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Carcinome bronchogénique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Carcinome bronchogénique

Le carcinome bronchogénique, plus communément appelé cancer du poumon, représente l'une des pathologies oncologiques les plus préoccupantes de notre époque. Cette maladie touche chaque année des milliers de personnes en France et constitue un véritable défi médical. Mais rassurez-vous, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs. Comprendre cette pathologie, ses symptômes et les options de traitement disponibles vous permettra de mieux appréhender votre parcours de soins.

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Carcinome bronchogénique : Définition et Vue d'Ensemble

Le carcinome bronchogénique désigne une tumeur maligne qui se développe dans les bronches ou les alvéoles pulmonaires [1]. Cette pathologie englobe différents types histologiques, chacun ayant ses propres caractéristiques.

On distingue principalement deux grandes catégories. D'une part, les cancers à petites cellules (CPPC), plus agressifs mais souvent sensibles à la chimiothérapie. D'autre part, les cancers non à petites cellules (CNPC), qui représentent environ 85% des cas [15]. Ces derniers incluent l'adénocarcinome, le carcinome épidermoïde et le carcinome à grandes cellules.

Chaque type de carcinome bronchogénique évolue différemment. L'adénocarcinome, par exemple, se développe souvent en périphérie du poumon et touche fréquemment les non-fumeurs [16]. Le carcinome épidermoïde, lui, naît généralement dans les bronches centrales et reste étroitement lié au tabagisme.

Il est important de comprendre que cette maladie ne se limite pas aux poumons. En effet, elle peut se propager vers d'autres organes, un processus appelé métastase. Cette capacité de dissémination influence grandement les options thérapeutiques et le pronostic.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres du carcinome bronchogénique en France révèlent l'ampleur de cette pathologie. Chaque année, environ 46 000 nouveaux cas sont diagnostiqués dans notre pays [1]. Cette incidence place le cancer du poumon au troisième rang des cancers les plus fréquents, après ceux de la prostate et du sein.

L'évolution épidémiologique montre des tendances contrastées selon le sexe. Chez les hommes, l'incidence tend à se stabiliser, voire à diminuer légèrement, reflétant la baisse du tabagisme masculin amorcée dans les années 1990. En revanche, chez les femmes, on observe une augmentation préoccupante de 5% par an depuis deux décennies [1].

Géographiquement, certaines régions françaises présentent des taux d'incidence plus élevés. Le Nord-Pas-de-Calais et la Bretagne affichent des chiffres supérieurs à la moyenne nationale, probablement liés à des facteurs environnementaux et socio-économiques spécifiques [1].

Au niveau mondial, le carcinome bronchogénique représente la première cause de décès par cancer. L'Organisation mondiale de la santé estime à 1,8 million le nombre de décès annuels liés à cette pathologie. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 30% de l'incidence mondiale, principalement dans les pays en développement.

L'âge médian au diagnostic se situe autour de 67 ans en France. Cependant, on observe une tendance au rajeunissement, avec 10% des cas diagnostiqués avant 50 ans [1]. Cette évolution interpelle la communauté médicale et souligne l'importance de la prévention précoce.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le tabagisme demeure le principal facteur de risque du carcinome bronchogénique, responsable de 80 à 90% des cas [1]. Mais attention, cette pathologie peut également toucher les non-fumeurs. Le tabagisme passif, l'exposition professionnelle à certaines substances et la pollution atmosphérique constituent d'autres facteurs importants.

L'exposition à la fumée de bois représente un facteur de risque émergent, particulièrement chez les femmes vivant en milieu rural [12,14]. Cette découverte récente souligne l'importance d'une ventilation adéquate lors de l'utilisation de combustibles solides pour le chauffage ou la cuisine.

Certaines professions exposent davantage au risque de développer cette maladie. Les travailleurs de l'amiante, les mineurs, les soudeurs et les personnes exposées aux hydrocarbures aromatiques polycycliques présentent un risque accru [1]. D'ailleurs, ces cancers professionnels peuvent être reconnus comme maladies professionnelles.

