Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) touche près d'une femme sur dix en âge de procréer. Cette pathologie hormonale complexe peut affecter votre fertilité, votre métabolisme et votre bien-être général. Mais rassurez-vous : des solutions existent aujourd'hui pour mieux vivre avec cette maladie.

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Syndrome des ovaires polykystiques : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) représente l'une des pathologies endocriniennes les plus fréquentes chez les femmes en âge de procréer [4]. Cette maladie complexe se caractérise par un déséquilibre hormonal qui affecte principalement les ovaires et le métabolisme.
Concrètement, le SOPK se manifeste par trois signes principaux : des cycles menstruels irréguliers ou absents, un excès d'androgènes (hormones masculines) et la présence de multiples petits kystes sur les ovaires visibles à l'échographie [3]. Mais attention, toutes les femmes atteintes ne présentent pas forcément ces trois critères simultanément.
D'ailleurs, le terme "polykystique" peut prêter à confusion. Il ne s'agit pas vraiment de kystes au sens traditionnel, mais plutôt de follicules ovariens immatures qui s'accumulent. Ces petites structures, normalement destinées à libérer un ovule chaque mois, restent bloquées dans leur développement [4].
L'important à retenir : le SOPK n'est pas une simple irrégularité menstruelle. Cette pathologie peut avoir des répercussions importantes sur votre santé globale, notamment sur le plan cardiovasculaire et métabolique. Heureusement, une prise en charge adaptée permet de contrôler efficacement la plupart des symptômes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur considérable du SOPK en France. Selon les dernières estimations, cette pathologie concerne entre 8 et 13% des femmes en âge de procréer, soit environ 1,5 million de Françaises [4]. Ces chiffres placent le SOPK parmi les troubles endocriniens les plus répandus chez les femmes.
En fait, la prévalence varie selon les critères diagnostiques utilisés et les populations étudiées. Les études françaises les plus récentes montrent une tendance à l'augmentation du diagnostic, probablement liée à une meilleure reconnaissance de la maladie par les professionnels de santé [11]. Cette évolution positive permet une prise en charge plus précoce et plus adaptée.
Mais alors, comment se situe la France par rapport aux autres pays européens ? Les données comparatives indiquent une prévalence similaire à celle observée en Allemagne et au Royaume-Uni, avec des variations régionales notables [1,2]. Certaines régions françaises présentent des taux légèrement supérieurs, possiblement en lien avec des facteurs environnementaux ou génétiques spécifiques.
L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Les coûts directs et indirects liés au SOPK représentent plusieurs centaines de millions d'euros annuellement, incluant les consultations spécialisées, les examens complémentaires et les traitements de l'infertilité [5]. Cette réalité souligne l'importance d'une approche préventive et d'un diagnostic précoce.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes du SOPK restent partiellement mystérieuses, mais la recherche a identifié plusieurs facteurs déterminants. La génétique joue un rôle majeur : si votre mère ou votre sœur souffre de SOPK, vous avez 50% de risques supplémentaires de développer cette pathologie [4].
L'insulino-résistance constitue un autre mécanisme central. Environ 70% des femmes atteintes de SOPK présentent une résistance à l'insuline, même en l'absence de diabète [17]. Cette résistance perturbe l'équilibre hormonal et favorise la production excessive d'androgènes par les ovaires.
D'ailleurs, certains facteurs environnementaux peuvent aggraver ou déclencher la maladie. Le stress chronique, une alimentation déséquilibrée riche en sucres raffinés, et la sédentarité contribuent à l'aggravation des symptômes [13]. L'exposition à certains perturbateurs endocriniens fait également l'objet d'études approfondies.
Bon à savoir : le surpoids n'est pas une cause du SOPK, mais plutôt une conséquence. Cependant, l'excès de poids peut aggraver les symptômes en augmentant l'insulino-résistance. C'est pourquoi la gestion du poids fait partie intégrante du traitement, même si de nombreuses femmes minces sont également touchées par cette pathologie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du SOPK peuvent être très variables d'une femme à l'autre. Les troubles menstruels représentent souvent le premier signe d'alerte : cycles irréguliers, règles espacées de plus de 35 jours, ou absence complète de menstruations [3]. Certaines femmes peuvent avoir seulement 4 à 6 cycles par an.
L'hyperandrogénie se manifeste par plusieurs signes visibles. L'hirsutisme (pilosité excessive) touche environ 60% des femmes atteintes, principalement au niveau du visage, du torse et du dos. L'acné persistante à l'âge adulte et la chute de cheveux de type masculin (alopécie androgénique) sont également fréquentes [14].
