Syndrome Parkinsonien Secondaire : Guide Complet 2025 - Causes, Symptômes, Traitements

Le syndrome parkinsonien secondaire représente un ensemble de troubles du mouvement qui ressemblent à la maladie de Parkinson, mais qui sont causés par d'autres facteurs. Contrairement au Parkinson idiopathique, cette pathologie résulte de causes identifiables comme certains médicaments, toxines ou autres maladies. En France, elle touche environ 15% des patients présentant des symptômes parkinsoniens [12,13]. Comprendre cette maladie est essentiel pour un diagnostic précoce et un traitement adapté.

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Syndrome parkinsonien secondaire : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome parkinsonien secondaire se caractérise par des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson, mais avec une origine différente et identifiable. Cette pathologie neurologique provoque des troubles du mouvement qui affectent significativement la qualité de vie des patients.
Contrairement au Parkinson idiopathique dont la cause reste inconnue, le syndrome parkinsonien secondaire résulte de facteurs externes ou de maladies sous-jacentes. Les neuroleptiques, certains antiémétiques, ou encore l'exposition à des toxines peuvent déclencher ces symptômes [6,12]. D'ailleurs, cette distinction est cruciale car elle influence directement l'approche thérapeutique.
Les manifestations cliniques incluent principalement la bradykinésie (ralentissement des mouvements), la rigidité musculaire, et parfois un tremblement de repos. Mais attention, tous les patients ne présentent pas l'ensemble de ces symptômes. En fait, le tableau clinique peut varier considérablement d'une personne à l'autre [13].
L'important à retenir, c'est que cette pathologie peut être réversible dans certains cas, notamment lorsqu'elle est d'origine médicamenteuse. Cette possibilité de récupération constitue un élément d'espoir majeur pour les patients et leurs familles.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le syndrome parkinsonien secondaire représente environ 10 à 15% de l'ensemble des syndromes parkinsoniens, soit près de 20 000 à 30 000 personnes concernées [12,13]. Cette prévalence reste stable depuis plusieurs années, mais l'amélioration du diagnostic permet une meilleure identification des cas.
L'incidence annuelle est estimée à 2 à 3 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec une légère prédominance féminine liée à l'utilisation plus fréquente de certains médicaments chez les femmes [13]. D'ailleurs, l'âge moyen de diagnostic se situe autour de 65 ans, soit légèrement plus tardif que pour la maladie de Parkinson classique.
Au niveau européen, les données montrent des variations importantes selon les pays. L'Allemagne et l'Italie rapportent des prévalences similaires à la France, tandis que les pays nordiques présentent des taux légèrement inférieurs, probablement liés à des pratiques de prescription différentes [12]. Concrètement, ces différences s'expliquent par les habitudes thérapeutiques locales et les politiques de santé publique.
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation, voire une légère diminution des cas d'origine médicamenteuse, grâce à une meilleure sensibilisation des prescripteurs [13]. Cependant, les formes liées aux expositions environnementales pourraient augmenter, nécessitant une vigilance accrue des autorités sanitaires.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les médicaments neuroleptiques constituent la première cause de syndrome parkinsonien secondaire, représentant 60 à 70% des cas [12,13]. Ces traitements, utilisés en psychiatrie et parfois en gastro-entérologie, bloquent les récepteurs dopaminergiques et peuvent induire des symptômes parkinsoniens dès les premières semaines de traitement.
Les antiémétiques comme la métoclopramide représentent également un facteur de risque important, particulièrement chez les personnes âgées [13]. En fait, même des traitements de courte durée peuvent déclencher des symptômes chez les sujets sensibles. L'important à savoir, c'est que ces effets peuvent persister plusieurs mois après l'arrêt du médicament responsable.
L'exposition professionnelle à certaines toxines constitue une autre cause significative. Le monoxyde de carbone, les solvants organiques, ou encore certains pesticides peuvent provoquer des lésions des noyaux gris centraux [6,11]. D'ailleurs, une étude récente a documenté un cas de syndrome parkinsonien en carrosserie, soulignant l'importance de la prévention en milieu professionnel [6].
