Aller au contenu principal

Occlusion Coronarienne : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Occlusion coronarienne

L'occlusion coronarienne représente une urgence cardiaque majeure qui touche plus de 120 000 Français chaque année [1]. Cette pathologie, caractérisée par l'obstruction complète d'une artère coronaire, peut survenir brutalement ou évoluer progressivement. Comprendre ses mécanismes, reconnaître ses signes et connaître les traitements disponibles peut littéralement sauver des vies.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Occlusion coronarienne : Définition et Vue d'Ensemble

L'occlusion coronarienne désigne l'obstruction complète d'une ou plusieurs artères coronaires, ces vaisseaux vitaux qui alimentent le muscle cardiaque en sang oxygéné [2]. Contrairement à un simple rétrécissement, l'occlusion bloque totalement la circulation sanguine.

Cette pathologie peut se présenter sous deux formes principales. D'une part, l'occlusion coronarienne aiguë survient brutalement, souvent lors de la rupture d'une plaque d'athérome qui forme un caillot. D'autre part, l'occlusion coronarienne chronique se développe progressivement sur plusieurs mois ou années [3,4].

Mais pourquoi cette distinction est-elle si importante ? En fait, le pronostic et la prise en charge diffèrent radicalement selon le type d'occlusion. L'occlusion aiguë constitue une urgence absolue nécessitant une intervention dans les minutes qui suivent, tandis que l'occlusion chronique peut parfois être compensée par le développement de vaisseaux de suppléance [5].

L'important à retenir : chaque minute compte lors d'une occlusion coronarienne aiguë. Le muscle cardiaque privé d'oxygène commence à mourir après seulement 20 minutes d'ischémie complète.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur de cette pathologie cardiovasculaire. Selon Santé Publique France, l'occlusion coronarienne touche environ 120 000 personnes chaque année dans notre pays, avec une incidence qui a augmenté de 15% entre 2019 et 2024 [1].

Cette augmentation s'explique en partie par le vieillissement de la population et l'amélioration des techniques diagnostiques. En effet, l'INSERM rapporte que 65% des occlusions coronariennes concernent des patients de plus de 65 ans, avec une prédominance masculine (ratio 2:1) [2]. Cependant, on observe une tendance préoccupante chez les femmes de moins de 55 ans, dont l'incidence a doublé en dix ans.

D'ailleurs, les disparités régionales sont marquées. Les régions du Nord et de l'Est affichent des taux d'incidence supérieurs de 25% à la moyenne nationale, probablement liés aux facteurs socio-économiques et aux habitudes de vie [1]. À l'inverse, les régions méditerranéennes présentent des taux plus faibles, suggérant un effet protecteur du régime alimentaire local.

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne avec 180 cas pour 100 000 habitants par an. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux légèrement supérieurs (respectivement 210 et 195 pour 100 000), tandis que l'Espagne et l'Italie affichent des chiffres plus favorables [2].

L'impact économique est considérable : chaque occlusion coronarienne coûte en moyenne 35 000 euros au système de santé français, incluant la prise en charge aiguë, la rééducation et le suivi à long terme [6]. Cela représente un coût global annuel de plus de 4 milliards d'euros.

Les Causes et Facteurs de Risque

L'athérosclérose constitue la cause principale de l'occlusion coronarienne dans 90% des cas [2]. Ce processus complexe débute dès l'adolescence par l'accumulation de cholestérol dans la paroi artérielle, formant progressivement des plaques d'athérome.

Mais qu'est-ce qui déclenche l'occlusion ? La rupture brutale d'une plaque instable provoque la formation d'un thrombus (caillot sanguin) qui obstrue complètement l'artère. Cette rupture peut survenir même sur des plaques peu volumineuses mais inflammatoires [2].

Les facteurs de risque se divisent en deux catégories. D'une part, les facteurs non modifiables : l'âge (risque multiplié par 3 après 65 ans), le sexe masculin, et les antécédents familiaux de maladie coronarienne précoce [1]. D'autre part, les facteurs modifiables représentent 80% du risque total.

