Thécome : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

Le thécome est une tumeur ovarienne rare qui touche principalement les femmes après la ménopause. Cette pathologie bénigne, issue des cellules du stroma ovarien, représente environ 1% des tumeurs ovariennes [1,2]. Bien que généralement non cancéreuse, elle peut provoquer des symptômes hormonaux significatifs et nécessite une prise en charge spécialisée. Les innovations diagnostiques 2024-2025 permettent aujourd'hui une détection plus précoce et des traitements personnalisés.

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Thécome : Définition et Vue d'Ensemble
Le thécome appartient à la famille des tumeurs des cordons sexuels et du stroma ovarien. Cette pathologie se développe à partir des cellules thécales, responsables de la production d'hormones féminines [3,12].
Contrairement aux idées reçues, le thécome n'est pas toujours silencieux. En fait, cette tumeur peut sécréter des œstrogènes en quantité importante, provoquant des manifestations cliniques parfois spectaculaires [1,2]. Les cellules tumorales conservent leur capacité de production hormonale, ce qui explique les symptômes observés chez de nombreuses patientes.
D'ailleurs, il existe plusieurs variantes de cette pathologie. Le fibrothécome, forme mixte associant composants fibreux et thécaux, représente la variante la plus fréquente [13,14]. Cette distinction est importante car elle influence le pronostic et la stratégie thérapeutique.
Bon à savoir : le thécome touche quasi exclusivement les femmes, avec un pic d'incidence après 50 ans. Mais des cas exceptionnels ont été rapportés chez des femmes plus jeunes, parfois même avant la puberté [3,5].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises récentes révèlent une incidence annuelle du thécome estimée à 0,5 à 1 cas pour 100 000 femmes [3,5]. Cette pathologie représente environ 1% de l'ensemble des tumeurs ovariennes diagnostiquées en France, soit approximativement 50 à 80 nouveaux cas par an selon les registres nationaux.
L'âge médian au diagnostic se situe autour de 59 ans, avec 80% des cas survenant après la ménopause [2,3]. Cependant, les innovations diagnostiques 2024-2025 permettent désormais de détecter des formes plus précoces, modifiant potentiellement ces statistiques [1,2].
Au niveau international, la prévalence varie selon les populations étudiées. Les pays asiatiques rapportent des taux légèrement supérieurs, avec une incidence de 1,2 pour 100 000 femmes au Japon [3]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris.
Concrètement, les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence en France. Néanmoins, le vieillissement de la population pourrait entraîner une augmentation du nombre absolu de cas diagnostiqués [5,8]. L'impact économique sur le système de santé reste modéré, estimé à environ 2 millions d'euros annuels pour l'ensemble des prises en charge.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les mécanismes exacts à l'origine du thécome demeurent partiellement méconnus. Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés grâce aux recherches récentes [3,5].
L'âge constitue le principal facteur de risque. En effet, 90% des cas surviennent après 40 ans, avec un pic entre 50 et 70 ans [2,3]. Cette prédominance post-ménopausique suggère un rôle des modifications hormonales liées au vieillissement ovarien.
Certaines pathologies semblent favoriser le développement de cette tumeur. Le syndrome de Gorlin, maladie génétique rare, s'associe parfois à des thécome bilatéraux [5,12]. D'ailleurs, les antécédents familiaux de tumeurs ovariennes pourraient également augmenter le risque, bien que cette association reste débattue.
Les facteurs environnementaux jouent probablement un rôle mineur. Contrairement à d'autres tumeurs ovariennes, l'exposition aux perturbateurs endocriniens ne semble pas significativement impliquée dans la genèse du thécome [3,8]. Néanmoins, certaines études suggèrent une possible influence de l'obésité et du diabète, sans que le lien de causalité soit formellement établi.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les manifestations du thécome résultent principalement de la sécrétion excessive d'œstrogènes par la tumeur [1,3]. Ces symptômes peuvent être trompeurs et mimer d'autres pathologies gynécologiques.
