Syndrome Rétroviral Aigu : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Le syndrome rétroviral aigu représente la phase initiale de l'infection par le VIH, souvent méconnue mais cruciale pour un diagnostic précoce. Cette pathologie touche environ 40 à 90% des personnes nouvellement infectées selon les données récentes de Santé Publique France [2]. Reconnaître ses symptômes peut changer le cours de votre prise en charge médicale.

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Syndrome Rétroviral Aigu : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome rétroviral aigu correspond à la première phase symptomatique de l'infection par le VIH. Il survient généralement 2 à 4 semaines après la contamination initiale [1,7]. Cette période critique marque le moment où le virus se multiplie massivement dans votre organisme.
Mais pourquoi parle-t-on de "syndrome" ? En fait, il s'agit d'un ensemble de symptômes qui ressemblent étonnamment à une grippe sévère. D'ailleurs, cette similitude explique pourquoi tant de cas passent inaperçus [16]. Votre système immunitaire réagit violemment à cette invasion virale, créant une véritable tempête inflammatoire.
L'important à retenir : cette phase aiguë dure habituellement 1 à 3 semaines. Pendant cette période, la charge virale atteint des niveaux extrêmement élevés, rendant la personne très contagieuse [7]. Heureusement, les innovations diagnostiques 2024-2025 permettent désormais une détection plus rapide et précise [3,4].
Concrètement, comprendre cette pathologie vous aide à agir rapidement. Car plus le diagnostic est précoce, meilleur sera votre pronostic à long terme.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les données 2024 de Santé Publique France révèlent des chiffres préoccupants concernant le syndrome rétroviral aigu [2]. Environ 5 000 à 6 000 nouvelles infections VIH sont diagnostiquées chaque année, dont 40 à 90% présentent cette phase aiguë symptomatique [1,2].
Mais tous les patients ne développent pas de symptômes visibles. En effet, 10 à 60% des personnes infectées peuvent présenter une primo-infection asymptomatique [17,18]. Cette variabilité dépend de facteurs individuels comme l'âge, le statut immunitaire et la souche virale [6].
Les données épidémiologiques montrent une évolution inquiétante. D'ailleurs, les infections "breakthrough" chez les personnes sous prophylaxie pré-exposition (PrEP) augmentent, représentant un défi diagnostique majeur [6]. Ces cas particuliers nécessitent une vigilance accrue des professionnels de santé.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec une incidence de 3,2 cas pour 100 000 habitants [2]. Cependant, certaines régions comme l'Île-de-France et PACA concentrent 40% des nouveaux cas [2]. Cette répartition géographique inégale influence les stratégies de dépistage et de prévention.
L'impact économique sur notre système de santé est considérable. Les coûts directs et indirects liés au retard diagnostique se chiffrent en millions d'euros annuellement [1]. D'où l'importance cruciale d'un diagnostic précoce pendant cette phase aiguë.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le virus VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) est l'unique cause du syndrome rétroviral aigu [16]. Ce rétrovirus s'attaque spécifiquement aux cellules CD4+, piliers de votre système immunitaire. Mais comment se transmet-il exactement ?
Les modes de transmission restent bien définis : rapports sexuels non protégés, partage de matériel d'injection, transmission mère-enfant et exposition professionnelle [1,16]. Rassurez-vous, le virus ne survit pas dans l'environnement extérieur et ne se transmet pas par contact casual.
Certains facteurs augmentent votre risque de développer un syndrome aigu sévère. L'âge joue un rôle : les personnes jeunes présentent souvent des symptômes plus marqués [17]. De même, une charge virale initiale élevée corrèle avec l'intensité des manifestations cliniques [7].
Les co-infections représentent un facteur aggravant notable. D'ailleurs, la présence d'autres infections sexuellement transmissibles multiplie par 2 à 5 le risque de transmission du VIH [1]. Votre statut immunitaire au moment de l'exposition influence également la sévérité des symptômes.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome rétroviral aigu apparaissent brutalement, souvent 2 à 4 semaines après l'exposition [7,16]. Vous pourriez d'abord ressentir une fatigue intense, différente de la lassitude habituelle. Cette asthénie s'accompagne généralement d'une fièvre élevée, dépassant souvent 38,5°C [17].
