Syndrome de Gitelman : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le syndrome de Gitelman est une maladie génétique rare qui affecte les reins et perturbe l'équilibre des électrolytes dans votre organisme [12]. Cette pathologie héréditaire, causée par des mutations du gène SLC12A3, touche environ 1 personne sur 40 000 en France [4]. Bien que méconnue, elle peut considérablement impacter votre qualité de vie si elle n'est pas correctement diagnostiquée et prise en charge.

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Syndrome de Gitelman : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de Gitelman appartient à la famille des tubulopathies héréditaires, ces maladies qui affectent le fonctionnement des tubules rénaux [4]. Concrètement, vos reins n'arrivent plus à retenir correctement certains minéraux essentiels comme le magnésium et le potassium.
Cette pathologie porte le nom du néphrologue américain Hillel Gitelman qui l'a décrite pour la première fois en 1966. Mais ce n'est qu'en 1996 que les chercheurs ont identifié le gène responsable : le SLC12A3 [4]. Ce gène code pour une protéine appelée NCCT (co-transporteur sodium-chlorure thiazide-sensible) qui joue un rôle crucial dans la réabsorption du sodium et du chlorure au niveau du rein.
Quand cette protéine ne fonctionne pas correctement, votre organisme perd trop de sel et d'eau par les urines. En fait, c'est comme si vous preniez en permanence un médicament diurétique ! Cette perte excessive entraîne une cascade de déséquilibres électrolytiques qui expliquent tous les symptômes de la maladie [8].
D'ailleurs, le syndrome de Gitelman est souvent considéré comme la forme la plus bénigne des tubulopathies héréditaires. Contrairement au syndrome de Bartter, son "cousin" génétique, il se manifeste généralement plus tard dans la vie et présente des complications moins sévères [10].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le syndrome de Gitelman touche environ 1 personne sur 40 000, ce qui représente près de 1 700 patients diagnostiqués [12]. Mais attention, ces chiffres sont probablement sous-estimés car de nombreux cas restent non diagnostiqués en raison de symptômes parfois discrets.
L'incidence annuelle est estimée à 2,5 nouveaux cas par million d'habitants, avec une légère prédominance féminine (55% des cas) [13]. Contrairement à d'autres maladies rares, le syndrome de Gitelman ne présente pas de variations géographiques significatives en France métropolitaine.
Au niveau mondial, la prévalence varie selon les populations. Elle est plus élevée dans certaines communautés où les mariages consanguins sont fréquents, atteignant jusqu'à 1 cas sur 10 000 habitants dans certaines régions du Moyen-Orient [10]. En Europe, les chiffres restent relativement homogènes, oscillant entre 1/30 000 et 1/50 000 selon les pays.
Bon à savoir : l'âge moyen au diagnostic est de 28 ans, mais il peut varier de l'enfance à l'âge adulte avancé [6]. Les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent désormais une détection plus précoce, avec un âge moyen au diagnostic qui tend à diminuer [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le syndrome de Gitelman est une maladie génétique autosomique récessive. Cela signifie que vous devez hériter d'une copie défectueuse du gène SLC12A3 de chacun de vos parents pour développer la maladie [4]. Si vous n'héritez que d'une seule copie mutée, vous êtes porteur sain et ne développerez pas la pathologie.
Plus de 180 mutations différentes du gène SLC12A3 ont été identifiées à ce jour [10]. Certaines mutations sont plus fréquentes dans certaines populations. Par exemple, la mutation c.2548G>A est particulièrement répandue en Europe du Nord, tandis que d'autres variants sont plus courants en Asie.
Il n'existe pas de facteurs de risque environnementaux connus pour déclencher la maladie. Cependant, certains éléments peuvent aggraver les symptômes une fois la pathologie déclarée : la déshydratation, la prise de diurétiques, les infections avec fièvre, ou encore une alimentation pauvre en magnésium et potassium [8].
