Aller au contenu principal

Syndrome Fémoro-Patellaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Syndrome fémoro-patellaire

Le syndrome fémoro-patellaire représente l'une des pathologies du genou les plus fréquentes, touchant particulièrement les sportifs et les femmes. Cette douleur située à l'avant du genou peut considérablement impacter votre quotidien. Heureusement, de nouvelles approches thérapeutiques voient le jour en 2024-2025, offrant de réels espoirs d'amélioration. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie complexe mais traitable.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Syndrome Fémoro-Patellaire : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome fémoro-patellaire désigne une douleur située à l'avant du genou, au niveau de l'articulation entre la rotule (patella) et le fémur. Cette pathologie, aussi appelée syndrome rotulien, résulte d'un dysfonctionnement mécanique complexe [1].

Concrètement, votre rotule ne glisse plus correctement dans sa gouttière fémorale lors des mouvements de flexion-extension du genou. Cette anomalie de glissement provoque des frottements anormaux, générant inflammation et douleur [5,8].

Mais attention, le syndrome fémoro-patellaire n'est pas une simple usure du cartilage. Il s'agit d'un trouble fonctionnel impliquant plusieurs structures : muscles, tendons, ligaments et surfaces articulaires. D'ailleurs, cette complexité explique pourquoi le diagnostic peut parfois prendre du temps [9,10].

L'important à retenir : cette pathologie touche préférentiellement les personnes actives, particulièrement les femmes entre 15 et 45 ans. Les activités répétitives sollicitant le genou en flexion (course, vélo, escaliers) constituent les principaux facteurs déclenchants [1,11].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome fémoro-patellaire représente 25 à 40% de toutes les pathologies du genou selon les données de la HAS 2024-2025 [1]. Cette prévalence élevée en fait la première cause de consultation en médecine du sport.

Les chiffres français révèlent des disparités importantes selon l'âge et le sexe. Chez les femmes de 15-35 ans, la prévalence atteint 28%, contre seulement 15% chez les hommes du même âge [1]. Cette différence s'explique par des facteurs anatomiques et hormonaux spécifiques.

D'ailleurs, l'incidence annuelle en France s'élève à 2,5 nouveaux cas pour 1000 habitants, avec un pic notable chez les adolescents sportifs (4,2 pour 1000) [1]. Ces données montrent une augmentation de 15% par rapport aux statistiques de 2019, probablement liée à l'essor des activités physiques.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et les Pays-Bas rapportent des prévalences similaires (22-35%), tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs (18-25%) [1]. Cette variation pourrait refléter des différences dans les pratiques sportives et les habitudes de vie.

Bon à savoir : les projections pour 2030 estiment une augmentation de 20% des cas, principalement due au vieillissement de la population et à l'augmentation de l'activité physique chez les seniors [1]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros annuels, incluant consultations, examens et arrêts de travail.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du syndrome fémoro-patellaire sont multifactorielles, impliquant des facteurs intrinsèques et extrinsèques. Comprendre ces mécanismes vous aide à mieux appréhender votre pathologie [5,11].

Les facteurs anatomiques jouent un rôle majeur. Un mauvais alignement de la rotule, une dysplasie de la trochlée fémorale ou encore un angle Q augmenté prédisposent au développement de la pathologie [8,9]. Chez les femmes, la largeur du bassin influence particulièrement cet angle Q.

Mais les déséquilibres musculaires constituent également des facteurs clés. Une faiblesse du quadriceps, notamment du vaste médial oblique, perturbe le centrage rotulien [3,7]. Parallèlement, une raideur des muscles postérieurs (ischio-jambiers, mollets) modifie la biomécanique du genou.

Les facteurs extrinsèques incluent les erreurs d'entraînement, le surmenage sportif et les surfaces d'entraînement inadaptées. D'ailleurs, une augmentation brutale de l'intensité ou du volume d'entraînement multiplie par trois le risque de développer un syndrome fémoro-patellaire [7,12].

