Syndrome d'insensibilité aux androgènes : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le syndrome d'insensibilité aux androgènes est une pathologie génétique rare qui affecte le développement sexuel. Cette maladie touche environ 1 personne sur 20 000 naissances en France [1]. Caractérisée par une résistance des tissus aux hormones masculines, elle entraîne des variations du développement sexuel chez les personnes ayant un chromosome Y. Comprendre cette pathologie permet un meilleur accompagnement des patients et de leurs familles.

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Syndrome d'insensibilité aux androgènes : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome d'insensibilité aux androgènes (SIA) représente une pathologie génétique complexe qui bouleverse notre compréhension du développement sexuel. Cette maladie rare résulte d'une mutation du gène AR, situé sur le chromosome X, qui code pour le récepteur aux androgènes [1,9].
Concrètement, imaginez une serrure défectueuse : les hormones masculines (androgènes) sont présentes, mais les cellules ne peuvent pas les utiliser correctement. Cette analogie simple illustre parfaitement le mécanisme de cette pathologie. Les tissus deviennent « sourds » aux signaux hormonaux masculins, même si ces hormones circulent normalement dans l'organisme [15].
Il existe plusieurs formes de cette maladie. La forme complète, appelée syndrome de Morris, se caractérise par un phénotype féminin complet chez une personne ayant un caryotype 46,XY. À l'inverse, les formes partielles présentent des degrés variables de masculinisation [10]. Cette diversité explique pourquoi le diagnostic peut parfois être complexe et tardif.
D'ailleurs, cette pathologie illustre parfaitement la complexité du développement sexuel humain. Elle nous rappelle que la biologie ne se résume pas à des catégories simples, mais présente une richesse de variations naturelles qui méritent notre compréhension et notre respect [8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence estimée entre 1/20 000 et 1/64 000 naissances pour la forme complète du syndrome d'insensibilité aux androgènes [1]. Ces chiffres, issus des registres de la Haute Autorité de Santé, placent cette pathologie dans la catégorie des maladies rares.
Mais attention, ces statistiques ne reflètent probablement qu'une partie de la réalité. En effet, de nombreux cas restent non diagnostiqués, particulièrement les formes partielles qui peuvent passer inaperçues pendant des années [12]. L'amélioration des techniques de diagnostic génétique depuis 2020 a d'ailleurs permis d'identifier davantage de cas, suggérant une prévalence réelle potentiellement plus élevée.
Au niveau international, les données convergent vers des chiffres similaires. L'Europe présente une prévalence comparable à la France, tandis que certaines populations isolées montrent des variations liées à des effets fondateurs [5]. Ces disparités géographiques soulignent l'importance des facteurs génétiques dans cette pathologie.
L'incidence annuelle en France s'établit autour de 12 à 15 nouveaux cas diagnostiqués par an pour la forme complète [1]. Cependant, les innovations diagnostiques de 2024-2025, notamment l'amélioration des tests génétiques, laissent présager une augmentation du nombre de diagnostics dans les prochaines années [5,6]. Cette évolution positive permettra un meilleur accompagnement des patients et de leurs familles.
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale du syndrome d'insensibilité aux androgènes réside dans une mutation du gène AR, localisé sur le chromosome X [9]. Ce gène, découvert dans les années 1980, code pour une protéine essentielle : le récepteur aux androgènes. Quand cette protéine dysfonctionne, c'est tout le système de réponse aux hormones masculines qui s'effondre.
L'hérédité suit un modèle récessif lié à l'X. Concrètement, cela signifie qu'une mère porteuse de la mutation a 50% de risque de transmettre la pathologie à chaque grossesse [1]. Les personnes ayant un chromosome Y et héritant de la mutation développeront la maladie, tandis que celles ayant deux chromosomes X pourront être porteuses asymptomatiques.
Mais tous les cas ne sont pas héréditaires ! Environ 30% des patients présentent une mutation de novo, c'est-à-dire apparue spontanément [15]. Ces mutations surviennent sans antécédent familial, rendant le diagnostic parfois surprenant pour les familles. Cette réalité souligne l'importance du conseil génétique pour tous les patients, même en l'absence d'histoire familiale.
