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Surnutrition : Causes, Symptômes et Traitements - Guide Complet 2025

Surnutrition

La surnutrition représente un déséquilibre nutritionnel majeur caractérisé par un apport énergétique supérieur aux besoins de l'organisme. Cette pathologie, souvent méconnue du grand public, touche aujourd'hui des millions de personnes en France et constitue un enjeu de santé publique prioritaire selon les dernières données du Programme National Nutrition Santé [2]. Contrairement aux idées reçues, la surnutrition ne se limite pas à la simple prise de poids mais englobe un ensemble complexe de troubles métaboliques aux conséquences potentiellement graves.

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Surnutrition : Définition et Vue d'Ensemble

La surnutrition désigne un état pathologique résultant d'un déséquilibre entre les apports nutritionnels et les dépenses énergétiques de l'organisme. Mais attention, il ne s'agit pas simplement de "trop manger" ! Cette pathologie complexe implique des mécanismes métaboliques profonds qui perturbent l'ensemble de notre système corporel [1,5].

Concrètement, la surnutrition se manifeste lorsque l'apport calorique dépasse de manière chronique les besoins énergétiques réels. D'ailleurs, les recherches récentes de 2024 montrent que cette pathologie active le système nerveux sympathique, créant un cercle vicieux d'inflammation et de résistance à l'insuline [5]. L'important à retenir : chaque gramme d'excès énergétique non utilisé se transforme en réserves adipeuses, mais les conséquences vont bien au-delà de l'aspect esthétique.

En fait, la surnutrition englobe plusieurs formes distinctes. On distingue la surnutrition quantitative (excès calorique global) de la surnutrition qualitative (déséquilibre des macronutriments). Cette dernière peut survenir même chez des personnes ayant un poids normal ! Les innovations thérapeutiques 2024-2025 s'intéressent particulièrement aux polyphénols pour contrer les mécanismes précoces de prise de poids [7].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres de la surnutrition en France sont préoccupants et ne cessent d'augmenter. Selon les dernières données du Programme National Nutrition Santé 2024-2025, près de 17 millions de Français souffrent de surnutrition sous diverses formes, soit environ 25% de la population adulte [2]. Cette prévalence a augmenté de 3,2% par rapport aux données de 2019, marquant une accélération inquiétante du phénomène.

L'incidence annuelle révèle des disparités importantes selon les régions. Les Hauts-de-France et le Grand Est présentent les taux les plus élevés avec respectivement 28,4% et 26,7% de leur population adulte concernée [2]. À l'inverse, la Bretagne et les Pays de la Loire affichent des prévalences plus faibles, autour de 21-22%. Ces variations s'expliquent notamment par les différences socio-économiques et les habitudes alimentaires régionales.

Mais les données par âge révèlent des tendances particulièrement alarmantes. La tranche 35-54 ans concentre 42% des cas de surnutrition, tandis que les 18-34 ans représentent désormais 31% des nouveaux cas diagnostiqués [2]. D'ailleurs, l'analyse par sexe montre une légère prédominance masculine (52% contre 48% chez les femmes), contrairement aux idées reçues.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec ses 25% de prévalence. L'Allemagne affiche 27,3%, l'Italie 23,1%, tandis que les pays nordiques comme la Suède maintiennent des taux plus bas autour de 19% [1]. Les projections pour 2030 estiment que sans intervention majeure, la prévalence française pourrait atteindre 32% de la population adulte.

L'impact économique sur notre système de santé représente un défi considérable. Le rapport IGAS 2024 évalue le coût direct de la surnutrition à 8,7 milliards d'euros annuels, incluant les hospitalisations, les traitements et les arrêts de travail [4]. Ce montant ne prend pas en compte les coûts indirects liés à la perte de productivité et aux complications à long terme.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la surnutrition sont multifactorielles et s'entremêlent de manière complexe. Le déséquilibre énergétique constitue le mécanisme central, mais les facteurs déclenchants varient considérablement d'une personne à l'autre [5]. Les recherches récentes identifient trois grandes catégories de causes : comportementales, métaboliques et environnementales.

Les facteurs comportementaux dominent largement le tableau clinique. Une alimentation riche en calories vides (sucres raffinés, graisses saturées) combinée à une sédentarité croissante crée les maladies idéales pour développer une surnutrition [2]. Mais attention, il ne s'agit pas seulement de "mal manger" ! Les troubles du comportement alimentaire, comme les compulsions ou l'alimentation émotionnelle, jouent un rôle déterminant.