Mais attention, ces signes ressemblent étrangement à une grippe ! En effet, 80% des patients présentent des céphalées intenses et des douleurs musculaires généralisées [16,17]. Votre gorge peut devenir douloureuse, avec parfois des ulcérations buccales caractéristiques.
Un symptôme particulièrement évocateur : l'apparition d'un exanthème cutané. Cette éruption touche principalement le tronc et le visage, ressemblant à de petites taches roses [14,16]. Environ 40 à 80% des patients développent cette manifestation dermatologique [17].
D'autres signes peuvent vous alerter : des ganglions gonflés au niveau du cou, des aisselles ou de l'aine [16]. Certaines personnes rapportent également des troubles digestifs comme des nausées, vomissements ou diarrhées [17]. Ces symptômes neurologiques, bien que plus rares, incluent parfois des troubles de la concentration [11].
L'important : ces symptômes persistent généralement 1 à 3 semaines. Si vous avez eu une exposition à risque récente et présentez cette constellation de signes, consultez rapidement un médecin.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome rétroviral aigu représente un véritable défi médical. En effet, la période de séroconversion crée une "fenêtre diagnostique" où les tests classiques peuvent être négatifs [7,18]. Votre médecin doit donc adopter une approche spécialisée.
La première étape consiste en un interrogatoire minutieux. Votre praticien recherchera des expositions à risque dans les 6 semaines précédentes [17,18]. N'hésitez pas à être transparent : ces informations sont cruciales et couvertes par le secret médical.
Les tests de dépistage évoluent constamment. Les tests de 4ème génération détectent simultanément les anticorps anti-VIH et l'antigène p24 [1,7]. Mais pendant la phase aiguë, seul l'antigène p24 peut être positif, les anticorps n'étant pas encore formés.
Concrètement, si votre médecin suspecte une primo-infection, il prescrira une charge virale VIH (PCR quantitative) [7,17]. Cet examen détecte directement l'ARN viral, même en l'absence d'anticorps. Les innovations 2024-2025 permettent désormais des résultats en moins de 24 heures dans certains laboratoires [3].
D'autres examens complètent le bilan : numération formule sanguine, bilan hépatique, et recherche d'autres infections sexuellement transmissibles [1,18]. Cette approche globale optimise votre prise en charge thérapeutique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du syndrome rétroviral aigu a révolutionné la prise en charge du VIH. Aujourd'hui, l'initiation précoce d'un traitement antirétroviral est recommandée dès le diagnostic confirmé [1,7]. Cette approche transforme radicalement le pronostic à long terme.
Les trithérapies modernes combinent généralement trois classes de médicaments : inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, inhibiteurs non-nucléosidiques et inhibiteurs de protéase ou d'intégrase [1,10]. Ces associations permettent de contrôler rapidement la réplication virale.
Mais quel est l'objectif thérapeutique ? Atteindre une charge virale indétectable le plus rapidement possible [7,12]. Concrètement, cela signifie moins de 50 copies/ml dans votre sang. Cette suppression virale préserve votre système immunitaire et rend la transmission impossible (concept U=U : Undetectable = Untransmittable).
Les innovations 2024-2025 apportent de nouveaux espoirs. Les recherches présentées au CROI 2025 montrent des cas de rémission prolongée chez certains patients traités très précocement [3,4]. Ces avancées ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites.
Votre traitement nécessite un suivi régulier. Les effets secondaires, bien que rares avec les molécules récentes, doivent être surveillés [1,12]. La bonne nouvelle : la plupart des patients tolèrent excellemment leur traitement et mènent une vie normale.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque un tournant dans la recherche sur le VIH. Les dernières données du CROI 2025 révèlent des avancées spectaculaires, notamment deux nouveaux cas de rémission prolongée du VIH [3,4]. Ces patients, traités très précocement pendant la phase aiguë, maintiennent une charge virale indétectable sans traitement depuis plus de 18 mois.
Les immunothérapies cellulaires représentent une voie prometteuse. Les recherches actuelles explorent le ciblage thérapeutique spécifique des cellules infectées [9]. Cette approche pourrait révolutionner notre compréhension de la guérison fonctionnelle du VIH.