Concrètement, certaines activités présentent un risque accru : course à pied (surtout en descente), cyclisme, sports de saut, danse classique. L'important à retenir : la combinaison de plusieurs facteurs de risque augmente exponentiellement la probabilité de développer cette pathologie [11,12].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La douleur antérieure du genou constitue le symptôme principal du syndrome fémoro-patellaire. Cette douleur présente des caractéristiques bien spécifiques que vous devez connaître [1,13].

Typiquement, vous ressentez une douleur sourde, parfois lancinante, située autour ou derrière la rotule. Cette douleur s'aggrave lors de la montée ou descente d'escaliers, de la position accroupie prolongée, ou après une station assise prolongée (signe du cinéma) [13,14].

D'ailleurs, la douleur peut s'accompagner d'autres symptômes révélateurs. Vous pourriez percevoir des craquements ou grincements (crépitations) lors des mouvements du genou. Certains patients décrivent également une sensation d'instabilité ou de "lâchage" du genou [14,15].

Mais attention, l'intensité des symptômes varie considérablement d'une personne à l'autre. Certains ne ressentent qu'une gêne légère lors d'activités spécifiques, tandis que d'autres souffrent de douleurs invalidantes au quotidien [8,9]. Cette variabilité explique pourquoi le diagnostic peut parfois être retardé.

Il est important de noter que les symptômes évoluent souvent par poussées. Vous pouvez traverser des périodes d'amélioration suivies de rechutes, particulièrement lors de la reprise d'activités physiques [10,11].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome fémoro-patellaire repose principalement sur l'examen clinique, complété si nécessaire par des examens d'imagerie. Votre médecin suit une démarche structurée pour poser le bon diagnostic [1,8].

L'interrogatoire constitue la première étape cruciale. Votre médecin s'intéresse aux circonstances d'apparition, aux caractéristiques de la douleur, aux activités déclenchantes et à vos antécédents sportifs. Cette anamnèse oriente déjà fortement vers le diagnostic [9,10].

L'examen physique comprend plusieurs tests spécifiques. Le test de compression rotulienne, le signe du rabot, l'évaluation de la mobilité rotulienne permettent d'objectiver le dysfonctionnement [8,9]. Votre médecin évalue également la force musculaire, particulièrement du quadriceps et des muscles stabilisateurs de hanche.

Concernant l'imagerie, les radiographies standard restent l'examen de première intention. Elles permettent d'éliminer d'autres pathologies et d'évaluer l'alignement rotulien [1]. L'IRM n'est généralement pas nécessaire au diagnostic initial, sauf en cas de doute diagnostique ou de symptômes atypiques.

Récemment, l'analyse cinématique 3D se développe dans certains centres spécialisés. Cette technique innovante permet d'analyser précisément les mouvements de la rotule et d'identifier les anomalies biomécaniques [8,9,10]. Bien que prometteuse, elle reste encore réservée à la recherche et aux cas complexes.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome fémoro-patellaire privilégie une approche conservatrice multimodale. La bonne nouvelle : plus de 85% des patients s'améliorent avec un traitement non chirurgical bien conduit [5,6].

La kinésithérapie constitue le pilier du traitement. Elle vise à corriger les déséquilibres musculaires, améliorer la biomécanique et réduire la douleur. Les exercices de renforcement du quadriceps, particulièrement du vaste médial oblique, montrent une efficacité prouvée [3,6,7].

Mais le traitement ne se limite pas au renforcement musculaire. Les techniques de thérapie manuelle, les étirements spécifiques et la rééducation proprioceptive complètent efficacement la prise en charge [5,11]. D'ailleurs, l'adhérence au programme d'exercices constitue un facteur prédictif majeur de succès thérapeutique [6].

Les traitements médicamenteux jouent un rôle d'appoint. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent soulager temporairement la douleur, mais leur utilisation doit rester ponctuelle [1]. Les infiltrations de corticoïdes sont rarement indiquées dans cette pathologie.

Concrètement, votre médecin peut également prescrire des orthèses plantaires ou des genouillères rotuliennes. Ces dispositifs visent à optimiser l'alignement et réduire les contraintes sur l'articulation fémoro-patellaire [2,15]. L'efficacité varie selon les patients, mais certains en tirent un bénéfice notable.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome fémoro-patellaire avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [2,3,4].

