Embolie et Thrombose : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'embolie et la thrombose représentent des pathologies vasculaires majeures qui touchent chaque année des milliers de Français. Ces troubles de la coagulation peuvent avoir des conséquences graves s'ils ne sont pas pris en charge rapidement. Heureusement, les avancées médicales récentes offrent de nouveaux espoirs de traitement et de prévention.

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Embolie et thrombose : Définition et Vue d'Ensemble
Qu'est-ce qui différencie exactement une embolie d'une thrombose ? Ces deux pathologies sont intimement liées mais présentent des mécanismes distincts.
La thrombose correspond à la formation d'un caillot sanguin (appelé thrombus) directement dans un vaisseau sanguin. Ce caillot se développe sur place, généralement à la suite d'une lésion de la paroi vasculaire ou d'un ralentissement du flux sanguin. Les thromboses veineuses profondes des membres inférieurs sont les plus fréquentes [5].
L'embolie, quant à elle, survient lorsqu'un élément (embole) migre dans la circulation sanguine et vient obstruer un vaisseau à distance de son point de formation. Cet embole peut être un fragment de caillot détaché d'une thrombose, une bulle d'air, ou encore un corps étranger [5].
Ces pathologies s'inscrivent dans ce qu'on appelle la maladie veineuse thromboembolique, un terme qui englobe à la fois la thrombose veineuse profonde et l'embolie pulmonaire. Cette dernière représente la complication la plus redoutable, survenant lorsqu'un caillot formé dans les veines profondes se détache et migre vers les artères pulmonaires [1,2].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de la maladie veineuse thromboembolique en France révèlent l'ampleur de ce problème de santé publique. Selon les dernières données de Santé Publique France, cette pathologie touche environ 150 000 personnes chaque année dans notre pays [1,2].
L'incidence annuelle s'établit à 1,84 pour 1000 habitants, avec une répartition qui varie selon l'âge et le sexe. Les femmes présentent un risque légèrement supérieur, notamment en raison des facteurs hormonaux liés à la contraception et à la grossesse [1,2]. Après 60 ans, l'incidence augmente de façon exponentielle, atteignant plus de 5 pour 1000 chez les personnes âgées [3,4].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute, avec des taux comparables à ceux observés en Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, on observe des variations régionales significatives sur notre territoire, les régions du Nord et de l'Est présentant des taux d'incidence supérieurs à la moyenne nationale [1,2].
L'évolution temporelle montre une tendance préoccupante : l'incidence de la maladie veineuse thromboembolique a augmenté de 15% au cours des dix dernières années. Cette progression s'explique en partie par le vieillissement de la population, mais aussi par l'amélioration des techniques diagnostiques qui permettent de détecter davantage de cas [3,4].
L'impact économique est considérable. Le coût annuel de prise en charge de cette pathologie est estimé à plus de 2 milliards d'euros pour l'Assurance Maladie, incluant les hospitalisations, les traitements et le suivi à long terme [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes de l'embolie et de la thrombose, c'est d'abord connaître la fameuse triade de Virchow. Cette théorie, établie au 19ème siècle, identifie trois mécanismes principaux : la stase veineuse, les lésions de la paroi vasculaire et l'hypercoagulabilité [12].
Les facteurs de risque acquis sont nombreux et souvent intriqués. L'immobilisation prolongée, qu'elle soit liée à un voyage long-courrier, une hospitalisation ou un plâtre, figure parmi les plus fréquents [6]. Les interventions chirurgicales, particulièrement orthopédiques et abdominales, multiplient le risque par 5 à 10 [12,18].
Chez la femme, les facteurs hormonaux jouent un rôle majeur. La contraception œstroprogestative augmente le risque de 3 à 6 fois, risque qui s'élève encore en cas de tabagisme associé [11]. La grossesse et le post-partum représentent également des périodes à haut risque, avec une incidence 5 fois supérieure à la normale [11].
Les pathologies chroniques constituent un autre groupe de facteurs importants. Le cancer multiplie le risque par 4 à 7, certaines chimiothérapies étant particulièrement thrombogènes [8,13]. L'insuffisance cardiaque, les maladies inflammatoires chroniques comme la maladie de Behçet, et l'obésité sont également des facteurs reconnus [13,16].
