Syndrome de Conflit Sous-Acromial : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le syndrome de conflit sous-acromial touche près de 15% des adultes français selon les dernières données de Santé Publique France [13]. Cette pathologie de l'épaule, caractérisée par une compression des tendons dans l'espace sous-acromial, représente l'une des causes les plus fréquentes de douleurs d'épaule. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement [1,2,3].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Syndrome de Conflit Sous-Acromial : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de conflit sous-acromial correspond à une compression des structures tendineuses situées dans l'espace sous-acromial de votre épaule. Concrètement, cet espace étroit situé entre l'acromion (partie de l'omoplate) et la tête humérale se rétrécit, provoquant un frottement douloureux [7,14].
Mais qu'est-ce qui se passe exactement dans votre épaule ? L'espace sous-acromial contient plusieurs éléments cruciaux : le tendon du supra-épineux, la bourse séreuse sous-acromiale et parfois le tendon du long biceps. Quand cet espace se rétrécit, ces structures se retrouvent « coincées » lors des mouvements du bras [15].
D'ailleurs, cette pathologie porte plusieurs noms dans la littérature médicale. Vous pourriez entendre parler de « syndrome d'accrochage », « impingement syndrome » ou encore « conflit antéro-supérieur de l'épaule ». Tous ces termes désignent la même problématique [6,7].
L'important à retenir, c'est que cette pathologie évolue généralement en trois stades selon la classification de Neer. Le premier stade correspond à un œdème et une inflammation réversibles. Le deuxième stade implique une fibrose et un épaississement des tendons. Enfin, le troisième stade se caractérise par une rupture partielle ou complète du tendon [8,9].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence significative du syndrome de conflit sous-acromial. Selon les dernières études de l'INSERM, cette pathologie touche environ 15 à 20% de la population adulte française, avec une incidence annuelle de 3 à 5 nouveaux cas pour 1000 habitants [13].
En fait, cette pathologie présente des variations importantes selon l'âge et le sexe. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1. L'âge de survenue se situe principalement entre 40 et 65 ans, avec un pic d'incidence vers 50 ans [6,13].
Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte une prévalence similaire de 18%, tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs (12-14%). Cette différence pourrait s'expliquer par les variations dans les activités professionnelles et sportives [11].
D'un point de vue économique, l'impact est considérable. Le coût direct des soins pour cette pathologie représente environ 180 millions d'euros annuels en France, sans compter les coûts indirects liés aux arrêts de travail. En moyenne, un patient présente 45 jours d'arrêt de travail sur l'année [13].
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 15% de la prévalence, principalement due au vieillissement de la population et à l'évolution des pratiques professionnelles. Cette tendance nécessite une adaptation de notre système de soins [13].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du syndrome de conflit sous-acromial sont multiples et souvent intriquées. On distingue généralement les causes anatomiques des causes fonctionnelles [7,14].
Parmi les facteurs anatomiques, l'acromion crochu représente la cause la plus fréquente. Cette malformation, présente chez environ 30% de la population, réduit naturellement l'espace sous-acromial. D'autres anomalies comme les ostéophytes acromiaux ou les calcifications peuvent également jouer un rôle [9,15].
Mais les facteurs fonctionnels sont tout aussi importants. Une dyskinésie scapulaire - c'est-à-dire un mauvais fonctionnement de l'omoplate - perturbe la mécanique de l'épaule et favorise le conflit. Cette dyskinésie peut résulter d'un déséquilibre musculaire ou d'une faiblesse des muscles stabilisateurs [8,12].
Certaines activités professionnelles augmentent considérablement le risque. Les métiers impliquant des gestes répétitifs au-dessus de la tête (peintres, électriciens, coiffeurs) multiplient par 4 le risque de développer cette pathologie. De même, les sports de lancer ou de raquette exposent particulièrement les athlètes [11,14].
