Tachycardie Supraventriculaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La tachycardie supraventriculaire touche environ 2,3 pour 1000 personnes en France selon les dernières données de Santé Publique France [12]. Cette pathologie cardiaque se caractérise par une accélération brutale du rythme cardiaque, dépassant souvent 150 battements par minute. Bien que généralement bénigne, elle peut considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives prometteuses [1,2].

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Tachycardie supraventriculaire : Définition et Vue d'Ensemble
La tachycardie supraventriculaire désigne un trouble du rythme cardiaque caractérisé par une accélération soudaine et excessive des battements du cœur. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, cette pathologie n'est pas forcément grave [13].
Concrètement, votre cœur se met à battre très rapidement, généralement entre 150 et 250 battements par minute, alors qu'au repos il devrait osciller entre 60 et 100 battements. Cette accélération prend naissance dans les oreillettes ou dans la zone de jonction entre les oreillettes et les ventricules [12].
Il existe plusieurs types de tachycardies supraventriculaires. La plus fréquente est la tachycardie par réentrée nodale, qui représente environ 60% des cas. Viennent ensuite la tachycardie par réentrée auriculoventriculaire et la tachycardie auriculaire [14]. Chacune a ses particularités, mais toutes partagent cette caractéristique commune : un rythme cardiaque qui s'emballe brutalement.
Bon à savoir : cette pathologie peut survenir à tout âge, mais elle touche plus fréquemment les femmes que les hommes, avec un ratio de 2 pour 1 selon les études récentes [4,5]. L'important à retenir, c'est que dans la majorité des cas, la tachycardie supraventriculaire n'est pas dangereuse pour votre vie, même si elle peut être très inconfortable.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence de la tachycardie supraventriculaire estimée à 2,3 pour 1000 habitants, soit environ 154 000 personnes concernées en France [12]. Cette prévalence a légèrement augmenté ces dernières années, probablement en raison d'un meilleur diagnostic et du vieillissement de la population.
L'incidence annuelle s'établit autour de 35 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an selon les registres hospitaliers français. Cela représente environ 23 000 nouveaux diagnostics chaque année dans notre pays [11]. D'ailleurs, cette incidence varie selon les régions, avec des taux plus élevés dans les zones urbaines, possiblement liés au stress et au mode de vie [11].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni rapportent des prévalences similaires, tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs [13]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques et environnementaux.
Concernant la répartition par âge, deux pics d'incidence se dessinent clairement. Le premier survient chez les jeunes adultes entre 20 et 30 ans, souvent lié à des facteurs déclenchants comme le stress ou la consommation d'excitants [9]. Le second pic touche les personnes de plus de 60 ans, généralement associé à d'autres pathologies cardiaques [6,7].
Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15% de la prévalence, principalement due au vieillissement démographique. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros annuels, incluant les hospitalisations, les consultations spécialisées et les traitements [11].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de la tachycardie supraventriculaire sont multiples et souvent intriquées. Dans de nombreux cas, aucune cause précise n'est identifiée, on parle alors de forme idiopathique [13]. Mais rassurez-vous, cela ne signifie pas que votre pathologie est plus grave.
Parmi les facteurs déclenchants les plus fréquents, le stress arrive en tête de liste. Qu'il soit physique ou émotionnel, il peut déclencher une crise chez les personnes prédisposées [9]. La consommation d'excitants comme la caféine, l'alcool ou certains compléments alimentaires représente également un facteur de risque majeur, comme l'illustre une récente étude sur l'intoxication aux compléments caféinés [9].
Certaines pathologies cardiaques prédisposent à la survenue de tachycardies supraventriculaires. Le syndrome de Wolff-Parkinson-White, caractérisé par une voie de conduction accessoire, en est l'exemple le plus typique [8]. D'autres malformations cardiaques congénitales peuvent également être en cause [3].
