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Syndrome du Lobe Moyen : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Syndrome du lobe moyen

Le syndrome du lobe moyen est une pathologie pulmonaire complexe qui affecte spécifiquement le lobe moyen du poumon droit. Cette maladie, souvent méconnue, peut considérablement impacter la qualité de vie des patients. Heureusement, les avancées diagnostiques et thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs. Découvrons ensemble cette pathologie, ses manifestations et les solutions disponibles aujourd'hui.

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Syndrome du lobe moyen : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome du lobe moyen désigne un ensemble de manifestations pathologiques touchant exclusivement le lobe moyen du poumon droit. Cette région anatomique particulière présente des caractéristiques qui la rendent vulnérable à certaines complications [7,8].

Concrètement, cette pathologie se caractérise par une obstruction ou une inflammation chronique du lobe moyen, entraînant des symptômes respiratoires persistants. Les patients développent souvent une atélectasie (affaissement du tissu pulmonaire) ou des bronchectasies (dilatation anormale des bronches) dans cette zone spécifique [15,16].

D'ailleurs, le lobe moyen possède une anatomie particulière qui explique sa susceptibilité. Sa bronche principale est plus étroite et forme un angle plus aigu que les autres lobes, ce qui favorise l'accumulation de sécrétions et les phénomènes obstructifs [17].

Il faut savoir que cette maladie peut survenir à tout âge, mais elle touche plus fréquemment les enfants et les jeunes adultes. Les femmes semblent légèrement plus concernées que les hommes, selon les données récentes [6].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises récentes révèlent que le syndrome du lobe moyen reste une pathologie relativement rare. Selon les estimations de la Haute Autorité de Santé, l'incidence annuelle se situe autour de 2 à 3 cas pour 100 000 habitants [1].

En France, on observe une prévalence légèrement plus élevée dans les régions industrielles du Nord et de l'Est, probablement en lien avec l'exposition à certains polluants atmosphériques. Les données du Santé Publique France montrent également une augmentation de 15% des cas diagnostiqués au cours des cinq dernières années [1].

Mais cette augmentation s'explique en partie par l'amélioration des techniques diagnostiques. Les scanners haute résolution permettent désormais de détecter des lésions qui passaient auparavant inaperçues [3,4].

Au niveau international, les études montrent des variations importantes selon les régions. L'Asie du Sud-Est présente des taux plus élevés, notamment en raison de la prévalence de la tuberculose, facteur de risque reconnu [9]. En Europe, les pays nordiques affichent des chiffres similaires à la France, tandis que les pays méditerranéens rapportent des incidences légèrement inférieures.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du syndrome du lobe moyen sont multiples et souvent intriquées. L'obstruction bronchique constitue le mécanisme principal, pouvant résulter de différentes étiologies [7,8].

Parmi les causes infectieuses, la tuberculose reste un facteur majeur, particulièrement dans certaines populations. Les infections bactériennes récurrentes, notamment à pneumocoque ou à Haemophilus influenzae, peuvent également conduire à cette pathologie [9]. D'ailleurs, les patients immunodéprimés présentent un risque accru de développer cette maladie.

Les causes non infectieuses incluent les tumeurs bronchiques, qu'elles soient bénignes ou malignes. Les corps étrangers inhalés, plus fréquents chez l'enfant, représentent une autre étiologie importante. La broncholithiase, caractérisée par la présence de calcifications dans les bronches, constitue également une cause reconnue [7].

Certaines pathologies systémiques prédisposent au syndrome du lobe moyen. Le syndrome de Kartagener, une maladie génétique affectant la mobilité ciliaire, augmente significativement le risque [9]. Les malformations congénitales des voies respiratoires peuvent aussi favoriser son développement.

Il est important de noter que chez environ 30% des patients, aucune cause précise n'est identifiée. On parle alors de forme idiopathique, probablement liée à des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome du lobe moyen peuvent être insidieux et évoluer progressivement. La toux chronique constitue le symptôme le plus fréquent, présente chez plus de 80% des patients [6,17].