L'âge constitue un facteur de risque majeur. Après 40 ans, les tendons perdent progressivement leur élasticité et deviennent plus vulnérables aux microtraumatismes répétés. Cette dégénérescence naturelle explique pourquoi la pathologie survient rarement avant cet âge [6,13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La douleur d'épaule constitue le symptôme principal du syndrome de conflit sous-acromial. Cette douleur présente des caractéristiques très spécifiques que vous devez connaître [14,15].
Typiquement, la douleur se manifeste lors de l'élévation du bras entre 60 et 120 degrés - ce qu'on appelle l'« arc douloureux ». Vous ressentez cette gêne particulièrement quand vous levez le bras sur le côté ou vers l'avant. Paradoxalement, au-delà de 120 degrés, la douleur diminue souvent [7,16].
D'ailleurs, cette douleur s'aggrave généralement la nuit. Beaucoup de patients rapportent des réveils nocturnes, surtout quand ils dorment sur l'épaule atteinte. Cette douleur nocturne résulte de la compression des structures inflammées dans certaines positions [6,14].
Mais la douleur n'est pas le seul symptôme. Vous pourriez également ressentir une faiblesse musculaire, particulièrement lors des mouvements d'élévation latérale. Cette faiblesse peut être due à la douleur elle-même ou à une atteinte tendineuse plus avancée [15].
Certains patients décrivent aussi des sensations de « craquements » ou de « frottements » dans l'épaule lors des mouvements. Ces bruits, appelés crépitations, témoignent du frottement anormal des structures dans l'espace sous-acromial [8,16].
Il est important de noter que les symptômes évoluent généralement de façon progressive. Au début, la douleur ne survient qu'après l'effort. Puis elle apparaît pendant l'activité, et enfin au repos dans les formes avancées [7,13].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de conflit sous-acromial repose sur une démarche clinique rigoureuse. Votre médecin commencera toujours par un interrogatoire détaillé et un examen physique approfondi [13,14].
L'examen clinique comprend plusieurs tests spécifiques. Le test de Neer consiste à élever passivement votre bras en rotation interne, reproduisant la douleur en cas de conflit. Le test de Hawkins, lui, combine flexion et rotation interne forcée. Ces tests présentent une sensibilité de 85% selon les dernières méta-analyses [6,16].
Cependant, l'imagerie médicale reste indispensable pour confirmer le diagnostic. L'échographie constitue l'examen de première intention. Elle permet de visualiser les tendons, d'évaluer leur épaisseur et de détecter d'éventuelles ruptures. Sa sensibilité atteint 90% pour les ruptures complètes [9,15].
L'IRM peut être nécessaire dans certains cas complexes. Elle offre une vision plus précise des structures molles et permet d'évaluer l'œdème osseux sous-chondral. Les nouvelles séquences IRM 2024 améliorent encore la précision diagnostique [4,13].
En fait, les radiographies standard gardent leur intérêt pour évaluer la morphologie acromiale. La classification de Bigliani distingue trois types d'acromion : plat (type I), courbe (type II) et crochu (type III). Le type III multiplie par 3 le risque de conflit [7,14].
Parfois, votre médecin pourra proposer un test thérapeutique par infiltration de corticoïdes dans l'espace sous-acromial. L'amélioration temporaire des symptômes confirme alors le diagnostic [15,16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du syndrome de conflit sous-acromial suit une approche progressive, débutant toujours par des mesures conservatrices [13,16].
La kinésithérapie représente le pilier du traitement conservateur. Les programmes de rééducation actuels se focalisent sur le renforcement des muscles stabilisateurs de l'épaule, particulièrement les muscles de la coiffe des rotateurs et les stabilisateurs scapulaires. Les études récentes montrent 70% de bons résultats avec cette approche [6,12].
Les techniques de kinésithérapie ont évolué. Le crochetage, technique innovante décrite dans les dernières publications 2025, permet de traiter les adhérences fasciales. Cette méthode montre des résultats prometteurs avec une amélioration de 40% de la mobilité [12].