Certaines pathologies peuvent également être responsables : les maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux systémique [4], les infections du système nerveux central, ou encore les traumatismes crâniens. Bon à savoir : même des lésions apparemment mineures comme un kyste arachnoïdien peuvent parfois déclencher des symptômes parkinsoniens [10].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La bradykinésie représente le symptôme le plus constant et le plus handicapant du syndrome parkinsonien secondaire. Vous pourriez remarquer une lenteur progressive dans vos gestes quotidiens : boutonner une chemise, écrire, ou simplement marcher deviennent plus difficiles [12,13]. Cette lenteur s'accompagne souvent d'une diminution de l'amplitude des mouvements.
La rigidité musculaire se manifeste par une raideur qui peut toucher tous les muscles du corps. Concrètement, vous pourriez ressentir une sensation de « rouille » dans vos articulations, particulièrement le matin au réveil. Cette rigidité peut être asymétrique au début, touchant préférentiellement un côté du corps [13].
Le tremblement de repos n'est pas systématique dans le syndrome parkinsonien secondaire, contrairement à la maladie de Parkinson classique. Quand il est présent, il apparaît généralement au niveau des mains et s'arrête lors des mouvements volontaires [12]. Mais attention, son absence ne doit pas faire écarter le diagnostic.
D'autres symptômes peuvent s'associer : troubles de l'équilibre, modification de la voix qui devient plus faible, diminution de l'expression faciale, ou encore troubles de la déglutition [13]. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations, mais rassurez-vous, un diagnostic précoce permet souvent une prise en charge efficace.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome parkinsonien secondaire repose avant tout sur un interrogatoire minutieux et un examen clinique approfondi. Votre médecin recherchera systématiquement une cause identifiable, en particulier la prise de médicaments potentiellement responsables [12,13]. Cette étape est cruciale car elle maladiene toute la prise en charge ultérieure.
L'anamnèse médicamenteuse constitue un élément clé du diagnostic. Il faut savoir que certains médicaments peuvent induire des symptômes parkinsoniens même à faible dose ou après un traitement de courte durée [13]. D'ailleurs, l'arrêt du médicament suspect représente souvent un test diagnostique et thérapeutique en lui-même.
Les examens complémentaires peuvent inclure une IRM cérébrale pour éliminer des lésions structurelles, des analyses biologiques pour rechercher des causes métaboliques ou infectieuses, et parfois une scintigraphie cérébrale au DaTscan [12]. Cependant, ce dernier examen n'est pas systématique et doit être réservé aux cas difficiles.
Le diagnostic différentiel avec la maladie de Parkinson idiopathique peut parfois être délicat. Néanmoins, certains éléments orientent vers un syndrome secondaire : début brutal, absence de réponse à la L-DOPA, ou présence de signes atypiques [13]. L'évolution clinique après arrêt de la cause suspectée reste le meilleur critère diagnostique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du syndrome parkinsonien secondaire repose en premier lieu sur l'identification et l'élimination de la cause responsable. Lorsque celle-ci est médicamenteuse, l'arrêt ou la substitution du médicament en cause constitue la mesure thérapeutique prioritaire [12,13]. Cependant, cette amélioration peut prendre plusieurs mois à se manifester.
En cas d'impossibilité d'arrêter le traitement responsable, des médicaments antiparkinsoniens peuvent être prescrits. La L-DOPA reste le traitement de référence, bien que son efficacité soit généralement moindre que dans la maladie de Parkinson idiopathique [13]. Les agonistes dopaminergiques peuvent également être utilisés, mais avec prudence chez les patients âgés.
La rééducation joue un rôle essentiel dans la prise en charge. La kinésithérapie permet de maintenir la mobilité et de lutter contre la rigidité, tandis que l'orthophonie peut aider en cas de troubles de la déglutition ou de la parole [12]. D'ailleurs, ces approches non médicamenteuses sont souvent mieux tolérées que les traitements pharmacologiques.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Cette pathologie peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie et l'humeur des patients. Un accompagnement adapté, parfois complété par un traitement antidépresseur si nécessaire, fait partie intégrante de la prise en charge globale [13].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les agonistes du récepteur GLP-1 représentent une innovation thérapeutique prometteuse pour 2024-2025. Ces médicaments, initialement développés pour le diabète, montrent des effets neuroprotecteurs intéressants dans les syndromes parkinsoniens [2]. Les premiers essais cliniques suggèrent une amélioration des symptômes moteurs et une possible protection des neurones dopaminergiques.
