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Syndrome de Wolf-Hirschhorn : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Syndrome de Wolf-Hirschhorn

Le syndrome de Wolf-Hirschhorn est une maladie génétique rare qui touche environ 1 naissance sur 50 000 en France. Cette pathologie, causée par une délétion du chromosome 4, se caractérise par un retard de croissance, des malformations faciales distinctives et un retard de développement. Bien que complexe, cette maladie bénéficie aujourd'hui d'avancées thérapeutiques prometteuses et d'une prise en charge multidisciplinaire adaptée.

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Syndrome de Wolf-Hirschhorn : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de Wolf-Hirschhorn (SWH) est une maladie génétique rare résultant d'une délétion partielle du bras court du chromosome 4 [2,3]. Cette pathologie tire son nom des deux médecins qui l'ont décrite pour la première fois en 1965 : Ulrich Wolf et Kurt Hirschhorn.

Concrètement, qu'est-ce que cela signifie ? Imaginez le chromosome comme un livre dont certaines pages auraient été arrachées. Dans le cas du syndrome de Wolf-Hirschhorn, c'est une portion du chromosome 4 qui manque, entraînant l'absence de plusieurs gènes essentiels au développement normal [9].

Cette anomalie chromosomique affecte principalement quatre domaines : la croissance, le développement intellectuel, les traits faciaux et les convulsions. D'ailleurs, les médecins utilisent souvent l'acronyme anglais "4H" pour retenir ces caractéristiques : "Hunting cry" (cri aigu), "Hypotonia" (hypotonie), "Hypospadias" et "Heart defects" (malformations cardiaques) [13].

Mais rassurez-vous, chaque enfant atteint de ce syndrome est unique. L'expression de la maladie varie considérablement d'une personne à l'autre, selon la taille et la localisation précise de la délétion chromosomique [7,12].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome de Wolf-Hirschhorn touche environ 1 naissance sur 50 000, soit approximativement 15 à 20 nouveaux cas par an selon les données de la Haute Autorité de Santé [2]. Cette prévalence reste stable depuis une décennie, grâce notamment aux progrès du diagnostic prénatal [1].

Les données épidémiologiques européennes montrent une répartition similaire, avec une légère prédominance féminine (ratio 2:1 filles/garçons) [16]. En Espagne, une étude récente révèle une distribution géographique homogène, sans cluster particulier [16].

L'âge maternel ne semble pas constituer un facteur de risque significatif, contrairement à d'autres anomalies chromosomiques. Cependant, les examens basés sur l'ADN libre circulant permettent désormais un dépistage précoce plus efficace [1].

Bon à savoir : les innovations en matière de diagnostic prénatal ont considérablement amélioré la détection précoce de cette pathologie. Les nouvelles techniques d'analyse chromosomique permettent d'identifier des délétions de plus en plus petites [4,5].

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause du syndrome de Wolf-Hirschhorn est purement génétique : il s'agit d'une délétion du bras court du chromosome 4 (4p-) [9]. Dans 85% des cas, cette anomalie survient de novo, c'est-à-dire qu'elle n'est pas héritée des parents mais apparaît spontanément lors de la formation des gamètes [13].

Mais alors, pourquoi cette délétion se produit-elle ? Les mécanismes ne sont pas encore totalement élucidés. On sait que la région 4p16.3 est particulièrement fragile et sujette aux cassures chromosomiques [7]. Cette zone contient plusieurs gènes cruciaux, notamment le gène WHSC1 (Wolf-Hirschhorn syndrome candidate 1) dont l'haploinsuffisance explique une grande partie des symptômes [9].

Dans 15% des cas, la délétion résulte d'une translocation chromosomique déséquilibrée héritée d'un parent porteur d'une translocation équilibrée. Ces parents, bien que porteurs de l'anomalie, ne présentent aucun symptôme car leur matériel génétique reste complet [2,3].

L'important à retenir : il ne s'agit pas d'une "faute" des parents. Cette maladie génétique survient de manière aléatoire dans la grande majorité des cas, sans facteur de risque identifiable [17].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome de Wolf-Hirschhorn sont multiples et touchent plusieurs systèmes de l'organisme. Le retard de croissance constitue souvent le premier signe d'alerte, présent dès la naissance avec un poids et une taille inférieurs aux normes [13].