Parallèlement, les infiltrations de corticoïdes dans l'espace sous-acromial offrent un soulagement temporaire mais efficace. Réalisées sous contrôle échographique, elles présentent moins de complications et une meilleure précision. L'effet dure généralement 3 à 6 mois [15,16].
Quand le traitement conservateur échoue après 6 mois, la chirurgie peut être envisagée. L'acromioplastie arthroscopique reste la technique de référence. Elle consiste à élargir l'espace sous-acromial en rabotant la partie inférieure de l'acromion [8,14].
D'ailleurs, les innovations chirurgicales 2024-2025 incluent la libération arthroscopique du tendon du petit pectoral en complément de l'acromioplastie. Cette technique, développée récemment, améliore les résultats dans les cas de dyskinésie scapulaire associée [8].
Les résultats chirurgicaux sont généralement satisfaisants, avec 85% de bons résultats à 2 ans. Cependant, la rééducation post-opératoire reste cruciale et dure généralement 3 à 4 mois [14,16].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 révolutionnent la prise en charge du syndrome de conflit sous-acromial. Ces avancées offrent de nouveaux espoirs aux patients résistants aux traitements classiques [1,2,3].
La technologie Papillon représente une innovation majeure dans le domaine de la rééducation. Ce système robotisé permet une rééducation personnalisée et précise des mouvements de l'épaule. Les premiers résultats montrent une amélioration de 60% de la récupération fonctionnelle comparé aux méthodes traditionnelles [1].
En parallèle, les techniques de thérapie cognitive fonctionnelle gagnent en reconnaissance. Cette approche, validée par des études récentes, combine exercices physiques et rééducation cognitive pour optimiser les patterns de mouvement. Les résultats préliminaires sont très encourageants [5].
D'ailleurs, l'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic. Les nouveaux algorithmes d'analyse d'images permettent une détection plus précoce et plus précise des anomalies structurelles. Cette technologie pourrait révolutionner le dépistage dans les années à venir [4].
Les recherches actuelles explorent également de nouvelles approches thérapeutiques. L'utilisation de facteurs de croissance plaquettaires (PRP) montre des résultats prometteurs, avec une amélioration de la cicatrisation tendineuse. Plusieurs essais cliniques sont en cours en France [3].
Enfin, les techniques de réalité virtuelle commencent à être intégrées dans les programmes de rééducation. Elles permettent une motivation accrue des patients et un suivi plus précis des progrès [2,3].
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Conflit Sous-Acromial
Vivre avec un syndrome de conflit sous-acromial nécessite certains ajustements dans votre quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent vous aider à maintenir une qualité de vie satisfaisante [6,13].
L'adaptation de votre environnement de travail constitue souvent la première étape. Si votre métier implique des gestes répétitifs au-dessus de la tête, discutez avec votre employeur des aménagements possibles. L'utilisation d'outils ergonomiques ou la modification de votre poste peut considérablement réduire les contraintes sur votre épaule [14].
Au niveau domestique, quelques astuces simples facilitent le quotidien. Rangez les objets fréquemment utilisés à hauteur de vos mains pour éviter les élévations répétées du bras. Utilisez un escabeau plutôt que de tendre le bras vers le haut. Ces petits gestes préventifs font une grande différence [15].
L'activité physique reste possible et même recommandée, mais elle doit être adaptée. Privilégiez les sports qui ne sollicitent pas excessivement l'épaule : marche, vélo, natation sur le dos. Évitez temporairement les sports de raquette ou de lancer [16].
D'ailleurs, la gestion de la douleur nocturne mérite une attention particulière. Dormez sur le côté sain avec un oreiller entre les bras pour maintenir l'épaule atteinte en position neutre. Certains patients trouvent un soulagement avec des compresses chaudes avant le coucher [6,14].
N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients ou des associations. L'échange d'expériences avec d'autres personnes vivant la même situation peut être très bénéfique psychologiquement [13].
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénin, le syndrome de conflit sous-acromial peut évoluer vers certaines complications si il n'est pas traité correctement [7,14].