Mais attention, les symptômes ne se limitent pas à la sphère reproductive. Beaucoup de femmes rapportent une prise de poids difficile à contrôler, particulièrement au niveau abdominal. La fatigue chronique, les troubles de l'humeur et les difficultés de concentration font également partie du tableau clinique [4].
Il est important de noter que certains symptômes peuvent être subtils ou attribués à tort à d'autres causes. Les troubles du sommeil, les envies de sucre irrépressibles et les variations importantes de l'appétit méritent d'être signalés à votre médecin, surtout s'ils s'accompagnent d'irrégularités menstruelles.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du SOPK repose sur les critères de Rotterdam, établis par un consensus international. Votre médecin recherchera au moins deux des trois critères suivants : troubles de l'ovulation, signes d'hyperandrogénie (cliniques ou biologiques), et aspect polykystique des ovaires à l'échographie [3,11].
L'examen clinique constitue la première étape. Votre médecin évaluera votre cycle menstruel, recherchera des signes d'hirsutisme selon l'échelle de Ferriman-Gallwey, et examinera votre peau pour détecter d'éventuels signes d'acné ou d'acanthosis nigricans [15]. La mesure de votre poids, taille et tour de taille fait également partie de l'évaluation initiale.
Les examens biologiques permettent de confirmer le diagnostic et d'éliminer d'autres pathologies. Le dosage des androgènes (testostérone, androstènedione) doit être réalisé en première partie de cycle ou à distance d'une contraception hormonale [15]. D'autres hormones comme la LH, FSH, prolactine et TSH sont également dosées pour écarter d'autres troubles endocriniens.
L'échographie pelvienne complète le bilan diagnostique. Elle recherche la présence de 12 follicules ou plus par ovaire, ou un volume ovarien augmenté. Cet examen doit idéalement être réalisé par voie transvaginale pour une meilleure précision, sauf chez les femmes n'ayant jamais eu de rapports sexuels [3].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du SOPK est personnalisée selon vos symptômes et vos projets de vie. Si vous ne souhaitez pas de grossesse dans l'immédiat, la contraception hormonale reste souvent le traitement de première ligne. Les pilules contenant un progestatif anti-androgénique (comme l'acétate de cyprotérone) permettent de réguler les cycles et de réduire l'hirsutisme [19].
Pour les femmes désirant une grossesse, les inducteurs d'ovulation constituent le traitement de référence. Le citrate de clomifène reste le médicament de première intention, avec un taux de succès d'environ 70% pour déclencher l'ovulation. En cas d'échec, la metformine peut être associée ou des gonadotrophines utilisées [4].
La metformine occupe une place particulière dans l'arsenal thérapeutique. Ce médicament antidiabétique améliore la sensibilité à l'insuline et peut aider à réguler les cycles menstruels, même chez les femmes non diabétiques. Elle est particulièrement utile chez les patientes présentant une insulino-résistance marquée [17].
D'ailleurs, les modifications du mode de vie constituent un pilier fondamental du traitement. Une perte de poids de seulement 5 à 10% peut considérablement améliorer les symptômes et restaurer l'ovulation chez de nombreuses femmes. L'activité physique régulière et une alimentation équilibrée potentialisent l'efficacité des traitements médicamenteux [13].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du SOPK avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les agonistes du récepteur GLP-1, initialement développés pour le diabète, montrent des résultats encourageants dans le traitement du SOPK [9]. Ces médicaments améliorent non seulement la sensibilité à l'insuline, mais favorisent également la perte de poids et la régulation des cycles menstruels.
Le marché du traitement du SOPK connaît une expansion remarquable, avec des investissements massifs dans la recherche et développement [6]. Les laboratoires pharmaceutiques développent actuellement des thérapies ciblées qui agissent spécifiquement sur les mécanismes physiopathologiques du SOPK, ouvrant la voie à des traitements plus efficaces et mieux tolérés.
En France, l'Université de Lille mène des recherches innovantes sur de nouvelles molécules thérapeutiques [7]. Ces travaux portent notamment sur des modulateurs sélectifs des récepteurs aux androgènes et des inhibiteurs spécifiques de certaines enzymes impliquées dans la synthèse hormonale.