L'exercice de boxe thérapeutique émerge comme une approche innovante particulièrement efficace. Une étude récente de 2024 démontre que cette activité améliore significativement l'équilibre, la coordination et la qualité de vie des patients parkinsoniens [1]. Concrètement, les mouvements de boxe sollicitent l'ensemble du corps et stimulent les circuits moteurs de manière optimale.
Le chlorhydrate de bensérazide fait l'objet de nouvelles recherches pour optimiser son utilisation thérapeutique. Cette molécule, associée à la L-DOPA, pourrait bénéficier de nouvelles formulations permettant une meilleure biodisponibilité et moins d'effets secondaires [3]. Les essais cliniques en cours évaluent notamment des formes à libération prolongée.
La neurostimulation transcutanée du nerf tibial postérieur représente une approche innovante pour traiter les troubles vésicosphinctériens associés aux syndromes parkinsoniens. Cette technique non invasive montre des résultats encourageants dans les études multicentriques récentes [5]. L'avantage majeur réside dans l'absence d'effets secondaires systémiques.
Vivre au Quotidien avec Syndrome parkinsonien secondaire
L'adaptation du domicile constitue souvent une étape importante pour maintenir l'autonomie. Des aménagements simples comme l'installation de barres d'appui, l'amélioration de l'éclairage, ou la suppression des tapis peuvent considérablement réduire les risques de chute [12]. Il est important de ne pas attendre que les difficultés s'installent pour anticiper ces modifications.
La gestion des activités quotidiennes nécessite parfois quelques ajustements. Vous pourriez avoir besoin de plus de temps pour certaines tâches, et c'est tout à fait normal. L'utilisation d'aides techniques comme des couverts adaptés, des boutons-pression à la place des boutons classiques, ou encore des chaussures à scratch peut faciliter le quotidien [13].
Le maintien de l'activité physique reste essentiel malgré les difficultés. La marche régulière, la natation, ou encore le tai-chi peuvent aider à préserver la mobilité et l'équilibre. D'ailleurs, l'exercice physique a également des bénéfices sur l'humeur et le sommeil, souvent perturbés dans cette pathologie [1,9].
L'entourage familial joue un rôle crucial dans l'adaptation à la maladie. Il est important de communiquer ouvertement sur vos difficultés et vos besoins. Parfois, des groupes de parole ou des associations de patients peuvent apporter un soutien précieux tant aux malades qu'à leurs proches [14].
Les Complications Possibles
Les troubles de la déglutition représentent une complication fréquente et potentiellement grave du syndrome parkinsonien secondaire. Ces difficultés peuvent entraîner des fausses routes et des pneumopathies d'inhalation [12]. Il est important de signaler rapidement à votre médecin toute difficulté à avaler, même minime au début.
Les chutes constituent un risque majeur, particulièrement chez les personnes âgées. L'instabilité posturale et les troubles de l'équilibre augmentent significativement ce risque [13]. D'ailleurs, les conséquences peuvent être graves : fractures, traumatismes crâniens, perte de confiance en soi. La prévention reste donc primordiale.
Les troubles du sommeil sont très fréquents et peuvent considérablement altérer la qualité de vie. Le sommeil paradoxal peut être perturbé, entraînant des comportements anormaux pendant le sommeil [7,9]. Ces troubles nécessitent souvent une prise en charge spécialisée en médecine du sommeil.
La dépression touche environ 40% des patients atteints de syndrome parkinsonien. Cette complication ne doit pas être négligée car elle aggrave le handicap fonctionnel et peut compromettre l'adhésion aux traitements [13]. Heureusement, elle répond généralement bien aux traitements antidépresseurs adaptés.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome parkinsonien secondaire dépend essentiellement de la cause sous-jacente et de la possibilité de l'éliminer. Lorsque la cause est médicamenteuse et peut être supprimée, l'amélioration est possible dans 60 à 80% des cas [12,13]. Cependant, cette récupération peut prendre plusieurs mois, voire plus d'un an dans certains cas.
Pour les formes d'origine toxique, le pronostic est plus variable. L'exposition au monoxyde de carbone peut laisser des séquelles définitives, comme l'illustre un cas récent documenté [11]. En revanche, l'arrêt précoce de l'exposition à certains solvants peut permettre une récupération partielle ou complète.