Chez les femmes ménopausées, le retour des saignements vaginaux constitue le signe d'alarme le plus fréquent. Ces métrorragies, parfois abondantes, surviennent chez 60 à 80% des patientes [2,12]. Parallèlement, on observe souvent une augmentation du volume mammaire et une sensibilité accrue des seins.
Les symptômes abdominaux ne sont pas rares. Une sensation de pesanteur pelvienne, des douleurs abdominales sourdes ou une augmentation du périmètre abdominal peuvent révéler la présence d'une masse ovarienne volumineuse [3,5]. Certaines patientes décrivent également des troubles digestifs : ballonnements, nausées ou modification du transit.
Mais attention, le thécome peut aussi rester longtemps asymptomatique. Dans environ 20% des cas, la découverte est fortuite lors d'un examen d'imagerie réalisé pour une autre indication [1,8]. C'est pourquoi il est essentiel de maintenir un suivi gynécologique régulier, même après la ménopause.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du thécome repose sur une approche multimodale combinant clinique, biologie et imagerie [1,2]. Cette démarche structurée permet d'éviter les erreurs diagnostiques et d'optimiser la prise en charge.
L'examen clinique initial comprend un interrogatoire détaillé et un examen gynécologique complet. Votre médecin recherchera notamment les signes d'hyperoestrogénie : saignements anormaux, modifications mammaires, état de la muqueuse vaginale [3,12]. L'examen abdominal peut révéler une masse palpable dans les formes volumineuses.
Les examens biologiques occupent une place centrale. Le dosage des marqueurs tumoraux (CA 125, CA 19-9) aide à évaluer le risque de malignité, bien qu'ils puissent être normaux dans le thécome [5,8]. Plus spécifiquement, l'élévation des œstrogènes plasmatiques oriente fortement vers ce diagnostic chez une femme ménopausée.
L'échographie pelvienne constitue l'examen de première intention. Elle permet de caractériser la masse ovarienne : taille, échostructure, vascularisation [1,9]. Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de produits de contraste échographiques qui améliorent la caractérisation tissulaire [1,2].
L'IRM pelvienne apporte des informations complémentaires cruciales. Cet examen précise les rapports anatomiques et aide à différencier le thécome d'autres tumeurs ovariennes [8,9]. Les séquences de diffusion récemment développées permettent une meilleure caractérisation de la cellularité tumorale.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du thécome repose principalement sur le traitement chirurgical [3,5]. Cette approche thérapeutique vise à la fois la guérison et la prévention des complications liées à l'hyperoestrogénie.
L'annexectomie unilatérale (ablation de l'ovaire et de la trompe) constitue le traitement de référence pour les formes typiques [12,14]. Cette intervention peut être réalisée par voie coelioscopique dans la majorité des cas, réduisant ainsi la morbidité post-opératoire. Chez les femmes jeunes désirant préserver leur fertilité, une chirurgie conservatrice peut parfois être envisagée.
Dans certaines situations, une hystérectomie avec annexectomie bilatérale s'avère nécessaire. Cette approche plus radicale est recommandée en cas d'hyperplasie endométriale associée ou de thécome bilatéral [3,8]. L'analyse anatomopathologique per-opératoire guide souvent l'étendue de la résection.
Le traitement médical reste limité mais peut être utile en période pré-opératoire. Les anti-œstrogènes comme le tamoxifène permettent parfois de contrôler temporairement les symptômes [5,12]. Cependant, ils ne constituent jamais une alternative à la chirurgie dans les formes symptomatiques.
Bon à savoir : le suivi post-opératoire est généralement simple. La plupart des patientes récupèrent rapidement, avec disparition des symptômes hormonaux dans les semaines suivant l'intervention [3,14].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans la prise en charge du thécome ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses [1,2]. Ces innovations concernent tant le diagnostic que le traitement de cette pathologie rare.
