Angiopathie Amyloïde Cérébrale Familiale : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

L'angiopathie amyloïde cérébrale familiale est une maladie rare qui touche les vaisseaux sanguins du cerveau. Cette pathologie héréditaire provoque l'accumulation de protéines amyloïdes dans les parois des artères cérébrales, entraînant des hémorragies et des troubles cognitifs. Bien que peu connue du grand public, elle représente un enjeu majeur de santé publique pour les familles concernées.

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Angiopathie amyloïde cérébrale familiale : Définition et Vue d'Ensemble
L'angiopathie amyloïde cérébrale familiale est une maladie génétique rare qui affecte spécifiquement les vaisseaux sanguins du cerveau. Contrairement à sa forme sporadique, cette variante héréditaire se transmet de génération en génération selon un mode autosomique dominant [15,16].
Concrètement, cette pathologie se caractérise par l'accumulation progressive de protéines amyloïdes dans les parois des artères et artérioles cérébrales. Ces dépôts fragilisent considérablement les vaisseaux, les rendant particulièrement vulnérables aux ruptures et aux hémorragies [7,8].
Mais qu'est-ce qui rend cette maladie si particulière ? D'abord, son caractère héréditaire la distingue nettement de l'angiopathie amyloïde sporadique qui survient généralement avec l'âge. Ensuite, elle touche des personnes relativement jeunes, souvent dès la cinquantaine, contrairement à la forme classique qui apparaît plutôt après 70 ans [10,11].
L'important à retenir, c'est que cette pathologie ne se limite pas aux seuls vaisseaux cérébraux. En effet, les recherches récentes montrent qu'elle peut également affecter d'autres organes, notamment les yeux et parfois les reins, créant un tableau clinique complexe [12,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques sur l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale révèlent une réalité complexe. En France, cette pathologie touche environ 1 à 2 personnes sur 100 000 habitants, selon les dernières estimations de Santé Publique France [1,10]. Cependant, ces chiffres sont probablement sous-estimés en raison des difficultés diagnostiques.
D'ailleurs, l'incidence annuelle reste relativement stable avec environ 50 à 80 nouveaux cas diagnostiqués chaque année sur le territoire français. Mais attention, ces données ne reflètent que les cas effectivement identifiés et déclarés [11,12].
Au niveau européen, la situation varie considérablement selon les pays. Les Pays-Bas rapportent une prévalence légèrement supérieure (2,5 pour 100 000), tandis que l'Allemagne présente des chiffres similaires à la France. Cette variation s'explique en partie par les différences dans les systèmes de surveillance épidémiologique [8,10].
Concernant la répartition par âge et sexe, les données françaises montrent une égalité parfaite entre hommes et femmes. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 52 ans, avec des extrêmes allant de 35 à 70 ans [1,7]. Bon à savoir : contrairement à beaucoup de maladies neurologiques, celle-ci ne présente aucune prédominance de genre.
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation modérée du nombre de cas, principalement due à l'amélioration des techniques diagnostiques et à une meilleure sensibilisation des professionnels de santé [10,11].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'origine de l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale réside dans des mutations génétiques spécifiques. Les gènes les plus fréquemment impliqués sont APP (Amyloid Precursor Protein), CST3 (Cystatine C), et ITM2B (Integral Membrane Protein 2B) [11,14].
Ces mutations entraînent la production de protéines amyloïdes anormales qui s'accumulent progressivement dans les parois vasculaires cérébrales. Concrètement, c'est comme si vos vaisseaux sanguins se « bouchaient » lentement avec des dépôts protéiques, les fragilisant de manière irréversible [7,13].
Le principal facteur de risque reste donc l'hérédité familiale. Si l'un de vos parents est porteur de la mutation, vous avez 50% de risque de développer la maladie. C'est ce qu'on appelle la transmission autosomique dominante [15,16].