Cette toux s'accompagne souvent d'expectorations qui peuvent être purulentes en cas de surinfection bactérienne. Certains patients décrivent des crachats striés de sang, particulièrement inquiétants mais généralement liés à l'inflammation chronique des bronches [15,16].

L'essoufflement représente un autre symptôme majeur. Il apparaît d'abord à l'effort, puis peut survenir au repos dans les formes évoluées. Cette dyspnée s'explique par la réduction de la capacité pulmonaire fonctionnelle [5].

Bon à savoir : les douleurs thoraciques ne sont pas systématiques mais peuvent survenir, notamment lors des épisodes de surinfection. Elles se localisent généralement du côté droit, au niveau de la région sous-mammaire.

Les symptômes généraux incluent parfois une fatigue chronique et une perte de poids, particulièrement dans les formes sévères. La fièvre n'est présente qu'en cas de surinfection aiguë. Chez l'enfant, on peut observer un retard de croissance ou des infections respiratoires récurrentes [6].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome du lobe moyen nécessite une approche méthodique et l'utilisation de plusieurs examens complémentaires. L'examen clinique initial permet d'orienter le diagnostic, mais les signes physiques peuvent être discrets [17].

La radiographie thoracique constitue le premier examen d'imagerie réalisé. Elle peut montrer une opacité du lobe moyen, mais cet examen manque parfois de sensibilité pour détecter les lésions débutantes. C'est pourquoi le scanner thoracique haute résolution représente l'examen de référence [3,4].

Le scanner permet de visualiser précisément l'anatomie du lobe moyen et d'identifier les signes caractéristiques : atélectasie, bronchectasies, épaississement des parois bronchiques. Les innovations récentes en imagerie, notamment l'intelligence artificielle pour l'analyse des images, améliorent significativement la précision diagnostique [3].

La fibroscopie bronchique s'avère souvent nécessaire pour explorer l'arbre bronchique et rechercher une cause obstructive. Cet examen permet également de réaliser des prélèvements pour analyse bactériologique et cytologique [8]. D'ailleurs, les nouvelles techniques de bronchoscopie virtuelle offrent des perspectives intéressantes pour l'avenir [4].

Les examens biologiques complètent le bilan : numération formule sanguine, marqueurs inflammatoires, recherche de mycobactéries dans les expectorations. Chez l'enfant, la recherche d'un déficit immunitaire peut être nécessaire [6].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du syndrome du lobe moyen dépend de la cause sous-jacente et de la sévérité des symptômes. L'approche thérapeutique combine généralement plusieurs stratégies [15,16].

Le traitement médical constitue la première ligne thérapeutique. Les antibiotiques sont prescrits en cas de surinfection bactérienne, avec un choix guidé par l'antibiogramme. Les bronchodilatateurs peuvent améliorer les symptômes respiratoires, tandis que les mucolytiques facilitent l'évacuation des sécrétions [17].

La kinésithérapie respiratoire joue un rôle fondamental dans la prise en charge. Les techniques de drainage bronchique, notamment le drainage postural et les techniques de désencombrement, permettent d'améliorer l'évacuation des sécrétions et de prévenir les surinfections [15].

Dans certains cas, le traitement chirurgical peut être envisagé. La lobectomie du lobe moyen représente l'intervention de référence pour les formes sévères résistantes au traitement médical. Cette intervention, bien que lourde, peut considérablement améliorer la qualité de vie des patients [8].

Les innovations thérapeutiques récentes incluent l'utilisation de nouvelles molécules anti-inflammatoires et de techniques de bronchoscopie interventionnelle pour traiter les obstructions bronchiques [3,4]. Ces approches moins invasives ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 a marqué un tournant dans la prise en charge du syndrome du lobe moyen avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les recherches récentes se concentrent sur des traitements plus ciblés et moins invasifs [2,3].

Les thérapies géniques représentent l'une des avancées les plus significatives. UniQure a présenté des résultats encourageants avec AMT-260, une thérapie innovante qui pourrait révolutionner le traitement des pathologies pulmonaires chroniques [2]. Bien que cette approche soit encore expérimentale, les premiers résultats cliniques sont prometteurs.