Les caractéristiques faciales sont particulièrement évocatrices : front haut et bombé, sourcils arqués, yeux écartés (hypertélorisme), nez en "bec d'aigle", et parfois une fente labiale ou palatine [12]. Ces traits donnent un aspect facial distinctif que les médecins expérimentés reconnaissent facilement.

Le retard de développement se manifeste précocement : hypotonie (faiblesse musculaire), retard dans l'acquisition de la marche et du langage, difficultés d'apprentissage variables selon les individus [14]. Environ 90% des enfants présentent des convulsions, souvent difficiles à contrôler [14].

D'autres symptômes peuvent inclure des malformations cardiaques (30% des cas), des anomalies rénales, et chez les garçons, un hypospadias (malformation de l'urètre) [6,10]. Le fameux "cri aigu" décrit initialement n'est présent que chez certains nourrissons.

Chaque enfant présente une combinaison unique de ces symptômes. Certains auront un retard léger avec une scolarisation possible, tandis que d'autres nécessiteront un accompagnement plus intensif [11].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de Wolf-Hirschhorn repose aujourd'hui sur plusieurs examens complémentaires. L'évocation clinique constitue la première étape : l'association des traits faciaux caractéristiques, du retard de croissance et des convulsions oriente fortement vers cette pathologie [2].

L'examen de référence reste le caryotype haute résolution ou l'analyse chromosomique par puce à ADN (CGH-array). Ces techniques permettent de visualiser la délétion du chromosome 4 et d'en déterminer l'étendue précise [3]. Plus la délétion est importante, plus les symptômes risquent d'être sévères.

En cas de grossesse, le diagnostic prénatal est possible dès le premier trimestre. L'échographie peut révéler certaines anomalies (retard de croissance intra-utérin, malformations), mais seule l'analyse chromosomique confirme le diagnostic [1,12].

Les nouveaux tests basés sur l'ADN libre circulant maternel représentent une innovation majeure pour le dépistage précoce [1]. Bien qu'ils ne remplacent pas le diagnostic définitif, ils permettent d'identifier les grossesses à risque.

Concrètement, le délai entre la suspicion clinique et la confirmation diagnostique est généralement de 2 à 4 semaines, selon la disponibilité des plateaux techniques spécialisés [2,3].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Il n'existe pas de traitement curatif du syndrome de Wolf-Hirschhorn, mais une prise en charge multidisciplinaire permet d'améliorer significativement la qualité de vie [2,3]. L'approche thérapeutique doit être personnalisée selon les symptômes de chaque patient.

Le contrôle des convulsions constitue souvent la priorité. Les antiépileptiques classiques (valproate, carbamazépine, lamotrigine) sont utilisés en première intention, mais certaines formes d'épilepsie restent réfractaires [14]. Dans ces cas, des traitements plus récents comme le cannabidiol médical montrent des résultats encourageants.

La rééducation joue un rôle central : kinésithérapie pour l'hypotonie, orthophonie pour les troubles du langage, psychomotricité pour le développement global. Plus cette prise en charge débute tôt, meilleurs sont les résultats [11].

Les malformations associées nécessitent parfois une correction chirurgicale : cardiopathies congénitales, fente palatine, hypospadias [6]. Ces interventions sont planifiées en fonction de l'état général de l'enfant et de l'urgence de la correction.

L'accompagnement nutritionnel est crucial car les difficultés de déglutition et les troubles digestifs sont fréquents. Parfois, une gastrostomie (sonde d'alimentation) s'avère nécessaire temporairement [13].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur le syndrome de Wolf-Hirschhorn connaît des avancées prometteuses en 2024-2025. Les équipes du CHUV de Lausanne développent notamment de nouvelles approches thérapeutiques basées sur la compréhension des mécanismes moléculaires [4,5].

Une découverte majeure concerne le rôle du gène NSD2 dans l'haploinsuffisance. Les chercheurs ont identifié que ce gène, situé dans la région délétée, pourrait être une cible thérapeutique intéressante [9]. Des molécules capables de compenser partiellement cette haploinsuffisance sont actuellement à l'étude.