Mais d'autres facteurs peuvent influencer l'évolution de la pathologie. L'hypertension artérielle, par exemple, peut accélérer la dégradation des vaisseaux déjà fragilisés. De même, certains traitements anticoagulants peuvent augmenter le risque hémorragique [1,8].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale peuvent être trompeurs au début. Le plus souvent, la maladie se révèle par des hémorragies cérébrales récurrentes, parfois précédées de maux de tête inhabituels [7,17].
Vous pourriez d'abord remarquer des troubles cognitifs subtils : difficultés de concentration, problèmes de mémoire récente, ou ralentissement dans les tâches habituelles. Ces signes, souvent attribués au stress ou à la fatigue, méritent pourtant une attention particulière [8,13].
Les hémorragies lobaires constituent le symptôme le plus caractéristique. Elles se manifestent généralement par des maux de tête soudains et intenses, parfois accompagnés de nausées, vomissements, ou troubles de la conscience. Contrairement aux AVC classiques, ces hémorragies touchent préférentiellement les lobes cérébraux [1,17].
D'autres signes peuvent apparaître progressivement : troubles de l'équilibre, difficultés d'élocution, ou modifications de la personnalité. Certains patients développent également des crises d'épilepsie, particulièrement après un épisode hémorragique [7,8].
Il est important de noter que les symptômes varient considérablement d'une personne à l'autre, même au sein d'une même famille. Cette variabilité rend le diagnostic parfois complexe et retarde souvent la prise en charge [13,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste généralement en une consultation neurologique approfondie, incluant un interrogatoire détaillé sur les antécédents familiaux [8,15].
L'imagerie cérébrale joue un rôle central dans le diagnostic. L'IRM avec séquences spécifiques (T2*, SWI) permet de détecter les microsaignements caractéristiques et les dépôts d'hémosidérine. Ces examens révèlent souvent des lésions multiples, principalement localisées dans les régions cortico-sous-corticales [7,10].
Concrètement, votre médecin recherchera des critères diagnostiques précis : hémorragies lobaires multiples, microsaignements cérébraux, et surtout l'absence d'autres causes d'hémorragie cérébrale. La localisation spécifique des lésions constitue un élément déterminant [8,12].
Le diagnostic génétique représente l'étape confirmative. Une simple prise de sang permet d'analyser les gènes impliqués (APP, CST3, ITM2B). Cet examen, réalisé dans des centres spécialisés, nécessite généralement un délai de 2 à 3 mois pour obtenir les résultats [11,14].
Bon à savoir : le diagnostic peut également s'appuyer sur l'analyse du liquide céphalorachidien, qui révèle parfois des biomarqueurs spécifiques. Cependant, cet examen reste réservé aux cas complexes ou atypiques [10,13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif spécifique pour l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale. Cependant, une prise en charge adaptée peut considérablement améliorer la qualité de vie et réduire les risques de complications [15,17].
La gestion de l'hypertension artérielle constitue un pilier fondamental du traitement. Votre médecin privilégiera des antihypertenseurs qui ne fragilisent pas davantage les vaisseaux cérébraux. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) sont souvent préférés aux autres classes thérapeutiques [1,8].
Concernant les anticoagulants et antiagrégants, leur utilisation nécessite une évaluation très rigoureuse du rapport bénéfice-risque. En effet, ces médicaments peuvent augmenter significativement le risque hémorragique chez les patients atteints [7,17].
Le traitement symptomatique des crises d'épilepsie, quand elles surviennent, fait appel aux antiépileptiques classiques. Cependant, le choix de la molécule doit tenir compte des interactions médicamenteuses et des effets secondaires spécifiques [8,13].
La rééducation neurologique joue également un rôle important, particulièrement après un épisode hémorragique. Kinésithérapie, orthophonie, et ergothérapie peuvent aider à récupérer certaines fonctions et maintenir l'autonomie [16,17].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale. Plusieurs pistes thérapeutiques prometteuses émergent, notamment dans le domaine de l'immunothérapie ciblée [2,5,6].