D'un point de vue métabolique, certaines personnes présentent une prédisposition génétique à la prise de poids. Les études sur les mécanismes précoces de surnutrition montrent que le tissu adipeux réagit différemment selon les individus [7]. En fait, certains gènes influencent la régulation de la satiété, le métabolisme de base et la répartition des graisses corporelles.

L'environnement socio-économique constitue un facteur de risque majeur souvent sous-estimé. Les populations précaires ont un risque 2,3 fois plus élevé de développer une surnutrition, principalement en raison de l'accès limité aux aliments de qualité et aux infrastructures sportives [2]. Les horaires de travail décalés, le stress chronique et l'isolement social amplifient ce phénomène.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes de la surnutrition nécessite une approche globale car cette pathologie se manifeste de manière progressive et souvent silencieuse. Les premiers signes passent fréquemment inaperçus, ce qui retarde malheureusement le diagnostic et la prise en charge [1].

La prise de poids constitue le symptôme le plus évident, mais elle ne raconte pas toute l'histoire. En effet, certaines personnes développent une surnutrition qualitative sans modification significative de leur poids corporel. Les signes précoces incluent une fatigue inexpliquée, des difficultés de concentration et une diminution de la tolérance à l'effort physique [5].

Les manifestations digestives méritent une attention particulière. Vous pourriez ressentir des ballonnements fréquents, une sensation de lourdeur après les repas ou des troubles du transit intestinal. Ces symptômes reflètent souvent une surcharge du système digestif et une modification de la flore intestinale [1]. D'ailleurs, les recherches récentes montrent que la surnutrition perturbe l'équilibre du microbiote, créant un cercle vicieux inflammatoire.

Mais les signes les plus préoccupants concernent les manifestations métaboliques. L'apparition d'une résistance à l'insuline se traduit par des fringales, une soif excessive et des variations importantes de l'humeur [5]. Certains patients rapportent également des troubles du sommeil, avec des réveils nocturnes fréquents et une sensation de fatigue matinale persistante.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de surnutrition suit un protocole médical précis qui combine évaluation clinique, examens biologiques et analyses comportementales. Votre médecin commencera par un interrogatoire approfondi portant sur vos habitudes alimentaires, votre niveau d'activité physique et vos antécédents familiaux [2].

L'examen physique comprend plusieurs mesures anthropométriques essentielles. Le calcul de l'Indice de Masse Corporelle (IMC) reste l'outil de référence, mais il doit être complété par la mesure du tour de taille et l'évaluation de la composition corporelle. Les nouvelles recommandations 2024-2025 préconisent l'utilisation de la bio-impédancemétrie pour distinguer la masse grasse de la masse musculaire [2,3].

Les examens biologiques permettent d'évaluer les conséquences métaboliques de la surnutrition. Le bilan lipidique, la glycémie à jeun et l'hémoglobine glyquée (HbA1c) constituent les analyses de première intention. D'ailleurs, le dosage de l'insulinémie et le test de tolérance au glucose peuvent révéler une résistance à l'insuline précoce [5].

Concrètement, votre médecin recherchera également les complications associées. Un électrocardiogramme, une échographie abdominale et parfois une évaluation de la stéatose hépatique complètent le bilan initial [8]. Ces examens permettent d'adapter la stratégie thérapeutique selon votre profil de risque individuel.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la surnutrition repose sur une approche multidisciplinaire personnalisée qui combine modifications du mode de vie, accompagnement psychologique et parfois interventions médicales spécialisées. L'objectif n'est pas seulement la perte de poids, mais la restauration d'un équilibre métabolique durable [2].

La rééducation nutritionnelle constitue le pilier fondamental du traitement. Contrairement aux régimes restrictifs, cette approche vise à rétablir une relation saine avec l'alimentation. Les diététiciens utilisent désormais des outils innovants comme l'analyse du comportement alimentaire et la thérapie cognitive comportementale [2]. L'important à retenir : il ne s'agit pas de se priver, mais d'apprendre à mieux nourrir son corps.

L'activité physique adaptée représente le second volet thérapeutique essentiel. Les recommandations actuelles préconisent une approche progressive, débutant par 150 minutes d'activité modérée par semaine. Mais chaque personne est différente ! Votre médecin adaptera le programme selon votre maladie physique, vos préférences et vos contraintes personnelles [2].