Les thérapies géniques représentent l'avenir du traitement. Bien qu'encore expérimentales, plusieurs approches sont explorées : vectorisation virale pour réintroduire les gènes manquants, édition génomique CRISPR pour corriger les anomalies [7].

En 2024, une étude innovante a également mis en évidence l'importance de l'art-thérapie dans la prise en charge globale. Les programmes développés au CHUV montrent des bénéfices significatifs sur le développement cognitif et émotionnel des enfants [5].

Les nouvelles techniques d'imagerie cérébrale permettent aussi de mieux comprendre les anomalies neurologiques et d'adapter les traitements antiépileptiques [8]. Ces avancées ouvrent la voie à une médecine personnalisée plus efficace.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Wolf-Hirschhorn

Vivre avec le syndrome de Wolf-Hirschhorn nécessite une adaptation de toute la famille, mais de nombreuses ressources existent pour faciliter ce parcours. L'organisation du quotidien doit tenir compte des besoins spécifiques de l'enfant : rythme adapté, environnement sécurisé, stimulations appropriées [11].

La scolarisation représente souvent un défi majeur. Selon le degré de retard intellectuel, différentes options s'offrent aux familles : scolarisation en milieu ordinaire avec accompagnement (AESH), classes spécialisées (ULIS), ou établissements médico-sociaux [11]. L'important est de respecter le rythme de chaque enfant.

Les aides techniques peuvent considérablement améliorer l'autonomie : matériel de communication alternative, aides à la mobilité, adaptations du domicile. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) accompagne les familles dans ces démarches.

Le bien-être familial ne doit pas être négligé. Une étude récente de 2025 souligne l'importance du soutien psychologique pour les parents et la fratrie [11]. Des groupes de parole, des séjours de répit, et un accompagnement social spécialisé contribuent à maintenir l'équilibre familial.

Concrètement, beaucoup de familles témoignent que malgré les difficultés, leur enfant leur apporte une joie immense et les aide à redéfinir leurs priorités dans la vie [17].

Les Complications Possibles

Le syndrome de Wolf-Hirschhorn peut s'accompagner de diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir et les traiter. Les complications neurologiques dominent le tableau clinique [14].

L'épilepsie réfractaire constitue la complication la plus préoccupante. Environ 10% des patients développent des formes d'épilepsie résistantes aux traitements conventionnels, nécessitant des approches thérapeutiques spécialisées [14]. Ces crises peuvent impacter significativement le développement cognitif.

Les complications respiratoires sont fréquentes, particulièrement chez les nourrissons : apnées du sommeil, infections respiratoires récurrentes, difficultés de déglutition pouvant entraîner des pneumopathies d'inhalation [13]. Une surveillance pneumologique régulière s'impose.

Sur le plan cardiaque, les malformations congénitales (communication interventriculaire, tétralogie de Fallot) peuvent nécessiter une correction chirurgicale [6]. Le suivi cardiologique doit être maintenu à vie, même après correction.

Les complications digestives incluent le reflux gastro-œsophagien, la constipation chronique, et parfois des malformations comme l'anus imperforé récemment décrit dans la littérature [6]. Ces troubles nécessitent une prise en charge gastro-entérologique spécialisée.

Heureusement, avec une surveillance médicale adaptée, la plupart de ces complications peuvent être anticipées et traitées efficacement [2,3].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de Wolf-Hirschhorn varie considérablement selon l'étendue de la délétion chromosomique et la précocité de la prise en charge [13]. Il est important de comprendre que chaque situation est unique et que les généralités ne s'appliquent pas forcément à votre enfant.

Concernant l'espérance de vie, les données récentes sont plus encourageantes qu'auparavant. Alors que la mortalité était élevée dans les premières descriptions de la maladie, l'amélioration de la prise en charge médicale a considérablement amélioré le pronostic vital [13]. Aujourd'hui, de nombreux patients atteignent l'âge adulte.

Le développement intellectuel reste variable : certains enfants acquièrent un langage fonctionnel et une autonomie partielle, tandis que d'autres présentent un retard plus sévère [11]. Les études récentes montrent que l'intervention précoce et intensive améliore significativement les capacités d'apprentissage.