Les facteurs de risque restent donc principalement génétiques. L'âge maternel avancé pourrait légèrement augmenter le risque de mutations de novo, mais les données restent limitées sur ce point [7]. Il n'existe actuellement aucun facteur environnemental clairement identifié comme favorisant cette pathologie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome d'insensibilité aux androgènes varient considérablement selon la forme de la pathologie. Dans la forme complète, le tableau clinique est paradoxalement assez caractéristique : un développement féminin apparent chez une personne ayant un caryotype masculin [15].
Chez le nouveau-né, les signes peuvent passer inaperçus. Le phénotype externe est féminin, avec des organes génitaux externes d'apparence normale. C'est souvent l'absence de règles à la puberté qui alerte les familles et les médecins [12]. Cette aménorrhée primaire constitue le symptôme révélateur le plus fréquent.
D'autres signes accompagnent souvent ce tableau : un développement mammaire normal mais une pilosité pubienne et axillaire réduite [8]. Les patients peuvent également présenter une taille légèrement supérieure à la moyenne féminine, reflet de l'influence du chromosome Y sur la croissance.
Les formes partielles offrent un spectre symptomatique beaucoup plus large. Certains patients présentent une ambiguïté génitale à la naissance, d'autres développent des signes de virilisation partielle à la puberté [10]. Cette variabilité explique pourquoi le diagnostic peut être retardé et nécessite une expertise spécialisée. Chaque cas est unique et mérite une évaluation individualisée.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome d'insensibilité aux androgènes suit un parcours structuré, défini par les recommandations de la HAS [1]. La première étape consiste généralement en une évaluation clinique approfondie, souvent motivée par une aménorrhée primaire ou une ambiguïté génitale.
L'examen clinique recherche les signes caractéristiques : développement mammaire, répartition de la pilosité, morphologie génitale. Mais c'est l'analyse chromosomique qui apporte la première surprise : un caryotype 46,XY chez une personne au phénotype féminin [15]. Cette découverte oriente immédiatement vers un trouble du développement sexuel.
Les dosages hormonaux complètent l'enquête diagnostique. Paradoxalement, les taux de testostérone sont souvent normaux ou élevés, confirmant que le problème ne vient pas de la production hormonale mais de sa réception [9]. L'hormone anti-müllérienne (AMH) est également dosée pour évaluer la fonction testiculaire.
L'imagerie pelvienne, par échographie ou IRM, révèle l'absence d'utérus et d'ovaires, mais peut identifier la présence de gonades intra-abdominales [12]. Enfin, l'analyse génétique du gène AR confirme définitivement le diagnostic en identifiant la mutation responsable [6]. Cette approche multidisciplinaire garantit un diagnostic précis et permet d'adapter la prise en charge à chaque patient.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du syndrome d'insensibilité aux androgènes repose sur une approche multidisciplinaire personnalisée [1]. Il n'existe pas de traitement curatif, mais les options thérapeutiques permettent d'améliorer significativement la qualité de vie des patients.
La gonadectomie constitue souvent une étape cruciale du traitement. Les gonades dysfonctionnelles présentent un risque de transformation maligne, particulièrement après la puberté [14]. Cette intervention chirurgicale, généralement réalisée après le développement pubertaire, élimine ce risque oncologique tout en nécessitant ensuite un traitement hormonal substitutif.
L'hormonothérapie substitutive par œstrogènes devient alors indispensable pour maintenir la santé osseuse et cardiovasculaire [15]. Les protocoles actuels privilégient des doses physiologiques, adaptées à l'âge et aux besoins individuels de chaque patiente. Cette approche permet de préserver les bénéfices du développement mammaire naturel tout en compensant l'absence de production hormonale ovarienne.
Pour les patientes souhaitant une vie sexuelle épanouie, la vaginoplastie peut être proposée [11]. Cette intervention chirurgicale, réalisée par des équipes spécialisées, permet de créer un vagin fonctionnel. Les techniques ont considérablement évolué, offrant aujourd'hui des résultats anatomiques et fonctionnels satisfaisants. L'accompagnement psychologique reste essentiel tout au long de ce parcours thérapeutique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome d'insensibilité aux androgènes, avec l'émergence de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques prometteuses [5,6]. Les innovations technologiques révolutionnent notre compréhension et notre approche de cette pathologie complexe.