Enfin, les thrombophilies héréditaires touchent 5 à 10% de la population. Le déficit en protéine S, en protéine C ou en antithrombine, ainsi que les mutations du facteur V Leiden, prédisposent aux thromboses récidivantes [18,19]. Ces anomalies génétiques expliquent souvent les thromboses survenant chez des sujets jeunes sans facteur de risque apparent [12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la thrombose veineuse profonde peuvent être trompeurs, car ils ne sont présents que dans 50% des cas environ. Quand ils surviennent, ils se manifestent typiquement par une douleur du mollet ou de la cuisse, souvent décrite comme une crampe persistante [20].
Le membre atteint présente généralement un œdème unilatéral, c'est-à-dire un gonflement qui ne touche qu'une seule jambe. La peau peut devenir chaude, rouge ou légèrement bleutée. Certains patients décrivent une sensation de lourdeur ou de tension dans la jambe [20,21].
L'embolie pulmonaire présente des signes plus alarmants mais parfois peu spécifiques. La dyspnée, ou essoufflement brutal, constitue le symptôme le plus fréquent, présent dans 80% des cas [5]. Elle s'accompagne souvent de douleurs thoraciques, particulièrement lors de l'inspiration profonde [5].
D'autres signes peuvent alerter : une toux sèche persistante, parfois accompagnée de crachats sanglants, une accélération du rythme cardiaque (tachycardie), ou encore des malaises avec sensation de faiblesse [5]. Dans les formes graves, on peut observer une cyanose (coloration bleutée des lèvres et des extrémités) et des signes de choc [14].
Il est crucial de savoir que certaines embolies pulmonaires peuvent être asymptomatiques ou présenter des symptômes très discrets. C'est pourquoi, en présence de facteurs de risque, toute gêne respiratoire inhabituelle doit faire consulter rapidement [14,15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la maladie veineuse thromboembolique repose sur une démarche structurée qui combine évaluation clinique, scores de probabilité et examens complémentaires [21].
La première étape consiste en une évaluation clinique approfondie. Le médecin utilise des scores validés comme le score de Wells pour la thrombose veineuse profonde ou l'embolie pulmonaire. Ces outils permettent de classer les patients en probabilité faible, intermédiaire ou élevée [21].
Le dosage des D-dimères constitue un examen de première intention. Ces fragments de fibrine témoignent de l'activation du système de coagulation. Un taux normal permet d'exclure le diagnostic chez les patients à faible probabilité clinique. Cependant, un taux élevé n'est pas spécifique et nécessite des examens complémentaires [21].
L'échographie-Doppler veineuse représente l'examen de référence pour diagnostiquer une thrombose veineuse profonde. Elle permet de visualiser directement le caillot et d'évaluer le degré d'obstruction veineuse. Sa sensibilité dépasse 95% pour les thromboses proximales [12,21].
Pour l'embolie pulmonaire, l'angioscanner thoracique (ou angio-TDM) constitue l'examen de choix. Il permet de visualiser directement les caillots dans les artères pulmonaires et d'évaluer le retentissement sur le cœur droit. Dans certains cas, la scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion peut être préférée [5,14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la maladie veineuse thromboembolique a considérablement évolué ces dernières années. L'objectif principal reste double : dissoudre ou stabiliser le caillot existant et prévenir la formation de nouveaux thrombus [5,21].
Les anticoagulants constituent le pilier du traitement. Traditionnellement, on utilisait l'héparine en injection puis les antivitamines K (AVK) comme la warfarine. Aujourd'hui, les anticoagulants oraux directs (AOD) comme le rivaroxaban, l'apixaban ou le dabigatran ont révolutionné la prise en charge [8,21].
Ces nouveaux médicaments présentent plusieurs avantages : pas de surveillance biologique régulière, moins d'interactions médicamenteuses et une efficacité au moins équivalente aux traitements classiques. Ils permettent souvent un traitement ambulatoire, évitant l'hospitalisation [8].
Dans les cas graves d'embolie pulmonaire massive, des traitements plus agressifs peuvent être nécessaires. La thrombolyse, qui consiste à injecter des médicaments dissolvant les caillots, peut sauver la vie du patient. Dans les situations extrêmes, l'embolectomie chirurgicale ou par cathéter peut être envisagée [16].
La durée du traitement varie selon le contexte. Pour un premier épisode avec facteur déclenchant identifié, 3 mois de traitement suffisent généralement. En cas de thrombose idiopathique ou de récidive, un traitement prolongé, voire à vie, peut être nécessaire [19,21].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la maladie veineuse thromboembolique avec plusieurs innovations prometteuses [7,8,9].