L'Association SOPK Europe a récemment organisé un congrès international où ont été présentées les dernières avancées thérapeutiques [8]. Parmi les innovations les plus prometteuses figurent les thérapies personnalisées basées sur le profil génétique des patientes et les approches combinant plusieurs mécanismes d'action pour une efficacité optimisée.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome des Ovaires Polykystiques
Vivre avec un SOPK nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas limiter votre qualité de vie. L'alimentation joue un rôle crucial dans la gestion des symptômes. Privilégiez une alimentation à index glycémique bas pour limiter les pics d'insuline : légumes verts, protéines maigres, céréales complètes et légumineuses [13].
L'activité physique régulière constitue un véritable médicament naturel. Même 30 minutes de marche rapide par jour peuvent améliorer significativement votre sensibilité à l'insuline et réguler vos hormones. La musculation est particulièrement bénéfique car elle augmente la masse musculaire, grand consommateur de glucose [13].
Côté beauté, des solutions existent pour gérer l'hirsutisme et l'acné. L'épilation laser donne d'excellents résultats sur la pilosité excessive, tandis que des soins dermatologiques adaptés peuvent considérablement améliorer l'acné. N'hésitez pas à consulter un dermatologue spécialisé dans les troubles hormonaux.
Il est normal de ressentir parfois du découragement ou de l'anxiété face à cette pathologie chronique. Le soutien psychologique peut s'avérer précieux, notamment pour gérer les aspects liés à l'image corporelle et aux difficultés de conception. De nombreuses associations proposent des groupes de parole et des ressources utiles.
Les Complications Possibles
Le SOPK peut entraîner plusieurs complications à long terme qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir. Le diabète de type 2 représente l'une des complications les plus fréquentes, touchant jusqu'à 40% des femmes atteintes de SOPK avant 40 ans [1,2]. Cette évolution est directement liée à l'insulino-résistance chronique caractéristique de la maladie.
Les maladies cardiovasculaires constituent également un risque majeur. Les femmes avec un SOPK présentent un risque accru d'hypertension artérielle, de dyslipidémie et de syndrome métabolique [5]. En France, ces complications cardiovasculaires représentent une cause importante de morbidité chez les femmes atteintes de SOPK.
Sur le plan gynécologique, l'absence d'ovulation régulière peut conduire à une hyperplasie de l'endomètre, voire dans de rares cas à un cancer de l'endomètre. C'est pourquoi il est essentiel de maintenir des cycles menstruels réguliers, soit naturellement, soit grâce à un traitement hormonal [4].
Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou retardées par une prise en charge précoce et adaptée. Un suivi médical régulier, incluant des bilans métaboliques annuels, permet de détecter et traiter rapidement d'éventuelles complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du SOPK est généralement favorable avec une prise en charge adaptée. Concernant la fertilité, environ 80% des femmes atteintes de SOPK parviennent à concevoir naturellement ou avec une aide médicale légère [4]. Les traitements d'induction de l'ovulation donnent d'excellents résultats, et les techniques de procréation médicalement assistée restent une option efficace si nécessaire.
L'évolution des symptômes varie considérablement d'une femme à l'autre. Certaines voient leurs symptômes s'améliorer spontanément avec l'âge, particulièrement après 35 ans. D'autres nécessitent un traitement continu pour maintenir un équilibre hormonal satisfaisant [14].
La ménopause apporte souvent une amélioration naturelle des symptômes liés aux androgènes. L'hirsutisme et l'acné tendent à diminuer, même si les conséquences métaboliques du SOPK persistent et nécessitent une surveillance continue.
L'important à retenir : avec un diagnostic précoce et un suivi médical régulier, la plupart des femmes atteintes de SOPK mènent une vie tout à fait normale. Les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouvelles perspectives d'amélioration de la qualité de vie et de prévention des complications à long terme.
Peut-on Prévenir le Syndrome des Ovaires Polykystiques ?
La prévention primaire du SOPK reste limitée en raison de sa forte composante génétique. Cependant, certaines mesures peuvent retarder l'apparition des symptômes ou en réduire la sévérité. Le maintien d'un poids santé dès l'adolescence constitue l'une des stratégies les plus efficaces, particulièrement chez les jeunes filles ayant des antécédents familiaux [13].
Une alimentation équilibrée pauvre en sucres raffinés et en aliments ultra-transformés peut aider à prévenir l'insulino-résistance. Le régime méditerranéen, riche en légumes, fruits, poissons et huile d'olive, montre des bénéfices particuliers dans la prévention des troubles métaboliques associés au SOPK [13].
L'activité physique régulière dès le plus jeune âge contribue également à maintenir une bonne sensibilité à l'insuline. Les recommandations actuelles préconisent au moins 150 minutes d'activité modérée par semaine, réparties sur plusieurs jours.