La qualité de vie peut être excellente avec un accompagnement adapté. Une étude de 2025 sur le bien-être familial révèle que les familles développent des stratégies d'adaptation efficaces et trouvent un équilibre satisfaisant [11].

L'important à retenir : le pronostic s'améliore constamment grâce aux progrès médicaux et à une meilleure compréhension de la pathologie. Chaque enfant a son propre potentiel qu'il faut respecter et encourager [17].

Peut-on Prévenir le Syndrome de Wolf-Hirschhorn ?

La prévention du syndrome de Wolf-Hirschhorn est limitée car il s'agit d'une anomalie génétique survenant majoritairement de façon spontanée [9]. Cependant, certaines mesures peuvent être envisagées selon les situations familiales.

Pour les couples ayant déjà un enfant atteint, le conseil génétique est essentiel. Dans 85% des cas, le risque de récurrence est très faible (moins de 1%) car la délétion est survenue de novo [2,3]. Mais dans 15% des cas, l'un des parents est porteur d'une translocation équilibrée, augmentant le risque pour les grossesses suivantes.

Le diagnostic prénatal permet une détection précoce lors des grossesses à risque. L'amniocentèse ou la biopsie de trophoblaste peuvent confirmer ou infirmer la présence de l'anomalie chromosomique [1,12]. Ces examens sont proposés aux couples ayant des antécédents familiaux ou porteurs d'une translocation.

Les nouveaux tests de dépistage basés sur l'ADN libre circulant maternel représentent une avancée majeure [1]. Bien qu'ils ne constituent pas un diagnostic définitif, ils permettent d'identifier les grossesses nécessitant des explorations complémentaires.

En l'absence de facteurs de risque identifiés, aucune mesure préventive spécifique n'est recommandée. La survenue de cette pathologie reste imprévisible et ne résulte d'aucun comportement parental [17].

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge du syndrome de Wolf-Hirschhorn [2,3]. Ces guidelines constituent la référence pour tous les professionnels de santé français.

Le Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) détaille précisément les modalités de prise en charge : diagnostic, suivi médical, rééducation, accompagnement social [2]. Ce document garantit une prise en charge homogène sur tout le territoire français.

Les recommandations insistent sur l'importance de la coordination des soins. Un médecin référent (généralement pédiatre ou généticien) doit coordonner l'équipe pluridisciplinaire : neurologue, cardiologue, orthophoniste, kinésithérapeute, psychologue [3].

Concernant le suivi, la HAS préconise des consultations spécialisées régulières : tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois. Un bilan annuel complet (neurologique, cardiaque, ophtalmologique, auditif) est recommandé [2,3].

Les autorités soulignent également l'importance de l'accompagnement familial et de l'information des parents. Des documents d'information validés sont disponibles pour expliquer la pathologie en termes accessibles [3].

Enfin, la HAS encourage la participation aux registres nationaux et aux études de recherche pour améliorer les connaissances sur cette pathologie rare [2].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les familles touchées par le syndrome de Wolf-Hirschhorn en France. Ces organisations jouent un rôle crucial dans le soutien, l'information et la défense des droits des patients [17].

L'Association Française du Syndrome de Wolf-Hirschhorn propose un accompagnement personnalisé aux familles : groupes de parole, weekends familiaux, aide aux démarches administratives. Leur site internet regorge d'informations pratiques et de témoignages [17].

Au niveau européen, l'organisation Orphanet centralise toutes les informations médicales validées sur cette maladie rare. Cette base de données constitue une référence incontournable pour les familles et les professionnels [17].

Les Centres de Référence Maladies Rares (CRMR) offrent une expertise spécialisée. En France, plusieurs centres prennent en charge cette pathologie : Hôpital Necker à Paris, CHU de Lyon, CHU de Marseille. Ces centres coordonnent les soins et participent à la recherche.

Les réseaux sociaux permettent également aux familles de se connecter et de partager leurs expériences. Des groupes Facebook dédiés offrent un soutien quotidien et des conseils pratiques entre parents.