L'important à retenir : si l'un de vos parents est atteint du syndrome de Gitelman et l'autre est porteur sain, vous avez 50% de risque de développer la maladie. Si vos deux parents sont porteurs sains, ce risque tombe à 25% [4].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome de Gitelman peuvent être très variables d'une personne à l'autre. Certains patients ne ressentent pratiquement rien, tandis que d'autres souffrent de manifestations invalidantes au quotidien [2].
La fatigue chronique est le symptôme le plus fréquent, touchant plus de 80% des patients. Cette fatigue n'est pas soulagée par le repos et peut considérablement impacter votre vie professionnelle et personnelle. Elle s'accompagne souvent de faiblesse musculaire, particulièrement au niveau des jambes [3].
Les crampes musculaires représentent le deuxième symptôme le plus courant. Elles surviennent généralement la nuit ou après un effort physique, touchant principalement les mollets et les cuisses. Certains patients décrivent des douleurs si intenses qu'elles les réveillent plusieurs fois par nuit [11].
D'autres manifestations peuvent inclure : des vertiges, des palpitations cardiaques, une soif excessive, des mictions fréquentes, et parfois des troubles du rythme cardiaque [8]. Les innovations diagnostiques de 2024 ont permis d'identifier que les chutes récurrentes peuvent être un signe révélateur, particulièrement chez les personnes âgées [2].
Attention : dans de rares cas, le syndrome peut se manifester par une paralysie des membres inférieurs temporaire, comme l'ont rapporté plusieurs études récentes [3,11]. Cette complication, bien que spectaculaire, est généralement réversible avec un traitement approprié.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de Gitelman repose sur une combinaison d'examens biologiques et génétiques. Malheureusement, le délai moyen entre l'apparition des premiers symptômes et le diagnostic définitif reste encore trop long : environ 8 ans selon les dernières données [1].
La première étape consiste en un bilan sanguin complet qui révèle généralement une hypokaliémie (manque de potassium), une hypomagnésémie (manque de magnésium), et une hypocalciurie (faible élimination de calcium dans les urines) [4]. Ces anomalies biologiques forment la "triade" caractéristique du syndrome.
L'analyse des urines de 24 heures permet de confirmer l'hypocalciurie et de mesurer l'excrétion de magnésium. Un test à la charge en thiazide peut également être réalisé pour évaluer la fonction du transporteur NCCT [10].
Le diagnostic génétique représente l'étape finale et définitive. Il consiste en un séquençage du gène SLC12A3 pour identifier les mutations responsables. Grâce aux avancées technologiques de 2024-2025, ce test est désormais plus rapide et accessible, avec des résultats disponibles en 2-3 semaines contre plusieurs mois auparavant [1].
Bon à savoir : certains centres spécialisés proposent maintenant des panels génétiques élargis qui permettent de diagnostiquer simultanément plusieurs tubulopathies héréditaires, évitant ainsi les errances diagnostiques [13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il n'existe pas encore de traitement curatif pour le syndrome de Gitelman, mais une prise en charge adaptée permet de contrôler efficacement les symptômes et d'améliorer considérablement votre qualité de vie [8].
La supplémentation en magnésium constitue la pierre angulaire du traitement. Les doses recommandées varient entre 10 et 30 mmol par jour, réparties en plusieurs prises pour améliorer l'absorption. Attention, tous les sels de magnésium ne se valent pas : le magnésium sous forme de pidolate ou d'aspartate est généralement mieux toléré que l'oxyde de magnésium [13].
La supplémentation en potassium est souvent nécessaire, particulièrement chez les patients symptomatiques. Les doses varient de 40 à 100 mmol par jour selon les besoins individuels. Cependant, la correction du déficit potassique n'est efficace qu'après normalisation du taux de magnésium [4].
Les diurétiques épargneurs de potassium comme l'amiloride ou la spironolactone peuvent être prescrits en complément. Ces médicaments aident à réduire les pertes urinaires de potassium et de magnésium [8].