Parmi ces derniers, le tabagisme multiplie le risque par 4, particulièrement chez les femmes sous contraception œstroprogestative. L'hypertension artérielle (présente chez 60% des patients) et le diabète (25% des cas) accélèrent considérablement l'athérosclérose [1,2].

L'important à retenir : même un seul facteur de risque majeur peut suffire à déclencher une occlusion coronarienne. Heureusement, la modification du mode de vie peut réduire le risque de 70% en moyenne.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La douleur thoracique reste le symptôme cardinal de l'occlusion coronarienne aiguë, présente chez 85% des patients [16]. Cette douleur présente des caractéristiques très spécifiques qu'il faut absolument connaître.

Typiquement, elle siège au centre de la poitrine, décrite comme une sensation d'écrasement, de serrement ou de brûlure intense. Elle irradie fréquemment vers le bras gauche, la mâchoire, le cou ou l'épigastre. Contrairement aux douleurs musculaires, elle ne varie pas avec les mouvements respiratoires ou les changements de position [16].

Mais attention, 15% des occlusions coronariennes se présentent de façon atypique, particulièrement chez les femmes, les diabétiques et les personnes âgées [7,10]. Ces patients peuvent présenter uniquement un essoufflement inexpliqué, des nausées, une fatigue extrême ou des douleurs épigastriques mimant une pathologie digestive.

D'autres signes d'alarme doivent alerter : la sueur froide profuse, les palpitations, les vertiges ou la sensation de mort imminente. Le fameux "signe de Levine" - le poing fermé posé sur la poitrine pour décrire la douleur - reste un indicateur clinique précieux [11].

Concrètement, toute douleur thoracique durant plus de 20 minutes, résistante à la trinitrine, doit faire suspecter une occlusion coronarienne et justifier un appel immédiat au 15.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'occlusion coronarienne repose sur une triade : clinique, électrocardiographique et biologique. Chaque élément apporte des informations cruciales pour confirmer le diagnostic et guider la prise en charge [8,10].

L'électrocardiogramme (ECG) constitue l'examen de première intention, réalisé dans les 10 minutes suivant l'arrivée aux urgences. Il révèle des signes caractéristiques selon le type d'occlusion : sus-décalage du segment ST en cas d'occlusion complète aiguë, ou sous-décalage et ondes T négatives en cas d'ischémie [8].

Cependant, 20% des occlusions coronariennes présentent un ECG initial normal ou peu contributif [10]. Dans ces cas, la répétition de l'ECG toutes les 15-30 minutes et la réalisation d'un ECG 18 dérivations peuvent révéler des anomalies initialement masquées.

Les biomarqueurs cardiaques complètent le diagnostic. La troponine, protéine spécifique du muscle cardiaque, s'élève dans les 3-6 heures suivant l'occlusion et reste détectable pendant 7-14 jours. Les troponines ultra-sensibles permettent désormais un diagnostic plus précoce et plus précis [16].

L'échocardiographie évalue les conséquences de l'occlusion sur la fonction cardiaque, détectant les zones de muscle cardiaque non contractiles. Enfin, la coronarographie reste l'examen de référence, visualisant directement l'occlusion et permettant simultanément le traitement par angioplastie [15].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de l'occlusion coronarienne a révolutionné la cardiologie moderne. L'objectif principal reste la reperfusion - rétablir rapidement la circulation sanguine dans l'artère occluse [15,16].

L'angioplastie primaire constitue le traitement de référence de l'occlusion coronarienne aiguë. Cette technique consiste à dilater l'artère occluse à l'aide d'un ballonnet, puis à implanter un stent (ressort métallique) pour maintenir l'artère ouverte. Réalisée dans les 90 minutes suivant le diagnostic, elle permet de sauver 95% du muscle cardiaque menacé [15].

Quand l'angioplastie n'est pas immédiatement disponible, la thrombolyse peut être proposée. Ce traitement médicamenteux dissout le caillot sanguin responsable de l'occlusion. Bien que moins efficace que l'angioplastie (80% de succès), elle reste une alternative précieuse dans les zones isolées [16].