N'hésitez pas à contacter ces ressources : l'isolement n'est pas une fatalité, et l'entraide entre familles constitue souvent un soutien précieux dans ce parcours [11].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec le syndrome de Wolf-Hirschhorn au quotidien nécessite quelques adaptations pratiques que nous souhaitons partager avec vous. Ces conseils, issus de l'expérience des familles et des professionnels, peuvent faciliter votre parcours.

Pour la gestion des crises d'épilepsie : gardez toujours un traitement de secours à portée de main, chronométrez les crises, filmez-les si possible pour les montrer au neurologue. Créez un environnement sécurisé à la maison en supprimant les angles vifs et en installant des protections.

Concernant l'alimentation, privilégiez les textures adaptées aux capacités de déglutition de votre enfant. Les repas doivent être pris dans le calme, en position assise. N'hésitez pas à consulter un diététicien spécialisé en pédiatrie.

Pour stimuler le développement : créez des routines rassurantes, utilisez des supports visuels pour la communication, encouragez chaque petit progrès. Les jeux sensoriels (textures, sons, couleurs) sont particulièrement bénéfiques.

Pensez à votre bien-être familial : acceptez l'aide proposée, prenez du temps pour vous, maintenez des activités en couple et avec la fratrie. Le syndrome de Wolf-Hirschhorn concerne toute la famille, pas seulement l'enfant atteint [11].

Enfin, constituez un dossier médical complet et portable : résultats d'examens, traitements en cours, contacts des spécialistes. Cela facilitera les prises en charge d'urgence.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente chez un enfant atteint du syndrome de Wolf-Hirschhorn. Il est important de connaître ces signes d'alerte pour réagir rapidement.

Consultez immédiatement en cas de : crise d'épilepsie prolongée (plus de 5 minutes) ou répétée, difficultés respiratoires, fièvre élevée avec altération de l'état général, vomissements répétés, refus alimentaire complet [14].

Une consultation programmée s'impose si vous observez : modification du comportement habituel, régression des acquis, apparition de nouveaux symptômes, difficultés scolaires accrues, troubles du sommeil persistants.

Le suivi médical régulier est essentiel même en l'absence de symptômes aigus. Les consultations de contrôle permettent d'adapter les traitements, de dépister précocement les complications, et d'ajuster la prise en charge rééducative [2,3].

N'hésitez jamais à contacter l'équipe médicale en cas de doute. Les professionnels préfèrent être consultés pour rien plutôt que de passer à côté d'une complication. Votre instinct parental est souvent le meilleur guide.

Gardez toujours à portée de main les coordonnées de l'équipe médicale référente et du service d'urgences pédiatriques le plus proche. En cas d'urgence, précisez toujours que votre enfant est atteint du syndrome de Wolf-Hirschhorn [17].

Questions Fréquentes

Mon enfant pourra-t-il aller à l'école normale ?
Cela dépend du degré de retard de développement. Beaucoup d'enfants bénéficient d'une scolarisation adaptée en milieu ordinaire avec un accompagnement spécialisé (AESH). D'autres intègrent des classes spécialisées (ULIS) ou des établissements médico-sociaux [11].

Le syndrome de Wolf-Hirschhorn est-il héréditaire ?
Dans 85% des cas, non. La délétion survient spontanément. Dans 15% des cas, elle résulte d'une translocation parentale. Un conseil génétique permet d'évaluer le risque pour les grossesses suivantes [2,3].

Existe-t-il un traitement curatif ?
Non, il n'existe pas de traitement curatif actuellement. La prise en charge est symptomatique et vise à améliorer la qualité de vie. Les recherches en thérapie génique sont prometteuses mais encore expérimentales [7,9].

Mon enfant souffre-t-il ?
Le syndrome en lui-même ne provoque pas de douleur. Cependant, certaines complications (reflux, convulsions) peuvent être inconfortables. Une prise en charge adaptée permet de minimiser ces désagréments [13].

Puis-je avoir d'autres enfants ?
Dans la majorité des cas, le risque de récurrence est très faible. Un conseil génétique vous donnera une évaluation personnalisée selon votre situation [2,3].

Questions Fréquentes

Mon enfant pourra-t-il aller à l'école normale ?