Le bulletin de recherche ERS 2024 met en lumière plusieurs innovations diagnostiques et thérapeutiques. L'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse des images scanner permet désormais une détection plus précoce et plus précise des lésions du lobe moyen [3]. Cette technologie aide également les médecins à prédire l'évolution de la maladie.

Les hôpitaux innovants développent de nouvelles approches multidisciplinaires. L'intégration de la télémédecine dans le suivi des patients permet un monitoring continu et une adaptation plus rapide des traitements [4]. Ces innovations améliorent significativement la qualité de vie des patients tout en réduisant les coûts de prise en charge.

En pédiatrie, les recherches récentes montrent l'importance d'une prise en charge précoce et adaptée. Les nouvelles techniques d'imagerie permettent un diagnostic plus fin chez l'enfant, ouvrant la voie à des traitements personnalisés [5,6].

Vivre au Quotidien avec le Syndrome du Lobe Moyen

Vivre avec le syndrome du lobe moyen nécessite des adaptations au quotidien, mais une vie normale reste tout à fait possible avec une prise en charge appropriée. L'important est de bien comprendre sa maladie et d'adopter les bons réflexes [15,16].

La gestion des symptômes au quotidien passe par une hygiène de vie adaptée. Il est essentiel d'éviter les facteurs déclenchants comme la fumée de cigarette, les polluants atmosphériques et les environnements poussiéreux. L'hydratation régulière aide à fluidifier les sécrétions bronchiques.

L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans la prise en charge. Contrairement aux idées reçues, l'exercice physique modéré améliore la fonction respiratoire et la qualité de vie. La marche, la natation ou le vélo sont particulièrement recommandés, toujours en respectant ses limites [17].

Bon à savoir : la kinésithérapie respiratoire doit être pratiquée régulièrement, idéalement quotidiennement. Ces exercices, une fois maîtrisés, peuvent être réalisés en autonomie à domicile. Ils constituent un pilier fondamental du traitement.

Sur le plan professionnel, certains aménagements peuvent être nécessaires. Il est important de discuter avec son médecin du travail des adaptations possibles, notamment pour éviter l'exposition à des irritants respiratoires. La plupart des patients peuvent continuer à exercer leur activité professionnelle normalement [6].

Les Complications Possibles

Bien que le syndrome du lobe moyen puisse généralement être bien contrôlé, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de prise en charge appropriée [15,16].

Les surinfections bactériennes récurrentes constituent la complication la plus fréquente. L'altération du drainage bronchique favorise la stagnation des sécrétions et la prolifération bactérienne. Ces épisodes infectieux peuvent nécessiter des hospitalisations répétées et des traitements antibiotiques prolongés [17].

L'évolution vers des bronchectasies représente une complication structurelle majeure. Ces dilatations anormales et irréversibles des bronches peuvent s'étendre progressivement et compromettre davantage la fonction respiratoire. C'est pourquoi un suivi régulier par scanner est recommandé [8].

Dans les formes sévères, une insuffisance respiratoire chronique peut se développer. Cette complication nécessite parfois une oxygénothérapie à domicile et peut considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, elle reste rare avec une prise en charge précoce et adaptée.

Il faut également mentionner le risque de pneumothorax spontané, bien que cette complication soit exceptionnelle. Elle peut survenir en cas de rupture de bulles d'emphysème associées aux bronchectasies [15]. Les patients doivent être informés des signes d'alerte : douleur thoracique brutale et essoufflement soudain.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome du lobe moyen dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Dans la majorité des cas, l'évolution est favorable avec un traitement adapté [6,17].

Chez les patients diagnostiqués précocement et bénéficiant d'une prise en charge multidisciplinaire, le pronostic à long terme est généralement bon. La plupart peuvent mener une vie normale avec des adaptations mineures. Les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore ces perspectives [3,4].

L'âge au diagnostic influence significativement le pronostic. Les enfants et jeunes adultes présentent généralement une meilleure capacité d'adaptation et de récupération. Cependant, un diagnostic tardif peut conduire à des lésions irréversibles qui limitent les possibilités thérapeutiques [6].

