Syndrome de Prader-Willi : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le syndrome de Prader-Willi est une maladie génétique rare qui touche environ 1 naissance sur 15 000 en France [1]. Cette pathologie complexe affecte le développement physique, cognitif et comportemental. Découvrez les dernières avancées thérapeutiques 2025 et comment mieux vivre avec cette maladie.

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Syndrome de Prader-Willi : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de Prader-Willi (SPW) est une maladie génétique rare causée par l'absence d'expression de gènes situés sur le chromosome 15 paternel [7,16]. Cette pathologie neurocomportementale complexe se caractérise par une hypotonie néonatale sévère, des difficultés alimentaires précoces, puis une hyperphagie avec obésité.
Mais ce qui rend cette maladie particulièrement complexe, c'est son évolution en deux phases distinctes. D'abord, les nouveau-nés présentent une faiblesse musculaire importante et des difficultés à s'alimenter [11]. Puis, vers l'âge de 2-8 ans, survient une phase d'hyperphagie incontrôlable qui peut conduire à une obésité sévère si elle n'est pas prise en charge.
D'ailleurs, le SPW affecte aussi le développement intellectuel avec un retard mental léger à modéré dans la plupart des cas [7]. Les personnes atteintes présentent souvent des troubles du comportement spécifiques, notamment des colères, de l'entêtement et des comportements compulsifs.
L'important à retenir : cette maladie nécessite une prise en charge multidisciplinaire dès le plus jeune âge. Heureusement, avec un accompagnement adapté, les personnes atteintes peuvent mener une vie épanouissante [10].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le syndrome de Prader-Willi touche environ 1 naissance sur 15 000 à 20 000, soit près de 40 nouveaux cas par an [1,17]. Cette prévalence reste stable depuis plusieurs décennies, ce qui représente environ 2 000 à 3 000 personnes atteintes sur le territoire français.
Les données épidémiologiques récentes montrent que cette maladie affecte équitablement les garçons et les filles [7]. Contrairement à d'autres pathologies génétiques, aucune prédisposition ethnique ou géographique particulière n'a été identifiée. D'ailleurs, l'âge maternel ne semble pas influencer le risque de survenue.
Au niveau international, la prévalence varie légèrement selon les études. Les pays européens rapportent des chiffres similaires à la France, tandis que certaines études américaines évoquent une prévalence légèrement plus élevée, autour de 1/10 000 naissances [11]. Cette différence pourrait s'expliquer par des critères diagnostiques variables ou des biais de recrutement.
Bon à savoir : les techniques de diagnostic prénatal permettent désormais de détecter certains cas pendant la grossesse [1]. Cependant, le dépistage systématique n'est pas recommandé en raison de la rareté de la maladie et de la complexité des tests génétiques nécessaires.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le syndrome de Prader-Willi résulte d'anomalies génétiques affectant la région 15q11-q13 du chromosome 15 paternel [7,9]. Dans 70% des cas, il s'agit d'une délétion (perte d'un segment chromosomique). Les 30% restants se répartissent entre disomie uniparentale maternelle et défauts d'empreinte génomique.
Concrètement, cette région chromosomique contient plusieurs gènes soumis à l'empreinte parentale. Cela signifie que seule la copie paternelle de ces gènes s'exprime normalement [16]. Quand cette expression est perturbée, les symptômes du SPW apparaissent.
Mais rassurez-vous : dans plus de 99% des cas, cette anomalie survient de façon spontanée [7]. Elle n'est donc pas héritée des parents et ne présente pas de risque de récurrence pour les fratries. Seuls de très rares cas familiaux ont été décrits, généralement liés à des réarrangements chromosomiques parentaux.
Les facteurs de risque classiques (âge maternel avancé, exposition à des toxiques, infections) ne semblent pas jouer de rôle dans la survenue du SPW [11]. Cette maladie reste donc un "accident" génétique imprévisible et non évitable.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome de Prader-Willi évoluent selon l'âge et se manifestent en plusieurs phases distinctes [11,16]. Chez le nouveau-né, l'hypotonie sévère est le signe le plus frappant. Ces bébés sont "mous comme des poupées de chiffon" et ont des difficultés majeures pour téter.