Les syndromes parkinsoniens secondaires à des maladies auto-immunes peuvent s'améliorer avec le traitement de la pathologie sous-jacente. Un cas récent de syndrome parkinsonien révélateur d'un lupus a montré une amélioration significative sous traitement immunosuppresseur [4]. Cette observation souligne l'importance d'un diagnostic précoce et précis.
L'âge au moment du diagnostic influence également le pronostic. Les patients plus jeunes ont généralement une meilleure capacité de récupération, tandis que chez les personnes âgées, les symptômes peuvent persister même après élimination de la cause [13]. Néanmoins, une prise en charge adaptée permet toujours d'améliorer la qualité de vie.
Peut-on Prévenir Syndrome parkinsonien secondaire ?
La prévention médicamenteuse constitue l'axe principal de prévention du syndrome parkinsonien secondaire. Il est essentiel que les prescripteurs connaissent les médicaments à risque et évaluent systématiquement le rapport bénéfice-risque [12,13]. Cette vigilance est particulièrement importante chez les personnes âgées, plus sensibles aux effets indésirables.
En milieu professionnel, la prévention des expositions toxiques reste primordiale. Le port d'équipements de protection individuelle, une ventilation adéquate des locaux, et le respect des procédures de sécurité peuvent prévenir de nombreux cas [6]. D'ailleurs, la surveillance médicale du travail doit inclure un dépistage des troubles neurologiques chez les travailleurs exposés.
La formation des professionnels de santé représente un enjeu majeur. Tous les prescripteurs doivent connaître les médicaments potentiellement responsables et savoir reconnaître les premiers signes d'un syndrome parkinsonien [13]. Cette sensibilisation permet un diagnostic plus précoce et une prise en charge plus rapide.
Pour les patients, il est important de signaler rapidement tout symptôme inhabituel lors de l'introduction d'un nouveau traitement. N'hésitez pas à questionner votre médecin sur les effets secondaires possibles des médicaments prescrits. Cette communication ouverte contribue à une prescription plus sûre et à une surveillance adaptée.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche diagnostique rigoureuse pour différencier le syndrome parkinsonien secondaire de la maladie de Parkinson idiopathique. Cette distinction est cruciale car elle maladiene la prise en charge thérapeutique [12,13]. Les recommandations insistent sur l'importance de l'anamnèse médicamenteuse systématique.
Concernant la prescription des neuroleptiques, les autorités sanitaires préconisent une évaluation régulière du rapport bénéfice-risque, particulièrement chez les personnes âgées. L'utilisation de la dose minimale efficace et la surveillance clinique rapprochée sont recommandées [13]. Ces mesures visent à réduire l'incidence des syndromes parkinsoniens iatrogènes.
L'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) a émis plusieurs alertes concernant les médicaments à risque parkinsonien. Les antiémétiques comme la métoclopramide font l'objet de restrictions d'usage, avec une durée de traitement limitée et des contre-indications renforcées chez les sujets âgés [12].
Les recommandations européennes convergent vers une approche multidisciplinaire associant neurologues, gériatres, pharmaciens et médecins généralistes. Cette coordination permet une meilleure identification des cas et une prise en charge optimisée [13]. La formation continue des professionnels de santé constitue également une priorité des autorités sanitaires.
Ressources et Associations de Patients
L'Association France Parkinson constitue la principale ressource pour les patients atteints de syndromes parkinsoniens en France. Cette association propose un accompagnement personnalisé, des groupes de parole, et des informations actualisées sur les traitements [14]. Leurs antennes locales permettent un soutien de proximité particulièrement apprécié des patients et de leurs familles.
Les centres experts Parkinson répartis sur le territoire national offrent une prise en charge spécialisée et multidisciplinaire. Ces structures, labellisées par les autorités de santé, disposent d'équipes expérimentées dans le diagnostic et le traitement des syndromes parkinsoniens complexes [7,14]. Ils constituent souvent le recours de référence pour les cas difficiles.
Les plateformes d'information en ligne comme celle de l'Institut Pasteur proposent des contenus validés scientifiquement et régulièrement mis à jour [14]. Ces ressources permettent aux patients de mieux comprendre leur pathologie et de dialoguer de manière éclairée avec leurs médecins.