Chez les femmes déjà diagnostiquées, la prévention secondaire vise à éviter les complications. Un suivi médical régulier, incluant des bilans métaboliques annuels et un dépistage cardiovasculaire, permet de détecter précocement d'éventuelles complications et d'adapter le traitement en conséquence.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du SOPK. L'Assurance Maladie reconnaît désormais l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge multidisciplinaire [3]. Cette reconnaissance facilite l'accès aux soins spécialisés et améliore le remboursement de certains traitements.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche personnalisée tenant compte des symptômes prédominants et des souhaits de la patiente. Les nouvelles guidelines insistent sur l'importance de l'éducation thérapeutique et de l'accompagnement psychologique dans la prise en charge globale [11].
Concernant le suivi, les recommandations préconisent un bilan métabolique annuel incluant glycémie, bilan lipidique et tension artérielle. Un dépistage du diabète gestationnel est systématiquement recommandé chez les femmes enceintes ayant un SOPK [1,2].
L'INSERM souligne l'importance de la recherche clinique dans ce domaine et encourage la participation des patientes aux études thérapeutiques. Ces recherches sont essentielles pour développer de nouveaux traitements et améliorer la compréhension de cette pathologie complexe [4].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les femmes atteintes de SOPK dans leur parcours de soins. L'Association SOPK Europe propose des ressources documentaires, des groupes de soutien et organise régulièrement des conférences d'information [8]. Cette association joue un rôle crucial dans la sensibilisation du grand public et des professionnels de santé.
Les réseaux sociaux constituent également une source précieuse de soutien et d'information. De nombreux groupes Facebook et forums spécialisés permettent d'échanger avec d'autres femmes vivant la même situation. Ces communautés virtuelles offrent un espace d'écoute et de partage d'expériences particulièrement appréciable.
Côté professionnel, plusieurs centres hospitaliers français ont développé des consultations spécialisées dédiées au SOPK. Ces consultations multidisciplinaires réunissent gynécologues, endocrinologues, nutritionnistes et psychologues pour une prise en charge globale optimale.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin traitant pour obtenir des adresses de spécialistes dans votre région. La plupart des CHU proposent désormais des consultations dédiées aux troubles hormonaux féminins, avec des délais de rendez-vous souvent plus courts que pour les consultations généralistes.
Nos Conseils Pratiques
Tenir un calendrier menstruel détaillé constitue un outil précieux pour votre suivi médical. Notez la date de vos règles, leur durée, leur abondance, ainsi que d'éventuels symptômes associés. Ces informations aideront votre médecin à évaluer l'efficacité de votre traitement et à l'ajuster si nécessaire.
Concernant l'alimentation, privilégiez les repas fractionnés plutôt que trois gros repas par jour. Cette approche permet de mieux contrôler la glycémie et de réduire les fringales. Pensez à inclure des protéines à chaque repas pour favoriser la satiété et stabiliser votre taux de sucre sanguin [13].
Pour gérer le stress, souvent aggravant dans le SOPK, explorez différentes techniques de relaxation : yoga, méditation, sophrologie ou simple marche en nature. Le stress chronique peut perturber votre équilibre hormonal et aggraver certains symptômes.
Enfin, n'hésitez pas à communiquer ouvertement avec votre partenaire sur les impacts du SOPK sur votre vie intime et vos projets familiaux. Une communication transparente renforce le soutien mutuel et facilite l'adaptation aux contraintes liées à cette pathologie chronique.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si vous présentez des cycles menstruels irréguliers persistants, surtout s'ils s'accompagnent d'autres symptômes évocateurs. Une absence de règles pendant plus de trois mois chez une femme non enceinte nécessite un bilan médical, même si cela peut sembler pratique au quotidien [3].
Les signes d'hyperandrogénie doivent également vous alerter : apparition ou aggravation de l'hirsutisme, acné persistante à l'âge adulte, chute de cheveux de type masculin. Ces symptômes peuvent évoluer lentement et passer inaperçus, d'où l'importance d'une surveillance attentive.
Une prise de poids rapide et inexpliquée, particulièrement si elle se concentre au niveau abdominal, mérite une consultation. De même, l'apparition de taches sombres sur la peau (acanthosis nigricans) peut signaler une insulino-résistance nécessitant une prise en charge spécifique.
En urgence, consultez immédiatement en cas de douleurs pelviennes intenses, de saignements abondants ou de symptômes évoquant une complication ovarienne. Bien que rares, certaines complications du SOPK peuvent nécessiter une prise en charge urgente.