Une avancée majeure concerne le développement d'un outil prédictif pour les thromboses sans cause apparente. Cette innovation mondiale, fruit de la collaboration entre plusieurs centres de recherche français, pourrait révolutionner le dépistage précoce [7]. L'outil utilise l'intelligence artificielle pour analyser de multiples paramètres biologiques et cliniques.
Pour les patients atteints de cancer, 2024 a apporté des nouvelles stratégies thérapeutiques particulièrement prometteuses. L'AP-HP a annoncé une avancée majeure dans le traitement des événements thromboemboliques chez ces patients à haut risque [8]. Ces nouveaux protocoles permettent une personnalisation du traitement selon le type de cancer et les traitements oncologiques reçus.
La recherche cardiovasculaire explore également de nouvelles cibles thérapeutiques. Les traitements de demain se concentrent sur des mécanismes innovants, notamment l'inhibition sélective de certains facteurs de coagulation tout en préservant l'hémostase physiologique [9,10].
Une étude récente publiée en 2025 s'intéresse spécifiquement aux événements indésirables chez les femmes enceintes traitées pour maladie thromboembolique. Cette recherche pourrait conduire à des recommandations plus précises pour cette population particulièrement vulnérable [11].
Vivre au Quotidien avec Embolie et thrombose
Vivre avec une maladie veineuse thromboembolique nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale [21].
La reprise d'activité physique est non seulement possible mais recommandée. Contrairement aux idées reçues, l'exercice régulier diminue le risque de récidive. Il faut cependant y aller progressivement, en commençant par la marche puis en augmentant graduellement l'intensité [20,21].
Côté alimentation, aucun régime particulier n'est nécessaire pour la plupart des patients sous anticoagulants oraux directs. Seuls ceux sous antivitamines K doivent surveiller leur consommation de vitamine K (légumes verts). L'important est de maintenir une alimentation équilibrée et stable [21].
Les voyages restent possibles avec quelques précautions. Pour les longs trajets, il faut se lever régulièrement, porter des bas de contention et bien s'hydrater. Les patients sous anticoagulants peuvent voyager normalement en informant leur médecin [6].
Au niveau professionnel, la plupart des activités peuvent être reprises. Seuls les métiers exposant à des risques de traumatisme important nécessitent parfois des aménagements temporaires, le temps que le traitement anticoagulant soit stabilisé [20].
Les Complications Possibles
Bien que la prise en charge moderne ait considérablement amélioré le pronostic, certaines complications peuvent survenir [14,16].
L'hypertension pulmonaire post-embolique représente la complication la plus redoutable à long terme. Elle survient chez 2 à 4% des patients ayant fait une embolie pulmonaire et se caractérise par une élévation persistante de la pression dans les artères pulmonaires [14]. Cette pathologie peut conduire à une insuffisance cardiaque droite progressive.
Le syndrome post-thrombotique touche 20 à 50% des patients ayant présenté une thrombose veineuse profonde. Il se manifeste par des douleurs chroniques, un œdème persistant, des troubles trophiques cutanés, voire des ulcères de jambe dans les formes sévères [17,20].
Les récidives thromboemboliques constituent un risque permanent, particulièrement élevé la première année après l'arrêt du traitement anticoagulant. Le risque cumulé de récidive atteint 10% à 5 ans pour une première thrombose idiopathique [19].
Enfin, les complications hémorragiques liées au traitement anticoagulant, bien que rares avec les nouveaux médicaments, restent une préoccupation. Le risque d'hémorragie majeure est estimé à 2-3% par an sous anticoagulants oraux directs [19].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la maladie veineuse thromboembolique s'est considérablement amélioré grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [1,2].
Pour la thrombose veineuse profonde isolée, le pronostic est généralement excellent. La mortalité directement liée à la thrombose est inférieure à 1% quand le diagnostic est posé rapidement et le traitement adapté instauré [21]. Le principal enjeu reste la prévention des complications à long terme.
L'embolie pulmonaire présente un pronostic plus variable selon sa gravité. Les formes légères à modérées ont un excellent pronostic avec une mortalité inférieure à 2%. En revanche, l'embolie pulmonaire massive reste grevée d'une mortalité de 15 à 30% malgré les traitements [5,14].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic : l'âge du patient, la présence de comorbidités (cancer, insuffisance cardiaque), l'étendue de la thrombose et la rapidité de prise en charge [13,16]. Les patients jeunes sans facteur de risque persistant ont un excellent pronostic à long terme.