Cela dépend du degré de retard de développement. Beaucoup d'enfants bénéficient d'une scolarisation adaptée en milieu ordinaire avec un accompagnement spécialisé (AESH). D'autres intègrent des classes spécialisées (ULIS) ou des établissements médico-sociaux.

Le syndrome de Wolf-Hirschhorn est-il héréditaire ?

Dans 85% des cas, non. La délétion survient spontanément. Dans 15% des cas, elle résulte d'une translocation parentale. Un conseil génétique permet d'évaluer le risque pour les grossesses suivantes.

Existe-t-il un traitement curatif ?

Non, il n'existe pas de traitement curatif actuellement. La prise en charge est symptomatique et vise à améliorer la qualité de vie. Les recherches en thérapie génique sont prometteuses mais encore expérimentales.

Mon enfant souffre-t-il ?

Le syndrome en lui-même ne provoque pas de douleur. Cependant, certaines complications (reflux, convulsions) peuvent être inconfortables. Une prise en charge adaptée permet de minimiser ces désagréments.

Puis-je avoir d'autres enfants ?

Dans la majorité des cas, le risque de récurrence est très faible. Un conseil génétique vous donnera une évaluation personnalisée selon votre situation.

Sources et références

Références

  1. [1] Examens basés sur l'ADN libre circulant réalisés dans le cadre du dépistage de la trisomie 21Lien
  2. [2] PNDS Syndrome de Wolf Hirschhorn - HASLien
  3. [3] PNDS Syndrome de Wolf Hirschhorn - Synthèse HASLien
  4. [4] CHUV Lausanne - Innovations thérapeutiques 2024Lien
  5. [5] CHUV Lausanne - Art-thérapie 2024Lien
  6. [6] Wolf-Hirschhorn syndrome presenting with imperforate anusLien
  7. [7] Wolf–Hirschhorn syndrome: A review and updateLien
  8. [8] ESPE2024 - Nouvelles approches diagnostiquesLien
  9. [9] From Wolf-Hirschhorn syndrome to NSD2 haploinsufficiency: a shifting paradigmLien
  10. [10] Wolf-Hirschhorn syndrome: a case reportLien
  11. [11] Family well-being in families with children and young people with Wolf-Hirschhorn SyndromeLien
  12. [12] Prenatal phenotype of Wolf–Hirschhorn syndrome: A case series and literature reviewLien
  13. [13] Features of the Wolf-Hirschhorn Syndrome (WHS) from Infant to Young TeenagerLien
  14. [14] Clinical and epilepsy characteristics in Wolf-Hirschhorn syndrome (4p-): a reviewLien
  15. [15] Características orales y manejo odontológico del síndrome de Wolf-HirschhornLien
  16. [16] Prevalencia y distribución geográfica del síndrome de Wolf-Hirschhorn en EspañaLien
  17. [17] Orphanet: Syndrome de Wolf-Hirschhorn - Maladies raresLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • PNDS Syndrome de Wolf Hirschhorn (has-sante.fr)

    En anténatal, le syndrome peut se manifester par un retard de croissance homogène parfois associé à une ou plusieurs malformation(s) dépistable(s) à l' ...

  • Orphanet: Syndrome de Wolf-Hirschhorn - Maladies rares (orpha.net)

    Le diagnostic repose sur l'examen physique et est confirmé par la génétique moléculaire ou l'analyse cytogénétique. L'hybridation in situ en fluorescence, une ...

  • PNDS Syndrome de Wolf Hirschhorn (has-sante.fr)

    Le syndrome de Wolf-Hirshhorn (SWH) est une maladie génétique rare survenant majoritairement par délétion (perte d'un fragment chromosomique) de novo (non ...

  • Syndrome de Wolf-Hirschhorn: causes, symptômes et ... (medicoverhospitals.in)

    Étapes du diagnostic : · Analyse de puces à ADN chromosomiques – Détecte la section manquante sur le chromosome 4. · Karyotypage – Aide à identifier les ...

  • Syndrome de Wolf-Hirschhorn (fr.wikipedia.org)

    faciès caractéristique ; · retard de croissance intra-utérin suivi d'un retard de croissance post-natal ; · hypotonie musculaire ; · retard de développement avec ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.