Les tests génétiques de nouvelle génération permettent désormais un diagnostic plus rapide et plus précis [6]. Ces techniques de séquençage haut débit identifient non seulement les mutations classiques du gène AR, mais aussi des variants rares précédemment méconnus. Cette avancée diagnostique ouvre la voie à une médecine personnalisée plus fine.
En parallèle, les recherches sur les thérapies géniques progressent rapidement [3]. Bien qu'encore au stade expérimental, ces approches visent à corriger directement le défaut génétique responsable de la pathologie. Les premiers essais précliniques montrent des résultats encourageants, laissant espérer de nouvelles options thérapeutiques dans les années à venir.
Le marché des traitements pour le syndrome d'insensibilité aux androgènes devrait atteindre 667,1 millions de dollars d'ici 2035, reflétant l'investissement croissant dans cette pathologie [5]. Cette dynamique économique favorise le développement de nouvelles molécules et de dispositifs médicaux innovants, promettant une amélioration continue de la prise en charge des patients.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome d'insensibilité aux androgènes
Vivre avec un syndrome d'insensibilité aux androgènes implique des adaptations quotidiennes, mais ne doit pas limiter les projets de vie [8]. La plupart des patients mènent une existence parfaitement normale, avec quelques spécificités à prendre en compte.
La question de l'identité de genre occupe souvent une place centrale dans le vécu des patients. Heureusement, la grande majorité des personnes avec une forme complète s'identifient naturellement au genre féminin, en cohérence avec leur phénotype [8]. Cette harmonie facilite grandement l'acceptation de la pathologie et l'intégration sociale.
Sur le plan relationnel et intime, les défis existent mais ne sont pas insurmontables. La communication avec le partenaire devient essentielle, particulièrement concernant les questions de fertilité et de sexualité [11]. De nombreux couples trouvent des solutions satisfaisantes, avec l'aide de professionnels spécialisés si nécessaire.
L'aspect professionnel reste généralement peu impacté par cette pathologie. Les patients peuvent exercer tous types de métiers, sans restriction particulière liée à leur maladie. Seuls les suivis médicaux réguliers nécessitent parfois quelques aménagements d'horaires, mais cela reste très gérable dans la plupart des situations professionnelles.
Les Complications Possibles
Bien que le syndrome d'insensibilité aux androgènes soit généralement bien toléré, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance médicale régulière [14]. La connaissance de ces risques permet une prévention efficace et une prise en charge précoce si nécessaire.
Le risque de cancer gonadique constitue la complication la plus préoccupante. Les gonades dysfonctionnelles présentent un risque de transformation maligne estimé entre 5 et 10% après la puberté [14]. Ce risque justifie la recommandation de gonadectomie prophylactique, généralement réalisée après le développement pubertaire complet.
L'ostéoporose représente une autre complication potentielle, particulièrement après la gonadectomie si l'hormonothérapie substitutive n'est pas optimale [15]. La surveillance de la densité osseuse par ostéodensitométrie permet de détecter précocement toute fragilisation et d'adapter le traitement hormonal en conséquence.
Sur le plan psychologique, certains patients peuvent développer des difficultés d'adaptation liées à la découverte de leur pathologie [8]. L'impact sur l'estime de soi et l'identité peut nécessiter un accompagnement spécialisé. Heureusement, avec un soutien approprié, la plupart des patients s'adaptent bien à leur situation et maintiennent une qualité de vie satisfaisante.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome d'insensibilité aux androgènes est globalement favorable, permettant une espérance de vie normale avec une qualité de vie satisfaisante [1,15]. Cette pathologie, bien que complexe, n'altère pas fondamentalement les capacités physiques et intellectuelles des patients.