La qualité de vie après un épisode thromboembolique est généralement préservée. La majorité des patients reprennent leurs activités habituelles dans les 3 à 6 mois suivant l'épisode aigu [20,21].
Peut-on Prévenir Embolie et thrombose ?
La prévention de la maladie veineuse thromboembolique repose sur l'identification des situations à risque et la mise en place de mesures adaptées [6,21].
En milieu hospitalier, la thromboprophylaxie est systématiquement évaluée. Selon le niveau de risque, elle peut inclure des anticoagulants préventifs, des bas de contention, ou des dispositifs de compression pneumatique intermittente. Cette approche a permis de réduire significativement l'incidence des thromboses nosocomiales [21].
Pour les voyages long-courriers, plusieurs mesures simples sont efficaces : se lever et marcher régulièrement, effectuer des exercices de flexion-extension des chevilles, porter des bas de contention et maintenir une hydratation correcte [6]. Chez les patients à haut risque, une prophylaxie médicamenteuse peut être discutée.
La contraception chez les femmes à risque nécessite une évaluation individuelle. Les contraceptifs contenant des œstrogènes sont contre-indiqués en cas d'antécédent thromboembolique ou de thrombophilie majeure. Des alternatives comme les progestatifs seuls ou les dispositifs intra-utérins sont alors privilégiées [11].
Au quotidien, maintenir une activité physique régulière, éviter les périodes d'immobilisation prolongée, et traiter les facteurs de risque modifiables (obésité, tabagisme) contribuent à la prévention primaire [20,21].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour optimiser la prise en charge de la maladie veineuse thromboembolique [1,2,6].
La Haute Autorité de Santé (HAS) a actualisé ses recommandations en 2024, intégrant les dernières données sur les anticoagulants oraux directs. Elle préconise leur utilisation en première intention pour la plupart des patients, sauf contre-indications spécifiques [21].
Santé Publique France insiste sur l'importance de la surveillance épidémiologique et de la prévention. Ses derniers rapports soulignent la nécessité d'améliorer le dépistage des thrombophilies chez les sujets jeunes et de renforcer la prévention en milieu hospitalier [1,2,3,4].
Les recommandations aux voyageurs publiées par le ministère de la Santé en 2024 détaillent les mesures préventives selon la durée du voyage et les facteurs de risque individuels. Elles recommandent une consultation médicale préalable pour les patients à haut risque [6].
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) surveille étroitement la sécurité des anticoagulants et publie régulièrement des points d'information sur leur bon usage. Elle insiste sur l'importance de l'éducation thérapeutique des patients [21].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources accompagnent les patients atteints de maladie veineuse thromboembolique [21].
L'Association Française pour la Prévention des Thromboses et des Embolies propose des informations actualisées, des témoignages de patients et organise des journées de sensibilisation. Elle milite également pour l'amélioration de la prise en charge et la recherche [21].
La Fédération Française de Cardiologie met à disposition des brochures d'information et organise des conférences grand public sur les maladies cardiovasculaires, incluant la maladie thromboembolique [9].
Les centres de référence des maladies vasculaires rares proposent une expertise spécialisée pour les cas complexes, notamment les thrombophilies héréditaires ou les récidives inexpliquées [18,19].
De nombreuses ressources en ligne sont disponibles : le site Ameli.fr propose des fiches pratiques, Vidal.fr détaille les symptômes et traitements, et plusieurs applications mobiles aident au suivi du traitement anticoagulant [5,20,21].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour mieux vivre avec la maladie veineuse thromboembolique [20,21].
Pour le traitement : Prenez vos anticoagulants à heure fixe, de préférence le matin. Utilisez un pilulier pour éviter les oublis. En cas d'oubli, ne doublez jamais la dose suivante mais contactez votre médecin ou pharmacien [21].
Pour l'activité physique : Reprenez progressivement, en commençant par 15-20 minutes de marche quotidienne. Évitez les sports de contact pendant le traitement anticoagulant. La natation et le vélo sont excellents pour la circulation veineuse [20].
Pour les voyages : Portez des bas de contention classe 2, levez-vous toutes les heures en avion, hydratez-vous régulièrement (évitez l'alcool). Emportez vos médicaments en cabine avec l'ordonnance [6].
Signes d'alerte : Consultez immédiatement en cas d'essoufflement brutal, de douleur thoracique, de gonflement d'une jambe, ou de saignement anormal. Ayez toujours sur vous votre carte de traitement anticoagulant [5,21].