Les facteurs génétiques jouent également un rôle. Avoir un parent au premier degré atteint d'un carcinome bronchogénique double le risque de développer cette pathologie. Certaines mutations génétiques héréditaires, bien que rares, prédisposent également à cette maladie.

Il faut savoir que l'âge constitue un facteur de risque non modifiable. Le risque augmente progressivement après 40 ans et atteint son pic vers 70 ans [1]. Cependant, l'arrêt du tabac, même tardif, réduit significativement ce risque.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du carcinome bronchogénique peuvent être trompeurs car ils ressemblent souvent à ceux d'autres affections respiratoires. La toux persistante constitue le symptôme le plus fréquent, touchant 75% des patients au moment du diagnostic [1,16].

Cette toux présente certaines caractéristiques particulières. Elle peut être sèche ou productive, parfois accompagnée de crachats sanglants (hémoptysie). Chez un fumeur, tout changement dans les caractéristiques d'une toux chronique doit alerter. Une toux qui devient plus fréquente, plus intense ou qui change de tonalité mérite une consultation médicale [1].

L'essoufflement (dyspnée) représente un autre symptôme majeur. Il peut apparaître progressivement lors d'efforts de plus en plus légers, ou parfois de façon brutale. Cet essoufflement résulte soit de l'obstruction bronchique par la tumeur, soit de l'épanchement pleural qui peut l'accompagner [16].

Les douleurs thoraciques touchent environ 50% des patients. Ces douleurs peuvent être sourdes, continues, ou parfois aiguës lors de la respiration profonde. Elles signalent souvent une extension de la tumeur vers la plèvre ou les structures voisines [1].

D'autres symptômes peuvent révéler cette pathologie : fatigue inexpliquée, perte de poids involontaire, infections respiratoires à répétition. Certains patients développent un syndrome paranéoplasique avec des manifestations à distance de la tumeur [16]. Il est crucial de ne pas ignorer ces signaux d'alarme.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du carcinome bronchogénique suit un parcours structuré qui débute généralement par une consultation chez votre médecin traitant. Face à des symptômes évocateurs, il vous orientera vers un pneumologue pour des explorations spécialisées [1].

La radiographie thoracique constitue souvent le premier examen d'imagerie. Bien qu'elle puisse révéler une anomalie, elle n'est pas suffisante pour poser le diagnostic. Le scanner thoracique avec injection de produit de contraste reste l'examen de référence pour caractériser une lésion suspecte [1,16].

La confirmation diagnostique nécessite impérativement une analyse histologique. La ponction-biopsie transpariétale (PBTP) représente une technique de choix pour les lésions périphériques [11]. Cette procédure, réalisée sous guidage scanner, permet d'obtenir des fragments tissulaires pour l'analyse anatomopathologique.

Pour les tumeurs centrales, la fibroscopie bronchique avec biopsie reste la technique de référence. Cet examen permet de visualiser directement la tumeur et de prélever des échantillons. Les délais de prise en charge diagnostique et thérapeutique font l'objet d'une surveillance particulière pour optimiser le pronostic [13].

Une fois le diagnostic confirmé, le bilan d'extension évalue la propagation de la maladie. Ce bilan comprend généralement un TEP-scan, une IRM cérébrale et parfois d'autres examens selon la localisation et le type tumoral. Cette étape détermine le stade de la maladie et guide les choix thérapeutiques.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du carcinome bronchogénique a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend du type histologique, du stade de la maladie et de l'état général du patient. Une équipe pluridisciplinaire détermine la stratégie la plus adaptée à votre situation [1].

La chirurgie reste le traitement de référence pour les stades précoces. Elle peut consister en une lobectomie (ablation d'un lobe pulmonaire), une pneumonectomie (ablation complète d'un poumon) ou une résection plus limitée selon l'extension tumorale. Les techniques mini-invasives, comme la chirurgie thoracoscopique, réduisent les complications post-opératoires [15].

La radiothérapie joue un rôle central, soit en traitement curatif pour les patients inopérables, soit en complément de la chirurgie ou de la chimiothérapie. Les techniques modernes comme la radiothérapie stéréotaxique permettent de délivrer des doses élevées avec une précision millimétrique [10].