Certains patients bénéficient également d'un traitement par inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, particulièrement en cas d'hypertension artérielle associée [9]. D'ailleurs, contrairement aux idées reçues, l'hypertension peut parfois accompagner le syndrome de Gitelman, notamment chez les patients âgés.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome de Gitelman avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1]. Les recherches se concentrent désormais sur des traitements plus ciblés et personnalisés.
Une innovation majeure concerne le développement de nouvelles formulations de magnésium à libération prolongée. Ces préparations permettent une meilleure biodisponibilité et réduisent les effets secondaires digestifs, principal frein à l'observance thérapeutique [1]. Les premiers essais cliniques montrent une amélioration significative de la tolérance et de l'efficacité.
La thérapie génique fait également l'objet de recherches intensives. Plusieurs équipes travaillent sur des vecteurs viraux capables de restaurer l'expression du transporteur NCCT défaillant. Bien que ces approches soient encore expérimentales, les résultats préliminaires sur modèles animaux sont encourageants [1].
Les innovations diagnostiques ne sont pas en reste. De nouveaux biomarqueurs urinaires permettent désormais un suivi plus précis de l'évolution de la maladie et de l'efficacité des traitements. Ces marqueurs pourraient révolutionner la prise en charge personnalisée des patients [2].
Enfin, l'intelligence artificielle commence à être utilisée pour prédire les risques de complications et optimiser les schémas thérapeutiques. Ces outils d'aide à la décision devraient être disponibles dans les centres spécialisés dès 2025 [1].
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Gitelman
Vivre avec le syndrome de Gitelman nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale une fois le traitement optimisé [8]. L'important est de bien connaître votre maladie et d'adopter les bons réflexes.
L'hydratation joue un rôle crucial dans votre bien-être quotidien. Vous devez boire régulièrement, même sans sensation de soif, particulièrement par temps chaud ou lors d'efforts physiques. Visez au moins 2 à 2,5 litres d'eau par jour, en privilégiant les eaux riches en magnésium [13].
Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en magnésium et potassium : légumes verts, fruits secs, chocolat noir, légumineuses, bananes. Évitez les régimes trop restrictifs en sel, contrairement aux recommandations habituelles pour d'autres pathologies rénales [4].
L'activité physique reste bénéfique, mais adaptez-vous à vos capacités. Évitez les sports très intenses par forte chaleur et n'hésitez pas à faire des pauses si vous ressentez des crampes ou une fatigue inhabituelle [8]. La natation est souvent bien tolérée car elle sollicite les muscles en douceur.
Pensez à informer tous vos médecins de votre pathologie, car certains médicaments comme les diurétiques thiazidiques sont contre-indiqués. Portez toujours sur vous une carte mentionnant votre maladie en cas d'urgence [13].
Les Complications Possibles
Bien que le syndrome de Gitelman soit considéré comme la forme la plus bénigne des tubulopathies héréditaires, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de traitement adapté [8].
Les troubles du rythme cardiaque représentent la complication la plus préoccupante. L'hypokaliémie et l'hypomagnésémie peuvent provoquer des arythmies, parfois graves. C'est pourquoi un électrocardiogramme de contrôle est recommandé régulièrement chez tous les patients [8].
La chondrocalcinose, ou dépôt de cristaux de calcium dans les cartilages, touche environ 20% des patients, généralement après 40 ans. Elle se manifeste par des douleurs articulaires, principalement aux genoux et aux poignets. Cette complication semble liée à l'hypomagnésémie chronique [10].
Certains patients développent une néphrocalcinose (dépôts de calcium dans les reins), mais celle-ci reste généralement asymptomatique et n'altère pas la fonction rénale [4]. Contrairement au syndrome de Bartter, l'insuffisance rénale chronique est exceptionnelle dans le syndrome de Gitelman.
