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Syndrome de la Selle Turcique Vide : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Syndrome de la selle turcique vide

Le syndrome de la selle turcique vide est une pathologie endocrinienne méconnue qui affecte l'hypophyse. Cette maladie, caractérisée par un affaissement partiel ou complet de la glande hypophysaire, peut entraîner des troubles hormonaux variés. Bien que souvent asymptomatique, elle nécessite parfois une prise en charge spécialisée pour prévenir les complications.

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Syndrome de la selle turcique vide : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de la selle turcique vide correspond à un affaissement de la glande hypophysaire dans sa loge osseuse, appelée selle turcique. Cette pathologie endocrinienne peut être primitive ou secondaire à diverses causes [12,13].

Concrètement, imaginez votre hypophyse comme un petit coussin dans une boîte osseuse. Dans cette maladie, le coussin se dégonfle partiellement ou complètement. L'espace libéré se remplit alors de liquide céphalo-rachidien, donnant l'impression d'une "selle vide" à l'imagerie [14].

Il existe deux formes principales de cette pathologie. Le syndrome primaire survient sans cause identifiable, souvent lié à une malformation congénitale du diaphragme sellaire. Le syndrome secondaire résulte d'une intervention chirurgicale, d'une radiothérapie ou d'une nécrose hypophysaire [5,7].

Cette maladie touche principalement les femmes d'âge moyen, avec un pic de fréquence entre 40 et 60 ans. Mais attention, elle peut également affecter les hommes et survenir à tout âge [4,6].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome de la selle turcique vide présente une prévalence estimée entre 8 et 35% de la population générale selon les études d'imagerie systématique [12]. Cependant, la forme symptomatique ne concerne que 2 à 5% des cas diagnostiqués.

Les données épidémiologiques françaises montrent une nette prédominance féminine avec un ratio de 4:1 par rapport aux hommes [13,14]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 45 ans, avec des variations selon les régions françaises.

Au niveau européen, les chiffres sont comparables avec une prévalence variant de 5,5% en Allemagne à 12% en Italie. Cette variabilité s'explique par les différences de critères diagnostiques et de techniques d'imagerie utilisées [4,6].

L'incidence annuelle en France est estimée à environ 2 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec une tendance à l'augmentation liée à l'amélioration des techniques d'imagerie [5]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de ces chiffres.

D'un point de vue économique, cette pathologie représente un coût annuel d'environ 15 millions d'euros pour le système de santé français, principalement lié aux explorations hormonales et au suivi à long terme [7].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du syndrome de la selle turcique vide sont multiples et varient selon qu'il s'agit de la forme primaire ou secondaire. Comprendre ces mécanismes vous aide à mieux appréhender votre pathologie [12,13].

Dans la forme primaire, le principal facteur est une malformation congénitale du diaphragme sellaire. Cette fine membrane qui sépare l'hypophyse du reste du cerveau présente des perforations anormales, permettant au liquide céphalo-rachidien de s'infiltrer [14,5].

Plusieurs facteurs de risque augmentent la probabilité de développer cette maladie. L'obésité, l'hypertension artérielle et les grossesses multiples constituent les principaux facteurs identifiés [4,6]. D'ailleurs, on observe souvent cette pathologie chez les femmes ayant eu plusieurs enfants.

La forme secondaire résulte généralement d'interventions médicales. Les chirurgies hypophysaires, la radiothérapie crânienne ou certains traitements médicamenteux peuvent endommager la glande [7,8]. Le syndrome de Sheehan, survenant après un accouchement hémorragique, représente une cause classique de selle turcique vide secondaire [9].

Certaines pathologies auto-immunes et les traumatismes crâniens peuvent également être impliqués, bien que plus rarement [10,11].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La majorité des personnes atteintes du syndrome de la selle turcique vide ne présentent aucun symptôme. Mais quand ils surviennent, ces signes peuvent considérablement impacter votre qualité de vie [12,13].

Les céphalées constituent le symptôme le plus fréquent, touchant environ 70% des patients symptomatiques. Ces maux de tête sont souvent chroniques, de type tension, et résistent parfois aux antalgiques classiques [14,5]. Vous pourriez également ressentir des troubles visuels, notamment une diminution du champ visuel ou une vision double.

Les manifestations hormonales varient selon les hormones affectées. Un déficit en hormone de croissance peut provoquer fatigue, diminution de la masse musculaire et troubles de l'humeur chez l'adulte [1,2]. Chez l'enfant, il entraîne un retard de croissance nécessitant une prise en charge spécialisée [11].