L'entraînement fonctionnel spécifique révolutionne la rééducation. Une étude récente démontre que les exercices fonctionnels ciblés réduisent la douleur de 40% en moyenne après 12 semaines, comparativement aux approches traditionnelles [3]. Cette méthode intègre des mouvements complexes reproduisant les gestes de la vie quotidienne.

Parallèlement, l'analyse des variations de l'arche plantaire ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les recherches 2024 établissent un lien direct entre la morphologie du pied et le développement du syndrome fémoro-patellaire [2]. Cette découverte permet une approche préventive personnalisée basée sur l'analyse podologique.

D'ailleurs, les protocoles de réduction de la douleur évoluent considérablement. Une innovation majeure de 2025 propose un programme de 3 mois combinant exercices spécifiques, techniques de relaxation et biofeedback [4]. Les résultats préliminaires montrent une diminution de 60% de l'intensité douloureuse.

Le réentraînement de la technique de course constitue également une avancée significative. Les programmes personnalisés de correction biomécanique, guidés par analyse vidéo 3D, permettent de prévenir les récidives chez 78% des coureurs traités [7]. Cette approche révolutionnaire transforme la prise en charge des sportifs.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome Fémoro-Patellaire

Vivre avec un syndrome fémoro-patellaire nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. L'important est d'apprendre à gérer votre pathologie intelligemment [6,11].

Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Si votre travail implique de nombreux déplacements ou la station debout prolongée, discutez avec votre employeur de possibles adaptations. Un siège ergonomique ou des pauses régulières peuvent considérablement améliorer votre confort [13,14].

Concernant les activités physiques, l'arrêt complet n'est généralement pas recommandé. Privilégiez les sports "genou-friendly" comme la natation, le vélo en position adaptée ou la marche sur terrain plat. Évitez temporairement les activités à fort impact comme la course en descente ou les sports de saut [7,12].

D'ailleurs, l'adaptation de votre domicile peut faciliter votre quotidien. Installez des rampes d'escalier, évitez les positions accroupies prolongées pour le jardinage, utilisez un siège surélevé pour les toilettes si nécessaire [15]. Ces petits aménagements font souvent une grande différence.

Mais n'oubliez pas l'aspect psychologique. Certains patients développent une appréhension vis-à-vis de certains mouvements. Un accompagnement psychologique peut parfois s'avérer bénéfique pour retrouver confiance en ses capacités [11].

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénin, le syndrome fémoro-patellaire peut parfois évoluer vers des complications qu'il convient de connaître. Heureusement, ces complications restent rares avec une prise en charge adaptée [1,5].

La chondromalacie rotulienne représente la complication la plus fréquente. Elle correspond à une dégradation du cartilage rotulien due aux frottements anormaux prolongés. Cette évolution survient principalement en l'absence de traitement ou en cas de mauvaise observance thérapeutique [8,9].

Certains patients développent également une instabilité rotulienne chronique. La rotule peut alors présenter des épisodes de subluxation ou, plus rarement, de luxation complète. Cette complication nécessite parfois une prise en charge chirurgicale [10,11].

D'ailleurs, l'évolution vers une arthrose fémoro-patellaire constitue une préoccupation à long terme. Bien que cette évolution ne soit pas systématique, elle peut survenir après plusieurs années d'évolution non contrôlée [1]. C'est pourquoi un suivi régulier reste indispensable.

Mais rassurez-vous, ces complications peuvent être largement prévenues. Un diagnostic précoce, un traitement adapté et une bonne observance thérapeutique réduisent considérablement ces risques. L'important est de ne pas négliger les premiers symptômes [5,11].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome fémoro-patellaire est globalement favorable, particulièrement lorsque la prise en charge est précoce et bien conduite. Les données récentes sont encourageantes [5,6,7].