En matière d'imagerie, l'utilisation de produits de contraste échographiques révolutionne l'approche diagnostique [1]. Cette technique, validée en 2024, permet une caractérisation tissulaire plus précise et réduit le recours à l'IRM dans certains cas. L'analyse de la vascularisation tumorale en temps réel améliore significativement la différenciation avec d'autres masses ovariennes.
Les techniques chirurgicales évoluent également. La chirurgie robotique se développe pour les cas complexes, offrant une précision accrue et une récupération plus rapide [2,3]. Certains centres expérimentent la résection tumorale par voie transvaginale pour les petites lésions, technique moins invasive que la coelioscopie traditionnelle.
Sur le plan de la recherche fondamentale, l'identification de nouveaux biomarqueurs spécifiques du thécome fait l'objet d'études multicentriques [1,2]. Ces marqueurs pourraient permettre un diagnostic plus précoce et un suivi personnalisé des patientes. Les premiers résultats, attendus fin 2025, sont particulièrement encourageants.
D'ailleurs, l'intelligence artificielle commence à être intégrée dans l'analyse des images médicales. Des algorithmes d'apprentissage automatique sont en cours de développement pour améliorer la détection et la caractérisation des thécome sur les examens d'imagerie [2,5].
Vivre au Quotidien avec Thécome
Le diagnostic de thécome bouleverse souvent le quotidien des patientes, même si le pronostic reste excellent [3,12]. L'adaptation à cette pathologie nécessite du temps et un accompagnement approprié.
Avant la chirurgie, les symptômes hormonaux peuvent impacter significativement la qualité de vie. Les saignements abondants provoquent parfois une anémie nécessitant une supplémentation en fer [5,8]. Il est important d'adapter votre activité physique et de prévoir des protections hygiéniques adaptées.
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. L'annonce du diagnostic génère souvent une anxiété importante, même quand on vous explique le caractère bénin de la tumeur [3,14]. N'hésitez pas à exprimer vos craintes à votre équipe soignante et à solliciter un soutien psychologique si nécessaire.
Après l'intervention chirurgicale, la récupération est généralement rapide. La disparition des symptômes hormonaux apporte un soulagement considérable à la plupart des patientes [12,14]. Cependant, certaines femmes peuvent ressentir une fatigue persistante pendant quelques semaines.
Concrètement, il est recommandé de maintenir une activité physique régulière adaptée à votre état. Une alimentation équilibrée, riche en calcium et vitamine D, contribue à préserver votre santé osseuse, particulièrement importante après la ménopause [5,8].
Les Complications Possibles
Bien que le thécome soit une tumeur bénigne, certaines complications peuvent survenir en l'absence de traitement approprié [3,5]. La connaissance de ces risques justifie une prise en charge rapide.
L'hyperplasie endométriale représente la complication la plus fréquente. L'hyperoestrogénie chronique stimule excessivement la muqueuse utérine, pouvant conduire à des lésions précancéreuses [12,14]. Cette complication survient chez 25 à 40% des patientes non traitées et justifie souvent une hystérectomie associée à l'annexectomie.
Les complications mécaniques restent rares mais possibles. Une torsion ovarienne peut exceptionnellement survenir avec les thécome volumineux, provoquant des douleurs abdominales intenses nécessitant une chirurgie en urgence [5,8]. De même, la compression des organes de voisinage peut entraîner des troubles urinaires ou digestifs.
Sur le plan cardiovasculaire, l'hyperoestrogénie prolongée augmente théoriquement le risque de thrombose veineuse [3,8]. Cependant, cette complication demeure exceptionnelle dans le contexte du thécome, contrairement à d'autres situations d'hyperoestrogénie.