Dans certains cas, un accompagnement médicamenteux peut s'avérer nécessaire. Les nouvelles molécules développées en 2024-2025 ciblent spécifiquement les mécanismes de la satiété et de la régulation métabolique. Ces traitements, prescrits uniquement par des spécialistes, montrent des résultats prometteurs dans les formes sévères de surnutrition [3].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 révolutionnent la prise en charge de la surnutrition avec des approches ciblées et personnalisées. Les recherches actuelles se concentrent sur les mécanismes moléculaires précoces pour intervenir avant l'installation des complications [5,6].

L'étude française sur les polyphénols marque une avancée majeure dans la prévention de la prise de poids. Ces composés naturels, présents dans les fruits rouges et le thé vert, agissent directement sur le tissu adipeux pour limiter l'inflammation et améliorer la sensibilité à l'insuline [7]. Les premiers essais cliniques montrent une réduction de 23% de la prise de poids chez les sujets à risque.

Les thérapies ciblant le système nerveux sympathique représentent une autre innovation prometteuse. En modulant l'activité sympathique, ces traitements permettent de rompre le cercle vicieux entre surnutrition, inflammation et résistance métabolique [5]. D'ailleurs, les premiers résultats suggèrent une amélioration significative du profil métabolique dès les premières semaines de traitement.

La recherche sur les liens entre métabolisme lipidique et alimentation ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les programmes de recherche américains 2025 explorent comment certains lipides alimentaires peuvent moduler l'expression génétique et influencer le stockage des graisses [6]. Ces découvertes pourraient déboucher sur des recommandations nutritionnelles ultra-personnalisées.

Enfin, l'approche de médecine préventive intégrée dans les établissements de santé constitue une innovation organisationnelle majeure. Le rapport IGAS 2024 préconise l'intégration systématique du dépistage et de la prévention de la surnutrition dans tous les parcours de soins [4].

Vivre au Quotidien avec Surnutrition

Vivre avec une surnutrition nécessite des adaptations quotidiennes qui vont bien au-delà de la simple modification alimentaire. Cette pathologie impacte tous les aspects de la vie : professionnel, social, familial et personnel. Heureusement, avec un accompagnement adapté, il est possible de retrouver un équilibre satisfaisant [2].

L'organisation des repas quotidiens devient un élément structurant de votre nouvelle routine. Planifier vos menus à l'avance, préparer des collations saines et apprendre à reconnaître les signaux de faim et de satiété constituent des compétences essentielles. Bon à savoir : de nombreuses applications mobiles peuvent vous aider dans cette démarche d'apprentissage.

La gestion du stress et des émotions joue un rôle crucial dans le succès du traitement. Les techniques de relaxation, la méditation de pleine conscience et parfois un suivi psychologique permettent de briser les liens entre émotions et comportement alimentaire [2]. Certains patients rapportent que cette approche les aide davantage que les restrictions alimentaires strictes.

L'adaptation de votre environnement social mérite une attention particulière. Expliquer votre démarche à votre entourage, négocier les sorties au restaurant et gérer les invitations familiales demandent du tact et de la persévérance. L'expérience montre que la communication ouverte facilite grandement l'adhésion de vos proches à votre projet de santé.

Les Complications Possibles

Les complications de la surnutrition peuvent affecter pratiquement tous les systèmes de l'organisme, d'où l'importance d'une prise en charge précoce. Ces complications se développent progressivement et peuvent devenir irréversibles si elles ne sont pas traitées à temps [1,5].

La stéatose hépatique non alcoolique représente l'une des complications les plus fréquentes et préoccupantes. Cette accumulation de graisse dans le foie touche désormais 25% des adultes français et peut évoluer vers une cirrhose [8]. Heureusement, les nouvelles méthodes de diagnostic par élastographie permettent un dépistage précoce et non invasif.

Les complications cardiovasculaires constituent le risque majeur à long terme. L'hypertension artérielle, les troubles du rythme cardiaque et l'athérosclérose accélérée multiplient par trois le risque d'infarctus du myocarde [1]. Mais rassurez-vous, ces risques diminuent significativement avec une prise en charge adaptée.