Les réseaux sociaux et forums dédiés peuvent apporter un soutien moral précieux, mais il convient de rester vigilant quant à la qualité des informations échangées. Il est toujours préférable de valider les conseils reçus auprès de professionnels de santé qualifiés [14].
Nos Conseils Pratiques
Tenez un carnet de symptômes détaillé incluant l'heure d'apparition, l'intensité, et les circonstances déclenchantes. Cette documentation sera précieuse lors de vos consultations médicales et permettra d'adapter au mieux votre traitement [12]. N'hésitez pas à noter également l'impact des médicaments et des activités sur vos symptômes.
Organisez votre environnement quotidien pour compenser les difficultés motrices. Placez les objets usuels à portée de main, améliorez l'éclairage, et éliminez les obstacles susceptibles de provoquer des chutes [13]. Ces aménagements simples peuvent considérablement améliorer votre autonomie et votre sécurité.
Maintenez une activité physique régulière adaptée à vos capacités. La marche, la natation, ou encore les exercices de boxe thérapeutique peuvent aider à préserver votre mobilité [1]. L'important est de rester actif sans vous épuiser, en écoutant votre corps et en respectant vos limites.
Communiquez ouvertement avec votre équipe médicale sur vos préoccupations et vos objectifs. N'hésitez pas à poser toutes vos questions, même celles qui vous paraissent triviales. Une bonne communication est essentielle pour optimiser votre prise en charge et maintenir votre qualité de vie [14].
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si vous développez des symptômes de ralentissement moteur, de rigidité, ou de tremblement, particulièrement après l'introduction d'un nouveau médicament [12,13]. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de récupération, surtout dans les formes médicamenteuses réversibles.
Une consultation en urgence s'impose en cas de troubles de la déglutition avec fausses routes répétées, de chutes fréquentes, ou de détérioration rapide de l'état général. Ces signes peuvent témoigner de complications graves nécessitant une prise en charge immédiate [12].
N'attendez pas pour consulter si vous ressentez des symptômes dépressifs ou des troubles du sommeil importants. Ces manifestations, souvent négligées, peuvent considérablement altérer votre qualité de vie et méritent une attention médicale spécifique [9,13].
En cas de doute sur un médicament, contactez rapidement votre médecin ou votre pharmacien. N'arrêtez jamais brutalement un traitement sans avis médical, mais signalez tout effet indésirable suspect. Cette vigilance partagée contribue à la sécurité de votre prise en charge [13].
Questions Fréquentes
Le syndrome parkinsonien secondaire est-il réversible ?Dans 60 à 80% des cas d'origine médicamenteuse, une amélioration est possible après arrêt du médicament responsable. Cependant, la récupération peut prendre plusieurs mois et n'est pas toujours complète [12,13].
Quels médicaments peuvent causer un syndrome parkinsonien ?
Les neuroleptiques, certains antiémétiques (métoclopramide), et quelques antihypertenseurs peuvent être responsables. Votre médecin doit évaluer systématiquement ces risques lors de toute prescription [13].
Comment différencier un syndrome parkinsonien secondaire de la maladie de Parkinson ?
L'identification d'une cause (médicament, toxique), l'absence de réponse à la L-DOPA, et parfois la présence de signes atypiques orientent vers un syndrome secondaire [12].
Les exercices de boxe sont-ils vraiment efficaces ?
Les études récentes montrent des bénéfices significatifs sur l'équilibre, la coordination et la qualité de vie. Cette approche innovante complète efficacement les traitements traditionnels [1].
Peut-on continuer à travailler avec un syndrome parkinsonien secondaire ?
Cela dépend de la sévérité des symptômes et du type d'activité professionnelle. Des aménagements de poste sont souvent possibles, comme l'illustre le témoignage de François, infirmier qui continue son activité [6].
Questions Fréquentes
Le syndrome parkinsonien secondaire est-il réversible ?
Dans 60 à 80% des cas d'origine médicamenteuse, une amélioration est possible après arrêt du médicament responsable. Cependant, la récupération peut prendre plusieurs mois et n'est pas toujours complète.
Quels médicaments peuvent causer un syndrome parkinsonien ?
Les neuroleptiques, certains antiémétiques (métoclopramide), et quelques antihypertenseurs peuvent être responsables. Votre médecin doit évaluer systématiquement ces risques lors de toute prescription.