Les facteurs hormonaux jouent un rôle non négligeable. La grossesse, les troubles thyroïdiens ou encore les variations hormonales liées au cycle menstruel peuvent favoriser la survenue d'épisodes [4]. C'est d'ailleurs pourquoi cette pathologie touche davantage les femmes.
Il faut savoir que certains médicaments peuvent également déclencher des tachycardies supraventriculaires. Les bronchodilatateurs, certains antidépresseurs ou encore les décongestionnants nasaux sont parfois impliqués [13]. N'hésitez jamais à signaler tous vos traitements à votre médecin.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la tachycardie supraventriculaire sont généralement très caractéristiques et difficiles à ignorer. Le signe le plus évident est cette sensation de cœur qui s'emballe brutalement, comme si quelqu'un appuyait sur l'accélérateur de votre moteur cardiaque [12].
Cette accélération s'accompagne souvent de palpitations intenses. Vous ressentez littéralement chaque battement de votre cœur, parfois de manière si forte que vous avez l'impression qu'il va sortir de votre poitrine. Ces palpitations peuvent être régulières ou irrégulières selon le type de tachycardie [13].
D'autres symptômes peuvent s'associer à ces palpitations. L'essoufflement est fréquent, même au repos, car votre cœur ne pompe plus efficacement le sang. Vous pourriez également ressentir une douleur thoracique, généralement décrite comme une oppression ou une gêne plutôt qu'une douleur franche [14].
Les symptômes neurologiques ne sont pas rares. Des vertiges, une sensation de tête qui tourne ou même des malaises peuvent survenir, surtout si l'épisode se prolonge. Certaines personnes rapportent également une fatigue intense pendant et après la crise [4,5].
Il est important de noter que l'intensité des symptômes varie énormément d'une personne à l'autre. Certains patients décrivent des épisodes très invalidants, tandis que d'autres les tolèrent relativement bien [7]. La durée des crises est également variable, allant de quelques minutes à plusieurs heures dans les cas les plus sévères.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la tachycardie supraventriculaire repose avant tout sur l'interrogatoire médical et l'examen clinique. Votre médecin vous questionnera en détail sur vos symptômes, leur fréquence, leur durée et les circonstances de survenue [6,7].
L'électrocardiogramme (ECG) constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Idéalement, il devrait être réalisé pendant une crise pour identifier précisément le type de tachycardie. Malheureusement, les épisodes étant souvent imprévisibles, cet ECG critique n'est pas toujours disponible [6].
C'est pourquoi votre cardiologue pourra vous proposer un Holter ECG, un enregistrement continu de votre rythme cardiaque sur 24 à 48 heures. Cet examen augmente considérablement les chances de capturer un épisode de tachycardie [7]. Pour les formes plus rares, un Holter de longue durée ou un enregistreur d'événements peut être nécessaire.
L'échocardiographie complète généralement le bilan diagnostique. Cet examen permet d'évaluer la structure et la fonction de votre cœur, et de rechercher d'éventuelles anomalies associées [14]. Il est particulièrement important pour dépister des pathologies comme le syndrome de Wolff-Parkinson-White [8].
Dans certains cas complexes, une exploration électrophysiologique peut être proposée. Cet examen invasif, réalisé en milieu hospitalier, permet de localiser précisément l'origine de la tachycardie et d'évaluer les options thérapeutiques [14]. Bien que plus contraignant, il fournit des informations précieuses pour adapter votre traitement.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la tachycardie supraventriculaire s'articule autour de deux approches complémentaires : le traitement des crises aiguës et la prévention des récidives. Chaque stratégie a ses spécificités et son efficacité propre [4,13].
Pour stopper une crise en cours, les manœuvres vagales constituent souvent la première ligne de traitement. La manœuvre de Valsalva, qui consiste à souffler fort en se bouchant le nez, peut être très efficace. D'autres techniques comme le massage carotidien (réalisé par un professionnel) ou l'immersion du visage dans l'eau froide peuvent également fonctionner [4].