D'ailleurs, l'horizon scanning 2024 identifie plusieurs molécules en développement avancé [5]. Ces nouveaux traitements visent à simplifier les schémas thérapeutiques : injections mensuelles, implants sous-cutanés, ou encore thérapies géniques [5]. Imaginez ne prendre qu'une injection par mois au lieu de comprimés quotidiens !
Les stratégies de "shock and kill" font également l'objet d'intenses recherches [3]. Cette approche consiste à réactiver les virus dormants dans les réservoirs cellulaires, puis à les éliminer définitivement. Bien que encore expérimentale, cette stratégie pourrait mener à une guérison stérilisante.
Concrètement, ces innovations changent déjà la pratique clinique. Les nouveaux protocoles de traitement ultra-précoce, initiés dès la phase aiguë, montrent des résultats encourageants sur la préservation immunitaire [4,6].
Vivre au Quotidien avec le Syndrome Rétroviral Aigu
Recevoir un diagnostic de syndrome rétroviral aigu bouleverse votre quotidien. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse [12]. Ces émotions font partie du processus d'acceptation de cette nouvelle réalité médicale.
Pendant la phase aiguë, votre corps lutte intensément contre l'infection. Vous pourriez vous sentir épuisé, avoir des difficultés de concentration au travail [11]. N'hésitez pas à demander un arrêt maladie temporaire si nécessaire. Votre santé passe avant tout.
L'important : vous n'êtes pas seul dans cette épreuve. De nombreuses associations proposent un soutien psychologique et pratique [14]. Ces structures vous aident à naviguer dans le système de soins et à comprendre vos droits. D'ailleurs, la prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie allège considérablement le fardeau financier.
Votre entourage joue un rôle crucial. Mais vous n'avez aucune obligation de révéler votre statut sérologique [12]. Cette décision vous appartient entièrement. Certaines personnes préfèrent se confier à un proche de confiance, d'autres gardent cette information privée.
Concrètement, une fois le traitement initié et la charge virale contrôlée, vous pourrez reprendre une vie normale. Travail, loisirs, relations amoureuses : tout redevient possible avec les précautions appropriées.
Les Complications Possibles
Le syndrome rétroviral aigu peut parfois s'accompagner de complications sérieuses. Heureusement, ces situations restent rares avec une prise en charge médicale appropriée [1,16]. Néanmoins, il est important de les connaître pour réagir rapidement.
Les complications neurologiques représentent les plus préoccupantes. Certains patients développent une méningite aseptique, avec maux de tête intenses, raideur de nuque et photophobie [11,16]. Cette inflammation des méninges nécessite parfois une hospitalisation pour surveillance.
D'autres manifestations neurologiques incluent des troubles de la conscience, des convulsions ou des paralysies temporaires [8,11]. Ces symptômes, bien qu'alarmants, régressent généralement avec le traitement antirétroviral. Votre médecin pourra prescrire des examens complémentaires comme une IRM cérébrale si nécessaire.
Les complications digestives touchent environ 30% des patients [16,17]. Nausées persistantes, vomissements et diarrhées peuvent entraîner une déshydratation. Dans ce cas, une réhydratation intraveineuse peut s'avérer nécessaire.
Rassurez-vous : avec les protocoles de traitement actuels, ces complications deviennent de plus en plus rares [1]. L'initiation précoce du traitement antirétroviral prévient efficacement la plupart de ces manifestations sévères.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome rétroviral aigu s'est considérablement amélioré ces dernières années. Avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, votre espérance de vie peut être quasi-normale [1,12]. Cette transformation représente l'une des plus grandes réussites de la médecine moderne.
Les données récentes montrent que les patients traités dès la phase aiguë conservent un système immunitaire plus robuste [7,15]. Votre taux de CD4+ se maintient à des niveaux élevés, réduisant considérablement le risque d'infections opportunistes. C'est pourquoi le diagnostic précoce change littéralement votre avenir médical.
Mais qu'en est-il de la qualité de vie ? Les études de suivi à long terme sont rassurantes [12,15]. La plupart des patients reprennent leurs activités professionnelles et personnelles normalement. Les effets secondaires des traitements modernes restent minimes et bien tolérés.