La complication la plus fréquente reste la rupture de la coiffe des rotateurs. Cette évolution survient dans environ 15% des cas non traités après 5 ans. La rupture peut être partielle au début, puis s'étendre progressivement pour devenir complète [8,15].
L'épaule gelée, ou capsulite rétractile, représente une autre complication possible. Elle se caractérise par une perte progressive de la mobilité de l'épaule. Cette complication touche particulièrement les patients diabétiques et survient dans 5% des cas [16].
Certains patients développent une arthropathie de la coiffe, c'est-à-dire une arthrose secondaire de l'épaule. Cette évolution résulte de la rupture massive des tendons et de l'instabilité qui en découle. Elle nécessite parfois une prothèse d'épaule [14].
D'ailleurs, les complications post-chirurgicales, bien que rares, méritent d'être mentionnées. L'infection, la raideur post-opératoire ou la récidive du conflit peuvent survenir dans moins de 5% des cas. C'est pourquoi le choix de la chirurgie doit être mûrement réfléchi [8,16].
Il est important de noter que ces complications restent l'exception. Avec une prise en charge adaptée et précoce, la grande majorité des patients évoluent favorablement [13,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de conflit sous-acromial est généralement favorable, surtout quand la prise en charge est précoce et adaptée [13,16].
Avec un traitement conservateur bien conduit, 70 à 80% des patients obtiennent une amélioration significative de leurs symptômes dans les 6 premiers mois. Cette amélioration se maintient généralement à long terme si les conseils de prévention sont respectés [6,14].
Pour les patients nécessitant une chirurgie, les résultats sont également encourageants. L'acromioplastie arthroscopique donne de bons résultats dans 85% des cas à 2 ans. La satisfaction des patients atteint même 90% selon les dernières séries publiées [8,15].
Cependant, certains facteurs influencent le pronostic. L'âge avancé, la présence d'une rupture tendineuse associée ou un diabète mal équilibré peuvent ralentir la guérison. À l'inverse, un patient jeune, motivé et sans comorbidités a toutes les chances de récupérer complètement [7,16].
D'ailleurs, les innovations thérapeutiques 2024-2025 améliorent encore ces perspectives. Les nouvelles techniques de rééducation et les approches personnalisées permettent d'optimiser les résultats [1,3].
Il faut savoir que la récidive reste possible, particulièrement si les facteurs de risque persistent. C'est pourquoi l'éducation du patient et la modification des habitudes de vie constituent des éléments clés du succès thérapeutique [13,14].
Peut-on Prévenir le Syndrome de Conflit Sous-Acromial ?
La prévention du syndrome de conflit sous-acromial repose sur plusieurs stratégies simples mais efficaces. Bonne nouvelle : beaucoup de ces mesures peuvent être facilement intégrées dans votre quotidien [14,16].
L'échauffement avant toute activité physique constitue la base de la prévention. Même pour des tâches domestiques comme le jardinage ou le bricolage, quelques mouvements de rotation et d'étirement de l'épaule préparent vos tendons à l'effort [15].
Le renforcement musculaire préventif joue un rôle crucial. Des exercices simples ciblant les muscles stabilisateurs de l'épaule, réalisés 2 à 3 fois par semaine, réduisent significativement le risque de développer cette pathologie. Les dernières recommandations 2025 insistent particulièrement sur ce point [6,13].
Au travail, l'ergonomie de votre poste mérite une attention particulière. Évitez les gestes répétitifs au-dessus de la tête, utilisez des outils adaptés et prenez des pauses régulières. Ces mesures simples peuvent diviser par 3 le risque de développer un conflit sous-acromial [14].
D'ailleurs, certaines activités sportives nécessitent des précautions spécifiques. Si vous pratiquez un sport de raquette ou de lancer, veillez à avoir une technique correcte et progressez graduellement dans l'intensité. Un coaching adapté peut faire toute la différence [11,16].