Si ces manœuvres échouent, des médicaments intraveineux peuvent être administrés en urgence. L'adénosine reste le traitement de référence, avec un taux de succès dépassant 90% [13]. D'autres molécules comme le vérapamil ou les bêta-bloquants peuvent être utilisées selon le contexte clinique.
Pour la prévention des récidives, plusieurs classes de médicaments sont disponibles. Les bêta-bloquants sont souvent prescrits en première intention, particulièrement chez les patients jeunes et actifs [14]. Les inhibiteurs calciques comme le vérapamil constituent une alternative intéressante, surtout en cas de contre-indication aux bêta-bloquants.
L'ablation par radiofréquence représente une option thérapeutique définitive pour les patients avec des récidives fréquentes ou mal tolérées. Cette intervention mini-invasive permet de détruire le circuit électrique responsable de la tachycardie, avec un taux de succès supérieur à 95% [14]. Les innovations récentes, notamment l'utilisation de la réalité augmentée pour guider la procédure, améliorent encore les résultats [1].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la tachycardie supraventriculaire avec l'émergence de technologies révolutionnaires. L'étude PARADIGM a démontré l'efficacité de la réalité augmentée pour guider les procédures d'ablation, réduisant significativement la durée d'intervention et améliorant la précision du geste [1].
Cette innovation permet aux électrophysiologistes de visualiser en temps réel l'anatomie cardiaque en trois dimensions, superposée aux images de fluoroscopie traditionnelles. Les premiers résultats montrent une réduction de 30% du temps de procédure et une diminution notable de l'exposition aux rayons X pour les patients et les équipes médicales [1].
Parallèlement, une étude randomisée contrôlée en triple aveugle a évalué de nouvelles approches pharmacologiques [2]. Ces recherches portent sur des molécules innovantes ciblant spécifiquement les canaux ioniques impliqués dans la genèse des tachycardies supraventriculaires, ouvrant la voie à des traitements plus sélectifs et mieux tolérés.
La recherche génétique connaît également des avancées majeures. L'identification de nouveaux gènes impliqués dans le syndrome PRKAG2, une cause rare mais importante de tachycardies supraventriculaires, permet désormais un diagnostic précoce et une prise en charge personnalisée [3]. Cette approche de médecine de précision révolutionne progressivement notre compréhension de ces pathologies.
L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic des troubles du rythme. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les tracés ECG avec une précision supérieure à celle de nombreux cardiologues expérimentés, permettant un diagnostic plus rapide et plus fiable [6,7].
Vivre au Quotidien avec Tachycardie supraventriculaire
Vivre avec une tachycardie supraventriculaire nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie normale et épanouie. L'important est d'apprendre à reconnaître vos facteurs déclenchants et à les éviter autant que possible [12].
La gestion du stress constitue un pilier fondamental de votre prise en charge. Des techniques de relaxation comme la méditation, le yoga ou la cohérence cardiaque peuvent considérablement réduire la fréquence des épisodes. Beaucoup de patients rapportent une amélioration notable après avoir intégré ces pratiques dans leur routine quotidienne [13].
Concernant l'activité physique, elle n'est généralement pas contre-indiquée, bien au contraire. Un exercice régulier et adapté améliore la maladie cardiovasculaire globale et peut réduire la survenue des crises. Cependant, il est recommandé d'éviter les efforts très intenses ou les sports de compétition sans avis médical préalable [14].
L'adaptation de votre mode de vie passe aussi par une attention particulière à votre consommation d'excitants. Limiter le café, éviter les boissons énergisantes et modérer la consommation d'alcool peuvent faire une différence significative [9]. Certains patients découvrent qu'ils tolèrent mieux de petites quantités réparties dans la journée plutôt qu'une consommation concentrée.