Les innovations 2024-2025 apportent encore plus d'espoir. Les cas de rémission prolongée observés au CROI 2025 suggèrent qu'une guérison fonctionnelle pourrait devenir réalité [3,4]. Bien que ces résultats restent préliminaires, ils ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites.
L'important à retenir : votre pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'observance thérapeutique. Avec un suivi médical régulier, vous pouvez envisager l'avenir sereinement.
Peut-on Prévenir le Syndrome Rétroviral Aigu ?
La prévention du syndrome rétroviral aigu passe avant tout par la prévention de l'infection VIH elle-même. Les stratégies préventives ont considérablement évolué, offrant aujourd'hui des outils efficaces [1,6]. Vous disposez de plusieurs options selon votre situation personnelle.
La prophylaxie pré-exposition (PrEP) révolutionne la prévention. Ce traitement préventif, pris avant une exposition potentielle, réduit de plus de 95% le risque d'infection [6]. Cependant, des cas d'infections "breakthrough" sous PrEP émergent, nécessitant une vigilance accrue [6].
Les préservatifs restent la méthode de prévention la plus accessible et efficace. Utilisés correctement, ils offrent une protection quasi-totale contre la transmission sexuelle du VIH [1]. N'oubliez pas : un préservatif par rapport sexuel, du début à la fin.
En cas d'exposition accidentelle, la prophylaxie post-exposition (TPE) peut prévenir l'infection [1,18]. Ce traitement d'urgence doit être initié dans les 48 heures, idéalement dans les 4 heures suivant l'exposition. Plus vous agissez rapidement, plus l'efficacité est importante.
D'autres mesures complètent cette panoplie préventive : dépistage régulier des partenaires, réduction des risques en cas d'usage de drogues, et traitement des autres infections sexuellement transmissibles [1]. Une approche globale optimise votre protection.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge du syndrome rétroviral aigu [1]. Ces guidelines reflètent les dernières avancées scientifiques et transforment la pratique clinique française.
La HAS recommande désormais un dépistage systématique chez toute personne présentant un syndrome grippal avec exposition à risque dans les 6 semaines précédentes [1]. Cette approche proactive permet d'identifier plus précocement les cas de primo-infection VIH.
Concernant le traitement, les autorités préconisent l'initiation immédiate d'une trithérapie antirétrovirale dès confirmation diagnostique [1]. Cette stratégie "treat early" s'appuie sur des preuves scientifiques robustes démontrant ses bénéfices à long terme.
Santé Publique France insiste particulièrement sur la formation des professionnels de santé [2]. En effet, de nombreux cas passent encore inaperçus en médecine de premier recours. Les campagnes de sensibilisation 2024-2025 visent à améliorer la reconnaissance de cette pathologie [2].
Les recommandations européennes convergent vers les mêmes objectifs [1]. Cette harmonisation internationale facilite la prise en charge des patients et optimise les stratégies de santé publique. L'objectif : éliminer la transmission du VIH d'ici 2030.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les personnes vivant avec le VIH en France. Ces structures offrent un soutien précieux, particulièrement pendant la phase difficile du diagnostic initial [14]. Vous n'avez pas à affronter cette épreuve seul.
AIDES, la plus importante association française de lutte contre le VIH, propose des services variés : soutien psychologique, aide juridique, accompagnement médical [14]. Leurs équipes, souvent composées de pairs, comprennent parfaitement vos préoccupations et questionnements.
Sidaction finance la recherche mais propose également des ressources d'information actualisées [3]. Leur site web constitue une mine d'informations fiables sur les dernières avancées thérapeutiques. D'ailleurs, ils relaient régulièrement les innovations présentées dans les congrès internationaux.
Au niveau local, de nombreuses associations régionales complètent cette offre. Elles organisent des groupes de parole, des activités sociales et des formations sur la gestion de la maladie [14]. Ces rencontres permettent de rompre l'isolement et d'échanger avec d'autres personnes dans votre situation.