Quand Consulter un Médecin ?
Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente ou programmée [5,21].
Consultation urgente (appelez le 15) : Essoufflement brutal et intense, douleur thoracique aiguë, malaise avec perte de connaissance, gonflement brutal et douloureux d'une jambe, saignement important et incontrôlable [5].
Consultation rapide (dans les 24-48h) : Essoufflement progressif à l'effort, douleur persistante dans une jambe, toux avec crachats sanglants, saignements répétés (nez, gencives), apparition d'hématomes spontanés [5,20].
Consultation programmée : Suivi régulier selon les recommandations de votre médecin, généralement tous les 3 à 6 mois. Bilan avant un voyage long-courrier si vous êtes à risque. Réévaluation du traitement anticoagulant selon la durée prescrite [21].
Avant une intervention : Toute chirurgie, même mineure, nécessite une adaptation du traitement anticoagulant. Prévenez systématiquement tous les professionnels de santé (dentiste, chirurgien) de votre traitement [21].
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport sous anticoagulants ?Oui, l'activité physique est même recommandée ! Évitez simplement les sports de contact (rugby, boxe) qui augmentent le risque de traumatisme. Natation, marche, vélo sont parfaits [20].
Combien de temps dure le traitement ?
Cela dépend de votre situation : 3 mois minimum pour un premier épisode avec facteur déclenchant, 6 mois à vie pour les récidives ou thromboses idiopathiques [21].
Puis-je boire de l'alcool ?
Avec modération et pas d'interaction directe avec les anticoagulants oraux directs. Attention cependant : l'alcool augmente le risque de chute et donc de saignement [21].
Que faire en cas d'oubli de comprimé ?
Si moins de 12h de retard : prenez-le immédiatement. Si plus de 12h : sautez la prise et reprenez normalement le lendemain. Ne doublez jamais la dose [21].
La maladie peut-elle récidiver ?
Oui, c'est pourquoi le suivi médical est important. Le risque de récidive varie selon les facteurs de risque persistants [19].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Embolie et thrombose :
Questions Fréquentes
Quelle est la différence entre embolie et thrombose ?
La thrombose est la formation d'un caillot sur place dans un vaisseau, tandis que l'embolie est la migration d'un élément qui va obstruer un vaisseau à distance.
Combien de personnes sont touchées en France ?
Environ 150 000 nouveaux cas par an selon Santé Publique France, soit une incidence de 1,84 pour 1000 habitants.
Peut-on guérir complètement ?
Oui, avec un traitement adapté, la plupart des patients guérissent complètement et retrouvent une qualité de vie normale.
Le traitement est-il contraignant ?
Les nouveaux anticoagulants oraux directs ont simplifié le traitement : une prise par jour, pas de surveillance biologique régulière.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie de la maladie veineuse thromboembolique en France - 150 000 nouveaux cas par anLien
- [2] Données épidémiologiques SPF - Incidence de 1,84 pour 1000 habitantsLien
- [5] Embolie pulmonaire - Symptômes et diagnosticLien
- [7] Innovation mondiale - Outil prédictif pour les thrombosesLien
- [8] Avancée majeure pour les patients atteints de cancerLien
Publications scientifiques
- Les facteurs prédictifs d'embolie pulmonaire au cours de la thrombose veineuse profonde du sujet jeune (2022)
- Particularités de l'embolie pulmonaire au cours de maladie de Behçet: une série de 18 cas (2025)
- Une embolie pulmonaire révélant une hyperhomocystéinémie avec une maladie de Biermer. À propos d'un cas (2024)
- COVID-19: Embolie Pulmonaire aigue sous le vaccin Covishield à l'Hôpital du Mali Aout 2021. (2023)
- 3. Embolie pulmonaire massive bilatérale chez une patiente atteinte d'un syndrome des anticorps antiphospholipides non suivi (2023)
Ressources web
- Les symptômes et les complications de la thrombose ... (vidal.fr)
1 juil. 2022 — Les symptômes de l'embolie pulmonaire sont un essoufflement, une douleur dans la poitrine et, parfois, la perte de conscience. En cas de ...
- Embolie pulmonaire (ameli.fr)
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- Thrombose veineuse profonde (TVP) (msdmanuals.com)
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- Thrombose, embolie pulmonaire - symptômes & traitement (hirslanden.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.