D'autres signes précoces incluent des traits faciaux caractéristiques : front étroit, yeux en amande, bouche petite avec lèvre supérieure fine [8]. Les organes génitaux sont souvent sous-développés (cryptorchidie chez les garçons, hypoplasie des grandes lèvres chez les filles).
Vers 2-8 ans survient la phase d'hyperphagie. L'enfant développe une faim insatiable et une obsession pour la nourriture [10]. Sans contrôle strict, une obésité rapide et sévère s'installe. Cette période s'accompagne souvent de troubles du comportement : colères, entêtement, comportements répétitifs.
À l'adolescence et à l'âge adulte, d'autres symptômes peuvent apparaître : troubles du sommeil, problèmes de thermorégulation, ostéoporose précoce [12]. Le retard de développement intellectuel, généralement léger à modéré, devient plus apparent avec des difficultés d'apprentissage spécifiques.
L'important à retenir : chaque personne atteinte présente un tableau clinique unique. Certains symptômes peuvent être plus ou moins marqués selon les individus [7].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de Prader-Willi repose aujourd'hui sur des tests génétiques spécialisés [1,9]. Face à une suspicion clinique, le médecin prescrit d'abord une analyse de méthylation de la région 15q11-q13. Cet examen détecte plus de 99% des cas de SPW.
Mais avant d'en arriver là, le parcours diagnostique commence souvent par l'observation clinique. Chez le nouveau-né, l'hypotonie sévère associée aux difficultés alimentaires doit alerter [16]. Le pédiatre recherche alors les autres signes évocateurs : traits faciaux, anomalies génitales, réflexes diminués.
Des outils innovants émergent pour faciliter le diagnostic précoce. L'analyse faciale assistée par ordinateur montre des résultats prometteurs pour identifier les patients suspects [8]. Cette technologie pourrait révolutionner le dépistage dans les années à venir.
Une fois le diagnostic génétique confirmé, un bilan complet s'impose [11]. Il comprend une évaluation endocrinienne (hormone de croissance, fonction thyroïdienne), une analyse de la composition corporelle, et une évaluation neuropsychologique. Ce bilan permet d'adapter la prise en charge à chaque patient.
Concrètement, le délai diagnostique s'est considérablement raccourci ces dernières années. Alors qu'il fallait parfois plusieurs années auparavant, le diagnostic peut maintenant être posé en quelques semaines chez un nouveau-né présentant des signes évocateurs [9].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du syndrome de Prader-Willi nécessite une approche multidisciplinaire personnalisée [7,11]. Le traitement par hormone de croissance constitue l'un des piliers thérapeutiques. Autorisé dès les premiers mois de vie, il améliore la croissance, la composition corporelle et le tonus musculaire.
La gestion nutritionnelle représente un défi majeur. Elle nécessite un contrôle strict des apports caloriques et un environnement sécurisé pour éviter l'accès libre à la nourriture [10]. Les familles doivent souvent installer des serrures sur les placards et réfrigérateurs.
D'ailleurs, l'accompagnement comportemental joue un rôle crucial. Les thérapies cognitivo-comportementales aident à gérer les troubles du comportement et les obsessions alimentaires [14]. Un suivi psychologique régulier est recommandé pour toute la famille.
Côté médical, d'autres traitements peuvent être nécessaires selon les symptômes : supplémentation en testostérone chez les hommes, traitement de l'ostéoporose, prise en charge des troubles du sommeil [12]. Chaque patient nécessite un plan de soins individualisé.
Bon à savoir : la prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic. Les enfants bénéficiant d'un traitement dès les premiers mois de vie présentent un meilleur développement physique et cognitif [11].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque un tournant dans la recherche sur le syndrome de Prader-Willi avec plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses [5,6]. L'ACP-101, un spray nasal révolutionnaire, entre en phase 3 d'essais cliniques. Ce traitement vise à réduire l'hyperphagie et les comportements compulsifs.