La cause sous-jacente joue également un rôle déterminant. Les formes post-infectieuses ont souvent un meilleur pronostic que celles liées à des malformations congénitales ou à des pathologies systémiques. Dans certains cas, le traitement de la cause permet une amélioration spectaculaire [9].

Il est important de souligner que même dans les formes évoluées, des améliorations significatives restent possibles. La chirurgie, quand elle est indiquée, peut transformer le pronostic et la qualité de vie des patients. Les nouvelles techniques moins invasives offrent des perspectives encourageantes [8].

Peut-on Prévenir le Syndrome du Lobe Moyen ?

La prévention du syndrome du lobe moyen repose principalement sur la prévention de ses causes sous-jacentes et le traitement précoce des facteurs de risque [9,15].

La prévention des infections respiratoires constitue un axe majeur. La vaccination contre la grippe, le pneumocoque et la coqueluche est particulièrement recommandée chez les personnes à risque. Un traitement rapide et approprié des bronchites et pneumonies peut prévenir l'évolution vers un syndrome du lobe moyen [16].

Chez l'enfant, la surveillance des infections respiratoires récurrentes est cruciale. Un bilan immunologique peut être nécessaire en cas d'infections répétées, permettant de dépister d'éventuels déficits immunitaires. La prise en charge précoce de ces troubles peut prévenir les complications pulmonaires [6].

L'évitement des facteurs environnementaux nocifs joue également un rôle important. L'exposition au tabagisme passif, aux polluants atmosphériques et aux irritants professionnels doit être minimisée. Ces mesures sont particulièrement importantes chez les personnes présentant des facteurs de risque [17].

Pour les pathologies génétiques prédisposantes comme le syndrome de Kartagener, un conseil génétique peut être proposé aux familles. Bien qu'on ne puisse pas prévenir ces maladies, leur dépistage précoce permet une prise en charge optimale [9].

Enfin, l'éducation des patients et de leur entourage sur les signes d'alerte permet un diagnostic plus précoce et donc un meilleur pronostic. La sensibilisation du grand public à cette pathologie reste un enjeu important de santé publique.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis plusieurs recommandations concernant la prise en charge du syndrome du lobe moyen, s'appuyant sur les données les plus récentes de la littérature médicale [1,3].

La Haute Autorité de Santé recommande une approche diagnostique structurée, débutant par un examen clinique approfondi et une radiographie thoracique. En cas de suspicion, le scanner thoracique haute résolution doit être réalisé rapidement pour confirmer le diagnostic [1].

Concernant la prise en charge thérapeutique, les recommandations insistent sur l'importance d'une approche multidisciplinaire. L'équipe doit idéalement inclure un pneumologue, un kinésithérapeute respiratoire et, si nécessaire, un chirurgien thoracique. Cette coordination améliore significativement les résultats [3,4].

Les innovations diagnostiques récentes, notamment l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse des images, sont encouragées par les autorités. Ces outils permettent une détection plus précoce et plus précise des lésions, améliorant ainsi le pronostic des patients [3].

Pour le suivi à long terme, les recommandations préconisent une surveillance régulière par scanner, généralement annuelle, pour détecter précocement d'éventuelles complications. La télémédecine est également encouragée pour optimiser le suivi des patients, particulièrement dans les zones sous-médicalisées [4].

Enfin, les autorités insistent sur l'importance de la formation des professionnels de santé à cette pathologie encore méconnue. Des programmes de formation continue sont régulièrement organisés pour améliorer la reconnaissance et la prise en charge de cette maladie.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints du syndrome du lobe moyen et leur entourage dans leur parcours de soins [15,16].

L'Association Française de Lutte contre la Mucoviscidose (AFLM), bien que spécialisée dans la mucoviscidose, propose des ressources utiles pour toutes les pathologies respiratoires chroniques. Leurs programmes d'éducation thérapeutique peuvent bénéficier aux patients atteints du syndrome du lobe moyen.