Au niveau professionnel, la plupart des activités restent compatibles avec votre pathologie. Seuls certains métiers à risque (pilote, conducteur professionnel) peuvent nécessiter des aménagements ou une évaluation spécialisée [4,5]. N'hésitez pas à en discuter avec votre médecin du travail si nécessaire.
Les Complications Possibles
Bien que la tachycardie supraventriculaire soit généralement bénigne, certaines complications peuvent survenir, particulièrement lors d'épisodes prolongés ou très fréquents [13]. Il est important de les connaître pour mieux comprendre l'importance d'un suivi médical régulier.
La complication la plus fréquente est l'insuffisance cardiaque induite par la tachycardie. Lorsque le cœur bat trop vite pendant de longues périodes, il peut s'épuiser et perdre progressivement de son efficacité. Cette situation, appelée cardiomyopathie induite par la tachycardie, est heureusement réversible avec un traitement approprié [14].
Les troubles thrombo-emboliques représentent une autre complication possible, bien que rare. La stagnation du sang dans les oreillettes pendant les épisodes prolongés peut favoriser la formation de caillots. C'est pourquoi certains patients nécessitent un traitement anticoagulant temporaire ou permanent [13].
Chez les patients présentant une maladie coronaire sous-jacente, les épisodes de tachycardie peuvent déclencher une ischémie myocardique. Cette situation nécessite une prise en charge spécialisée et parfois une revascularisation préalable avant le traitement de la tachycardie [14].
Il faut également mentionner l'impact psychologique non négligeable. L'anxiété liée à la survenue imprévisible des crises peut conduire à des troubles anxieux ou dépressifs nécessitant un accompagnement spécialisé [4,5]. Cette dimension ne doit jamais être négligée dans la prise en charge globale.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la tachycardie supraventriculaire est généralement excellent, surtout lorsque la pathologie est diagnostiquée et prise en charge précocement [12,13]. La grande majorité des patients mènent une vie parfaitement normale avec un traitement adapté.
Pour les formes idiopathiques, c'est-à-dire sans maladie cardiaque sous-jacente, l'espérance de vie n'est pas affectée. Les épisodes peuvent être gênants, mais ils ne mettent pas votre vie en danger. Avec un traitement médical bien conduit, plus de 80% des patients voient leurs symptômes considérablement améliorés [14].
L'ablation par radiofréquence offre des résultats encore plus encourageants. Cette procédure présente un taux de succès supérieur à 95% avec un risque de récidive inférieur à 5% [14]. Les innovations récentes, notamment l'utilisation de la réalité augmentée, améliorent encore ces statistiques déjà excellentes [1].
Même en cas de récidive après ablation, les options thérapeutiques restent nombreuses. Une seconde procédure peut être envisagée, ou un retour au traitement médical selon vos préférences et votre situation clinique [13].
Il est important de souligner que le pronostic dépend largement de votre implication dans le traitement. Les patients qui suivent scrupuleusement leurs traitements, adaptent leur mode de vie et maintiennent un suivi médical régulier ont les meilleurs résultats à long terme [4,5]. Votre participation active est donc un élément clé de votre pronostic.
Peut-on Prévenir Tachycardie supraventriculaire ?
La prévention de la tachycardie supraventriculaire repose essentiellement sur l'identification et l'évitement des facteurs déclenchants personnels. Chaque patient a ses propres déclencheurs, et apprendre à les reconnaître constitue la première étape d'une prévention efficace [12].
La gestion du stress représente probablement l'aspect le plus important de la prévention. Des techniques comme la relaxation progressive, la méditation de pleine conscience ou la cohérence cardiaque ont prouvé leur efficacité pour réduire la fréquence des épisodes [13]. L'important est de trouver la méthode qui vous convient le mieux.
L'hygiène de vie joue également un rôle crucial. Un sommeil régulier et suffisant, une alimentation équilibrée et une hydratation correcte contribuent à stabiliser votre système nerveux autonome. Éviter les excès d'alcool et limiter la consommation de caféine font partie des mesures préventives de base [9].