La chimiothérapie utilise des médicaments cytotoxiques pour détruire les cellules cancéreuses. Elle peut être administrée avant la chirurgie (néoadjuvante), après (adjuvante) ou comme traitement principal dans les formes métastatiques. Les protocoles associent généralement plusieurs molécules pour optimiser l'efficacité [15].

L'immunothérapie représente une révolution thérapeutique majeure. Ces traitements stimulent le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules tumorales. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire ont transformé le pronostic de nombreux patients [1,15].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans le traitement du carcinome bronchogénique avec l'émergence de thérapies révolutionnaires. Le CHU de Lyon a récemment traité son premier patient par thérapie cellulaire de type CAR-T, ouvrant une nouvelle voie thérapeutique prometteuse [2].

Les avancées présentées lors du congrès ASCO 2024 révèlent des progrès significatifs dans la prise en charge de cette pathologie. Les nouvelles combinaisons d'immunothérapie montrent des taux de réponse encourageants, particulièrement chez les patients présentant des mutations spécifiques [3].

L'IMJUDO (tremelimumab) représente une innovation thérapeutique majeure de 2025. Ce nouveau médicament hospitalier, approuvé pour le traitement des cancers du poumon avancés, cible spécifiquement les points de contrôle immunitaire CTLA-4 [4]. Son mécanisme d'action complémentaire aux anti-PD-1/PD-L1 ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.

Les essais cliniques en cours explorent des approches innovantes. Bristol Myers Squibb développe actuellement de nouvelles molécules dans le cadre d'études de phase précoce, avec des résultats préliminaires encourageants [5,6]. Ces recherches portent notamment sur des thérapies ciblées de nouvelle génération.

La médecine personnalisée progresse également grâce aux avancées en génomique tumorale. L'identification de nouveaux biomarqueurs permet d'adapter plus finement les traitements à chaque patient. Cette approche de précision améliore l'efficacité thérapeutique tout en réduisant les effets secondaires.

Vivre au Quotidien avec Carcinome bronchogénique

Recevoir un diagnostic de carcinome bronchogénique bouleverse profondément la vie quotidienne. Mais il est possible de maintenir une qualité de vie satisfaisante en adaptant ses habitudes et en bénéficiant d'un accompagnement approprié [1].

La gestion de la fatigue constitue un défi majeur. Cette fatigue, différente de celle ressentie habituellement, peut persister malgré le repos. Il est important d'adapter votre rythme de vie, de planifier vos activités et de ne pas hésiter à demander de l'aide pour les tâches quotidiennes [15].

L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans le maintien de votre forme physique et morale. Des exercices doux comme la marche, le yoga ou la natation peuvent être bénéfiques. Votre équipe soignante peut vous orienter vers des programmes de réhabilitation respiratoire spécialement conçus pour les patients atteints de pathologies pulmonaires.

Sur le plan nutritionnel, maintenir un apport alimentaire suffisant peut s'avérer difficile en raison des traitements. Les conseils d'un diététicien spécialisé en oncologie vous aideront à adapter votre alimentation. Privilégiez des repas fractionnés, riches en protéines et en calories si nécessaire [15].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Cette maladie génère naturellement de l'anxiété et parfois des épisodes dépressifs. N'hésitez pas à exprimer vos craintes à votre équipe soignante. Des consultations avec un psycho-oncologue peuvent vous aider à traverser cette épreuve.

Les Complications Possibles

Le carcinome bronchogénique peut entraîner diverses complications, soit liées à l'évolution de la tumeur elle-même, soit aux traitements administrés. Connaître ces complications permet de mieux les prévenir et de réagir rapidement si elles surviennent [1].

L'embolie pulmonaire représente une complication thromboembolique fréquente et potentiellement grave. Les patients atteints de carcinome bronchogénique présentent un risque accru de développer des caillots sanguins, particulièrement dans les veines des jambes ou des poumons [7,8]. Cette complication nécessite un traitement anticoagulant immédiat.