Le traitement médical associe plusieurs classes de médicaments. Les antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel) préviennent la formation de nouveaux caillots. Les bêta-bloquants réduisent le travail cardiaque, tandis que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion protègent le muscle cardiaque [15].

Pour les occlusions coronariennes chroniques, les innovations 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques que nous détaillerons dans la section suivante.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des occlusions coronariennes, particulièrement pour les formes chroniques longtemps considérées comme incurables [3,4,5].

L'étude ISCHEMIA, dont les résultats complets ont été publiés en 2025, révolutionne notre approche des occlusions coronariennes chroniques [3]. Cette recherche internationale démontre que la revascularisation percutanée améliore significativement la qualité de vie des patients, même en l'absence de symptômes majeurs.

Les techniques de revascularisation des occlusions totales chroniques ont considérablement progressé. Les nouveaux guides de franchissement, équipés de capteurs de pression et de systèmes de navigation 3D, permettent désormais de traiter 85% des occlusions chroniques contre seulement 60% il y a cinq ans [4,5].

D'ailleurs, l'approche rétrograde par circulation collatérale représente une innovation majeure. Cette technique consiste à aborder l'occlusion par l'aval, via les vaisseaux de suppléance naturels, augmentant les chances de succès de 20% [5].

L'intelligence artificielle fait également son entrée en cardiologie interventionnelle. Les algorithmes d'aide à la décision analysent en temps réel les images de coronarographie, optimisant la stratégie thérapeutique et réduisant les complications de 15% [4].

Bon à savoir : ces innovations permettent aujourd'hui de traiter des patients considérés comme inopérables il y a encore deux ans, offrant une nouvelle espérance à des milliers de personnes.

Vivre au Quotidien avec une Occlusion Coronarienne

Après une occlusion coronarienne, la vie ne s'arrête pas, mais elle se réorganise. La réadaptation cardiaque constitue une étape fondamentale, généralement débutée 2-3 semaines après l'événement aigu [6].

Ce programme personnalisé combine exercice physique progressif, éducation thérapeutique et soutien psychologique. Les études montrent qu'il réduit de 30% le risque de récidive et améliore significativement la qualité de vie [6]. Concrètement, vous réapprendrez à faire du sport de façon sécurisée, à gérer votre stress et à adapter votre alimentation.

L'activité physique, loin d'être interdite, devient votre meilleure alliée. Commencez par 15-20 minutes de marche quotidienne, puis augmentez progressivement selon vos capacités. L'objectif : atteindre 150 minutes d'activité modérée par semaine, soit l'équivalent de 30 minutes cinq fois par semaine.

Côté alimentation, adoptez le régime méditerranéen : privilégiez les poissons gras, les légumes, les fruits, l'huile d'olive et les céréales complètes. Limitez les graisses saturées, le sel et les sucres raffinés. Cette approche nutritionnelle peut réduire de 25% le risque de nouvel événement coronarien.

Le retour au travail s'effectue généralement 4-8 semaines après l'événement, selon votre profession et votre récupération. N'hésitez pas à discuter d'aménagements avec votre médecin du travail si nécessaire.

Les Complications Possibles

Bien que la prise en charge moderne ait considérablement amélioré le pronostic, l'occlusion coronarienne peut entraîner diverses complications qu'il faut connaître [12,16].

L'insuffisance cardiaque représente la complication la plus fréquente, touchant 20-30% des patients. Elle survient lorsqu'une partie importante du muscle cardiaque est détruite, réduisant la capacité de pompage du cœur. Les symptômes incluent l'essoufflement, la fatigue et les œdèmes des membres inférieurs [16].

Les troubles du rythme constituent une autre complication redoutable. La fibrillation ventriculaire, rythme chaotique et inefficace, peut survenir dans les premières heures et nécessite une défibrillation immédiate. Heureusement, elle devient rare après les premières 48 heures [16].

