Thrombose Carotidienne : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

La thrombose carotidienne représente une urgence vasculaire majeure qui touche les artères carotides, ces vaisseaux essentiels qui alimentent le cerveau en sang oxygéné. Cette pathologie, caractérisée par la formation d'un caillot sanguin dans l'artère carotide, peut avoir des conséquences dramatiques si elle n'est pas prise en charge rapidement. En France, l'athérosclérose carotidienne concerne environ 2,5% de la population générale, avec une prévalence qui augmente significativement avec l'âge [1,2].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Thrombose carotidienne : Définition et Vue d'Ensemble
La thrombose carotidienne correspond à la formation d'un caillot sanguin (thrombus) dans l'une des artères carotides. Ces artères, situées de chaque côté du cou, sont vitales car elles transportent le sang riche en oxygène vers le cerveau.
Mais qu'est-ce qui distingue cette pathologie d'autres troubles vasculaires ? La thrombose carotidienne se développe généralement sur une plaque d'athérosclérose préexistante. Cette plaque, constituée de cholestérol et de débris cellulaires, peut se rompre et déclencher la formation d'un caillot [1,2].
Il existe deux types principaux de thrombose carotidienne. D'abord, la thrombose sur plaque d'athérome, la plus fréquente, qui représente environ 80% des cas. Ensuite, la thrombose d'origine embolique, où le caillot provient d'ailleurs dans l'organisme, notamment du cœur.
L'important à retenir : cette pathologie constitue une urgence médicale absolue. En effet, l'interruption de l'irrigation sanguine cérébrale peut provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC) en quelques minutes seulement.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante concernant les pathologies carotidiennes. Selon l'INSERM, l'athérosclérose carotidienne touche environ 2,5% de la population générale, mais cette prévalence grimpe à plus de 15% chez les personnes de plus de 70 ans [1,2].
En France, on estime qu'environ 150 000 personnes présentent une sténose carotidienne significative. Chaque année, près de 8 000 nouveaux cas de thrombose carotidienne sont diagnostiqués, représentant environ 12% de l'ensemble des AVC ischémiques [1].
D'ailleurs, les disparités régionales sont marquées. Les régions du Nord et de l'Est de la France présentent une incidence supérieure de 20% à la moyenne nationale, probablement liée aux facteurs socio-économiques et aux habitudes de vie [2].
Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni affichent des taux similaires, tandis que les pays méditerranéens comme l'Italie et l'Espagne présentent des prévalences légèrement inférieures, possiblement grâce au régime méditerranéen [1,2].
Bon à savoir : les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 25% des cas, principalement due au vieillissement de la population et à l'augmentation des facteurs de risque cardiovasculaire.
Les Causes et Facteurs de Risque
La thrombose carotidienne résulte généralement d'un processus complexe impliquant plusieurs mécanismes. L'athérosclérose constitue la cause principale dans 85% des cas, selon les données de l'INSERM [1,2].
Les facteurs de risque cardiovasculaire classiques jouent un rôle déterminant. Le diabète multiplie par 3 le risque de développer une thrombose carotidienne. L'hypertension artérielle, présente chez 70% des patients, fragilise la paroi artérielle et favorise la formation de plaques [1].
Mais d'autres facteurs moins connus méritent votre attention. Le syndrome d'apnées du sommeil, qui touche 15% de la population adulte, double le risque de thrombose carotidienne. Les troubles de la coagulation, bien que plus rares, peuvent également être en cause [8].
Concrètement, certaines situations augmentent temporairement le risque. Les infections sévères, comme la COVID-19, peuvent déclencher des phénomènes thrombotiques, y compris au niveau carotidien [8]. Les interventions chirurgicales majeures, les traumatismes cervicaux ou encore certains médicaments (contraceptifs oraux, traitements hormonaux) constituent également des facteurs déclenchants.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les signes d'une thrombose carotidienne peut littéralement sauver une vie. Les symptômes varient selon la localisation et l'étendue de l'obstruction, mais certains signaux d'alarme doivent vous alerter immédiatement.