Comment différencier un syndrome parkinsonien secondaire de la maladie de Parkinson ?
L'identification d'une cause (médicament, toxique), l'absence de réponse à la L-DOPA, et parfois la présence de signes atypiques orientent vers un syndrome secondaire.
Les exercices de boxe sont-ils vraiment efficaces ?
Les études récentes montrent des bénéfices significatifs sur l'équilibre, la coordination et la qualité de vie. Cette approche innovante complète efficacement les traitements traditionnels.
Peut-on continuer à travailler avec un syndrome parkinsonien secondaire ?
Cela dépend de la sévérité des symptômes et du type d'activité professionnelle. Des aménagements de poste sont souvent possibles, comme l'illustre le témoignage de François, infirmier qui continue son activité.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Effects of boxing exercise in people with Parkinson's disease. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Glucagon-like peptide-1 receptor agonists in .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Benserazide Hydrochloride – Application in Therapy and .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] O Souas, L Bengherbia. Syndrome parkinsonien révélateur d'un lupus érythémateux systémique: à propos d'un cas. 2025.Lien
- [5] X Game, B Peyronnet. … transcutanée (TENS) du nerf tibial postérieur des troubles vésicosphinctériens (TVS) secondaires à un syndrome parkinsonien: étude multicentrique randomisée …. 2022.Lien
- [6] I Clerc-pfrommer, N Nourry - Archives des Maladies Professionnelles et de l' …. Syndrome parkinsonien en carrosserie. 2022.Lien
- [7] ON da Cruz. … dans le trouble du comportement en sommeil paradoxal chez les patients avec un syndrome parkinsonien, suivis au centre expert Parkinson du CHRU de Nancy …. 2023.Lien
- [9] H Blibeche, N Bouattour. Parkinson et sommeil: troubles du sommeil dans la maladie de Parkinson. 2023.Lien
- [10] M Aubignat, M Tir. Tremblement parkinsonien induit par un kyste arachnoïdien intracrânien efficacement traité par chirurgie. 2023.Lien
- [11] L Ngarka, FN Yepnjio. Parkinsonism in an Adult Following Delayed Carbon Monoxide Exposure: A Case Report: Syndrome Parkinsonien chez un Adulte Post Exposition Tardif au …. 2024.Lien
- [12] Syndrome parkinsonien - Troubles du cerveau, de la .... www.msdmanuals.com.Lien
- [13] Parkinsonisme secondaire et atypique. www.msdmanuals.com.Lien
- [14] Parkinson : symptômes, traitement, prévention. www.pasteur.fr.Lien
Publications scientifiques
- Syndrome parkinsonien révélateur d'un lupus érythémateux systémique: à propos d'un cas (2025)
- … transcutanée (TENS) du nerf tibial postérieur des troubles vésicosphinctériens (TVS) secondaires à un syndrome parkinsonien: étude multicentrique randomisée … (2022)
- Syndrome parkinsonien en carrosserie (2022)
- … dans le trouble du comportement en sommeil paradoxal chez les patients avec un syndrome parkinsonien, suivis au centre expert Parkinson du CHRU de Nancy … (2023)
- 30. Les syndromes parkinsoniens (2023)
Ressources web
- Syndrome parkinsonien - Troubles du cerveau, de la ... (msdmanuals.com)
Une hypotension artérielle, des troubles de la déglutition, une constipation et des problèmes urinaires (parfois dus à une atrophie multisystémique)
- Parkinsonisme secondaire et atypique (msdmanuals.com)
Les signes cliniques du parkinsonisme secondaire et atypique sont similaires à ceux de la maladie de Parkinson (p. ex., tremblement de repos, rigidité, ...
- Parkinson : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
D'autres symptômes résultent de l'impact de la maladie sur le reste du cerveau : douleurs, dépression, mais aussi troubles intestinaux, du sommeil, de l'odorat, ...
- Les symptômes, le diagnostic et l'évolution de la maladie ... (ameli.fr)
26 févr. 2025 — Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont les tremblements, la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. D'autres ...
- Syndrome parkinsonien : faux Parkinson, vraie maladie (capretraite.fr)
Le syndrome parkinsonien atypique ou secondaire peut facilement entraîner un faux diagnostic de Parkinson. Les symptômes et traitements sont différents.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.