Les infections respiratoires constituent un autre défi majeur. La tumeur peut obstruer les bronches, favorisant la stagnation des sécrétions et le développement d'infections. Parfois, une association entre tuberculose et carcinome bronchique complique le diagnostic et la prise en charge [9].

L'épanchement pleural malin survient lorsque la tumeur envahit la plèvre, entraînant une accumulation de liquide dans la cavité pleurale. Cette complication provoque un essoufflement important et nécessite souvent une évacuation du liquide par ponction ou drainage [1].

Les complications liées aux traitements incluent la toxicité de la chimiothérapie (nausées, chute des cheveux, baisse des défenses immunitaires) et les effets secondaires de la radiothérapie (inflammation pulmonaire, fatigue). Une surveillance étroite permet de détecter et traiter précocement ces complications [10].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du carcinome bronchogénique dépend de nombreux facteurs, principalement du stade au moment du diagnostic, du type histologique et de l'état général du patient. Il est important de comprendre que chaque situation est unique [1].

Pour les stades précoces (stades I et II), le pronostic s'est considérablement amélioré. La survie à 5 ans peut atteindre 70 à 90% pour les tumeurs de petite taille découvertes précocement et traitées chirurgicalement [15]. Ces chiffres encourageants soulignent l'importance du dépistage et du diagnostic précoce.

Les stades avancés présentent un défi thérapeutique plus important, mais les innovations récentes transforment le pronostic. L'immunothérapie et les thérapies ciblées permettent d'obtenir des rémissions prolongées, même dans les formes métastatiques [15]. Certains patients vivent désormais plusieurs années avec leur maladie.

Le type histologique influence également le pronostic. Les adénocarcinomes avec mutations EGFR ou ALK répondent particulièrement bien aux thérapies ciblées. Les cancers à petites cellules, bien qu'agressifs, peuvent présenter des réponses spectaculaires à la chimiothérapie et à l'immunothérapie [1].

Il faut savoir que les statistiques de survie évoluent constamment grâce aux progrès thérapeutiques. Les données actuelles ne reflètent pas nécessairement les résultats obtenus avec les traitements les plus récents. Votre oncologue reste la meilleure source d'information concernant votre situation personnelle.

Peut-on Prévenir Carcinome bronchogénique ?

La prévention du carcinome bronchogénique repose principalement sur la réduction des facteurs de risque modifiables. L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace, réduisant le risque de 50% après 10 ans d'arrêt [1].

Pour les fumeurs, il n'est jamais trop tard pour arrêter. Même après 60 ans, l'arrêt du tabac apporte des bénéfices significatifs. Les substituts nicotiniques, les médicaments d'aide au sevrage et l'accompagnement psychologique augmentent les chances de succès. Votre médecin peut vous orienter vers une consultation de tabacologie [1].

La protection contre les expositions professionnelles représente un autre axe de prévention important. Le respect des mesures de sécurité, le port d'équipements de protection individuelle et la surveillance médicale renforcée sont essentiels pour les travailleurs exposés à des substances cancérigènes [1].

Concernant la pollution atmosphérique, certaines mesures individuelles peuvent réduire l'exposition : éviter les activités extérieures lors des pics de pollution, aérer son domicile aux heures les moins polluées, utiliser des purificateurs d'air si nécessaire.

Le dépistage par scanner thoracique faible dose fait l'objet d'études pour les populations à haut risque. Bien qu'il ne soit pas encore généralisé en France, cette approche pourrait permettre de détecter des tumeurs à un stade précoce chez les gros fumeurs [1]. Les recommandations évoluent régulièrement dans ce domaine.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du carcinome bronchogénique. La Haute Autorité de Santé (HAS) actualise régulièrement ses guidelines pour intégrer les dernières avancées thérapeutiques [1].

Le parcours de soins coordonné constitue un pilier de ces recommandations. Chaque patient doit bénéficier d'une prise en charge pluridisciplinaire impliquant pneumologue, oncologue, chirurgien thoracique, radiothérapeute et autres spécialistes selon les besoins. Cette coordination optimise les résultats thérapeutiques [1].