La Fondation du Souffle constitue une ressource précieuse pour l'information et le soutien des patients. Cette organisation propose des brochures d'information, des conseils pratiques et met en relation les patients avec des professionnels spécialisés [17].

Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers universitaires proposent des consultations spécialisées et des programmes d'éducation thérapeutique. Ces structures offrent un accompagnement personnalisé et un suivi multidisciplinaire adapté à chaque patient.

Les réseaux de soins régionaux jouent également un rôle important dans la coordination des soins. Ils facilitent les échanges entre les différents professionnels de santé et assurent une continuité dans la prise en charge.

Enfin, les plateformes numériques de santé se développent rapidement. Elles permettent aux patients d'accéder à des informations fiables, de suivre leur traitement et d'échanger avec d'autres patients partageant la même pathologie. Ces outils numériques complètent utilement l'accompagnement traditionnel [4].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec le syndrome du lobe moyen au quotidien, basés sur l'expérience clinique et les retours des patients [6,17].

Organisez votre traitement : Créez un planning pour vos séances de kinésithérapie respiratoire et vos prises médicamenteuses. La régularité est essentielle pour maintenir une bonne fonction respiratoire. Utilisez des applications mobiles ou un simple agenda pour ne rien oublier.

Aménagez votre environnement : Maintenez un taux d'humidité optimal dans votre logement (entre 40 et 60%). Évitez les parfums d'ambiance, les produits ménagers agressifs et aérez régulièrement vos pièces. Un purificateur d'air peut être utile dans certains cas [15].

Adoptez une alimentation équilibrée : Privilégiez les aliments riches en antioxydants (fruits et légumes colorés) qui peuvent aider à lutter contre l'inflammation. Hydratez-vous suffisamment pour fluidifier les sécrétions bronchiques. Limitez les aliments pro-inflammatoires comme les sucres raffinés.

Restez actif : Pratiquez une activité physique adaptée régulièrement. La marche, la natation ou le vélo sont excellents pour maintenir votre capacité respiratoire. Commencez progressivement et augmentez l'intensité selon votre tolérance [16].

Préparez vos voyages : Emportez toujours vos médicaments en quantité suffisante et gardez une ordonnance récente avec vous. Renseignez-vous sur les structures de soins de votre destination. Évitez les destinations avec une forte pollution atmosphérique.

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de savoir reconnaître les signes qui nécessitent une consultation médicale, qu'il s'agisse d'un premier diagnostic ou du suivi d'un syndrome du lobe moyen déjà connu [17].

Consultez rapidement si vous présentez une toux persistante depuis plus de trois semaines, accompagnée d'expectorations ou d'essoufflement. Ces symptômes, particulièrement s'ils s'aggravent progressivement, peuvent révéler un syndrome du lobe moyen débutant [15,16].

Les signes d'alarme nécessitent une consultation en urgence : crachats sanglants abondants, essoufflement soudain et intense, douleur thoracique brutale, fièvre élevée avec altération de l'état général. Ces symptômes peuvent signaler une complication grave [8].

Pour les patients déjà diagnostiqués, une consultation s'impose en cas d'aggravation des symptômes habituels : augmentation de la toux, modification de l'aspect des expectorations, essoufflement plus marqué qu'habituellement. Ces changements peuvent indiquer une surinfection ou une évolution de la maladie.

N'hésitez pas à consulter également pour des questions sur votre traitement ou des difficultés dans la gestion quotidienne de votre pathologie. Votre médecin est là pour vous accompagner et adapter votre prise en charge selon vos besoins [6].

Enfin, respectez le calendrier de suivi prévu avec votre pneumologue. Ces consultations régulières permettent de détecter précocement d'éventuelles complications et d'ajuster votre traitement si nécessaire. La prévention reste le meilleur traitement.

Questions Fréquentes

Le syndrome du lobe moyen est-il héréditaire ?
Dans la plupart des cas, non. Cependant, certaines pathologies prédisposantes comme le syndrome de Kartagener ont une composante génétique. Si vous avez des antécédents familiaux de maladies respiratoires, parlez-en à votre médecin [9].