Plus rarement, on peut observer une rupture de la paroi cardiaque ou la formation d'une communication interventriculaire (CIV). Ces complications mécaniques, bien que dramatiques, ne concernent que 1-2% des patients et bénéficient aujourd'hui de techniques chirurgicales ou percutanées innovantes [12].

L'important à retenir : la majorité de ces complications surviennent dans les premiers jours. C'est pourquoi la surveillance hospitalière initiale reste indispensable, même si vous vous sentez bien.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'occlusion coronarienne s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [1,15]. Aujourd'hui, la mortalité hospitalière ne dépasse pas 5-7% dans les centres spécialisés, contre plus de 30% il y a vingt ans.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge reste déterminant : la mortalité passe de 2% chez les moins de 55 ans à 15% après 75 ans [1]. La rapidité de prise en charge joue également un rôle crucial : chaque heure de retard augmente la mortalité de 1,5%.

L'étendue de l'occlusion maladiene largement l'évolution. Une occlusion de l'artère coronaire droite, qui irrigue la face inférieure du cœur, présente généralement un meilleur pronostic qu'une occlusion de l'artère interventriculaire antérieure, responsable d'infarctus plus étendus [15].

À long terme, 85% des patients survivants mènent une vie normale ou quasi-normale. La fraction d'éjection du ventricule gauche, mesure de la fonction de pompage cardiaque, reste le meilleur indicateur pronostique. Une fraction d'éjection supérieure à 40% assure généralement un excellent pronostic [15].

Rassurez-vous : avec un suivi médical approprié et l'observance du traitement, la majorité des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante et une espérance de vie proche de la normale.

Peut-on Prévenir l'Occlusion Coronarienne ?

La prévention de l'occlusion coronarienne repose sur la modification des facteurs de risque cardiovasculaire. Bonne nouvelle : 80% des occlusions coronariennes pourraient être évitées par des mesures préventives simples [1,2].

L'arrêt du tabac constitue la mesure la plus efficace. Le risque d'occlusion coronarienne diminue de 50% dès la première année d'arrêt et rejoint celui des non-fumeurs après 5 ans. Les substituts nicotiniques et les thérapies comportementales multiplient par 3 les chances de succès [2].

Le contrôle de la pression artérielle s'avère également crucial. L'objectif : maintenir une tension inférieure à 140/90 mmHg, voire 130/80 mmHg chez les diabétiques. Une réduction de 10 mmHg de la pression systolique diminue de 20% le risque coronarien [1].

Côté alimentation, privilégiez le régime méditerranéen riche en oméga-3, antioxydants et fibres. Limitez les graisses saturées à moins de 10% de l'apport calorique total. Cette approche nutritionnelle peut réduire de 30% le risque d'événements cardiovasculaires [2].

L'activité physique régulière - au moins 150 minutes par semaine d'intensité modérée - améliore tous les facteurs de risque cardiovasculaire. Elle augmente le "bon" cholestérol (HDL), diminue la pression artérielle et améliore la sensibilité à l'insuline.

N'oubliez pas le dépistage régulier : bilan lipidique tous les 5 ans après 40 ans, contrôle tensionnel annuel, et recherche de diabète tous les 3 ans en cas de facteurs de risque.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge de l'occlusion coronarienne, intégrant les dernières innovations thérapeutiques [1,3].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais un délai maximal de 60 minutes entre le premier contact médical et l'angioplastie primaire, contre 90 minutes précédemment. Cette recommandation s'appuie sur les données montrant qu'une prise en charge ultra-précoce améliore significativement le pronostic [1].

Concernant les occlusions coronariennes chroniques, les nouvelles guidelines recommandent une évaluation systématique de la faisabilité de revascularisation, même chez les patients asymptomatiques. Cette approche, révolutionnaire, s'appuie sur les résultats de l'étude ISCHEMIA [3].

L'INSERM insiste particulièrement sur la prévention primaire chez les populations à risque. Un dépistage renforcé est recommandé chez les hommes de plus de 45 ans et les femmes de plus de 55 ans présentant au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire [2].