Les délais de prise en charge font l'objet d'une attention particulière. L'objectif est de débuter le traitement dans les 6 semaines suivant la première consultation spécialisée. Cette rapidité d'intervention améliore significativement le pronostic [13].

L'éducation thérapeutique du patient représente un volet essentiel des recommandations. Vous devez être informé de votre maladie, des traitements proposés, de leurs bénéfices et de leurs risques. Cette information vous permet de participer activement aux décisions thérapeutiques [1].

La surveillance post-thérapeutique suit également des protocoles stricts. Les consultations de suivi, les examens d'imagerie et les bilans biologiques sont programmés selon un calendrier précis pour détecter précocement toute récidive ou complication [1]. Ces recommandations évoluent constamment pour intégrer les innovations thérapeutiques.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec le carcinome bronchogénique. Ces organismes proposent information, soutien et services pratiques adaptés à vos besoins [1].

La Ligue contre le Cancer dispose de comités départementaux dans toute la France. Elle propose des services d'accompagnement, des aides financières, des groupes de parole et des activités de bien-être. Ses bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement vos préoccupations.

L'association "De l'Air !" se spécialise dans l'accompagnement des patients atteints de cancers thoraciques. Elle organise des rencontres, diffuse des informations médicales actualisées et milite pour l'amélioration de la prise en charge. Son site internet constitue une mine d'informations pratiques.

Les Espaces de Rencontre et d'Information (ERI) des centres de lutte contre le cancer offrent un accueil personnalisé. Vous y trouverez documentation, conseils pratiques et possibilité d'échanges avec d'autres patients. Ces espaces proposent également des ateliers thématiques (nutrition, activité physique, gestion du stress).

Les plateformes numériques se développent rapidement. Des applications mobiles permettent de suivre vos symptômes, de gérer vos rendez-vous médicaux et de rester en contact avec votre équipe soignante. Certaines proposent même des consultations à distance pour le suivi psychologique [15].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un carcinome bronchogénique nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre qualité de vie. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients et professionnels de santé, vous aideront au quotidien [1].

Organisez votre suivi médical de manière méthodique. Tenez un carnet de bord avec vos rendez-vous, vos traitements et l'évolution de vos symptômes. Préparez vos questions avant chaque consultation et n'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche pour mieux retenir les informations importantes.

Adaptez votre environnement domestique pour préserver votre énergie. Réorganisez votre logement pour avoir les objets du quotidien à portée de main. Installez des barres d'appui si nécessaire et éliminez les obstacles qui pourraient provoquer des chutes, surtout si vous ressentez de la fatigue [15].

Maintenez une activité sociale adaptée à votre état. Continuez à voir vos proches, mais n'hésitez pas à écourter les visites si vous vous sentez fatigué. Informez votre entourage de vos besoins et de vos limites. La communication ouverte évite les malentendus et préserve vos relations.

Gérez votre stress par des techniques simples : respiration profonde, méditation, lecture ou musique. Ces activités peuvent vous aider à traverser les moments difficiles. Certains patients trouvent également du réconfort dans la spiritualité ou les pratiques religieuses [1].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, que vous soyez déjà suivi pour un carcinome bronchogénique ou que vous présentiez des symptômes inquiétants [1].

Consultez en urgence si vous présentez : des crachats de sang abondants, un essoufflement soudain et intense, des douleurs thoraciques aiguës, une fièvre élevée avec frissons, ou des signes de phlébite (douleur et gonflement d'une jambe). Ces symptômes peuvent signaler des complications graves nécessitant une prise en charge immédiate [1,7].

Prenez rapidement rendez-vous en cas de : toux persistante depuis plus de 3 semaines, modification des caractéristiques d'une toux chronique, essoufflement progressif, fatigue inhabituelle et prolongée, perte de poids involontaire, infections respiratoires à répétition [1,16].

Pour les patients déjà diagnostiqués, surveillez l'apparition de nouveaux symptômes : maux de tête persistants, troubles visuels, nausées inexpliquées, douleurs osseuses, confusion ou changements de comportement. Ces signes peuvent indiquer une progression de la maladie nécessitant une réévaluation thérapeutique [1].