Heureusement, la transformation maligne du thécome est extrêmement rare. Moins de 1% des cas évoluent vers une forme cancéreuse, généralement chez des patientes très âgées [5,12]. Cette évolution justifie néanmoins un suivi anatomopathologique rigoureux de toute pièce opératoire.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du thécome est excellent dans l'immense majorité des cas [3,12]. Cette tumeur bénigne ne met pas la vie en danger et répond parfaitement au traitement chirurgical approprié.
Après résection complète, le taux de guérison avoisine les 100% [5,14]. Les récidives sont exceptionnelles, survenant uniquement en cas de résection incomplète ou de forme bilatérale méconnue. C'est pourquoi l'analyse anatomopathologique per-opératoire revêt une importance cruciale.
La qualité de vie post-opératoire est généralement excellente. La disparition des symptômes hormonaux apporte un soulagement immédiat et durable [3,8]. Les patientes retrouvent rapidement leurs activités habituelles, sans limitation particulière.
Concernant la fertilité, les femmes jeunes ayant bénéficié d'une chirurgie conservatrice conservent leurs chances de grossesse [5,12]. Cependant, un suivi gynécologique rapproché reste recommandé pour dépister d'éventuelles récidives controlatérales.
L'espérance de vie n'est pas affectée par cette pathologie. Les études de suivi à long terme confirment l'absence d'impact sur la mortalité [3,14]. Seules les complications liées à l'hyperoestrogénie non traitée peuvent, dans de rares cas, influencer le pronostic à long terme.
Peut-on Prévenir Thécome ?
La prévention primaire du thécome reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes [3,5]. Cependant, certaines mesures peuvent contribuer à réduire les risques ou favoriser une détection précoce.
Le maintien d'un suivi gynécologique régulier constitue la mesure préventive la plus efficace. Un examen annuel permet de détecter précocement toute anomalie ovarienne, même en l'absence de symptômes [8,12]. Cette surveillance est particulièrement importante après la ménopause, période de plus grande vulnérabilité.
L'adoption d'un mode de vie sain pourrait théoriquement influencer le risque de développer cette pathologie. Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants, et la pratique régulière d'une activité physique contribuent à maintenir un équilibre hormonal optimal [5,8]. Cependant, l'impact réel de ces mesures sur l'incidence du thécome reste à démontrer.
Pour les femmes présentant des facteurs de risque particuliers, comme le syndrome de Gorlin, une surveillance renforcée peut être proposée [3,12]. Cette approche personnalisée permet d'adapter la fréquence des examens en fonction du profil de risque individuel.
Concrètement, il est important de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs : saignements post-ménopausiques, douleurs pelviennes persistantes, augmentation du volume abdominal [5,14]. Cette démarche proactive favorise un diagnostic précoce et optimise les chances de succès thérapeutique.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge du thécome [3,5]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, visent à harmoniser les pratiques et optimiser les résultats thérapeutiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire pour tous les cas de tumeurs ovariennes, incluant le thécome [8,12]. Cette concertation entre gynécologues, radiologues et anatomopathologistes garantit une prise en charge optimale et évite les erreurs diagnostiques.
Concernant l'imagerie, les recommandations 2024 privilégient l'échographie pelvienne comme examen de première intention [1,9]. L'IRM est réservée aux cas complexes ou lorsque l'échographie ne permet pas une caractérisation suffisante de la lésion. Les innovations récentes, comme l'échographie de contraste, sont en cours d'évaluation pour une intégration future dans les recommandations.
Sur le plan chirurgical, la coelioscopie est recommandée en première intention pour les thécome de taille modérée [5,14]. Cette approche mini-invasive réduit la morbidité post-opératoire et accélère la récupération. La conversion en laparotomie reste possible en cas de difficultés techniques ou de complications per-opératoires.