L'évolution dépend largement de la forme de la maladie et de la qualité de la prise en charge. Les patients avec une forme complète bénéficient généralement d'un pronostic excellent, avec un développement harmonieux et une intégration sociale réussie [8]. La cohérence entre le phénotype et l'identité de genre facilite grandement l'adaptation psychologique.
Pour les formes partielles, le pronostic reste bon mais peut nécessiter des adaptations plus complexes [10]. L'accompagnement multidisciplinaire devient alors crucial pour optimiser le développement et l'épanouissement personnel. Chaque situation étant unique, l'approche individualisée reste la clé du succès thérapeutique.
Les innovations diagnostiques et thérapeutiques de 2024-2025 laissent présager une amélioration continue du pronostic [5,6]. L'amélioration des techniques chirurgicales, l'optimisation des traitements hormonaux et le développement de nouvelles approches thérapeutiques contribuent à offrir des perspectives toujours plus favorables aux patients et à leurs familles.
Peut-on Prévenir le Syndrome d'insensibilité aux androgènes ?
La prévention du syndrome d'insensibilité aux androgènes relève essentiellement du conseil génétique et du diagnostic prénatal [1]. Cette pathologie étant d'origine génétique, les mesures préventives classiques ne s'appliquent pas, mais des stratégies spécifiques peuvent être mises en place.
Pour les familles ayant des antécédents, le conseil génétique permet d'évaluer les risques de transmission et d'informer sur les options disponibles [9]. Les femmes porteuses de la mutation ont 50% de risque de transmettre la pathologie à chaque grossesse concernant un fœtus de sexe masculin génétique.
Le diagnostic prénatal est techniquement possible grâce aux techniques de biologie moléculaire modernes [6]. Cependant, cette approche soulève des questions éthiques complexes, car le syndrome d'insensibilité aux androgènes est compatible avec une vie normale et épanouie. La décision appartient aux familles, accompagnées par des professionnels spécialisés.
Il n'existe actuellement aucune mesure de prévention primaire efficace. Les recherches futures sur les thérapies géniques pourraient éventuellement ouvrir de nouvelles perspectives préventives [3]. En attendant, l'accent reste mis sur le diagnostic précoce et la prise en charge optimale des patients atteints.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge du syndrome d'insensibilité aux androgènes [1]. Ces guidelines, élaborées par un panel d'experts multidisciplinaires, définissent les standards de soins pour cette pathologie complexe.
Les recommandations insistent sur l'importance d'une approche multidisciplinaire coordonnée, impliquant endocrinologues, généticiens, chirurgiens, psychologues et gynécologues [1]. Cette coordination garantit une prise en charge globale et cohérente, adaptée aux besoins spécifiques de chaque patient.
Concernant la gonadectomie, les autorités recommandent une évaluation individualisée du rapport bénéfice-risque [14]. L'intervention doit être proposée après la puberté, en tenant compte des souhaits du patient et de l'évaluation du risque oncologique. Cette approche nuancée remplace les recommandations plus systématiques du passé.
Les nouvelles guidelines de la Society for Endocrinology, publiées en 2024, convergent avec les recommandations françaises [6]. Elles soulignent l'importance des innovations diagnostiques récentes et encouragent l'utilisation des tests génétiques de nouvelle génération pour améliorer la précision diagnostique et personnaliser les traitements.
Ressources et Associations de Patients
L'accompagnement des patients atteints du syndrome d'insensibilité aux androgènes bénéficie du soutien de plusieurs associations spécialisées et ressources dédiées. Ces structures jouent un rôle essentiel dans l'information, le soutien et la défense des droits des patients.
En France, l'association DSDFamilies propose un accompagnement spécialisé pour les familles concernées par les troubles du développement sexuel. Cette organisation offre des ressources documentaires, des groupes de parole et un réseau d'entraide entre familles. Leur site internet constitue une mine d'informations actualisées et fiables.
Le Centre de Référence des Maladies Rares du Développement Génital coordonne la prise en charge au niveau national [15]. Implanté dans plusieurs CHU français, ce réseau garantit l'accès à une expertise spécialisée sur l'ensemble du territoire. Les patients peuvent y bénéficier d'une évaluation complète et d'un suivi personnalisé.