Questions Fréquentes
Le SOPK empêche-t-il d'avoir des enfants ?Non, la plupart des femmes atteintes de SOPK peuvent avoir des enfants. Environ 80% conçoivent naturellement ou avec une aide médicale simple. Les traitements d'induction de l'ovulation sont très efficaces [4].
Peut-on guérir du SOPK ?
Le SOPK est une pathologie chronique qui ne se guérit pas, mais se contrôle très bien avec un traitement adapté. Beaucoup de femmes voient leurs symptômes s'améliorer significativement avec la prise en charge appropriée.
Le SOPK est-il héréditaire ?
Il existe effectivement une prédisposition génétique. Si votre mère ou votre sœur a un SOPK, vous avez environ 50% de risques supplémentaires de développer cette pathologie [4].
Faut-il éviter la pilule contraceptive ?
Au contraire, certaines pilules contraceptives sont recommandées dans le SOPK pour réguler les cycles et réduire l'hyperandrogénie. Votre médecin choisira la formulation la plus adaptée à votre situation [19].
L'activité physique peut-elle remplacer les médicaments ?
L'exercice physique est très bénéfique mais ne remplace généralement pas les traitements médicamenteux. Il constitue un complément essentiel qui potentialise l'efficacité des médicaments [13].
Questions Fréquentes
Le SOPK empêche-t-il d'avoir des enfants ?
Non, la plupart des femmes atteintes de SOPK peuvent avoir des enfants. Environ 80% conçoivent naturellement ou avec une aide médicale simple.
Peut-on guérir du SOPK ?
Le SOPK est une pathologie chronique qui ne se guérit pas, mais se contrôle très bien avec un traitement adapté.
Le SOPK est-il héréditaire ?
Il existe effectivement une prédisposition génétique avec environ 50% de risques supplémentaires si un membre de la famille est atteint.
Faut-il éviter la pilule contraceptive ?
Au contraire, certaines pilules contraceptives sont recommandées dans le SOPK pour réguler les cycles et réduire l'hyperandrogénie.
L'activité physique peut-elle remplacer les médicaments ?
L'exercice physique est très bénéfique mais constitue un complément essentiel qui potentialise l'efficacité des médicaments.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques. www.ameli.fr.Lien
- [4] Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). www.inserm.fr.Lien
- [5] « 200 femmes décèdent chaque jour en France d'une maladie .... sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [6] Marché du traitement du syndrome des ovaires polykystiques. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Espace presse - UFR3S - Université de Lille. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Association SOPK Europe | 📌 Les 3 et 4 octobre derniers, .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] glucagon-like peptide-1 receptor agonists and sodium .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [11] ES Dason, O Koshkina. Diagnostic et prise en charge du syndrome des ovaires polykystiques. 2024.Lien
- [13] L Michel, P Sagalowicz. Régime méditerranéen et syndrome des ovaires polykystiques. 2024.Lien
- [14] G Robin - Sages-Femmes, 2022. Mieux comprendre le syndrome des ovaires polykystiques. 2022.Lien
- [15] G Robin - Médecine de la Reproduction, 2025. Dosage des androgènes dans le syndrome des ovaires polykystiques: quelle valeur diagnostique?. 2025.Lien
- [17] S Dallel, I Tauveron. Rôle de la dérégulation du métabolisme du cholestérol dans le syndrome des ovaires polykystiques. 2024.Lien
- [19] Syndrome des ovaires polykystiques - Gynécologie et .... www.msdmanuals.com.Lien
Publications scientifiques
- Diagnostic et prise en charge du syndrome des ovaires polykystiques (2024)2 citations[PDF]
- [PDF][PDF] Syndrome des ovaires polykystiques et hyperprolactinémie: mythe ou réalité? [PDF]
- Régime méditerranéen et syndrome des ovaires polykystiques (2024)[PDF]
- Mieux comprendre le syndrome des ovaires polykystiques (2022)2 citations
- Dosage des androgènes dans le syndrome des ovaires polykystiques: quelle valeur diagnostique? (2025)
Ressources web
- Le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques (ameli.fr)
26 févr. 2025 — Les principaux symptômes du SOPK sont des anomalies du cycle menstruel, une hyperpilosité et de l'acné. Le diagnostic repose sur un bilan ...
- Syndrome des ovaires polykystiques - Gynécologie et ... (msdmanuals.com)
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27 août 2019 — Les symptômes qui peuvent être associés à la maladie sont : Trouble de l'ovulation : la rareté ou l'absence d'ovulations (dysovulation ou ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.