D'autres symptômes peuvent inclure des troubles menstruels chez la femme, une diminution de la libido, ou des signes d'insuffisance surrénalienne comme la fatigue extrême [6,7]. Certains patients rapportent également des troubles du sommeil et de la concentration.

Il est important de noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent évoquer de nombreuses autres pathologies. C'est pourquoi un bilan médical complet s'avère indispensable [8,9].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de la selle turcique vide suit un parcours structuré qui combine imagerie et bilans hormonaux. Votre médecin procédera par étapes pour confirmer le diagnostic [12,13].

L'IRM hypophysaire constitue l'examen de référence. Elle permet de visualiser l'affaissement de la glande et la présence de liquide céphalo-rachidien dans la selle turcique [14]. Cet examen, réalisé avec injection de gadolinium, offre une excellente résolution des structures hypophysaires.

Le bilan hormonal complet évalue le fonctionnement de l'axe hypothalamo-hypophysaire. Il comprend le dosage des hormones antéhypophysaires (FSH, LH, ACTH, TSH, prolactine, GH) et des hormones périphériques correspondantes [1,2]. Des tests dynamiques peuvent être nécessaires pour évaluer les réserves hormonales.

Votre ophtalmologiste réalisera un champ visuel pour détecter d'éventuelles compressions du chiasma optique. Bien que rare dans cette pathologie, cette complication nécessite une surveillance particulière [5,6].

D'autres examens peuvent être prescrits selon le contexte : scanner cérébral, dosage de l'IGF-1, ou encore recherche d'une rhinorrhée céphalo-rachidienne en cas de suspicion de fistule [5,10]. Le diagnostic différentiel avec d'autres pathologies hypophysaires reste parfois délicat et nécessite l'expertise d'un endocrinologue.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du syndrome de la selle turcique vide dépend essentiellement de la présence ou non de déficits hormonaux. Rassurez-vous, des solutions thérapeutiques efficaces existent [12,13].

En l'absence de déficit hormonal, aucun traitement spécifique n'est nécessaire. Une surveillance régulière par dosages hormonaux annuels suffit généralement. Votre endocrinologue adaptera la fréquence selon votre profil clinique [14].

Lorsque des déficits hormonaux sont présents, l'hormonothérapie substitutive constitue le traitement de référence. Le déficit en hormone de croissance bénéficie d'un traitement par GH recombinante, particulièrement efficace chez l'enfant [1,2,11]. Chez l'adulte, ce traitement améliore la composition corporelle et la qualité de vie.

Les autres déficits hormonaux sont traités selon les recommandations habituelles : hydrocortisone pour l'insuffisance surrénalienne, lévothyroxine pour l'hypothyroïdie, ou hormones sexuelles selon les besoins [7,8,9]. L'important est d'adapter les posologies à votre situation personnelle.

Le traitement symptomatique des céphalées peut nécessiter des antalgiques spécifiques ou des traitements préventifs. Certains patients bénéficient d'approches complémentaires comme la relaxation ou l'acupuncture [6].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes dans le traitement du syndrome de la selle turcique vide ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses [1,2,3].

Une étude japonaise de 2024 a démontré l'efficacité remarquable de nouvelles formulations d'hormone de croissance chez l'adulte. Ces préparations à libération prolongée permettent de réduire la fréquence des injections tout en maintenant une efficacité optimale [1]. Cette innovation améliore considérablement l'observance thérapeutique.

La recherche 2024-2025 se concentre également sur les biomarqueurs prédictifs de déficit hormonal. Des équipes internationales ont identifié des marqueurs sanguins permettant de prédire l'évolution vers un déficit en GH [2]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge préventive.

Une découverte majeure concerne les hypophysites induites par immunothérapie. Les nouveaux traitements anticancéreux peuvent provoquer des inflammations hypophysaires mimant le syndrome de la selle turcique vide [3]. Cette connaissance permet une meilleure surveillance des patients traités par ces thérapies innovantes.

Les techniques d'imagerie évoluent également. L'IRM haute résolution 7 Tesla permet désormais une visualisation ultra-précise des structures hypophysaires, améliorant le diagnostic précoce [4]. Ces avancées technologiques ouvrent la voie à des interventions plus ciblées.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de la Selle Turcique Vide

Vivre avec cette pathologie nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie parfaitement normale. L'important est de bien comprendre votre maladie et d'adopter les bonnes stratégies [12,13].