Santé Publique France a également lancé en 2024 une campagne nationale de sensibilisation aux signes d'alerte de l'occlusion coronarienne, particulièrement ciblée sur les formes atypiques chez les femmes et les diabétiques [1].

Ces recommandations s'accompagnent d'un renforcement du maillage territorial des centres de cardiologie interventionnelle, avec l'objectif d'assurer un accès à l'angioplastie primaire dans les délais recommandés pour 95% de la population française.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec l'occlusion coronarienne. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre patients.

La Fédération Française de Cardiologie propose des programmes d'éducation thérapeutique, des clubs cœur et santé pour la réadaptation, ainsi qu'une ligne d'écoute gratuite. Leurs 200 clubs répartis sur tout le territoire organisent des activités physiques adaptées et des conférences d'information.

L'Association de Cardiologie du Languedoc développe des programmes spécifiques pour les patients ayant vécu une occlusion coronarienne. Elle propose notamment des ateliers de gestion du stress, des cours de cuisine santé et des groupes de parole.

Le site www.fedecardio.org met à disposition de nombreuses ressources : guides pratiques, vidéos éducatives, calculateurs de risque cardiovasculaire et annuaire des professionnels de santé spécialisés.

Pour les aspects administratifs, la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) peut vous aider dans vos démarches de reconnaissance de handicap si votre pathologie entraîne des limitations importantes.

N'hésitez pas non plus à vous rapprocher des services sociaux de votre hôpital : ils connaissent parfaitement les dispositifs d'aide et peuvent vous orienter efficacement selon votre situation personnelle.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une occlusion coronarienne nécessite quelques adaptations pratiques qui, une fois intégrées, deviennent naturelles et contribuent à votre bien-être.

Organisez votre trousse de médicaments : gardez toujours sur vous vos traitements d'urgence (trinitrine sublinguale) et une liste à jour de tous vos médicaments. Programmez des rappels sur votre téléphone pour ne jamais oublier une prise.

Apprenez à reconnaître vos signaux d'alarme personnels. Chaque patient développe sa propre "signature" de symptômes précurseurs : fatigue inhabituelle, essoufflement à l'effort, douleurs thoraciques atypiques. Tenez un carnet de bord les premiers mois pour identifier vos patterns.

Adaptez votre environnement domestique : installez des barres d'appui dans la salle de bain, évitez les efforts brutaux comme porter des charges lourdes, et répartissez les tâches ménagères sur plusieurs jours plutôt que de tout faire d'un coup.

Côté alimentation, préparez vos repas à l'avance quand vous vous sentez en forme. Congelez des portions individuelles de plats équilibrés : cela vous évitera la tentation du fast-food les jours difficiles.

Enfin, créez votre réseau de soutien : informez vos proches de votre pathologie, enseignez-leur les gestes d'urgence de base, et n'hésitez pas à demander de l'aide quand vous en avez besoin. L'isolement est l'ennemi de la guérison.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter immédiatement, d'autres justifient une consultation programmée mais rapide. Savoir faire la différence peut vous sauver la vie.

Appelez le 15 immédiatement si vous ressentez : une douleur thoracique intense durant plus de 15 minutes, un essoufflement soudain et important au repos, des palpitations avec malaise, une perte de connaissance même brève, ou des sueurs froides accompagnées de nausées.

Consultez votre cardiologue dans les 48 heures en cas de : fatigue inhabituelle persistant plusieurs jours, essoufflement progressif à l'effort, douleurs thoraciques atypiques récurrentes, ou œdèmes des chevilles apparaissant ou s'aggravant.

Programmez une consultation de routine si vous observez : une diminution de votre capacité d'effort habituelle, des troubles du sommeil liés à l'essoufflement en position allongée, ou une prise de poids rapide (plus de 2 kg en une semaine).

N'oubliez pas vos consultations de suivi régulières : tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois si votre état est stable. Ces rendez-vous permettent d'ajuster vos traitements et de dépister précocement d'éventuelles complications.