Les résultats préliminaires de cette molécule sont encourageants [5]. Elle agit sur les circuits neurologiques de la satiété et pourrait transformer la prise en charge de l'hyperphagie. Les données complètes de l'étude de phase 3 sont attendues courant 2025.
Parallèlement, de nouvelles approches thérapeutiques émergent [2,6]. La thérapie génique fait l'objet de recherches intensives, avec l'objectif de restaurer l'expression des gènes défaillants. Bien que ces traitements soient encore expérimentaux, ils ouvrent des perspectives d'avenir.
D'autres pistes innovantes sont explorées : modulateurs épigénétiques, thérapies cellulaires, approches nutritionnelles personnalisées [6]. La recherche française contribue activement à ces avancées, notamment à travers des collaborations internationales.
Concrètement, ces innovations pourraient révolutionner la prise en charge dans les 5 à 10 prochaines années. Elles offrent l'espoir de traitements plus ciblés et plus efficaces pour améliorer la qualité de vie des patients [2,5].
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Prader-Willi
Vivre avec le syndrome de Prader-Willi nécessite des adaptations importantes du mode de vie [10,13]. La gestion de l'environnement alimentaire constitue le défi principal. Les familles doivent créer un cadre sécurisé où l'accès à la nourriture est contrôlé sans créer de frustration excessive.
L'organisation quotidienne demande une planification rigoureuse. Les repas sont programmés à heures fixes, avec des portions mesurées et adaptées aux besoins nutritionnels [10]. Entre les repas, il faut proposer des activités stimulantes pour détourner l'attention de la nourriture.
Mais la vie sociale reste possible et importante. Les personnes atteintes peuvent participer à des activités de groupe, pratiquer des sports adaptés, et maintenir des relations amicales [13]. L'intégration en milieu scolaire ou professionnel nécessite parfois des aménagements spécifiques.
D'ailleurs, l'autonomie peut être développée progressivement. Avec un accompagnement adapté, certaines personnes atteintes parviennent à vivre de façon semi-autonome en structure spécialisée [13]. L'objectif est de favoriser l'épanouissement personnel tout en maintenant la sécurité.
L'important à retenir : chaque famille trouve ses propres stratégies d'adaptation. Le soutien des associations de patients et des professionnels spécialisés s'avère précieux pour partager les expériences et les bonnes pratiques [10].
Les Complications Possibles
Le syndrome de Prader-Willi peut entraîner diverses complications médicales qui nécessitent une surveillance régulière [11,12]. L'obésité représente la complication la plus fréquente et la plus grave. Elle peut conduire à un diabète de type 2, des troubles cardiovasculaires et une apnée du sommeil sévère.
Les troubles du comportement constituent une autre source de complications importantes [14]. Les épisodes psychotiques, bien que rares, peuvent survenir à l'adolescence ou à l'âge adulte. Ils nécessitent une prise en charge psychiatrique spécialisée et parfois une hospitalisation.
D'ailleurs, les complications endocriniennes sont fréquentes. L'hypogonadisme entraîne une puberté incomplète et une ostéoporose précoce [12]. Le déficit en hormone de croissance, s'il n'est pas traité, compromet la croissance et la composition corporelle.
Les troubles du sommeil, notamment l'apnée centrale, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé cardiovasculaire [12]. Une surveillance par polysomnographie est souvent nécessaire, surtout chez les patients obèses.
Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement avec une prise en charge adaptée [11]. Le suivi médical régulier permet de les dépister précocement et d'intervenir rapidement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de Prader-Willi s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès de la prise en charge [7,11]. Avec un traitement précoce et adapté, l'espérance de vie peut être proche de la normale, bien qu'elle reste généralement réduite de 10 à 15 ans.
Les facteurs pronostiques les plus importants sont la précocité du diagnostic et de la prise en charge [11]. Les enfants traités dès les premiers mois de vie présentent un meilleur développement physique et cognitif. Le contrôle de l'obésité reste crucial pour éviter les complications cardiovasculaires.