Enfin, maintenir une bonne posture générale contribue à la prévention. Une posture voûtée modifie la biomécanique de l'épaule et favorise les conflits. Des exercices de renforcement du dos et d'étirement des muscles antérieurs sont donc bénéfiques [12,15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du syndrome de conflit sous-acromial. Ces nouvelles directives 2025 intègrent les dernières avancées scientifiques [13].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche thérapeutique progressive. Le traitement conservateur doit être privilégié en première intention pendant au moins 6 mois, sauf en cas de rupture tendineuse massive. Cette recommandation s'appuie sur les preuves d'efficacité de la kinésithérapie [13].
Concernant les infiltrations, la HAS recommande leur utilisation sous contrôle échographique pour améliorer la précision et réduire les complications. Le nombre d'infiltrations ne doit pas dépasser 3 par an dans la même articulation [13,16].
L'INSERM souligne l'importance de l'éducation thérapeutique du patient. Les programmes structurés d'enseignement, comme celui développé récemment au Québec, montrent une efficacité supérieure aux approches traditionnelles [6].
D'ailleurs, les nouvelles recommandations insistent sur l'approche multidisciplinaire. La collaboration entre médecin, kinésithérapeute et ergothérapeute optimise les résultats. Cette approche globale est particulièrement importante pour les patients ayant des contraintes professionnelles [13,14].
Enfin, Santé Publique France recommande le développement de programmes de prévention ciblés sur les populations à risque. Ces programmes incluent formation des employeurs, sensibilisation des sportifs et dépistage précoce [13].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome de conflit sous-acromial. Ces structures offrent soutien, information et entraide [13].
L'Association Française de Lutte contre les Rhumatismes (AFLAR) propose des brochures d'information spécialisées et organise des conférences régulières. Leur site internet contient une mine d'informations validées par des experts [14].
France Assos Santé, union nationale des associations d'usagers du système de santé, peut vous aider dans vos démarches administratives et vos relations avec les professionnels de santé. Ils disposent de délégations dans chaque région [16].
Au niveau local, de nombreuses associations de patients orthopédiques existent. Elles organisent souvent des groupes de parole et des séances d'information. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même situation [15].
D'ailleurs, plusieurs plateformes numériques spécialisées ont vu le jour récemment. Elles proposent des programmes d'exercices personnalisés, des conseils pratiques et un suivi à distance. Ces outils complètent utilement la prise en charge traditionnelle [3].
N'oubliez pas non plus les ressources de votre caisse d'assurance maladie. Elle peut financer certains équipements ergonomiques ou des séances de kinésithérapie supplémentaires selon votre situation [13].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un syndrome de conflit sous-acromial au quotidien. Ces astuces, issues de l'expérience clinique, peuvent vraiment faire la différence [14,15].
Pour soulager la douleur naturellement, alternez chaud et froid. Appliquez du froid (15 minutes) après un effort ou en cas de douleur aiguë. Utilisez la chaleur (20 minutes) avant les exercices pour détendre les muscles. Cette alternance optimise la récupération [16].
Adaptez votre sommeil en utilisant plusieurs oreillers. Placez un oreiller sous votre bras atteint pour le maintenir en position neutre. Dormez sur le dos ou sur le côté sain. Un matelas ferme soutient mieux votre colonne et vos épaules [6].
Au niveau vestimentaire, privilégiez les vêtements faciles à enfiler. Les chemises boutonnées devant sont plus pratiques que les pulls. Utilisez un chausse-pied à long manche pour éviter de vous pencher [15].
Pour les tâches ménagères, organisez-vous différemment. Rangez les objets lourds à hauteur de taille. Utilisez un chariot pour transporter les courses. Fractionnez les tâches pour éviter la fatigue excessive [14].
D'ailleurs, certains exercices simples peuvent être réalisés au bureau. Les rotations d'épaules, les étirements du cou et les mouvements de pincement des omoplates soulagent les tensions. Faites-les toutes les heures [16].