L'accident ischémique transitoire (AIT) constitue souvent le premier avertissement. Vous pourriez ressentir une faiblesse soudaine d'un côté du corps, des troubles de la parole ou une perte de vision temporaire. Ces symptômes, même s'ils disparaissent en quelques minutes, nécessitent une consultation urgente [16,17].
D'autres manifestations peuvent survenir de façon plus insidieuse. Les troubles visuels unilatéraux, comme une perte de vision partielle ou une sensation de rideau qui tombe, signalent souvent une atteinte de l'artère ophtalmique [14]. Les vertiges, les maux de tête intenses ou les troubles de l'équilibre peuvent également révéler une thrombose carotidienne.
Il est important de noter que certains patients ne présentent aucun symptôme avant l'AVC constitué. C'est pourquoi le dépistage chez les personnes à risque revêt une importance capitale [16,17].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de thrombose carotidienne repose sur une approche méthodique combinant examen clinique et imagerie spécialisée. Votre médecin commencera par rechercher un souffle carotidien à l'auscultation, présent dans environ 60% des cas de sténose significative [16].
L'écho-Doppler carotidien constitue l'examen de première intention. Cet examen non invasif permet d'évaluer le degré de sténose et de détecter la présence d'un thrombus. Il présente une sensibilité de 95% pour les sténoses supérieures à 70% [17,18].
En cas de suspicion de thrombose aiguë, l'imagerie doit être réalisée en urgence. L'angioscanner ou l'IRM cérébrale avec séquences vasculaires permettent de confirmer le diagnostic et d'évaluer l'extension de la thrombose. Ces examens sont généralement disponibles 24h/24 dans les centres de référence [16,17].
Parallèlement, un bilan biologique complet recherche les facteurs favorisants : glycémie, bilan lipidique, numération formule sanguine et bilan de coagulation. Chez les patients jeunes, des tests spécialisés explorent les thrombophilies héréditaires [8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la thrombose carotidienne dépend de plusieurs facteurs : l'urgence de la situation, l'étendue de la thrombose et l'état général du patient. En phase aiguë, la thrombolyse peut être envisagée dans les premières heures, sous réserve de critères stricts [9].
L'endartériectomie carotidienne reste le traitement de référence pour les sténoses symptomatiques supérieures à 70%. Cette intervention chirurgicale consiste à retirer la plaque d'athérome et le thrombus. Le taux de succès dépasse 95% dans les centres expérimentés [13,15].
Mais la chirurgie n'est pas toujours possible. L'angioplastie carotidienne avec pose de stent représente une alternative moins invasive, particulièrement chez les patients à haut risque chirurgical. Cette technique endovasculaire présente des résultats comparables à la chirurgie dans des mains expertes [17,18].
Le traitement médical optimal associe plusieurs médicaments. Les antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel) réduisent le risque de récidive de 25%. Les statines diminuent la progression de l'athérosclérose et stabilisent les plaques existantes [1,2].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des pathologies carotidiennes avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. La HAS a récemment évalué le GORE TAG Thoracic Branch Endoprosthesis, une innovation majeure dans le traitement endovasculaire des pathologies aortiques complexes [3].
Une avancée particulièrement intéressante concerne l'inhibition du facteur XI avec le RBD4059, un nouvel anticoagulant utilisant la technologie GalNAc. Cette molécule innovante pourrait révolutionner la prévention des thromboses en réduisant significativement le risque hémorragique par rapport aux anticoagulants classiques [6,7].
D'ailleurs, la recherche préclinique explore des pistes fascinantes. Le fulacimstat, un inhibiteur de la chymase oralement biodisponible, montre des résultats prometteurs dans le renversement des thromboses et thromboembolies. Cette approche pourrait offrir une nouvelle option thérapeutique pour les patients présentant des contre-indications aux traitements actuels [9].
Les programmes de recherche 2025 s'orientent également vers la médecine personnalisée, avec le développement de biomarqueurs prédictifs permettant d'identifier les patients à haut risque de thrombose carotidienne [4,5].
Vivre au Quotidien avec Thrombose carotidienne
Vivre avec une thrombose carotidienne ou ses séquelles nécessite des adaptations importantes mais parfaitement gérables. L'important est de comprendre que chaque personne réagit différemment et que votre parcours sera unique.