Au niveau international, l'AIS-DSD Support Group fédère les associations mondiales et propose des ressources multilingues. Cette organisation facilite les échanges d'expériences entre patients de différents pays et contribue à l'harmonisation des pratiques de prise en charge. Leur plateforme en ligne offre des témoignages, des guides pratiques et des informations sur les dernières avancées médicales.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un syndrome d'insensibilité aux androgènes nécessite quelques adaptations pratiques, mais ne doit pas limiter vos projets de vie. Voici nos recommandations pour optimiser votre quotidien et votre bien-être.
Concernant le suivi médical, établissez une relation de confiance avec une équipe spécialisée. N'hésitez pas à poser toutes vos questions, même celles qui vous semblent embarrassantes. Votre médecin est là pour vous accompagner sans jugement. Tenez un carnet de suivi pour noter vos symptômes, vos traitements et l'évolution de votre état.
Pour la gestion du traitement hormonal, respectez scrupuleusement les prescriptions et signalez rapidement tout effet indésirable [15]. Les dosages peuvent nécessiter des ajustements, particulièrement en début de traitement. Une surveillance biologique régulière permet d'optimiser l'efficacité tout en minimisant les risques.
Sur le plan psychologique, n'hésitez pas à solliciter un accompagnement spécialisé si vous en ressentez le besoin [8]. Parler de ses difficultés avec un professionnel formé peut considérablement améliorer votre qualité de vie. De même, rejoindre un groupe de patients peut vous apporter un soutien précieux et des conseils pratiques basés sur l'expérience vécue.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide, particulièrement si vous êtes suivi pour un syndrome d'insensibilité aux androgènes. La reconnaissance précoce de ces symptômes permet une prise en charge optimale.
L'absence de règles à l'âge de 16 ans chez une adolescente au développement par ailleurs normal constitue un motif de consultation spécialisée [12]. Ce symptôme, appelé aménorrhée primaire, peut révéler diverses pathologies dont le syndrome d'insensibilité aux androgènes. Une évaluation endocrinologique s'impose alors.
Chez les patients déjà diagnostiqués, surveillez l'apparition de douleurs abdominales persistantes ou de masses palpables [14]. Ces symptômes peuvent signaler une complication gonadique et nécessitent une évaluation urgente. De même, toute modification de votre état général doit être signalée à votre équipe médicale.
Les difficultés psychologiques importantes, comme une dépression ou des troubles anxieux sévères, justifient également une consultation spécialisée [8]. N'attendez pas que la situation se dégrade : un accompagnement précoce est toujours plus efficace. Votre bien-être mental fait partie intégrante de votre santé globale.
Questions Fréquentes
Le syndrome d'insensibilité aux androgènes est-il héréditaire ?Oui, dans 70% des cas, cette pathologie se transmet selon un mode récessif lié à l'X. Cependant, 30% des cas résultent de mutations spontanées [1,9].
Peut-on avoir des enfants avec cette pathologie ?
Les personnes atteintes du syndrome d'insensibilité aux androgènes sont généralement stériles en raison de l'absence d'ovaires et d'utérus. Cependant, la parentalité reste possible grâce aux techniques de procréation assistée avec don [15].
Le traitement hormonal est-il obligatoire ?
Après une gonadectomie, l'hormonothérapie substitutive devient indispensable pour maintenir la santé osseuse et cardiovasculaire. Les bénéfices dépassent largement les risques potentiels [15].
Cette pathologie affecte-t-elle l'intelligence ?
Absolument pas. Le syndrome d'insensibilité aux androgènes n'a aucun impact sur les capacités intellectuelles ou cognitives. Les patients mènent une vie normale sur le plan professionnel et social [8].
Quels sont les nouveaux traitements disponibles en 2024-2025 ?
Les innovations portent principalement sur l'amélioration des diagnostics génétiques et le développement de thérapies personnalisées. Les thérapies géniques restent expérimentales mais prometteuses [3,5,6].
Questions Fréquentes
Le syndrome d'insensibilité aux androgènes est-il héréditaire ?
Oui, dans 70% des cas, cette pathologie se transmet selon un mode récessif lié à l'X. Cependant, 30% des cas résultent de mutations spontanées.