Concrètement, 70 à 85% des patients présentent une amélioration significative de leurs symptômes dans les 6 premiers mois de traitement conservateur. Cette amélioration se maintient à long terme chez la majorité des patients suivis [5,6]. Les facteurs prédictifs de bon pronostic incluent l'âge jeune, l'absence de surpoids et une bonne adhérence au traitement.

Cependant, environ 15 à 25% des patients conservent des symptômes résiduels malgré un traitement bien conduit. Ces formes chroniques nécessitent souvent une approche thérapeutique plus intensive et parfois multidisciplinaire [6,11]. L'important est de ne pas se décourager : des solutions existent même pour ces cas complexes.

D'ailleurs, les innovations thérapeutiques 2024-2025 améliorent considérablement le pronostic. Les nouveaux protocoles de rééducation fonctionnelle permettent d'obtenir des résultats supérieurs aux approches traditionnelles [3,7]. Ces avancées offrent de nouveaux espoirs aux patients réfractaires aux traitements classiques.

Il faut savoir que la récidive reste possible, particulièrement en cas de reprise d'activités à risque sans précaution. Néanmoins, les patients ayant bénéficié d'une rééducation complète présentent un taux de récidive inférieur à 20% [7,12].

Peut-on Prévenir le Syndrome Fémoro-Patellaire ?

La prévention du syndrome fémoro-patellaire est non seulement possible, mais elle constitue même la meilleure stratégie pour éviter cette pathologie. Les approches préventives se sont considérablement enrichies ces dernières années [2,7,12].

L'échauffement et les étirements représentent les mesures préventives de base. Un échauffement progressif de 10-15 minutes avant toute activité physique prépare vos articulations et muscles à l'effort. Les étirements post-exercice maintiennent la souplesse musculaire et préviennent les déséquilibres [12,15].

Mais la prévention moderne va bien au-delà. L'analyse de la technique de course, développée en 2024-2025, permet d'identifier et corriger les défauts biomécaniques avant l'apparition des symptômes [7,12]. Cette approche révolutionnaire réduit de 60% le risque de développer un syndrome fémoro-patellaire chez les coureurs.

D'ailleurs, le renforcement musculaire préventif gagne en importance. Des exercices spécifiques du quadriceps, des muscles fessiers et des stabilisateurs de hanche, pratiqués 2-3 fois par semaine, constituent une excellente prévention [3,7]. Ces exercices peuvent facilement s'intégrer dans votre routine quotidienne.

L'innovation 2024 concernant l'analyse de l'arche plantaire ouvre également de nouvelles perspectives préventives. Un bilan podologique peut désormais identifier les personnes à risque et proposer des orthèses préventives personnalisées [2]. Cette approche prédictive transforme la prévention du syndrome fémoro-patellaire.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024-2025 des recommandations actualisées concernant la prise en charge du syndrome fémoro-patellaire. Ces guidelines constituent la référence pour tous les professionnels de santé français [1].

La HAS préconise une approche thérapeutique graduée, débutant systématiquement par un traitement conservateur. La kinésithérapie doit être prescrite en première intention, avec un minimum de 12 séances sur 3 mois [1]. Cette recommandation s'appuie sur les preuves scientifiques les plus récentes démontrant l'efficacité de cette approche.

Concernant l'imagerie, les recommandations sont claires : les radiographies standard suffisent dans la majorité des cas. L'IRM ne doit être prescrite qu'en cas de doute diagnostique ou de symptômes atypiques [1]. Cette position vise à éviter les examens inutiles et coûteux.

D'ailleurs, la HAS insiste particulièrement sur l'importance de l'éducation thérapeutique du patient. Vous devez comprendre votre pathologie, connaître les facteurs aggravants et maîtriser les exercices d'auto-rééducation [1]. Cette approche éducative améliore significativement l'observance et les résultats thérapeutiques.

Les nouvelles recommandations intègrent également les innovations 2024-2025. L'entraînement fonctionnel et l'analyse biomécanique sont désormais reconnus comme des outils thérapeutiques validés [1,3]. Cette évolution témoigne de la dynamique de recherche dans ce domaine.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome fémoro-patellaire. Ces structures offrent soutien, information et entraide [13,14,15].