Les complications cardiovasculaires à long terme font l'objet d'études récentes. Paradoxalement, certains patients peuvent développer une hypertension artérielle avec l'âge, nécessitant une surveillance particulière [9]. Les mécanismes de cette hypertension "tardive" restent encore mal compris.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de Gitelman est généralement excellent, surtout lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement bien conduit [8]. La plupart des patients ont une espérance de vie normale et peuvent mener une vie active et épanouie.
L'évolution de la maladie est généralement stable dans le temps. Contrairement à d'autres pathologies rénales, le syndrome de Gitelman ne s'aggrave pas avec l'âge et ne conduit pas à l'insuffisance rénale chronique [4]. Vos reins conservent leur fonction de filtration normale tout au long de votre vie.
La qualité de vie dépend essentiellement de l'observance thérapeutique et de l'adaptation du mode de vie. Les patients qui suivent correctement leur traitement rapportent une amélioration significative de leurs symptômes dans 80 à 90% des cas [13].
Cependant, certains facteurs peuvent influencer le pronostic. Les patients présentant des mutations sévères du gène SLC12A3 peuvent avoir des symptômes plus marqués et nécessiter des doses plus importantes de supplémentation [10]. L'âge au diagnostic joue également un rôle : plus le diagnostic est précoce, meilleure est la prise en charge des symptômes.
Rassurez-vous : avec les innovations thérapeutiques de 2024-2025, le pronostic ne cesse de s'améliorer. Les nouvelles formulations de magnésium et les outils de suivi personnalisé permettent une prise en charge encore plus efficace [1].
Peut-on Prévenir le Syndrome de Gitelman ?
Le syndrome de Gitelman étant une maladie génétique, il n'existe pas de prévention primaire à proprement parler. Vous ne pouvez pas empêcher la maladie de se déclarer si vous avez hérité des mutations responsables [4].
Cependant, le conseil génétique joue un rôle important pour les familles concernées. Si vous êtes atteint du syndrome ou porteur d'une mutation, une consultation de génétique médicale peut vous aider à comprendre les risques de transmission à votre descendance [13].
Pour les couples à risque, le diagnostic prénatal est techniquement possible grâce aux techniques de biologie moléculaire. Néanmoins, cette démarche reste rare compte tenu du pronostic généralement favorable de la maladie [4].
La véritable prévention concerne plutôt les complications. Une fois le diagnostic posé, vous pouvez prévenir l'aggravation des symptômes en adoptant les bonnes habitudes : hydratation régulière, alimentation équilibrée, évitement des facteurs déclenchants comme la déshydratation ou certains médicaments [8].
D'ailleurs, certaines études suggèrent que les femmes enceintes atteintes du syndrome doivent bénéficier d'une surveillance particulière, car la grossesse peut aggraver temporairement les déséquilibres électrolytiques [10]. Une prise en charge spécialisée permet généralement de mener la grossesse à terme sans complications majeures.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2023 ses dernières recommandations concernant la prise en charge du syndrome de Gitelman, mettant l'accent sur l'importance d'un diagnostic précoce et d'un suivi multidisciplinaire [13].
Selon ces recommandations, tout patient présentant une hypokaliémie inexpliquée associée à une hypomagnésémie doit bénéficier d'un bilan spécialisé en néphrologie. Le délai entre la suspicion diagnostique et la confirmation génétique ne doit pas excéder 3 mois [13].
La filière ORKiD (Organisation Rare du Rein et des voies urinaires, maladies Kystiques et Développementales) coordonne la prise en charge des patients en France. Elle recommande un suivi au moins annuel dans un centre de référence ou de compétence pour optimiser le traitement et dépister les complications [14].
L'INSERM soutient activement la recherche sur les tubulopathies héréditaires et finance plusieurs projets visant à améliorer la compréhension des mécanismes physiopathologiques et développer de nouvelles thérapies [13].
Au niveau européen, l'European Renal Association a établi des guidelines harmonisées pour le diagnostic et le traitement du syndrome de Gitelman. Ces recommandations insistent sur l'importance de la supplémentation en magnésium comme traitement de première ligne [10].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome de Gitelman. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif qu'émotionnel.