Peut-on avoir des enfants avec cette pathologie ?
Les personnes atteintes du syndrome d'insensibilité aux androgènes sont généralement stériles en raison de l'absence d'ovaires et d'utérus. Cependant, la parentalité reste possible grâce aux techniques de procréation assistée avec don.
Le traitement hormonal est-il obligatoire ?
Après une gonadectomie, l'hormonothérapie substitutive devient indispensable pour maintenir la santé osseuse et cardiovasculaire. Les bénéfices dépassent largement les risques potentiels.
Cette pathologie affecte-t-elle l'intelligence ?
Absolument pas. Le syndrome d'insensibilité aux androgènes n'a aucun impact sur les capacités intellectuelles ou cognitives. Les patients mènent une vie normale sur le plan professionnel et social.
Quels sont les nouveaux traitements disponibles en 2024-2025 ?
Les innovations portent principalement sur l'amélioration des diagnostics génétiques et le développement de thérapies personnalisées. Les thérapies géniques restent expérimentales mais prometteuses.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) - Insensibilités aux androgènesLien
- [3] Comment les nouvelles technologies peuvent améliorer la prise en charge - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Androgen Insensitivity Syndrome Market Size to Reach USD 667.1 Million by 2035Lien
- [6] Society for Endocrinology Clinical Practice Guideline 2024Lien
- [7] Syndrome d'insensibilité complète aux androgenes associé à un hamartome à propos d'un casLien
- [8] À la croisée des chemins de l'identité: le parcours d'un cas d'insensibilité aux androgènesLien
- [9] L'insensibilité aux androgènes - Bulletin de l'Académie Nationale de MédecineLien
- [10] Sortir de l'impasse diagnostique dans les insensibilités partielles aux androgènesLien
- [11] Vaginoplastie à partir d'un greffon sigmoïdien chez une patiente atteint d'un syndrome d'hypersensibilité complète aux andrènesLien
- [12] Quand une démarche diagnostique vis-à-vis d'un retard pubertaire chez une fille mène au diagnostic d'un DSD 46 XY!Lien
- [14] Quand proposer une gonadectomie chez les patientes présentant une insensibilité complète aux androgènes?Lien
- [15] Syndrome d'insensibilité aux androgènes | Fiche santé HCLLien
Publications scientifiques
- Syndrome d'insensibilité complète aux androgenes associé à un hamartome à propos d'un cas (2023)
- À la croisée des chemins de l'identité: le parcours d'un cas d'insensibilité aux androgènes (2024)
- [HTML][HTML] L'insensibilité aux androgènes (2024)
- Sortir de l'impasse diagnostique dans les insensibilités partielles aux androgènes (2023)
- [CITATION][C] Vaginoplastie à partir d'un greffon sigmoïdien chez une patiente atteint d'un syndrome d'hypersensibilité complète aux andrènes (2024)
Ressources web
- Syndrome d'insensibilité aux androgènes | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)
31 août 2021 — Le diagnostic est confirmé par le caryotype 46, XY et l'analyse génétique du gène du récepteur aux androgènes. Quels sont les traitements ?
- Syndrome d'insensibilité complète aux androgènes (orpha.net)
Le syndrome d'insensibilité complète aux androgènes (SICA) est une anomalie du développement sexuel caractérisée par la présence d'organes génitaux externes fé ...
- Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) ... (has-sante.fr)
Le diagnostic d'insensibilité complète aux androgènes est parfois évoqué devant une hernie inguinale chez un nouveau-né de sexe féminin et de caryotype 46,XY, ...
- Syndrome d'insensibilité aux androgènes (fr.wikipedia.org)
Le syndrome d'insensibilité aux androgènes (IA ou SIA), parfois appelé syndrome du testicule féminisant (STF), est une forme d'intersexuation en rapport avec ...
- Le syndrome d'insensibilité complète aux androgènes (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
de B Lachiri · 2015 · Cité 3 fois — Le traitement essentiel reste la castration pour éviter la dégénérescence gonadique et ce de préférence dès l'établissement du diagnostic en ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.