Le suivi post-opératoire recommandé comprend un examen clinique à 3 mois, puis annuel pendant 5 ans [3,12]. Une échographie de contrôle à 6 mois permet de vérifier l'absence de récidive controlatérale. Au-delà de 5 ans, le suivi gynécologique habituel suffit en l'absence de facteur de risque particulier.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes proposent information et soutien aux patientes concernées par le thécome [3,5]. Ces ressources facilitent l'accès à l'information médicale et favorisent l'entraide entre patients.
L'Association Française de Lutte contre les Cancers Gynécologiques (AFLCG) dispose d'une section dédiée aux tumeurs ovariennes bénignes. Bien que focalisée sur les cancers, cette association propose des ressources documentaires et un soutien psychologique adapté aux patientes anxieuses [8,12].
La Ligue contre le Cancer met à disposition une ligne d'écoute gratuite et des brochures d'information sur les tumeurs ovariennes. Leurs conseillers, formés aux problématiques gynécologiques, peuvent répondre aux questions des patientes et de leurs proches [5,14].
Sur internet, plusieurs sites médicaux fiables proposent des informations actualisées. Le site Orphanet contient une fiche détaillée sur le fibrothécome ovarien, accessible aux patients [13]. De même, les sites des sociétés savantes gynécologiques offrent des ressources pédagogiques de qualité.
Au niveau local, de nombreux hôpitaux organisent des groupes de parole pour les patientes atteintes de pathologies gynécologiques. Ces rencontres, animées par des professionnels de santé, permettent de partager expériences et conseils pratiques [3,8]. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe soignante sur l'existence de tels groupes dans votre région.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un diagnostic de thécome nécessite quelques adaptations pratiques pour optimiser votre bien-être [3,5]. Ces conseils, issus de l'expérience clinique, vous aideront à mieux gérer cette période.
Avant l'intervention chirurgicale, préparez-vous physiquement et mentalement. Maintenez une activité physique douce si les symptômes le permettent [8,12]. En cas de saignements abondants, surveillez votre taux de fer et n'hésitez pas à adapter votre alimentation : privilégiez les aliments riches en fer comme les épinards, les lentilles ou la viande rouge.
Constituez un dossier médical complet avec tous vos examens. Cette organisation facilitera les consultations et évitera la répétition d'examens inutiles [5,14]. Préparez également une liste de questions à poser à votre chirurgien : technique opératoire, durée d'hospitalisation, arrêt de travail nécessaire.
Après l'opération, respectez scrupuleusement les consignes post-opératoires. Évitez le port de charges lourdes pendant 4 à 6 semaines et reprenez progressivement vos activités [3,8]. L'activité sexuelle peut généralement être reprise après 4 à 6 semaines, selon les recommandations de votre chirurgien.
N'oubliez pas l'aspect nutritionnel. Une alimentation riche en calcium et vitamine D contribue à préserver votre santé osseuse, particulièrement importante après une annexectomie [5,12]. Les compléments alimentaires peuvent être utiles, mais demandez toujours l'avis de votre médecin avant de les débuter.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide [3,5]. La reconnaissance précoce de ces symptômes améliore significativement le pronostic et facilite la prise en charge.
Les saignements vaginaux chez une femme ménopausée constituent un motif de consultation urgent. Même minimes, ces pertes doivent être explorées car elles peuvent révéler diverses pathologies, dont le thécome [12,14]. N'attendez pas que les saignements deviennent abondants pour consulter.
Des douleurs pelviennes persistantes, surtout si elles s'accompagnent d'une sensation de pesanteur, justifient également un avis médical [8,9]. Ces symptômes peuvent traduire la présence d'une masse ovarienne nécessitant des explorations complémentaires.
L'augmentation rapide du périmètre abdominal, sans prise de poids généralisée, doit vous inquiéter. Ce signe peut révéler la présence d'une tumeur volumineuse ou d'un épanchement intrapéritonéal [3,5]. Associée à des troubles digestifs persistants, cette symptomatologie nécessite une évaluation médicale sans délai.