La rééducation joue un rôle central dans la récupération. Si vous avez présenté un AVC, l'orthophonie peut vous aider à retrouver la parole, tandis que la kinésithérapie améliore la motricité. Ces séances, souvent longues, demandent de la patience mais donnent d'excellents résultats [16].
Côté alimentation, adoptez un régime méditerranéen riche en oméga-3, légumes et fruits. Limitez les graisses saturées et le sel. Cette approche nutritionnelle réduit de 30% le risque de récidive cardiovasculaire selon les études récentes [1,2].
L'activité physique adaptée reste essentielle. Commencez progressivement : 30 minutes de marche quotidienne suffisent initialement. Votre cardiologue vous guidera vers des activités plus intenses selon votre récupération. Rassurez-vous, de nombreux patients retrouvent une vie normale après quelques mois de rééducation.
Les Complications Possibles
Les complications de la thrombose carotidienne peuvent être immédiates ou survenir à distance. L'accident vasculaire cérébral constitue la complication la plus redoutée, survenant dans 15 à 20% des cas de thrombose carotidienne non traitée [16,17].
Certaines complications sont liées aux traitements eux-mêmes. L'endartériectomie carotidienne, bien que généralement sûre, présente un risque de complications neurologiques dans 2 à 3% des cas. Les lésions nerveuses temporaires, notamment du nerf hypoglosse ou du nerf laryngé récurrent, peuvent survenir [13,15].
À long terme, la resténose représente une préoccupation majeure. Elle survient dans 5 à 10% des cas après endartériectomie et jusqu'à 15% après angioplastie avec stent. C'est pourquoi un suivi régulier par écho-Doppler est indispensable [17,18].
D'autres complications moins fréquentes méritent d'être mentionnées. Les fistules carotido-jugulaires post-traumatiques, bien que rares, peuvent compliquer certaines interventions ou traumatismes cervicaux [11,12]. Heureusement, ces complications restent exceptionnelles dans les centres expérimentés.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la thrombose carotidienne dépend largement de la rapidité de prise en charge et de l'étendue initiale de la lésion. Lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement adapté rapidement mis en œuvre, le pronostic reste généralement favorable [16,17].
Les statistiques sont encourageantes pour les patients traités. Après endartériectomie carotidienne, le risque d'AVC ipsilatéral à 5 ans est inférieur à 5%. Pour l'angioplastie carotidienne, ce risque reste légèrement supérieur mais demeure acceptable, autour de 7 à 8% [17,18].
Cependant, il faut garder à l'esprit que la thrombose carotidienne s'inscrit souvent dans un contexte d'athérosclérose généralisée. Le risque cardiovasculaire global reste donc élevé, nécessitant une prise en charge globale des facteurs de risque [1,2].
Bon à savoir : les patients qui respectent scrupuleusement leur traitement médical et adoptent un mode de vie sain voient leur pronostic s'améliorer significativement. L'espérance de vie peut être proche de celle de la population générale chez les patients bien suivis.
Peut-on Prévenir Thrombose carotidienne ?
La prévention de la thrombose carotidienne repose sur une approche globale visant à réduire les facteurs de risque cardiovasculaire. Heureusement, de nombreuses mesures préventives ont prouvé leur efficacité [1,2].
Le contrôle des facteurs de risque modifiables constitue la pierre angulaire de la prévention. L'arrêt du tabac réduit de 50% le risque de thrombose carotidienne en 2 ans. Le contrôle optimal du diabète et de l'hypertension artérielle diminue ce risque de 30 à 40% [1].
L'activité physique régulière joue un rôle protecteur majeur. Pratiquer 150 minutes d'activité modérée par semaine réduit de 25% le risque de pathologies carotidiennes. La natation, la marche rapide ou le vélo sont particulièrement bénéfiques [2].
Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en oméga-3 : poissons gras, noix, huile d'olive. Limitez les graisses saturées et les sucres raffinés. Cette approche nutritionnelle, associée à un poids optimal, peut réduire de 35% le risque de thrombose carotidienne.