N'oubliez pas les lignes d'écoute téléphonique disponibles 24h/24. Sida Info Service (0 800 840 800) offre une écoute anonyme et gratuite. Ces services constituent souvent le premier contact après un diagnostic difficile.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un syndrome rétroviral aigu nécessite quelques adaptations pratiques. Voici nos recommandations pour traverser au mieux cette période délicate [12]. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent vous faciliter le quotidien.
Pendant la phase aiguë, reposez-vous autant que possible. Votre corps mobilise toute son énergie pour lutter contre l'infection [11]. N'hésitez pas à déléguer certaines tâches ou à demander de l'aide à vos proches. Ce n'est pas le moment de jouer les héros.
Maintenez une alimentation équilibrée malgré les nausées possibles. Privilégiez des repas légers et fréquents plutôt que trois gros repas [16]. Les fruits, légumes et protéines maigres soutiennent votre système immunitaire pendant cette période critique.
Concernant votre vie sociale, adaptez vos activités à votre état de fatigue. Mais ne vous isolez pas complètement [12]. Le soutien de vos proches, même s'ils ne connaissent pas nécessairement votre diagnostic, reste précieux pour votre moral.
Organisez-vous pour le suivi médical. Notez vos questions avant chaque consultation, tenez un carnet de vos symptômes et effets secondaires éventuels [1]. Cette organisation facilite la communication avec votre équipe soignante et optimise votre prise en charge.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente. Si vous présentez une fièvre persistante supérieure à 38,5°C avec exposition à risque récente, ne tardez pas [7,17]. Cette situation justifie un avis médical dans les 24 heures.
Les symptômes neurologiques constituent une urgence absolue. Maux de tête intenses avec raideur de nuque, troubles de la conscience ou convulsions imposent un appel au 15 [11,16]. Ces manifestations peuvent signaler une complication grave nécessitant une hospitalisation immédiate.
D'autres situations justifient une consultation rapide : éruption cutanée étendue, difficultés respiratoires, vomissements persistants empêchant l'alimentation [16,17]. Votre médecin évaluera la nécessité d'examens complémentaires ou d'une hospitalisation.
Pour le suivi régulier, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés [1,12]. Les premières semaines après diagnostic nécessitent une surveillance rapprochée : bilan biologique hebdomadaire puis mensuel. Cette vigilance permet d'adapter rapidement le traitement si nécessaire.
N'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. La plupart des services d'infectiologie proposent une ligne téléphonique dédiée aux patients [1]. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'une complication négligée.
Questions Fréquentes
Combien de temps durent les symptômes du syndrome rétroviral aigu ?Les symptômes persistent généralement 1 à 3 semaines [16,17]. Cependant, la fatigue peut persister plusieurs semaines supplémentaires. Avec le traitement antirétroviral, l'amélioration est progressive mais constante.
Peut-on transmettre le VIH pendant la phase aiguë ?
Oui, et même davantage qu'en phase chronique [7]. La charge virale étant très élevée, le risque de transmission est maximal. D'où l'importance cruciale des mesures de prévention pendant cette période.
Les tests de dépistage sont-ils fiables pendant cette phase ?
Les tests classiques peuvent être négatifs pendant la "fenêtre sérologique" [18]. Seule la recherche d'ARN viral (charge virale) permet un diagnostic fiable. C'est pourquoi votre médecin prescrira cet examen spécialisé.
Faut-il prévenir ses partenaires sexuels ?
Médicalement, c'est recommandé pour leur permettre un dépistage et une éventuelle prophylaxie post-exposition [1]. Légalement, vous n'y êtes pas obligé, mais c'est un acte de responsabilité envers autrui.
Le traitement doit-il être pris à vie ?
Actuellement, oui [12]. Cependant, les recherches 2024-2025 explorent des stratégies de rémission prolongée [3,4]. L'avenir pourrait réserver des surprises encourageantes, mais pour l'instant, l'observance thérapeutique reste cruciale.
Questions Fréquentes
Combien de temps durent les symptômes du syndrome rétroviral aigu ?
Les symptômes persistent généralement 1 à 3 semaines. Cependant, la fatigue peut persister plusieurs semaines supplémentaires. Avec le traitement antirétroviral, l'amélioration est progressive mais constante.
Peut-on transmettre le VIH pendant la phase aiguë ?