L'Association Française de Lutte contre les Rhumatismes (AFLAR) propose des ressources spécialisées sur les pathologies articulaires, incluant le syndrome fémoro-patellaire. Leur site internet offre des fiches pratiques, des conseils d'exercices et un forum d'échanges entre patients [13].

La Société Française de Médecine du Sport met à disposition des guides pratiques destinés aux sportifs souffrant de pathologies du genou. Ces documents, validés scientifiquement, constituent une source d'information fiable et actualisée [14,15].

D'ailleurs, de nombreux centres de rééducation proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés au syndrome fémoro-patellaire. Ces programmes, généralement remboursés par l'Assurance Maladie, combinent information médicale, apprentissage d'exercices et soutien psychologique [13,14].

Les réseaux sociaux hébergent également des groupes d'entraide très actifs. Ces communautés permettent d'échanger expériences, conseils pratiques et soutien moral. Attention cependant à toujours vérifier les informations médicales avec votre professionnel de santé [15].

Bon à savoir : certaines mutuelles proposent des programmes d'accompagnement spécialisés pour les pathologies chroniques, incluant le syndrome fémoro-patellaire. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre organisme complémentaire.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre syndrome fémoro-patellaire au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des dernières recherches, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [6,11,15].

Adaptez vos activités sans les abandonner complètement. Remplacez temporairement la course par la marche rapide, privilégiez le vélo en position haute, optez pour la natation. L'important est de maintenir une activité physique régulière tout en respectant vos limites [7,12].

Investissez dans de bonnes chaussures de sport. Un chaussage adapté, avec un bon amorti et un soutien de la voûte plantaire, peut réduire significativement les contraintes sur vos genoux. Changez vos chaussures de sport tous les 500-800 kilomètres [2,15].

Mais n'oubliez pas les gestes simples du quotidien. Utilisez la rampe dans les escaliers, évitez de porter des charges lourdes, privilégiez les sièges avec accoudoirs pour vous relever plus facilement. Ces petites adaptations font souvent une grande différence [13,14].

D'ailleurs, la gestion du stress joue un rôle important. Le stress peut amplifier la perception douloureuse et retarder la guérison. Techniques de relaxation, méditation ou activités plaisantes contribuent à votre mieux-être global [11]. L'important à retenir : une approche globale donne les meilleurs résultats.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Reconnaître ces signaux d'alarme peut éviter l'aggravation de votre syndrome fémoro-patellaire [1,13,14].

Consultez sans délai si votre douleur devient intense et permanente, ne cédant plus au repos. Une douleur qui vous réveille la nuit ou vous empêche de marcher normalement nécessite une évaluation médicale urgente [13,14]. Ces symptômes peuvent signaler une complication ou une autre pathologie.

L'apparition d'un gonflement important du genou, d'une rougeur ou d'une chaleur locale doit également vous inquiéter. Ces signes peuvent évoquer une inflammation aiguë ou une infection nécessitant un traitement spécifique [1,15].

D'ailleurs, si vous ressentez des blocages du genou, des sensations de dérobement ou d'instabilité, ne tardez pas à consulter. Ces symptômes peuvent indiquer une complication mécanique nécessitant une prise en charge spécialisée [14,15].

Mais même en l'absence de signes d'alarme, une consultation s'impose si vos symptômes persistent malgré un traitement bien conduit. Après 6-8 semaines de traitement conservateur sans amélioration, un avis spécialisé peut être nécessaire [1,11]. N'hésitez jamais à demander un second avis si vous avez des doutes.

Questions Fréquentes

Puis-je continuer le sport avec un syndrome fémoro-patellaire ?
Oui, mais avec des adaptations. Privilégiez les sports à faible impact comme la natation ou le vélo. Évitez temporairement les activités à fort impact comme la course en descente [7,12].

Combien de temps dure la rééducation ?
La rééducation dure généralement 3 à 6 mois, avec des séances 2-3 fois par semaine. L'amélioration se ressent souvent dès les premières semaines, mais la guérison complète demande de la patience [5,6].