L'Association pour l'Information et la Recherche sur les maladies rénales Génétiques (AIRG) propose des ressources documentaires, des forums d'échanges entre patients et organise régulièrement des journées d'information. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour la vie quotidienne [13].
La Fondation du Rein soutient la recherche sur les maladies rénales rares et finance des projets spécifiquement dédiés aux tubulopathies héréditaires. Elle propose également des bourses d'aide aux patients en difficulté financière liée à leur maladie [14].
Au niveau international, Orphanet constitue une ressource incontournable. Ce portail européen des maladies rares propose des fiches détaillées, régulièrement mises à jour, sur le syndrome de Gitelman. Vous y trouverez également la liste des centres experts dans votre région [12].
N'hésitez pas à rejoindre les groupes de patients sur les réseaux sociaux. Ces communautés virtuelles permettent d'échanger des conseils pratiques, de partager vos expériences et de vous sentir moins isolé face à la maladie. Attention cependant à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec le syndrome de Gitelman au quotidien devient plus facile quand vous connaissez les bons réflexes. Voici nos conseils pratiques, issus de l'expérience de nombreux patients et des recommandations médicales les plus récentes.
Pour optimiser votre traitement : Prenez vos suppléments de magnésium en plusieurs fois dans la journée plutôt qu'en une seule prise. Cela améliore l'absorption et réduit les troubles digestifs. Privilégiez la prise avec les repas pour limiter les nausées [13].
Côté alimentation : Gardez toujours des fruits secs (amandes, noix) ou une banane à portée de main en cas de crampes soudaines. Ces aliments riches en magnésium et potassium peuvent soulager rapidement les symptômes [8].
Pour les voyages : Emportez toujours une réserve de médicaments supérieure à la durée de votre séjour. Gardez une partie de votre traitement dans votre bagage à main. Pensez à demander une ordonnance en DCI (dénomination commune internationale) si vous voyagez à l'étranger [13].
En cas de maladie intercurrente : Augmentez votre hydratation en cas de fièvre, vomissements ou diarrhée. N'hésitez pas à contacter rapidement votre médecin car ces situations peuvent aggraver vos déséquilibres électrolytiques [8]. Évitez l'automédication, particulièrement avec les anti-inflammatoires qui peuvent perturber la fonction rénale.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement, même si vous êtes déjà suivi pour votre syndrome de Gitelman. La vigilance reste de mise car des complications peuvent survenir malgré un traitement bien conduit.
Consultez en urgence si vous ressentez des palpitations cardiaques importantes, des douleurs thoraciques, ou si vous avez des malaises avec perte de connaissance. Ces symptômes peuvent signaler des troubles du rythme cardiaque liés à vos déséquilibres électrolytiques [8].
Une consultation rapide s'impose également en cas de crampes inhabituellement sévères, de faiblesse musculaire majeure empêchant la marche, ou de vomissements persistants. Ces signes peuvent indiquer une aggravation de vos carences minérales [2,3].
N'attendez pas pour consulter si vous développez des symptômes nouveaux : douleurs articulaires persistantes (possible chondrocalcinose), troubles visuels, ou modification importante de votre état général. Même si le syndrome de Gitelman évolue généralement de façon stable, votre corps peut changer avec le temps [10].
Pensez également à consulter avant tout changement de traitement, même pour des médicaments en vente libre. Certains peuvent interagir avec vos suppléments ou aggraver vos déséquilibres électrolytiques. Votre pharmacien peut également être un interlocuteur précieux pour ces questions [13].
Questions Fréquentes
Le syndrome de Gitelman est-il héréditaire ?Oui, c'est une maladie génétique autosomique récessive. Vous devez hériter d'une mutation de chaque parent pour développer la maladie [4].
Peut-on guérir du syndrome de Gitelman ?
Il n'existe pas de traitement curatif actuellement, mais les symptômes peuvent être très bien contrôlés avec un traitement adapté [8].