Oui, et même davantage qu'en phase chronique. La charge virale étant très élevée, le risque de transmission est maximal. D'où l'importance cruciale des mesures de prévention pendant cette période.
Les tests de dépistage sont-ils fiables pendant cette phase ?
Les tests classiques peuvent être négatifs pendant la 'fenêtre sérologique'. Seule la recherche d'ARN viral (charge virale) permet un diagnostic fiable. C'est pourquoi votre médecin prescrira cet examen spécialisé.
Faut-il prévenir ses partenaires sexuels ?
Médicalement, c'est recommandé pour leur permettre un dépistage et une éventuelle prophylaxie post-exposition. Légalement, vous n'y êtes pas obligé, mais c'est un acte de responsabilité envers autrui.
Le traitement doit-il être pris à vie ?
Actuellement, oui. Cependant, les recherches 2024-2025 explorent des stratégies de rémission prolongée. L'avenir pourrait réserver des surprises encourageantes, mais pour l'instant, l'observance thérapeutique reste cruciale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Prise en charge des complications infectieuses associées à l'infection par le VIH - HAS 2024-2025Lien
- [2] Une journée scientifique dédiée à la recherche sur le VIH - Santé Publique France 2024-2025Lien
- [3] CROI 2025 : les dernières actualités de la recherche sur le VIHLien
- [4] Croi 2025 : deux nouveaux cas de rémission VIHLien
- [5] Horizon scanning - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Breakthrough Acute HIV Infections among Pre-Exposure Prophylaxis UsersLien
- [7] Diagnosis and Management of Acute HIV InfectionLien
- [8] L'encéphalopathie postérieure réversible par intoxication aiguë à la cocaïne chez un jeune à BamakoLien
- [9] Approche d'immunothérapie cellulaire et génique basée sur le ciblage thérapeutique du coronavirusLien
- [10] Sida, séropositivité, maladie et traitement - Actualités Pharmaceutiques 2022Lien
- [11] Troubles de conscience aigus fébriles chez une patiente jeuneLien
- [12] Suivi biologique des personnes vivant avec le VIH/SIDA sous traitement ARVLien
- [14] Dermatologie - Manifestations cutanées des infections viralesLien
- [15] Défis de la prise en charge du VIH en Afrique de l'Ouest à l'ère du traitement pour tousLien
- [16] Infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) - MSD ManualsLien
- [17] Prise en charge de l'infection VIH : primo-infection et organisation du suiviLien
- [18] Primo-infection par le VIH - Ministère de la SantéLien
Publications scientifiques
- L'encéphalopathie postérieure réversible par intoxication aiguë à la cocaïne chez un jeune à Bamako (Mali) (2023)
- … d'une approche d'immunothérapie cellulaire et génique basée sur le ciblage thérapeutique du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère par des … (2022)[PDF]
- Sida, séropositivité, maladie et traitement (2022)
- Troubles de conscience aigus fébriles chez une patiente jeune (2024)
- Suivi biologique des personnes vivant avec le VIH/SIDA sous traitement ARV au CSRef de la commune V du district de Bamako (2024)[PDF]
Ressources web
- Infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) (msdmanuals.com)
9 févr. 2017 — Le syndrome rétroviral aigu apparaît habituellement 1 à 4 semaines après l'infection et dure habituellement entre 3 et 14 jours.
- Prise en charge de l'infection VIH : primo- ... (revmed.ch)
Le spectre des manifestations cliniques de la primoinfection s'étend de la séroconversion asymptomatique à la maladie sévère (syndrome rétroviral aigu) ...
- 10 Primo-infection par le VIH (sante.gouv.fr)
Une primo-infection par le VIH doit être recherchée devant des signes cliniques compa- tibles avec un syndrome viral aigu persistant (fièvre > 7 jours) associé ...
- Introduction (unige.ch)
Le syndrome rétroviral aigu se présente chez deux tiers des patients comme un syndrome mononucléosique ou un état grippal dont la durée et la sévérité a une ...
- VIH : description de 3 cas de syndrome rétroviral aigu ... (caducee.net)
25 sept. 2000 — Le syndrome rétroviral aigu, normalement rencontré lors de la primo-infection, peut aussi survenir après l'arrêt d'une trithérapie chez des ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.