Concernant le développement intellectuel, la plupart des personnes atteintes présentent un retard léger à modéré [7]. Cependant, avec un accompagnement éducatif adapté, beaucoup peuvent acquérir une certaine autonomie et s'intégrer socialement.
D'ailleurs, la qualité de vie peut être satisfaisante avec un environnement familial et social bienveillant [10]. Certaines personnes atteintes travaillent en milieu protégé, participent à des activités associatives et maintiennent des relations sociales épanouissantes.
L'important à retenir : chaque cas est unique et le pronostic dépend largement de la qualité de la prise en charge multidisciplinaire. Les innovations thérapeutiques actuelles laissent espérer une amélioration encore plus importante du pronostic dans les années à venir [5,6].
Peut-on Prévenir le Syndrome de Prader-Willi ?
La prévention primaire du syndrome de Prader-Willi n'est actuellement pas possible car cette maladie résulte d'accidents génétiques spontanés [7,16]. Dans plus de 99% des cas, l'anomalie chromosomique survient de novo, sans facteur de risque identifiable ni possibilité de prévention.
Cependant, le diagnostic prénatal est techniquement réalisable dans certaines situations [1]. Les examens basés sur l'ADN libre circulant peuvent détecter certaines anomalies chromosomiques, mais le dépistage systématique du SPW n'est pas recommandé en raison de sa rareté.
La prévention secondaire, elle, est possible et cruciale. Elle consiste à diagnostiquer la maladie le plus précocement possible pour débuter rapidement la prise en charge [11]. Cette approche permet de prévenir ou de limiter les complications, notamment l'obésité sévère.
D'ailleurs, la prévention tertiaire vise à éviter les complications chez les personnes déjà atteintes [10]. Elle repose sur le contrôle nutritionnel strict, l'activité physique adaptée, et le suivi médical régulier. Cette prévention est essentielle pour maintenir une bonne qualité de vie.
Bon à savoir : les familles ayant un enfant atteint ont un risque de récurrence extrêmement faible (moins de 1%) pour les grossesses suivantes [7]. Un conseil génétique peut néanmoins être proposé pour rassurer les parents.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du syndrome de Prader-Willi [1,17]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire coordonnée dès le diagnostic posé.
Le traitement par hormone de croissance est recommandé dès les premiers mois de vie, après évaluation spécialisée [11]. Cette recommandation s'appuie sur de nombreuses études démontrant les bénéfices sur la croissance, la composition corporelle et le développement psychomoteur.
Concernant la prise en charge nutritionnelle, les recommandations insistent sur la nécessité d'un suivi diététique spécialisé [17]. Un plan alimentaire personnalisé doit être établi, avec des objectifs caloriques adaptés à chaque phase de la maladie.
D'ailleurs, les centres de référence maladies rares jouent un rôle central dans l'application de ces recommandations [17]. Ils coordonnent les soins, forment les professionnels de santé et participent à la recherche clinique. Leur expertise est reconnue au niveau national et international.
Les recommandations évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques [2,5]. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 pourraient conduire à des mises à jour importantes des protocoles de prise en charge dans les prochaines années.
Ressources et Associations de Patients
L'Association Prader-Willi France constitue la principale ressource d'information et de soutien pour les familles [17]. Cette association reconnue d'utilité publique propose de nombreux services : information médicale, soutien psychologique, groupes de parole, et organisation d'événements familiaux.
Au niveau international, la Prader-Willi Syndrome Association (PWSA) coordonne les efforts de recherche et d'information [6]. Elle maintient une base de données des essais cliniques en cours et facilite l'accès aux innovations thérapeutiques pour les patients français.
Les centres de référence maladies rares offrent également des ressources précieuses [17]. Ils proposent des consultations spécialisées, des bilans complets, et coordonnent la prise en charge avec les équipes locales. Leur expertise est accessible sur tout le territoire français.
D'ailleurs, de nombreuses ressources en ligne sont disponibles. Le site Orphanet fournit des informations médicales actualisées, tandis que les forums de patients permettent d'échanger expériences et conseils pratiques [17].