L'activité physique régulière présente un double avantage : elle améliore votre maladie cardiovasculaire globale et aide à gérer le stress. Cependant, il est important de choisir des activités adaptées et d'éviter les efforts trop intenses qui pourraient déclencher des épisodes [14].
Pour certains patients, la prévention passe par un traitement médicamenteux au long cours. Cette approche est généralement réservée aux personnes présentant des épisodes fréquents ou mal tolérés malgré les mesures hygiéno-diététiques [4,5]. Votre cardiologue évaluera avec vous la nécessité d'un tel traitement.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et européennes ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la tachycardie supraventriculaire, régulièrement mises à jour en fonction des avancées scientifiques [12,13]. Ces guidelines constituent la référence pour tous les professionnels de santé.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche graduée du traitement, débutant par les mesures non médicamenteuses et les manœuvres vagales avant d'envisager les traitements pharmacologiques. Cette stratégie permet d'optimiser le rapport bénéfice-risque pour chaque patient [12].
Concernant l'ablation par radiofréquence, les recommandations européennes la positionnent comme traitement de première intention chez les patients jeunes avec des épisodes récurrents, particulièrement en cas de tachycardie par réentrée nodale [14]. Cette approche précoce permet d'éviter les contraintes d'un traitement médicamenteux au long cours.
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les recommandations. L'utilisation de la réalité augmentée pour guider les procédures d'ablation fait l'objet d'évaluations spécifiques par les autorités de santé [1]. Les premiers retours sont très encourageants.
Un aspect important des recommandations concerne le suivi à long terme. Les patients traités par ablation doivent bénéficier d'un suivi cardiologique régulier pendant au moins deux ans, avec des contrôles ECG et échocardiographiques périodiques [13,14]. Cette surveillance permet de détecter précocement d'éventuelles complications ou récidives.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la tachycardie supraventriculaire. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif que psychologique [12].
L'Association Française de Cardiologie propose des ressources documentaires complètes et organise régulièrement des conférences d'information destinées aux patients et à leurs proches. Leurs supports pédagogiques sont particulièrement appréciés pour leur clarté et leur fiabilité scientifique.
Les groupes de soutien en ligne constituent également une ressource précieuse. Ces communautés permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager des expériences et de trouver des conseils pratiques pour mieux vivre au quotidien avec cette pathologie [13].
De nombreux centres hospitaliers proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux troubles du rythme cardiaque. Ces programmes vous aident à mieux comprendre votre pathologie et à acquérir les compétences nécessaires pour la gérer au quotidien [14].
N'oubliez pas que votre équipe médicale reste votre première ressource. N'hésitez jamais à poser des questions à votre cardiologue, votre médecin traitant ou à l'équipe paramédicale. Ils sont là pour vous accompagner et répondre à toutes vos interrogations [4,5].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec votre tachycardie supraventriculaire au quotidien. Ces recommandations sont issues de l'expérience clinique et des retours de nombreux patients [12,13].
Apprenez à maîtriser les manœuvres vagales, particulièrement la manœuvre de Valsalva. Entraînez-vous quand vous êtes calme pour pouvoir les utiliser efficacement pendant une crise. Beaucoup de patients rapportent que cette technique leur a évité de nombreux passages aux urgences [4].
Tenez un journal de vos symptômes pendant quelques semaines. Notez les circonstances de survenue des épisodes, votre état émotionnel, ce que vous avez mangé ou bu. Cette démarche vous aidera à identifier vos facteurs déclenchants personnels [13].
Ayez toujours sur vous une carte mentionnant votre pathologie et vos traitements. En cas d'urgence, cette information peut être précieuse pour les équipes médicales. Pensez également à informer vos proches des gestes à adopter si vous faites un malaise [14].