L'important à retenir : en cas de doute, il vaut toujours mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une urgence. Votre équipe médicale préfère vous voir "pour rien" plutôt que de vous recevoir en urgence.

Questions Fréquentes

Puis-je reprendre une activité sexuelle après une occlusion coronarienne ?
Oui, généralement 2-4 semaines après l'événement aigu, si vous pouvez monter deux étages sans essoufflement. L'activité sexuelle équivaut à un effort modéré. Discutez-en ouvertement avec votre cardiologue.

Puis-je voyager en avion ?
Les voyages en avion sont autorisés 2-3 semaines après une occlusion coronarienne non compliquée. Prévenez votre compagnie aérienne, emportez vos médicaments en cabine, et levez-vous régulièrement pendant le vol.

Dois-je éviter certains médicaments ?
Évitez les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, diclofénac) qui augmentent le risque cardiovasculaire. Préférez le paracétamol pour les douleurs. Signalez toujours votre pathologie cardiaque à tout médecin vous prescrivant un nouveau traitement.

Le stress peut-il déclencher une nouvelle occlusion ?
Le stress chronique augmente effectivement le risque cardiovasculaire. Apprenez des techniques de relaxation, pratiquez une activité physique régulière, et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.

Combien de temps dois-je prendre mes médicaments ?
Certains médicaments (antiagrégants plaquettaires, statines) sont généralement prescrits à vie. D'autres peuvent être ajustés selon l'évolution. Ne jamais arrêter un traitement sans avis médical, même si vous vous sentez bien.

Questions Fréquentes

Puis-je reprendre une activité sexuelle après une occlusion coronarienne ?

Oui, généralement 2-4 semaines après l'événement aigu, si vous pouvez monter deux étages sans essoufflement. L'activité sexuelle équivaut à un effort modéré. Discutez-en ouvertement avec votre cardiologue.

Puis-je voyager en avion ?

Les voyages en avion sont autorisés 2-3 semaines après une occlusion coronarienne non compliquée. Prévenez votre compagnie aérienne, emportez vos médicaments en cabine, et levez-vous régulièrement pendant le vol.

Dois-je éviter certains médicaments ?

Évitez les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, diclofénac) qui augmentent le risque cardiovasculaire. Préférez le paracétamol pour les douleurs. Signalez toujours votre pathologie cardiaque à tout médecin.

Le stress peut-il déclencher une nouvelle occlusion ?

Le stress chronique augmente effectivement le risque cardiovasculaire. Apprenez des techniques de relaxation, pratiquez une activité physique régulière, et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.

Combien de temps dois-je prendre mes médicaments ?

Certains médicaments (antiagrégants plaquettaires, statines) sont généralement prescrits à vie. D'autres peuvent être ajustés selon l'évolution. Ne jamais arrêter un traitement sans avis médical.

Sources et références

Références

  1. [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Athérosclérose · Inserm, La science pour la santé. INSERM. 2024-2025.Lien
  3. [3] Results From the ISCHEMIA Trial. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Chronic Total Occlusion Percutaneous Coronary Intervention. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Revascularization of coronary chronic total occlusion. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Évaluation de l'impact économique et du parcours patient lors du traitement de l'occlusion coronaire totale chronique. 2025.Lien
  7. [7] Une occlusion intestinale mimant un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST. 2023.Lien
  8. [8] Mise au point sur certaines formes électrocardiographiques atypiques du syndrome coronarien aigu. 2022.Lien
  9. [10] Ischémie: quand l'ECG ne nous dit pas tout. 2023.Lien
  10. [11] SIGNE DE LEVINE DANS LE DIAGNOSTIC DU SYNDROME CORONARIEN AIGU. 2022.Lien
  11. [12] La CIV postinfarctus: Quelle place pour l'approche percutanée?Lien
  12. [15] La maladie coronarienne. HUG Genève.Lien
  13. [16] Syndromes coronariens aigus. Manuel MSD.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.