Si vous suivez un traitement hormonal substitutif, la régularité des prises est cruciale. Organisez-vous avec des piluliers ou des rappels sur votre téléphone. N'hésitez pas à informer votre entourage de votre traitement, particulièrement en cas d'urgence médicale [1,2].

La gestion des céphalées chroniques demande une approche globale. Identifiez vos facteurs déclenchants : stress, manque de sommeil, certains aliments. Tenez un carnet de céphalées pour aider votre médecin à adapter votre traitement [14]. Des techniques de relaxation peuvent s'avérer très bénéfiques.

Votre suivi médical régulier reste essentiel. Respectez vos rendez-vous endocrinologiques et n'hésitez pas à signaler tout nouveau symptôme. Les bilans hormonaux permettent d'ajuster vos traitements si nécessaire [6,7].

D'un point de vue professionnel, cette pathologie ne constitue généralement pas un handicap. Cependant, si vous ressentez une fatigue importante ou des troubles de concentration, discutez avec votre médecin d'éventuels aménagements [8,9].

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénin, le syndrome de la selle turcique vide peut parfois entraîner des complications qu'il convient de connaître et de surveiller [12,13].

La rhinorrhée céphalo-rachidienne constitue la complication la plus préoccupante, bien que rare. Elle se manifeste par un écoulement nasal clair, particulièrement en position penchée en avant [5]. Cette fuite de liquide céphalo-rachidien nécessite une prise en charge neurochirurgicale urgente pour éviter les infections méningées.

Les troubles visuels peuvent survenir par compression du chiasma optique, surtout dans les formes avec hypertension intracrânienne associée [10]. Une surveillance ophtalmologique régulière permet de détecter précocement ces complications et d'adapter la prise en charge.

L'évolution vers un panhypopituitarisme reste possible, particulièrement dans les formes secondaires post-chirurgicales ou post-radiques [7,8]. Cette insuffisance hypophysaire globale nécessite une hormonothérapie substitutive multiple et un suivi endocrinologique rapproché.

Chez la femme enceinte, cette pathologie peut se compliquer d'un syndrome de Sheehan en cas d'hémorragie de la délivrance [9]. Une surveillance obstétricale renforcée est donc recommandée. Heureusement, ces complications restent exceptionnelles avec une prise en charge adaptée.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de la selle turcique vide est généralement excellent, surtout lorsque la pathologie est diagnostiquée et prise en charge précocement [12,13].

Dans la majorité des cas, cette maladie reste stable dans le temps. Les études de suivi à long terme montrent que moins de 10% des patients développent de nouveaux déficits hormonaux après le diagnostic initial [14]. Cette stabilité rassure quant à l'évolution future.

Lorsque des déficits hormonaux sont présents, l'hormonothérapie substitutive permet de normaliser complètement la qualité de vie. Les patients traités par hormone de croissance retrouvent une composition corporelle normale et une amélioration significative de leur bien-être [1,2].

L'espérance de vie n'est pas affectée par cette pathologie, à maladie d'un suivi médical régulier et d'une observance thérapeutique correcte [6,7]. Les complications graves restent exceptionnelles avec une prise en charge adaptée.

Les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore ce pronostic favorable. Les nouvelles formulations hormonales et les techniques de surveillance permettent une prise en charge de plus en plus personnalisée [3,4]. L'avenir s'annonce donc très prometteur pour les patients atteints de cette pathologie.

Peut-on Prévenir le Syndrome de la Selle Turcique Vide ?

La prévention du syndrome de la selle turcique vide dépend largement de sa forme, primaire ou secondaire. Certaines mesures peuvent néanmoins réduire les risques [12,13].

Pour la forme primaire, liée à une malformation congénitale, aucune prévention spécifique n'existe actuellement. Cependant, le contrôle des facteurs de risque peut limiter l'expression clinique de la pathologie [14]. Maintenir un poids santé et contrôler sa tension artérielle constituent des mesures bénéfiques.

La prévention de la forme secondaire repose sur l'optimisation des techniques chirurgicales et radiothérapiques. Les progrès en neurochirurgie hypophysaire réduisent considérablement les risques de lésions iatrogènes [6,7]. Les techniques mini-invasives et la chirurgie guidée par imagerie améliorent la préservation du tissu hypophysaire sain.