Organisez votre environnement de travail pour limiter le stress. Si possible, évitez les situations de pression intense ou les environnements trop bruyants. N'hésitez pas à discuter avec votre employeur d'éventuels aménagements si nécessaire [5].
Enfin, maintenez une activité sociale normale. Ne laissez pas votre pathologie vous isoler. La plupart des activités restent possibles, et le soutien de vos proches est un facteur important de votre bien-être général [4,5].
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir quand consulter en urgence et quand une consultation programmée suffit. Cette distinction peut vous éviter des inquiétudes inutiles tout en garantissant votre sécurité [12,13].
Consultez immédiatement si vous ressentez une douleur thoracique intense, un essoufflement majeur au repos, des vertiges importants avec sensation d'évanouissement imminent, ou si l'épisode de tachycardie dure plus de 30 minutes sans amélioration [13]. Ces signes peuvent indiquer une complication nécessitant une prise en charge urgente.
Une consultation rapide (dans les 24-48 heures) est recommandée si vous présentez des épisodes plus fréquents qu'habituellement, des symptômes nouveaux ou différents de vos crises habituelles, ou si vos traitements habituels deviennent moins efficaces [14].
Programmez une consultation de routine si vous souhaitez discuter d'une modification de traitement, si vous avez des questions sur votre pathologie, ou pour votre suivi habituel même en l'absence de symptômes particuliers [4,5].
N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute. Il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication non détectée. Votre équipe médicale préfère toujours être sollicitée pour rien plutôt que de passer à côté d'un problème important [12].
Pensez également à consulter si votre qualité de vie se dégrade malgré le traitement. Des solutions existent souvent pour améliorer votre situation, que ce soit par un ajustement thérapeutique ou par des mesures d'accompagnement [13,14].
Questions Fréquentes
La tachycardie supraventriculaire est-elle dangereuse ?Dans la grande majorité des cas, non. Bien qu'impressionnante, cette pathologie est généralement bénigne et ne met pas votre vie en danger [12,13]. Cependant, un suivi médical reste important pour prévenir d'éventuelles complications.
Puis-je faire du sport avec une tachycardie supraventriculaire ?
Oui, l'activité physique est même recommandée ! Il faut simplement adapter l'intensité et éviter les efforts très intenses sans avis médical [14]. La plupart des sports restent accessibles avec quelques précautions.
Les crises peuvent-elles s'arrêter spontanément ?
Absolument. Beaucoup d'épisodes se terminent d'eux-mêmes, parfois en quelques minutes [13]. C'est d'ailleurs pourquoi on parle de tachycardie "paroxystique" - elle survient par crises.
Le stress peut-il vraiment déclencher des crises ?
Oui, le stress est l'un des facteurs déclenchants les plus fréquents [9]. C'est pourquoi la gestion du stress fait partie intégrante du traitement. Des techniques de relaxation peuvent considérablement réduire la fréquence des épisodes.
L'ablation est-elle définitive ?
Dans plus de 95% des cas, oui [14]. Le risque de récidive existe mais reste faible. Si elle survient, une seconde procédure peut être envisagée ou un retour au traitement médical selon votre situation.
Puis-je avoir des enfants avec cette pathologie ?
Bien sûr ! La grossesse est tout à fait possible [4]. Il faudra simplement adapter votre suivi médical et éventuellement vos traitements pendant cette période. Discutez-en avec votre cardiologue avant de concevoir.
Questions Fréquentes
La tachycardie supraventriculaire est-elle dangereuse ?
Dans la grande majorité des cas, non. Bien qu'impressionnante, cette pathologie est généralement bénigne et ne met pas votre vie en danger. Cependant, un suivi médical reste important pour prévenir d'éventuelles complications.
Puis-je faire du sport avec une tachycardie supraventriculaire ?
Oui, l'activité physique est même recommandée ! Il faut simplement adapter l'intensité et éviter les efforts très intenses sans avis médical. La plupart des sports restent accessibles avec quelques précautions.