Enfin, tenez un carnet de suivi de vos douleurs. Notez l'intensité, les circonstances de survenue et l'efficacité des traitements. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge [13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter rapidement un médecin pour votre syndrome de conflit sous-acromial [14,16].
Consultez en urgence si vous ressentez une douleur brutale et intense dans l'épaule, accompagnée d'une perte complète de force. Ces symptômes peuvent signaler une rupture tendineuse massive nécessitant une prise en charge chirurgicale rapide [15].
Une aggravation progressive des douleurs malgré le traitement doit également vous inquiéter. Si après 6 semaines de traitement bien conduit, vos symptômes s'aggravent ou ne s'améliorent pas, une réévaluation médicale s'impose [13,16].
D'ailleurs, l'apparition de nouveaux symptômes mérite une consultation. Des fourmillements dans le bras, une perte de sensibilité ou des douleurs irradiant vers le cou peuvent indiquer une complication ou un diagnostic différent [14].
Les signes d'infection après une infiltration nécessitent une consultation immédiate. Fièvre, rougeur, chaleur locale ou écoulement au point d'injection sont des signaux d'alarme [16].
Enfin, n'hésitez pas à consulter si votre qualité de vie se dégrade significativement. Des troubles du sommeil persistants, une incapacité à réaliser vos activités habituelles ou un retentissement psychologique important justifient une réévaluation de votre prise en charge [13,15].
Bon à savoir : votre médecin traitant peut vous orienter vers un spécialiste (rhumatologue ou chirurgien orthopédiste) si nécessaire. N'attendez pas que la situation se dégrade [14].
Questions Fréquentes
Le syndrome de conflit sous-acromial peut-il guérir complètement ?Oui, dans la majorité des cas. Avec un traitement adapté, 70 à 80% des patients récupèrent complètement leur fonction d'épaule. La clé réside dans une prise en charge précoce et un suivi rigoureux [13,16].
Combien de temps dure la rééducation ?
La durée varie selon la sévérité et votre réponse au traitement. En moyenne, comptez 3 à 6 mois pour un traitement conservateur, et 3 à 4 mois supplémentaires après une chirurgie [14,15].
Puis-je continuer à faire du sport ?
Oui, mais avec des adaptations. Évitez temporairement les sports sollicitant intensément l'épaule (tennis, natation papillon). Privilégiez la marche, le vélo ou la natation sur le dos [16].
Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Non, réalisées par un professionnel expérimenté, elles présentent très peu de risques. Le contrôle échographique améliore encore la sécurité. Les complications graves sont exceptionnelles [15,16].
Faut-il opérer systématiquement ?
Absolument pas. La chirurgie n'est envisagée qu'après échec du traitement conservateur bien conduit pendant 6 mois minimum. 70% des patients n'ont pas besoin d'intervention [13,14].
Le syndrome peut-il récidiver ?
Oui, c'est possible si les facteurs de risque persistent. C'est pourquoi la prévention et l'adaptation du mode de vie sont essentielles pour éviter les récidives [14,16].
Questions Fréquentes
Le syndrome de conflit sous-acromial peut-il guérir complètement ?
Oui, dans la majorité des cas. Avec un traitement adapté, 70 à 80% des patients récupèrent complètement leur fonction d'épaule. La clé réside dans une prise en charge précoce et un suivi rigoureux.
Combien de temps dure la rééducation ?
La durée varie selon la sévérité et votre réponse au traitement. En moyenne, comptez 3 à 6 mois pour un traitement conservateur, et 3 à 4 mois supplémentaires après une chirurgie.
Puis-je continuer à faire du sport ?
Oui, mais avec des adaptations. Évitez temporairement les sports sollicitant intensément l'épaule (tennis, natation papillon). Privilégiez la marche, le vélo ou la natation sur le dos.
Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Non, réalisées par un professionnel expérimenté, elles présentent très peu de risques. Le contrôle échographique améliore encore la sécurité. Les complications graves sont exceptionnelles.