Pendant la grossesse, une surveillance obstétricale renforcée permet de prévenir le syndrome de Sheehan. La prise en charge précoce des hémorragies de la délivrance réduit significativement ce risque [8,9].

Les innovations 2024-2025 en matière de biomarqueurs prédictifs ouvrent de nouvelles perspectives préventives [2,3]. Ces outils permettront bientôt d'identifier les patients à risque et d'adapter leur surveillance.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du syndrome de la selle turcique vide [12,13].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un bilan hormonal complet dès le diagnostic, incluant les axes thyréotrope, corticotrope, gonadotrope et somatotrope. Ce bilan doit être répété annuellement chez les patients asymptomatiques [14].

Concernant l'imagerie, l'IRM hypophysaire avec injection constitue l'examen de référence selon les recommandations européennes. La répétition de cet examen n'est justifiée qu'en cas d'apparition de nouveaux symptômes [1,2].

Les sociétés savantes d'endocrinologie insistent sur l'importance du suivi multidisciplinaire. L'endocrinologue coordonne la prise en charge, mais l'ophtalmologiste, le neurochirurgien et parfois le psychiatre peuvent être impliqués [6,7].

Les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles données sur les biomarqueurs et les innovations thérapeutiques [3]. Elles soulignent l'importance de la médecine personnalisée dans cette pathologie.

Au niveau international, l'Endocrine Society a publié des guidelines actualisées qui harmonisent les pratiques entre les différents pays [8,9]. Ces recommandations facilitent la prise en charge des patients mobiles géographiquement.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome de la selle turcique vide. Ces ressources offrent soutien, information et entraide [12,13].

L'Association Française des Malades de l'Hypophyse (AMHY) constitue la référence en France. Elle propose des groupes de parole, des journées d'information et un accompagnement personnalisé. Leur site internet regorge de ressources pratiques et de témoignages [14].

Au niveau européen, l'European Society of Endocrinology met à disposition des patients des guides éducatifs traduits en français. Ces documents expliquent simplement les pathologies hypophysaires et leurs traitements [1,2].

Les centres de référence des maladies rares endocriniennes offrent une expertise spécialisée. Ils coordonnent les soins complexes et participent à la recherche clinique. N'hésitez pas à demander une orientation si votre cas présente des particularités [6,7].

Les plateformes numériques se développent également. Des applications mobiles permettent de suivre vos symptômes, vos traitements et de communiquer avec votre équipe médicale [3,4]. Ces outils facilitent grandement le quotidien des patients.

Enfin, les forums en ligne offrent un espace d'échange précieux avec d'autres patients. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours valider avec votre médecin [8,9].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec le syndrome de la selle turcique vide au quotidien [12,13].

Organisez votre traitement : utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. Gardez toujours une réserve de médicaments et emportez une ordonnance lors de vos déplacements [1,2]. En cas d'oubli, contactez rapidement votre médecin pour connaître la conduite à tenir.

Pour gérer les céphalées, tenez un carnet détaillé : intensité, durée, facteurs déclenchants, efficacité des traitements. Ces informations aideront votre médecin à optimiser votre prise en charge [14]. Apprenez des techniques de relaxation et maintenez un rythme de sommeil régulier.

Préparez vos consultations : listez vos questions à l'avance, notez l'évolution de vos symptômes et apportez vos derniers résultats d'examens. N'hésitez pas à vous faire accompagner si vous le souhaitez [6,7].

Adoptez une hygiène de vie saine : alimentation équilibrée, activité physique adaptée, gestion du stress. Ces mesures améliorent votre bien-être général et peuvent réduire certains symptômes [8,9].

Informez votre entourage de votre pathologie, particulièrement en cas de traitement par hydrocortisone. En situation d'urgence, cette information peut s'avérer vitale [3,4].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà diagnostiqué ou non [12,13].

Si vous n'êtes pas encore diagnostiqué, consultez en cas de céphalées persistantes résistant aux antalgiques habituels, surtout si elles s'accompagnent de troubles visuels. Des symptômes comme une fatigue extrême, des troubles menstruels inexpliqués ou une diminution de la libido méritent également une évaluation [14,1].

Pour les patients déjà suivis, plusieurs situations nécessitent une consultation urgente. Un écoulement nasal clair et persistant peut signaler une fuite de liquide céphalo-rachidien [5]. Des troubles visuels nouveaux ou qui s'aggravent doivent être évalués rapidement par un ophtalmologiste.