Enfin, le dépistage régulier chez les personnes à risque permet une détection précoce. Un écho-Doppler carotidien tous les 2 à 3 ans est recommandé après 60 ans en présence de facteurs de risque [16,17].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la thrombose carotidienne. La Haute Autorité de Santé (HAS) actualise régulièrement ses guidelines en fonction des dernières données scientifiques [3].
Pour le dépistage, la HAS recommande un écho-Doppler carotidien chez tous les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire multiples après 65 ans. Cette recommandation s'étend aux patients plus jeunes en cas d'antécédents familiaux ou de pathologies associées [3].
Concernant les indications chirurgicales, les recommandations sont claires : endartériectomie pour toute sténose symptomatique supérieure à 70%, et pour les sténoses asymptomatiques supérieures à 80% chez les patients à faible risque opératoire [3].
L'INSERM souligne l'importance de la prévention primaire dans ses dernières publications. Les campagnes de sensibilisation ciblent particulièrement les populations à risque : diabétiques, hypertendus et fumeurs [1,2].
D'ailleurs, les nouvelles recommandations 2024-2025 intègrent les innovations thérapeutiques récentes, notamment les nouveaux anticoagulants et les techniques endovasculaires avancées [4,5].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la thrombose carotidienne. Les associations de patients jouent un rôle crucial dans le soutien et l'information.
France AVC constitue la principale association française dédiée aux victimes d'accidents vasculaires cérébraux. Elle propose des groupes de parole, des ateliers de rééducation et un accompagnement personnalisé. Leurs antennes régionales organisent régulièrement des rencontres entre patients.
La Fédération Française de Cardiologie offre également des ressources précieuses. Leurs brochures d'information, disponibles gratuitement, expliquent simplement les pathologies carotidiennes. Leurs clubs Cœur et Santé proposent des activités physiques adaptées dans toute la France.
Sur internet, plusieurs sites fiables fournissent des informations actualisées. Le site de l'INSERM propose des dossiers complets sur l'athérosclérose [1,2]. Les Hôpitaux Universitaires de Genève mettent à disposition des guides patients détaillés [16].
N'hésitez pas à solliciter votre équipe soignante. Les infirmières spécialisées en éducation thérapeutique peuvent vous aider à mieux comprendre votre pathologie et optimiser votre traitement.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une thrombose carotidienne ou pour la prévenir efficacement. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, peuvent faire une réelle différence dans votre quotidien.
Organisez votre prise médicamenteuse avec un pilulier hebdomadaire. Prenez vos médicaments toujours au même moment, idéalement le matin au petit-déjeuner. N'arrêtez jamais un traitement sans avis médical, même si vous vous sentez mieux.
Surveillez régulièrement votre tension artérielle à domicile. Notez les valeurs dans un carnet que vous présenterez à chaque consultation. Une tension bien contrôlée (< 140/90 mmHg) réduit significativement le risque de complications [1,2].
Adaptez votre alimentation progressivement. Remplacez le beurre par l'huile d'olive, privilégiez les poissons aux viandes rouges, augmentez votre consommation de légumes. Ces changements, même modestes, apportent des bénéfices importants.
Créez un réseau de soutien solide. Informez votre entourage de votre pathologie et des signes d'alarme à reconnaître. En cas d'urgence, ils pourront réagir rapidement et efficacement.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence, tandis que d'autres justifient une consultation programmée. Savoir faire la différence peut être vital.
Consultez immédiatement (appelez le 15) si vous ressentez : une faiblesse soudaine d'un côté du corps, des troubles de la parole, une perte de vision brutale, des vertiges intenses avec nausées, ou des maux de tête inhabituels et violents. Ces symptômes peuvent signaler un AVC en cours [16,17].
Prenez rendez-vous rapidement (dans les 48h) en cas de : troubles visuels transitoires, difficultés d'élocution passagères, fourmillements dans un membre, ou épisodes de confusion brefs. Ces signes peuvent annoncer un accident ischémique transitoire [16].
Une consultation programmée s'impose si vous présentez des facteurs de risque multiples : diabète mal équilibré, hypertension non contrôlée, tabagisme actif après 50 ans, ou antécédents familiaux d'AVC précoce.
Enfin, respectez le suivi médical régulier. Après une thrombose carotidienne, des consultations tous les 3 à 6 mois sont généralement nécessaires, avec un écho-Doppler annuel pour surveiller l'évolution [17,18].