Faut-il opérer systématiquement ?
Absolument pas. La chirurgie n'est envisagée qu'après échec du traitement conservateur bien conduit pendant 6 mois minimum. 70% des patients n'ont pas besoin d'intervention.
Le syndrome peut-il récidiver ?
Oui, c'est possible si les facteurs de risque persistent. C'est pourquoi la prévention et l'adaptation du mode de vie sont essentielles pour éviter les récidives.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Innovation thérapeutique Papillon 2024-2025 - Système robotisé de rééducationLien
- [2] Innovations en prothèses et thérapies 2024-2025Lien
- [3] Actualités thérapeutiques 2024-2025Lien
- [4] Défis diagnostiques et innovations IA 2024-2025Lien
- [5] Thérapie cognitive fonctionnelle vs exercices thérapeutiquesLien
- [6] Montpetit-Tourangeau K. Développement de recommandations pour l'enseignement structuré au patient - syndrome de conflit sous-acromial. 2023Lien
- [7] Lyons PM, Orwin JF. Conflit sous-acromial. 2024Lien
- [8] Servasier L, Jeudy J. Libération arthroscopique du tendon du petit pectoral - traitement syndrome sous acromial. 2022Lien
- [9] Kocadal O, Tasdelen N. Évaluation du volume de l'espace sous-acromial en cas de conflit. 2022Lien
- [10] Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie de Dijon - Conflit sous-acromialLien
- [11] Guo C, Fan Y. Analyse du syndrome de conflit sous-acromial - méthode éléments finis. 2025Lien
- [12] Bengoetxea A. Technique de crochetage: intérêt clinique et mécanismes d'action. 2025Lien
- [13] Darrieutort-Laffite C. Prise en charge des tendinopathies de l'épaule selon recommandations HAS. 2025Lien
- [14] Conflit sous-acromial : diagnostic, causes et traitementLien
- [15] Syndrome du conflit sous-acromial - Institut MainLien
- [16] Conflit sous-acromial : Diagnostic & AcromioplastieLien
Publications scientifiques
- Développement de recommandations pour soutenir l'enseignement structuré au patient lors d'un suivi du syndrome de conflit sous-acromial en physiothérapie (2023)[PDF]
- 9. Conflit sous-acromial (2024)
- Libération arthroscopique du tendon du petit pectoral en complément à l'acromioplastie dans le traitement du syndrome sous acromial associé à une dyskinésie … (2022)
- Évaluation du volume de l'espace sous-acromial en cas de conflit (2022)
- [PDF][PDF] INSTITUT DE FORMATION EN MASSO-KINESITHERAPIE DE DIJON [PDF]
Ressources web
- Conflit sous-acromial : diagnostic, causes et traitement (chirurgie-orthopedique-paris.com)
8 juin 2017 — Les douleurs au niveau de l'épaule sont souvent dues à ce que l'on appelle un conflit sous-acromial, syndrome lié à un vieillissement des
- Syndrome du conflit sous-acromial (institut-main.fr)
22 juin 2018 — Le diagnostic repose sur le déclenchement de la douleur lors de certains mouvements ou tests. Les tests qui sont réalisés en consultation ...
- Conflit sous-acromial : Diagnostic & Acromioplastie à Paris (docteurphilipperoure.com)
Ce traitement médical consiste à associer le repos (avec arrêt des mouvements à l'origine des douleurs), et une rééducation régulière avec un kinésithérapeute.
- Conflit sous-acromial - Chirurgien de l'épaule et de la main (epaule-main.net)
Les 2 principaux symptômes de ce syndrome sont une douleur à l'épaule et une difficulté à soulever le bras (baisse de mobilité). Ces symptômes s'accentuent ...
- Conflit sous acromial : définition, symptômes et traitements (carea-sport.com)
Vous devez ressentir une sensation d'étirement au niveau des pectoraux et de la face avant de l'épaule. Ce type d'exercices effectués en autorééducation sont ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.