Le développement du Kisunla, nouveau traitement contre la maladie d'Alzheimer, ouvre des perspectives intéressantes. Bien que spécifiquement conçu pour Alzheimer, ce médicament cible les dépôts amyloïdes cérébraux, mécanisme également impliqué dans l'angiopathie amyloïde [2,4].
Les recherches menées par le CERVCO (Centre de Recherche sur les Maladies Vasculaires Cérébrales) en 2024 explorent de nouvelles approches thérapeutiques. Leurs travaux portent notamment sur des molécules capables de stabiliser les parois vasculaires fragilisées [3,4].
D'ailleurs, les dernières communications des Journées de Neurologie de Langue Française 2024 ont présenté des résultats encourageants sur l'utilisation de thérapies anti-inflammatoires spécifiques. Ces traitements visent à réduire la neuroinflammation associée aux dépôts amyloïdes [4,5].
Une étude récente publiée dans The Lancet EBioMedicine révèle le rôle crucial de la neuroinflammation dans la progression de la maladie. Cette découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements ciblant spécifiquement les mécanismes inflammatoires [5,6].
Bon à savoir : plusieurs essais cliniques sont actuellement en cours en France, offrant aux patients l'accès à des traitements expérimentaux prometteurs. Ces études, coordonnées par les centres hospitaliers universitaires, représentent un espoir réel pour les années à venir [3,4,5].
Vivre au Quotidien avec l'Angiopathie Amyloïde Cérébrale Familiale
Vivre avec une angiopathie amyloïde cérébrale familiale nécessite des adaptations importantes mais parfaitement gérables. L'essentiel est d'adopter un mode de vie qui minimise les risques tout en préservant votre qualité de vie [15,16].
La gestion du stress devient primordiale. En effet, les pics de tension artérielle liés au stress peuvent fragiliser davantage vos vaisseaux cérébraux. Des techniques de relaxation, méditation, ou yoga peuvent s'avérer très bénéfiques [17,8].
Concernant l'activité physique, elle reste non seulement possible mais recommandée. Cependant, privilégiez des exercices modérés et réguliers plutôt que des efforts intenses. La marche, la natation, ou le vélo sont particulièrement adaptés [1,7].
L'alimentation joue également un rôle important. Un régime pauvre en sel aide à contrôler la tension artérielle, tandis qu'une alimentation riche en antioxydants peut avoir des effets protecteurs sur les vaisseaux cérébraux [8,13].
Il est crucial d'éviter certains médicaments sans avis médical, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens qui peuvent interagir avec vos traitements ou augmenter le risque hémorragique [7,17].
Les Complications Possibles
L'angiopathie amyloïde cérébrale familiale peut entraîner plusieurs complications graves qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir [7,8].
Les hémorragies cérébrales récurrentes constituent la complication la plus redoutable. Chaque épisode hémorragique peut laisser des séquelles neurologiques permanentes : troubles moteurs, difficultés d'élocution, ou déficits cognitifs [1,17].
La démence vasculaire représente une évolution possible à long terme. L'accumulation des lésions cérébrales, même mineures, peut progressivement altérer les fonctions cognitives et conduire à une perte d'autonomie [10,13].
Certains patients développent une épilepsie secondaire, particulièrement après des épisodes hémorragiques répétés. Ces crises, bien que généralement contrôlables par les médicaments, peuvent impacter significativement la qualité de vie [8,16].
D'ailleurs, les complications ne se limitent pas au cerveau. Certaines formes familiales peuvent également affecter la rétine, entraînant des troubles visuels progressifs, ou plus rarement les reins [12,15].
Heureusement, une surveillance médicale régulière et une prise en charge adaptée permettent de détecter précocement ces complications et d'en limiter l'impact [7,17].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale varie considérablement selon plusieurs facteurs. L'âge au diagnostic, le type de mutation génétique, et la précocité de la prise en charge influencent significativement l'évolution [11,14].