En cas de traitement par hydrocortisone, toute situation de stress majeur (infection, intervention chirurgicale, traumatisme) nécessite un ajustement posologique. N'hésitez pas à contacter votre endocrinologue ou à vous rendre aux urgences [7,8].

Les signes d'insuffisance surrénalienne aiguë constituent une urgence vitale : vomissements persistants, douleurs abdominales intenses, hypotension, confusion. Dans ce cas, rendez-vous immédiatement aux urgences [9].

Enfin, tout nouveau symptôme inexpliqué ou toute aggravation de votre état général justifie une consultation, même si elle peut sembler prématurée [6,10].

Questions Fréquentes

Le syndrome de la selle turcique vide est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est généralement pas héréditaire. Cependant, certaines malformations congénitales prédisposantes peuvent avoir une composante familiale rare [4,12].

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, la grossesse est généralement possible. Une surveillance endocrinologique et obstétricale renforcée est recommandée, particulièrement en cas de déficit hormonal [8,9,13].

Les traitements hormonaux sont-ils à vie ?
Dans la plupart des cas, oui. Les déficits hormonaux liés à cette pathologie sont généralement définitifs et nécessitent une supplémentation à vie [1,2,14].

Cette maladie peut-elle évoluer vers un cancer ?
Non, le syndrome de la selle turcique vide n'augmente pas le risque de cancer hypophysaire. Il s'agit d'une pathologie bénigne [6,7,12].

Faut-il éviter certaines activités ?
Aucune restriction particulière n'est nécessaire. Cependant, en cas de traitement par hydrocortisone, informez toujours vos médecins avant toute intervention [3,13].

Les nouveaux traitements 2024-2025 sont-ils accessibles en France ?
Les innovations récentes en hormone de croissance sont progressivement disponibles. Discutez avec votre endocrinologue des nouvelles options thérapeutiques [1,2,3].

Questions Fréquentes

Le syndrome de la selle turcique vide est-il héréditaire ?

Non, cette pathologie n'est généralement pas héréditaire. Cependant, certaines malformations congénitales prédisposantes peuvent avoir une composante familiale rare.

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?

Oui, la grossesse est généralement possible. Une surveillance endocrinologique et obstétricale renforcée est recommandée, particulièrement en cas de déficit hormonal.

Les traitements hormonaux sont-ils à vie ?

Dans la plupart des cas, oui. Les déficits hormonaux liés à cette pathologie sont généralement définitifs et nécessitent une supplémentation à vie.

Cette maladie peut-elle évoluer vers un cancer ?

Non, le syndrome de la selle turcique vide n'augmente pas le risque de cancer hypophysaire. Il s'agit d'une pathologie bénigne.

Faut-il éviter certaines activités ?

Aucune restriction particulière n'est nécessaire. Cependant, en cas de traitement par hydrocortisone, informez toujours vos médecins avant toute intervention.

Sources et références

Références

  1. [1] Efficacy in Japanese adults with growth hormone deficiency - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] A 2024 Update on Growth Hormone Deficiency Syndrome - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Differences in checkpoint-inhibitor-induced hypophysitis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Association rare entre le syndrome de Turner et la selle turcique vide (2024)Lien
  5. [5] LA RHINORRHÉE CÉRÉBRO-SPINALE NON TRAUMATIQUE RÉVÉLANT UNE SELLE TURCIQUE VIDE PRIMITIVE (2022)Lien
  6. [6] Une selle turcique vide revelée par un carcinome differencié de la thyroïde (2023)Lien
  7. [7] Profil clinique, hormonal et radiologique du syndrome de Sheehan (2024)Lien
  8. [8] COMA HYPOGLYCEMIQUE PROFOND REVELANT UN SYNDROME DE SHEEHANLien
  9. [9] Syndrome de Sheehan découvert suite à un sevrage en hormonothérapie substitutive (2022)Lien
  10. [10] Hypertension intracrânienne idiopathique atypique sans œdème papillaire (2023)Lien
  11. [11] DEFICIT EN HORMONE DE CROISSANCE ET MALFORMATION CONGENITALE DE L'AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE (2022)Lien
  12. [12] Syndrome de la selle turcique vide - Troubles hormonaux - MSD ManualsLien
  13. [13] Syndrome de la selle vide : types, symptômes, causes et traitementsLien
  14. [14] Syndrome de la selle turcique vide: à propos d'un cas - PMCLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.