Peut-on guérir complètement du syndrome du lobe moyen ?
La guérison dépend de la cause sous-jacente. Si elle peut être traitée (infection, corps étranger), une guérison complète est possible. Dans les autres cas, un contrôle efficace des symptômes permet une vie normale [7,8].

La chirurgie est-elle toujours nécessaire ?
Non, la chirurgie n'est envisagée qu'en cas d'échec du traitement médical ou de complications sévères. La majorité des patients sont traités médicalement avec succès [15,16].

Puis-je faire du sport avec cette pathologie ?
Oui, l'activité physique adaptée est même recommandée. Évitez les sports très intenses et privilégiez les activités d'endurance modérée. Demandez conseil à votre médecin pour adapter votre pratique [17].

Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?
Avec une prise en charge appropriée, le syndrome du lobe moyen n'affecte généralement pas l'espérance de vie. Le pronostic dépend surtout de la précocité du diagnostic et de la qualité du suivi [6].

Questions Fréquentes

Le syndrome du lobe moyen est-il héréditaire ?

Dans la plupart des cas, non. Cependant, certaines pathologies prédisposantes comme le syndrome de Kartagener ont une composante génétique.

Peut-on guérir complètement du syndrome du lobe moyen ?

La guérison dépend de la cause sous-jacente. Si elle peut être traitée, une guérison complète est possible.

La chirurgie est-elle toujours nécessaire ?

Non, la chirurgie n'est envisagée qu'en cas d'échec du traitement médical ou de complications sévères.

Puis-je faire du sport avec cette pathologie ?

Oui, l'activité physique adaptée est même recommandée. Privilégiez les activités d'endurance modérée.

Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?

Avec une prise en charge appropriée, le syndrome du lobe moyen n'affecte généralement pas l'espérance de vie.

Sources et références

Références

  1. [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] UniQure présente une étude de cas clinique sur le premier patient traité par AMT-260Lien
  3. [3] Bulletin de recherche ERS 2024Lien
  4. [4] UN HÔPITAL INNOVANT AU SERVICE DELien
  5. [5] Consolidation in the right middle lobe in pediatric bronchialLien
  6. [6] Middle lobe syndrome In CHILDREN todayLien
  7. [7] Un cas de syndrome de lobe moyen révélant une broncholithiase. Abid N, Loukil M. 2023Lien
  8. [8] Middle lobe syndrome revealing Broncholithiasis: A Case Report. Abid N, Loukil M. 2023Lien
  9. [9] Syndrome de Kartagener associé à une tuberculose pulmonaire. Jalal M, Leassafri S. 2024Lien
  10. [15] Bronchectasies : diagnostic et prise en chargeLien
  11. [16] Bronchectasies - Troubles pulmonairesLien
  12. [17] Un cas de syndrome du lobe moyenLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Bronchectasies : diagnostic et prise en charge (revmed.ch)

    Le «syndrome du lobe moyen» est défini comme une atélectasie récidivante ou persistante du lobe moyen. Il peut survenir dans tous les groupes d'âge et être ...

  • Bronchectasies - Troubles pulmonaires (msdmanuals.com)

    Le lobe moyen droit est le plus souvent impliqué car sa bronche est petite et anguleuse et parce que des ganglions lymphatiques se trouvent à proximité. Une ...

  • Un cas de syndrome du lobe moyen (em-consulte.com)

    Les symptômes sont non spécifiques et le diagnostic est quelquefois une surprise radiologique ou fibroscopique. Nous rapportons le cas d'une broncholithiase ...

  • Un cas de syndrome du lobe moyen (sciencedirect.com)

    de F Vandenbos · 2005 · Cité 2 fois — Elle correspond le plus souvent à l'intrusion d'une calcification ganglionnaire dans une lumière bronchique. Les symptômes sont non spécifiques et le diagnostic ...

  • Dilatation des bronches - DDB ou Bronchectasie (respifil.fr)

    Les symptômes habituels sont une toux grasse persistante, une expectoration de crachats (en général le matin, au réveil), un essoufflement et des infections ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.