N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent. En cas de doute, contactez votre équipe soignante. La plupart des centres proposent une ligne téléphonique dédiée pour répondre à vos questions urgentes. Cette réactivité peut faire la différence dans votre prise en charge [15].

Questions Fréquentes

Le carcinome bronchogénique est-il toujours lié au tabac ?
Non, bien que le tabagisme soit responsable de 80-90% des cas, cette pathologie peut toucher les non-fumeurs. L'exposition à la fumée de bois, la pollution atmosphérique, certaines expositions professionnelles et des facteurs génétiques peuvent également être en cause [1,12].

Peut-on guérir complètement d'un carcinome bronchogénique ?
Oui, particulièrement pour les stades précoces. La survie à 5 ans peut atteindre 70-90% pour les tumeurs découvertes tôt et traitées chirurgicalement. Même pour les stades avancés, les nouvelles thérapies permettent des rémissions prolongées [15].

Les traitements sont-ils très pénibles ?
Les effets secondaires varient selon les traitements et les patients. Les thérapies modernes sont mieux tolérées que par le passé. Votre équipe soignante dispose de nombreux moyens pour prévenir et traiter les effets indésirables [1].

Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre état général, du type de traitement et de votre profession. Beaucoup de patients adaptent leur rythme de travail. Discutez-en avec votre médecin et votre employeur pour trouver des aménagements [15].

Quelles sont les dernières innovations thérapeutiques ?
2024-2025 apportent des avancées majeures : thérapies CAR-T, nouveaux médicaments comme l'IMJUDO, combinaisons d'immunothérapie innovantes. Ces traitements transforment le pronostic de nombreux patients [2,3,4].

Questions Fréquentes

Le carcinome bronchogénique est-il héréditaire ?

Bien qu'il existe une prédisposition génétique (risque doublé si un parent au premier degré est atteint), la plupart des cas sont liés à des facteurs environnementaux comme le tabagisme.

Combien de temps durent les traitements ?

La durée varie selon le stade et le type de traitement. La chirurgie nécessite quelques semaines de récupération, la chimiothérapie s'étale sur 3-6 mois, l'immunothérapie peut durer plusieurs années.

Peut-on voyager pendant les traitements ?

Les voyages sont possibles mais nécessitent l'accord de votre oncologue. Il faut tenir compte de votre état général, du risque infectieux et de l'accès aux soins sur votre lieu de destination.

Sources et références

Références

  1. [1] Les symptômes et le diagnostic du cancer du poumonLien
  2. [2] Cancer du poumon : un premier patient traité par thérapie cellulaire de type CAR-TLien
  3. [3] ASCO 2024. Le point sur les avancées dans le cancer du poumonLien
  4. [4] IMJUDO : nouveau médicament hospitalier dans le traitement des cancers du foie et du poumonLien
  5. [7] Embolie pulmonaire et carcinome bronchogéniqueLien
  6. [15] L'essentiel sur le cancer du poumonLien
  7. [16] Cancers du poumon : les symptômes et le diagnosticLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Les symptômes et le diagnostic du cancer du poumon (ameli.fr)

    En présence de crachats sanglants, de symptômes pulmonaires ou généraux persistants, un cancer du poumon est recherché.

  • L'essentiel sur le cancer du poumon (roche.fr)

    Les signes qui alertent · des symptômes respiratoires sont fréquents (toux persistante, essoufflement, douleur thoracique, crachats striés de sang, infections ...

  • Cancers du poumon : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)

    10 févr. 2025 — Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de ...

  • Cancer broncho-pulmonaire (chu-bordeaux.fr)

    Les étapes du diagnostic. Suspicion de cancer. Les signes cliniques liés à la tumeur bronchique elle-même tels que toux, essoufflement, hémoptysie ou ...

  • Cancer du poumon - Troubles pulmonaires (msdmanuals.com)

    Environ 85% des cas sont liés à la cigarette. Les symptômes peuvent inclure une toux, une gêne ou douleur thoracique, une perte de poids, et, moins fréquemment ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.