Le syndrome affecte-t-il l'espérance de vie ?
Non, avec une prise en charge appropriée, l'espérance de vie est normale [8].
Puis-je faire du sport avec cette maladie ?
Oui, mais adaptez l'intensité à vos capacités et hydratez-vous bien. Évitez les efforts très intenses par forte chaleur [13].
La grossesse est-elle possible ?
Oui, mais elle nécessite une surveillance spécialisée car elle peut aggraver temporairement les déséquilibres [10].
Dois-je suivre un régime particulier ?
Privilégiez les aliments riches en magnésium et potassium. Contrairement à d'autres maladies rénales, ne limitez pas trop le sel [4].
Les innovations de 2024-2025 changent-elles la prise en charge ?
Oui, de nouvelles formulations de magnésium et des outils de suivi personnalisé améliorent significativement le confort des patients [1].
Questions Fréquentes
Le syndrome de Gitelman est-il héréditaire ?
Oui, c'est une maladie génétique autosomique récessive. Vous devez hériter d'une mutation de chaque parent pour développer la maladie.
Peut-on guérir du syndrome de Gitelman ?
Il n'existe pas de traitement curatif actuellement, mais les symptômes peuvent être très bien contrôlés avec un traitement adapté.
Le syndrome affecte-t-il l'espérance de vie ?
Non, avec une prise en charge appropriée, l'espérance de vie est normale.
Puis-je faire du sport avec cette maladie ?
Oui, mais adaptez l'intensité à vos capacités et hydratez-vous bien. Évitez les efforts très intenses par forte chaleur.
La grossesse est-elle possible ?
Oui, mais elle nécessite une surveillance spécialisée car elle peut aggraver temporairement les déséquilibres.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Gitelman syndrome: diagnostic challenges and therapeutic innovations 2024-2025Lien
- [2] Recurrent falls as the presentations of Gitelman syndrome - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Gitelman syndrome presenting with lower limb paralysis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Le syndrome de Gitelman est une tubulopathie génétique rare due à une mutation du gène SLC12A3Lien
- [8] The impact of Gitelman syndrome on cardiovascular disease: From physiopathology to clinical managementLien
- [9] Gitelman Syndrome and Hypertension: A Case ReportLien
- [10] Clinical and genetic characterization of patients with Bartter and Gitelman syndromeLien
- [11] Gitelman syndrome presenting with lower limb paralysis: a case reportLien
- [12] Orphanet: Syndrome de Gitelman - Maladies raresLien
- [13] Fiche pathologie SYNDROME DE GITELMAN | Filière ORKiDLien
- [14] Gitelman, Syndrome de - Filière ORKiDLien
Publications scientifiques
- Le syndrome de Gitelman est une tubulopathie génétique rare due à une muta-tion du gène SLC12A3 codant pour un canal sodium chlore exprimé par les cellules … (2019)
- Conociendo el significado de las palabras que usamos.¿ Síndrome de Gitelman o enfermedad de Gitelman? (2023)
- Gitelman Syndrome in the Sixth Decade: An Atypical Presentation with Severe Electrolyte Abnormalities and Genetic Heterogeneity
- [PDF][PDF] Conociendo el significado de las palabras que usamos.¿ Síndrome de Gitelman o enfermedad de Gitelman? [PDF]
- The impact of Gitelman syndrome on cardiovascular disease: From physiopathology to clinical management (2022)4 citations[PDF]
Ressources web
- Orphanet: Syndrome de Gitelman - Maladies rares (orpha.net)
Le diagnostic peut être fortuit lors d'un examen sanguin de routine. Les symptômes cliniques peuvent être : envies de sel, soif, nycturie, épisodes de faiblesse ...
- Fiche pathologie SYNDROME DE GITELMAN | Filière ORKiD (filiereorkid.com)
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Le syndrome de Gitelman est un « syndrome de perte de sel (chlorure de sodium) ». Il reproduit cliniquement une prise de diurétique thiazidique (tel que l ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.