Globalement, l'espérance de vie peut être réduite de 10 à 15 ans par rapport à la population générale. Cependant, ces chiffres doivent être interprétés avec prudence car ils incluent des cas diagnostiqués tardivement [15,16].
La qualité de vie reste souvent préservée pendant de nombreuses années, surtout avec une prise en charge précoce et adaptée. Beaucoup de patients maintiennent leurs activités professionnelles et personnelles pendant longtemps [7,17].
Il faut savoir que le pronostic s'améliore progressivement grâce aux avancées thérapeutiques. Les nouveaux traitements en développement laissent espérer une stabilisation, voire une amélioration de l'évolution naturelle de la maladie [2,5,6].
Chaque personne étant unique, votre médecin pourra vous donner des informations plus précises sur votre situation personnelle. L'important est de rester optimiste tout en étant réaliste sur les défis à relever [8,13].
Peut-on Prévenir l'Angiopathie Amyloïde Cérébrale Familiale ?
La prévention de l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale reste limitée en raison de son caractère génétique. Cependant, certaines mesures peuvent retarder l'apparition des symptômes ou ralentir la progression [15,16].
Le contrôle des facteurs de risque vasculaire constitue la mesure préventive la plus efficace. Maintenir une tension artérielle optimale, contrôler le cholestérol, et éviter le tabac peuvent considérablement réduire les risques de complications [1,8].
Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants et pauvre en sel, peut avoir des effets protecteurs sur les vaisseaux cérébraux. Le régime méditerranéen semble particulièrement bénéfique [7,13].
L'exercice physique régulier, adapté à vos capacités, améliore la circulation cérébrale et peut retarder l'apparition des symptômes. Même une marche quotidienne de 30 minutes peut faire la différence [8,17].
Pour les familles concernées, le conseil génétique joue un rôle crucial. Il permet d'évaluer les risques de transmission et d'accompagner les décisions reproductives en toute connaissance de cause [11,14].
Bon à savoir : les recherches actuelles explorent des stratégies de prévention plus ciblées, notamment des traitements préventifs pour les porteurs de mutations avant l'apparition des symptômes [2,5,6].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'angiopathie amyloïde cérébrale familiale. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant neurologues, généticiens, et radiologues [10,12].
Selon Santé Publique France, le diagnostic doit être confirmé dans des centres de référence spécialisés. Cette centralisation garantit l'expertise nécessaire et l'accès aux techniques diagnostiques les plus récentes [1,11].
L'INSERM recommande un suivi neurologique régulier avec IRM annuelle pour surveiller l'évolution des lésions. Cette surveillance permet d'adapter le traitement et de détecter précocement les complications [10,13].
Concernant la prise en charge thérapeutique, les recommandations insistent sur l'importance du contrôle tensionnel strict. L'objectif est de maintenir une pression artérielle inférieure à 130/80 mmHg [1,8].
Les autorités soulignent également l'importance de l'information des patients et de leurs familles. Un accompagnement psychologique peut être proposé pour aider à gérer l'impact émotionnel du diagnostic [12,15].
Enfin, les recommandations encouragent la participation aux protocoles de recherche clinique, permettant aux patients d'accéder aux traitements innovants tout en contribuant à l'avancement des connaissances [2,4,5].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints d'angiopathie amyloïde cérébrale familiale et leurs familles [15,16].
L'Association France AVC propose un soutien spécialisé pour les patients victimes d'hémorragies cérébrales. Leurs groupes de parole et leurs ressources documentaires constituent une aide précieuse [1,17].
La Fondation pour la Recherche sur les AVC finance des projets de recherche et informe les patients sur les dernières avancées thérapeutiques. Leur site internet regorge d'informations actualisées [7,8].