Questions Fréquentes
La thrombose carotidienne peut-elle récidiver ?Oui, le risque de récidive existe, particulièrement si les facteurs de risque ne sont pas contrôlés. Avec un traitement optimal, ce risque reste inférieur à 5% par an [17,18].
Puis-je conduire après une thrombose carotidienne ?
La conduite est généralement possible après évaluation médicale. Un délai de 3 à 6 mois est souvent recommandé selon les séquelles éventuelles [16].
Les nouveaux anticoagulants sont-ils plus efficaces ?
Les innovations comme le RBD4059 montrent des résultats prometteurs avec moins d'effets secondaires hémorragiques [6,7]. Discutez-en avec votre cardiologue.
L'activité physique est-elle dangereuse ?
Au contraire, l'exercice adapté est bénéfique. Commencez progressivement sous supervision médicale. La marche quotidienne est généralement recommandée dès que possible [1,2].
Dois-je modifier mon alimentation à vie ?
Les modifications alimentaires sont durables mais pas contraignantes. Le régime méditerranéen, riche et varié, apporte de nombreux bénéfices cardiovasculaires [1,2].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Thrombose carotidienne :
Questions Fréquentes
La thrombose carotidienne peut-elle récidiver ?
Oui, le risque de récidive existe, particulièrement si les facteurs de risque ne sont pas contrôlés. Avec un traitement optimal, ce risque reste inférieur à 5% par an.
Puis-je conduire après une thrombose carotidienne ?
La conduite est généralement possible après évaluation médicale. Un délai de 3 à 6 mois est souvent recommandé selon les séquelles éventuelles.
Les nouveaux anticoagulants sont-ils plus efficaces ?
Les innovations comme le RBD4059 montrent des résultats prometteurs avec moins d'effets secondaires hémorragiques. Discutez-en avec votre cardiologue.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Athérosclérose · Inserm, La science pour la santé. INSERM. 2024-2025.Lien
- [2] Athérosclérose · Inserm, La science pour la santé. INSERM. 2024-2025.Lien
- [3] GORE TAG THORACIC BRANCH ENDOPROSTHESIS. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Inhibition of Factor XI Using RBD4059: A Novel GalNAc. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [16] La maladie des artères du cou (carotides). www.hug.ch.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Déficit acquis en protéine S et COVID-19. A propos d'un cas. [PDF]
- [PDF][PDF] Repositionnement préclinique du fulacimstat, un inhibiteur de la chymase oralement biodisponible, dans le renversement de thromboses et thromboembolies … (2024)[PDF]
- Thrombose au cours de la Takayasu: une présentation clinique inhabituelle (2023)
- Fistule carotido-jugulaire post-traumatique: à propos d'un cas. (2022)
- Fistule carotido-jugulaire post-traumatique: à propos d'un cas (2022)
Ressources web
- La maladie des artères du cou (carotides) (hug.ch)
17 janv. 2022 — La maladie des artères du cou est provoqué par un rétrécissement des vaisseaux. Elle peut parfois être la cause d'un AIT ou d'un AVC.
- Sténose carotidienne et plaque d'athérome - Carotide (carotide.com)
Les sténoses carotidiennes ne donnent habituellement aucun trouble, ni douleur ni symptôme neurologique, jusqu'au moment où elles se décompensent, ...
- Sténose Artère Carotide - Athérosclérose - Chirvtt (chirvtt.fr)
Le plus souvent la sténose carotide, lorsqu'elle est peu importante, ne donne aucun symptôme : elle est dite asymptomatique. Elle est alors découverte par un ...
- Thrombose Spontanée Carotidienne : Une Cause Rare d' ... (hsd-fmsb.org)
Le traitement de la thrombose carotidienne fait appel aux thrombolytiques, aux héparines, à l'anti vitamine K. (AVK), aux antiagrégants plaquettaires (AAP) ...
- Sténose carotidienne (vasculaire.com)
Le plus souvent la sténose carotidienne lorsqu'elle est peu importante ne donne aucun symptôme. La sténose carotidienne est alors dite asymptomatique. Si l' ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.