Les infiltrations sont-elles efficaces ?
Les infiltrations de corticoïdes sont rarement indiquées dans le syndrome fémoro-patellaire. Elles peuvent même être contre-productives en masquant la douleur sans traiter la cause [1,5].

Faut-il porter une genouillère ?
Une genouillère rotulienne peut soulager temporairement, mais elle ne doit pas remplacer la rééducation. Son utilisation prolongée peut affaiblir les muscles [2,15].

La chirurgie est-elle parfois nécessaire ?
La chirurgie reste exceptionnelle, réservée aux échecs du traitement conservateur après 6-12 mois. Moins de 5% des patients nécessitent une intervention chirurgicale [1,11].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Syndrome fémoro-patellaire :

Questions Fréquentes

Puis-je continuer le sport avec un syndrome fémoro-patellaire ?

Oui, mais avec des adaptations. Privilégiez les sports à faible impact comme la natation ou le vélo. Évitez temporairement les activités à fort impact comme la course en descente.

Combien de temps dure la rééducation ?

La rééducation dure généralement 3 à 6 mois, avec des séances 2-3 fois par semaine. L'amélioration se ressent souvent dès les premières semaines, mais la guérison complète demande de la patience.

Les infiltrations sont-elles efficaces ?

Les infiltrations de corticoïdes sont rarement indiquées dans le syndrome fémoro-patellaire. Elles peuvent même être contre-productives en masquant la douleur sans traiter la cause.

Faut-il porter une genouillère ?

Une genouillère rotulienne peut soulager temporairement, mais elle ne doit pas remplacer la rééducation. Son utilisation prolongée peut affaiblir les muscles.

La chirurgie est-elle parfois nécessaire ?

La chirurgie reste exceptionnelle, réservée aux échecs du traitement conservateur après 6-12 mois. Moins de 5% des patients nécessitent une intervention chirurgicale.

Sources et références

Références

  1. [1] Syndrome fémoro-patellaire : évaluation et traitement. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] The Association of Foot Arch Variations With Patellofemoral Pain Syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Effects of functional strength training on pain, function, and quality of life in patellofemoral pain syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Pain Reduction in Patellofemoral Knee Patients During 3-Month Protocol. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] El Madani M, Temsamani AR. Traitement conservateur du syndrome fémoro-patellaire: une revue systématique et analyse de réseau. 2025.Lien
  6. [6] Farraj M, Bouchibett RG. Adhérence aux programmes d'exercices dans le traitement du syndrome fémoro-patellaire: une revue systématique exploratoire. 2025.Lien
  7. [7] Farraj M, Guilhem T. Réentraînement de la technique de course et exercices neuromusculaires chez les coureurs souffrant du syndrome fémoro-patellaire. 2025.Lien
  8. [8] Coleman M, Daste C. Phénotypage des déficiences cinématiques associées au syndrome douloureux fémoro-patellaire: étude pilote transversale. 2025.Lien
  9. [9] Coleman M, Hagemeister N. Évaluation des paramètres cinématiques et cliniques chez des participants ayant un syndrome douloureux fémoro-patellaire. 2025.Lien
  10. [10] Coleman M, Guizolme L. Evaluation des paramètres cinématiques et cliniques chez des personnes ayant un syndrome douloureux fémoro-patellaire. 2025.Lien
  11. [11] Hecart M, Michalak A. Contribution du complexe lombo-pelvi-fémoral à la prise en charge de la douleur chez les patients atteints du syndrome fémoro-patellaire. 2023.Lien
  12. [12] Benoit S. Les adaptations du schéma de course comme moyen de prévention primaire du syndrome fémoro-patellaire: une revue systématique. 2023.Lien
  13. [13] Syndrome fémoro patellaire: symptômes, traitement. Conseils Santé CMI.Lien
  14. [14] Syndrome fémoro patellaire. Institut de kinésithérapie Paris.Lien
  15. [15] Syndrome fémoro-patellaire : symptômes, origine et traitement. Allyane.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.