En cas d'antécédents familiaux de cancers gynécologiques ou de syndrome de Gorlin, un suivi gynécologique renforcé est recommandé [5,12]. Discutez avec votre médecin de la fréquence optimale de surveillance dans votre situation particulière.
Enfin, toute modification récente de votre cycle menstruel, même si vous n'êtes pas encore ménopausée, mérite une consultation. Les thécome peuvent exceptionnellement survenir avant la ménopause et provoquer des irrégularités menstruelles [3,14].
Questions Fréquentes
Le thécome est-il cancéreux ?
Non, le thécome est une tumeur bénigne dans plus de 99% des cas. La transformation maligne est exceptionnelle et survient principalement chez des patientes très âgées.
Peut-on avoir des enfants après un thécome ?
Oui, si une chirurgie conservatrice est possible (ablation de l'ovaire atteint uniquement), la fertilité peut être préservée chez les femmes jeunes.
Combien de temps dure l'intervention chirurgicale ?
L'annexectomie par coelioscopie dure généralement 30 à 60 minutes. L'hospitalisation est courte, souvent 1 à 2 jours.
Les thécome peuvent-ils récidiver ?
Les récidives sont exceptionnelles après résection complète. Un suivi régulier permet de dépister d'éventuelles lésions controlatérales.
Quels sont les signes d'alerte à surveiller ?
Saignements vaginaux après la ménopause, douleurs pelviennes persistantes, augmentation du volume abdominal sont les principaux signes d'alerte.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Findings on conventional ultrasonography and contrast - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Fibrothecoma of the Ovary; Clinical and Imaging - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Sex cord-stromal tumors of the ovary: Epidemiology, clinical - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Imagerie médicale: Gynécologie (2024)Lien
- [8] Intérêt de l'IRM pour la stratification du risque de malignité des masses annexiellesLien
- [9] Apport de l'imagerie dans les tumeurs ovariennes (2022)Lien
- [12] Thécome de l'ovaire - MyPathologyReportLien
- [13] Fibrothécome ovarien - OrphanetLien
- [14] Fibrothécome de l'ovaire - MyPathologyReportLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Cas de la semaine# 262 (2022)[PDF]
- [LIVRE][B] Imagerie médicale: Gynécologie (2024)
- [PDF][PDF] Les pathologies de l'appareil génital de la vache au niveau de l'abattoir d'El Harrach-Alger [PDF]
- [PDF][PDF] Etude bibliographiques sur les tumeurs de Krukenberg (2022)[PDF]
- Intérêt de l'IRM pour la stratification du risque de malignité des masses annexielles et son impact sur la stratégie thérapeutique (2022)[PDF]
Ressources web
- Thécome de l'ovaire (mypathologyreport.ca)
10 août 2023 — Les symptômes les plus courants d'un thécome sont liés à une production anormale d'hormones par la tumeur. La plupart des tumeurs produisent un ...10 août 2023 — Les symptômes les plus courants d'un thécome sont liés à une production anormale d'hormones par la tumeur. La plupart des tumeurs produisent un ...
- Fibrothécome ovarien (orpha.net)
Les patientes peuvent être asymptomatiques, ou présenter une douleur pelvienne/abdominale et/ou une distension, et parfois, un saignement après la ménopause. ...
- Fibrothécome de l'ovaire (mypathologyreport.ca)
10 août 2023 — Les grosses tumeurs peuvent provoquer des symptômes tels que des douleurs et une pression pelviennes ou abdominales.
- Tumeurs et affections non cancéreuses de l'ovaire (cancer.ca)
Une tumeur non cancéreuse, ou bénigne, de l'ovaire est une masse qui ne se propage pas à d'autres parties du corps (pas de métastases).
- Masses pelviennes chez la petite fille (msdmanuals.com)
Écoulement vaginal, fièvre, frissons, sensibilité de la partie inférieure de l'abdomen et/ou signes de lésions génitales: infection pelvienne possible, avec ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.