Les crises peuvent-elles s'arrêter spontanément ?
Absolument. Beaucoup d'épisodes se terminent d'eux-mêmes, parfois en quelques minutes. C'est d'ailleurs pourquoi on parle de tachycardie "paroxystique" - elle survient par crises.
Le stress peut-il vraiment déclencher des crises ?
Oui, le stress est l'un des facteurs déclenchants les plus fréquents. C'est pourquoi la gestion du stress fait partie intégrante du traitement. Des techniques de relaxation peuvent considérablement réduire la fréquence des épisodes.
L'ablation est-elle définitive ?
Dans plus de 95% des cas, oui. Le risque de récidive existe mais reste faible. Si elle survient, une seconde procédure peut être envisagée ou un retour au traitement médical selon votre situation.
Puis-je avoir des enfants avec cette pathologie ?
Bien sûr ! La grossesse est tout à fait possible. Il faudra simplement adapter votre suivi médical et éventuellement vos traitements pendant cette période. Discutez-en avec votre cardiologue avant de concevoir.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] The PARADIGM Study: Procedural Augmented Reality - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Randomized, Placebo‐Controlled, Triple‐Blind Clinical - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] PRKAG2 Syndrome: Clinical Features, Imaging Findings - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Prise en charge de la tachycardie supraventriculaire aiguë chez les enfants (2023)Lien
- [5] Tachycardie supraventriculaire sinusaliser chez un enfant au centre de cardiologie de Lubumbashi (2023)Lien
- [6] Quand suspecter et comment explorer un trouble du rythme cardiaque?Lien
- [7] Quand suspecter et comment explorer un trouble du rythme cardiaque de l'enfant?Lien
- [8] Tachycardie à QRS Large Mal Tolérée Révélant un Syndrome de Wolff Parkinson White chez le Nourrisson (2024)Lien
- [9] Intoxication sévère volontaire aux compléments alimentaires caféinés et prise en charge par épuration extra-rénale (2025)Lien
- [10] Une tachycardie à QRS peu larges sur cœur sain (2023)Lien
- [11] Aspects épidémiologiques, clinique et évolutif des troubles du rythme supraventriculaires (2023)Lien
- [12] Tachycardie supraventriculaire - Service de cardiologie CHUVLien
- [13] Tachycardie paroxystique supraventriculaire (TSV, TPSV) - MSD ManualsLien
- [14] Les tachycardies supra-ventriculaires - Rythmopole ParisLien
Publications scientifiques
- Prise en charge de la tachycardie supraventriculaire aiguë chez les enfants (2023)[PDF]
- Tachycardie supraventriculaire sinusaliser chez un enfant au centre de cardiologie de Lubumbashi (2023)
- [PDF][PDF] Quand suspecter et comment explorer un trouble du rythme cardiaque? [PDF]
- [PDF][PDF] Quand suspecter et comment explorer un trouble du rythme cardiaque de l'enfant? [PDF]
- Tachycardie à QRS Large Mal Tolérée Révélant un Syndrome de Wolff Parkinson White chez le Nourrisson: à Propos d'un Cas (2024)
Ressources web
- Tachycardie supraventriculaire - Service de cardiologie (chuv.ch)
29 juil. 2024 — Lorsqu'il souffre de tachycardie supraventriculaire, le patient ressent de rapides contractions dont l'origine se trouve dans les oreillettes ( ...
- Tachycardie paroxystique supraventriculaire (TSV, TPSV) (msdmanuals.com)
Il est souvent associé à d'autres symptômes, comme une faiblesse, des vertiges, une gêne respiratoire ou une douleur thoracique. En général, le cœur est par ...
- Les tachycardies supra-ventriculaires (rythmopole.paris)
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- Tachycardie supraventriculaire (paroxystique) par réentrée (msdmanuals.com)
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- Prise en charge de la tachycardie supraventriculaire aiguë ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.