Concrètement, ces ressources sont complémentaires et essentielles pour accompagner les familles. Elles offrent un soutien moral, des informations fiables, et facilitent l'accès aux soins spécialisés [10].
Nos Conseils Pratiques
Gérer le quotidien avec le syndrome de Prader-Willi demande organisation et patience [10,13]. Notre premier conseil : créez un environnement alimentaire sécurisé sans culpabiliser. Installez des serrures sur les placards et réfrigérateurs, mais expliquez toujours pourquoi à votre enfant.
Établissez des routines alimentaires strictes avec des horaires fixes [10]. Préparez les repas à l'avance et proposez des portions adaptées dans de petites assiettes. Entre les repas, détournez l'attention vers des activités plaisantes : jeux, musique, promenades.
Ne négligez pas l'activité physique adaptée. Elle aide à contrôler le poids, améliore le tonus musculaire et favorise le bien-être psychologique [11]. Choisissez des activités ludiques : natation, danse, vélo adapté selon les capacités de chacun.
D'ailleurs, maintenez une vie sociale riche malgré les contraintes. Prévenez l'entourage des spécificités alimentaires lors des invitations, mais n'isolez pas votre enfant [13]. Les relations sociales sont essentielles pour son épanouissement.
Enfin, prenez soin de vous en tant qu'aidant. Rejoignez des groupes de soutien, n'hésitez pas à demander de l'aide, et accordez-vous des moments de répit [10]. Votre bien-être maladiene celui de votre proche atteint.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale urgente [11,16]. Chez le nouveau-né, une hypotonie sévère avec difficultés alimentaires majeures nécessite un avis pédiatrique immédiat. N'attendez pas si votre bébé ne tète pas correctement ou semble anormalement "mou".
Plus tard, une prise de poids rapide et inexpliquée doit inquiéter [10]. Si votre enfant développe une obsession pour la nourriture, fouille les placards ou mange de façon compulsive, consultez rapidement. Ces comportements peuvent signaler l'entrée en phase d'hyperphagie.
Les troubles du comportement sévères justifient également une consultation [14]. Colères incontrôlables, agressivité, comportements auto ou hétéro-agressifs nécessitent une évaluation psychiatrique spécialisée. Ne restez pas seuls face à ces difficultés.
D'ailleurs, tout changement brutal dans l'état général doit alerter : troubles respiratoires, somnolence excessive, douleurs abdominales [12]. Les personnes atteintes de SPW peuvent présenter des complications spécifiques nécessitant une prise en charge adaptée.
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin traitant ou l'équipe du centre de référence [17]. Il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté d'une complication importante.
Questions Fréquentes
Le syndrome de Prader-Willi est-il héréditaire ?Non, dans plus de 99% des cas, cette maladie résulte d'un accident génétique spontané [7]. Le risque de récurrence pour les fratries est inférieur à 1%.
Peut-on guérir du syndrome de Prader-Willi ?
Il n'existe pas de guérison définitive, mais les traitements actuels permettent d'améliorer considérablement la qualité de vie [11]. Les innovations 2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [5].
À quel âge débute l'hyperphagie ?
L'hyperphagie survient généralement entre 2 et 8 ans, mais l'âge exact varie selon les enfants [10]. Une surveillance attentive permet de la détecter précocement.
L'hormone de croissance est-elle dangereuse ?
Non, ce traitement est sûr et bien toléré chez les patients atteints de SPW [11]. Il améliore la croissance, la composition corporelle et le développement global.
Peut-on avoir une vie normale avec cette maladie ?
Avec une prise en charge adaptée, les personnes atteintes peuvent mener une vie épanouissante [10,13]. Certaines travaillent, maintiennent des relations sociales et vivent de façon semi-autonome.
Questions Fréquentes
Le syndrome de Prader-Willi est-il héréditaire ?
Non, dans plus de 99% des cas, cette maladie résulte d'un accident génétique spontané. Le risque de récurrence pour les fratries est inférieur à 1%.