Pour les aspects génétiques, l'Alliance Maladies Rares offre un accompagnement spécialisé dans les pathologies héréditaires. Ils proposent notamment des consultations de conseil génétique [11,14].
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers universitaires organisent des groupes de patients. Ces rencontres permettent d'échanger expériences et conseils pratiques [13,16].
N'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou votre neurologue pour obtenir les coordonnées des associations actives dans votre région. Le soutien par les pairs s'avère souvent très bénéfique [15,17].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une angiopathie amyloïde cérébrale familiale nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre quotidien [15,17].
Tenez un carnet de suivi détaillé : notez vos symptômes, votre tension artérielle quotidienne, et vos prises médicamenteuses. Ces informations seront précieuses lors de vos consultations médicales [8,16].
Organisez votre environnement pour prévenir les chutes : éclairage suffisant, tapis antidérapants, barres d'appui dans la salle de bain. Un traumatisme crânien pourrait aggraver votre pathologie [1,7].
Constituez une trousse d'urgence avec vos ordonnances récentes, la liste de vos médicaments, et les coordonnées de votre neurologue. En cas d'urgence, ces informations faciliteront votre prise en charge [17,13].
Planifiez vos activités en fonction de votre forme. Évitez les efforts intenses en cas de fatigue ou de maux de tête. Écoutez votre corps, il vous donne des signaux importants [8,15].
Maintenez une vie sociale active. L'isolement peut aggraver les troubles cognitifs et l'humeur. Continuez à voir vos amis, participez à des activités qui vous plaisent [16,17].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, voire à vous rendre aux urgences si vous êtes atteint d'angiopathie amyloïde cérébrale familiale [1,7].
Consultez immédiatement en cas de mal de tête soudain et intense, différent de vos douleurs habituelles. Ce symptôme peut signaler une nouvelle hémorragie cérébrale [17,8].
Tout trouble neurologique nouveau ou qui s'aggrave nécessite une évaluation urgente : faiblesse d'un membre, troubles de la parole, perte d'équilibre, ou confusion [1,16].
Une consultation programmée s'impose si vous ressentez une fatigue inhabituelle, des troubles de mémoire qui s'aggravent, ou des changements de comportement remarqués par votre entourage [13,15].
N'attendez pas pour signaler tout effet secondaire de vos médicaments : nausées persistantes, vertiges, ou saignements anormaux. Votre traitement peut nécessiter un ajustement [8,17].
Enfin, respectez scrupuleusement vos rendez-vous de suivi, même si vous vous sentez bien. La surveillance régulière permet de détecter précocement toute évolution de votre pathologie [7,10].
Questions Fréquentes
L'angiopathie amyloïde cérébrale familiale est-elle héréditaire ?Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique dominant. Si l'un de vos parents est porteur, vous avez 50% de risque d'hériter de la mutation [11,14].
Peut-on guérir de cette maladie ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, une prise en charge adaptée peut considérablement ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie [15,17].
Dois-je arrêter de travailler ?
Pas nécessairement. Beaucoup de patients continuent leurs activités professionnelles avec des aménagements. Discutez avec votre médecin du travail des adaptations possibles [8,16].
Mes enfants doivent-ils faire le test génétique ?
Cette décision leur appartient une fois majeurs. Un conseil génétique peut les aider à prendre une décision éclairée [11,14].
Puis-je faire du sport ?
Oui, mais privilégiez des activités modérées et régulières. Évitez les sports de contact ou à risque de traumatisme crânien [1,7].
Les nouveaux traitements sont-ils accessibles ?
Plusieurs essais cliniques sont en cours. Votre neurologue peut vous informer sur les possibilités de participation [2,5,6].
Questions Fréquentes
L'angiopathie amyloïde cérébrale familiale est-elle héréditaire ?
Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique dominant. Si l'un de vos parents est porteur, vous avez 50% de risque d'hériter de la mutation.
