACEP/NAEMSP/SCAI Guideline for the. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  11. [11] S Mounsif, M Benzakour. Atteinte coronarienne du sujet jeune secondaire au lupus érythémateux systémique en poussée. 2024.Lien
  12. [12] MEM El Yamani. Endoprothèses vasculaires biorésorbables dans la revascularisation coronarienne. 2023.Lien
  13. [13] N Zaoui, N Bachir. Myocardite à COVID-19: à propos d'une série monocentrique de 33 cas. 2022.Lien
  14. [16] R Jouffroy, F D'Aragon. La réanimation cardiovasculaire de l'adulte.Lien
  15. [17] N Zaoui, N Bachir. COVID-19 myocarditis: About a monocentric series of 33 cases. 2022.Lien
  16. [18] SB Abderrahim, M Jedidi. Responsabilité médicale et angioplastie coronaire: à propos de deux affaires judiciaires. 2023.Lien
  17. [19] Maladie coronarienne (Athérosclérose). www.ottawaheart.ca.Lien
  18. [20] Thrombose coronaire : signes, causes et traitement. www.medicoverhospitals.in.Lien
  19. [21] Affections des artères coronaires - Service de cardiologie. www.chuv.ch.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.