Peut-on guérir du syndrome de Prader-Willi ?
Il n'existe pas de guérison définitive, mais les traitements actuels permettent d'améliorer considérablement la qualité de vie. Les innovations 2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques.
À quel âge débute l'hyperphagie ?
L'hyperphagie survient généralement entre 2 et 8 ans, mais l'âge exact varie selon les enfants. Une surveillance attentive permet de la détecter précocement.
L'hormone de croissance est-elle dangereuse ?
Non, ce traitement est sûr et bien toléré chez les patients atteints de SPW. Il améliore la croissance, la composition corporelle et le développement global.
Peut-on avoir une vie normale avec cette maladie ?
Avec une prise en charge adaptée, les personnes atteintes peuvent mener une vie épanouissante. Certaines travaillent, maintiennent des relations sociales et vivent de façon semi-autonome.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Examens basés sur l'ADN libre circulant - données épidémiologiques françaises 2024-2025Lien
- [2] Innovations thérapeutiques 2024-2025 - Magazine médicalLien
- [5] ACP-101 Phase 3 trial data for PWS - Innovation 2024-2025Lien
- [6] Clinical Trials - Prader-Willi Syndrome Association 2024-2025Lien
- [7] Management of Prader-Willi Syndrome - Butler & Lee 2022Lien
- [8] Computer-aided facial analysis for PWS identification - Ciancia & Goedegebuure 2023Lien
- [9] Diagnosis of Prader-Willi syndrome - Trio Whole Genome Analysis 2024Lien
- [10] Poids corporel et comportements chez les adultes PWS - Hughes & Holland 2024Lien
- [11] Approach to the patient with Prader-Willi syndrome - Höybye & Tauber 2022Lien
- [12] Periodic leg movements and iron status in PWS - DelRosso & Mindell 2023Lien
- [13] Intégration en structure d'une personne avec SPW - Martinez 2022Lien
- [14] Psychotic illness in people with Prader-Willi syndrome - Aman & Lester 2024Lien
- [16] Syndrome de Prader-Willi - MSD ManualsLien
- [17] Le syndrome de Prader-Willi - OrphanetLien
Publications scientifiques
- [LIVRE][B] Management of Prader-Willi Syndrome (2022)211 citations
- Computer-aided facial analysis as a tool to identify patients with Silver–Russell syndrome and Prader–Willi syndrome (2023)5 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Diagnosis of Two Unrelated Syndromes of Prader-Willi and Calpainopathy: Insight from Trio Whole Genome Analysis and Isodisomy Mapping (2024)1 citations
- [PDF][PDF] Poids corporel, comportements préoccupants, et les contacts sociaux chez les adultes et les adolescents atteints du syndrome de PraderWilli dans les services … (2024)[PDF]
- Approach to the patient with Prader–Willi syndrome (2022)32 citations[PDF]
Ressources web
- Syndrome de prader-willi : reconnaître et traiter (elsan.care)
Cette pathologie se manifeste par une faiblesse musculaire (hypotonie) sévère chez les nourrissons, puis un trouble de l'alimentation et des difficultés d' ...
- Syndrome de Prader-Willi - Problèmes de santé infantiles (msdmanuals.com)
Les nouveau-nés atteints de ce syndrome sont mous, ont du mal à s'alimenter et leur prise de poids est lente. Puis, ces symptômes disparaissent.
- Le syndrome de Prader- Willi (orpha.net)
de EOGPM Rares — Le diagnostic est évoqué à partir des manifestations du SPW qui sont très différentes en fonction de l'âge : hypotonie en période néonatale, obésité avec retard ...
- Syndrome de Prader-Willi - symptômes et accompagnement (perce-neige.org)
La principale caractéristique est une diminution du tonus musculaire : l'hypotonie. · Des traits caractéristiques (front étroit, yeux en amande, lèvre supérieure ...
- Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) ... (has-sante.fr)
Le SPW est caractérisé par une hypotonie néonatale sévère, des troubles précoces de l'oralité, une obésité précoce, des anomalies endocriniennes et mé ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.