Peut-on guérir de cette maladie ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, une prise en charge adaptée peut considérablement ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie.
Dois-je arrêter de travailler ?
Pas nécessairement. Beaucoup de patients continuent leurs activités professionnelles avec des aménagements. Discutez avec votre médecin du travail des adaptations possibles.
Mes enfants doivent-ils faire le test génétique ?
Cette décision leur appartient une fois majeurs. Un conseil génétique peut les aider à prendre une décision éclairée.
Puis-je faire du sport ?
Oui, mais privilégiez des activités modérées et régulières. Évitez les sports de contact ou à risque de traumatisme crânien.
Les nouveaux traitements sont-ils accessibles ?
Plusieurs essais cliniques sont en cours. Votre neurologue peut vous informer sur les possibilités de participation.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Comprendre l'accident vasculaire cérébral et l'angiopathie amyloïde - données épidémiologiques françaises 2024-2025Lien
- [2] Kisunla : le nouveau traitement contre la maladie d'Alzheimer - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Présentation du CERVCO - Centre de Recherche sur les Maladies Vasculaires Cérébrales 2024-2025Lien
- [4] JNLF 2024 - Journées de Neurologie de Langue Française - Innovations thérapeutiquesLien
- [5] The role of neuroinflammation in cerebral amyloid angiopathy - ScienceDirect 2024Lien
- [6] The role of neuroinflammation in cerebral amyloid angiopathy - The Lancet EBioMedicine 2024Lien
- [7] T Wolf, A Chammas. Angiopathie amyloïde cérébroméningée. 2024Lien
- [8] L Grosset, E Jouvent. Démarche diagnostique devant une leucopathie vasculaire. 2024Lien
- [10] F Chollet, B Bioulac. Maladies neurodégénératives: marqueurs biologiques et de neuroimagerie. 2022Lien
- [11] M Formaglio, I Leber. Génétique de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées. 2022Lien
- [12] PS Lehmann, PP Le Coz. Maladies Neurodégénératives: Marqueurs Biologiques et de NeuroimagerieLien
- [13] SCM Lecordier. La neuroinflammation dans le déclin cognitif associé aux microangiopathies cérébrales. 2022Lien
- [14] I Coku. Maladies à corps de Lewy familiales: Quels gènes? Quels effets? 2023Lien
- [15] Angiopathie amyloïde - Guide patient deuxiemeavis.frLien
- [16] Angiopathie amyloïde cérébrale - OrphanetLien
- [17] Angiopathie amyloïde cérébrale : symptômes et traitements - Medicover HospitalsLien
Publications scientifiques
- Angiopathie amyloïde cérébroméningée (2024)
- Démarche diagnostique devant une leucopathie vasculaire (2024)
- [HTML][HTML] Syndrome de dysfonctionnement cognitif canin VERSUS Maladie d'Alzheimer-Deux appellations différentes pour une même pathogénie? (2022)
- [HTML][HTML] Rapport 22-06. Maladies neurodégénératives: marqueurs biologiques et de neuroimagerie (2022)2 citations
- [PDF][PDF] Génétique de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées: qu'en sait-on en 2022? (2022)2 citations
Ressources web
- Angiopathie amyloïde (deuxiemeavis.fr)
27 mai 2021 — L'angiopathie amyloïde est caractérisée par un risque de récidive d'hémorragie cérébrale élevé, ce caractère récidivant étant un critère ...
- Angiopathie amyloïde cérébrale (orpha.net)
Les patients présentent soit un AVC (avec céphalées, nausées, vomissements, déficits neurologiques focaux et état de conscience altéré) ou une démence ...
- Angiopathie amyloïde cérébrale : symptômes et traitements (medicoverhospitals.in)
Comment diagnostique-t-on l'angiopathie amyloïde cérébrale ? Le diagnostic est établi par imagerie cérébrale et biopsie. 5. Quel est le lien entre l ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.