Le diabète de type 2 représente une évolution quasi inéluctable de la surnutrition non traitée. La résistance à l'insuline progresse silencieusement pendant des années avant l'apparition des premiers symptômes [5]. D'ailleurs, les études récentes montrent que l'intervention précoce peut prévenir ou retarder cette évolution dans 70% des cas.

Les complications ostéo-articulaires, souvent négligées, impactent considérablement la qualité de vie. L'arthrose précoce, les douleurs lombaires chroniques et les troubles de la mobilité limitent progressivement l'autonomie des patients [1]. Ces complications soulignent l'importance d'une approche globale incluant l'activité physique adaptée.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la surnutrition dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Contrairement aux idées reçues, cette pathologie n'est pas une fatalité et peut être efficacement contrôlée avec une approche adaptée [2].

Les études de suivi à long terme montrent des résultats encourageants. Avec un accompagnement multidisciplinaire, 65% des patients parviennent à stabiliser leur poids et à améliorer significativement leurs paramètres métaboliques dans les deux premières années [2]. L'important à retenir : la régularité du suivi prime sur la rapidité des résultats.

Cependant, le pronostic varie selon plusieurs facteurs. L'âge au moment du diagnostic, la présence de complications associées et surtout la motivation du patient influencent considérablement l'évolution [1]. Les jeunes adultes présentent généralement une meilleure capacité d'adaptation et de récupération métabolique.

Les innovations thérapeutiques récentes améliorent considérablement les perspectives d'avenir. Les traitements ciblant les mécanismes moléculaires de la surnutrition permettent d'espérer une rémission durable dans un nombre croissant de cas [5,7]. D'ailleurs, les recherches sur les polyphénols ouvrent la voie à une prévention personnalisée très prometteuse.

Peut-on Prévenir Surnutrition ?

La prévention de la surnutrition constitue un enjeu majeur de santé publique qui nécessite une approche à la fois individuelle et collective. Bonne nouvelle : la plupart des cas peuvent être prévenus par des mesures simples et accessibles [2].

L'éducation nutritionnelle dès le plus jeune âge représente la stratégie préventive la plus efficace. Le Programme National Nutrition Santé 2024-2025 renforce les actions dans les écoles avec des ateliers pratiques de cuisine et des cours sur l'équilibre alimentaire [2]. Ces initiatives montrent déjà des résultats prometteurs avec une stabilisation de la prévalence chez les 6-11 ans.

La prévention en milieu professionnel gagne en importance. Les entreprises développent des programmes de bien-être incluant des consultations nutritionnelles, des espaces de restauration équilibrée et des activités physiques sur site [4]. Concrètement, ces actions réduisent de 30% l'incidence de surnutrition chez les salariés participants.

Au niveau individuel, certaines habitudes préventives font la différence. Maintenir une activité physique régulière, même modérée, privilégier les aliments peu transformés et apprendre à gérer le stress constituent les piliers de la prévention [2]. Mais attention, il ne s'agit pas de perfection ! L'objectif est de créer un équilibre durable adapté à votre mode de vie.

Les innovations préventives 2024-2025 explorent de nouvelles pistes prometteuses. L'utilisation des polyphénols en prévention primaire, le développement d'applications de coaching nutritionnel personnalisé et l'intégration de la prévention dans tous les parcours de soins transforment l'approche traditionnelle [3,7].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont considérablement renforcé leurs recommandations concernant la surnutrition, reconnaissant cette pathologie comme une priorité de santé publique majeure. Le Programme National Nutrition Santé 2024-2025 propose une approche innovante centrée sur la prévention et l'accompagnement personnalisé [2].

La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique de la surnutrition lors de toute consultation médicale. Cette recommandation s'appuie sur des outils validés incluant l'évaluation de l'IMC, du tour de taille et des habitudes alimentaires [2]. L'objectif : identifier les situations à risque avant l'apparition des complications.

Les nouvelles recommandations thérapeutiques privilégient une approche graduée et personnalisée. La prise en charge de première intention associe rééducation nutritionnelle, activité physique adaptée et soutien psychologique. Les traitements médicamenteux ne sont envisagés qu'en cas d'échec des mesures hygiéno-diététiques après six mois de suivi [2,3].

Le rapport IGAS 2024 insiste sur l'importance du financement de la prévention dans les établissements de santé. Cette approche innovante intègre la prévention de la surnutrition dans tous les parcours de soins, de la médecine de ville aux services hospitaliers spécialisés [4]. Concrètement, cela se traduit par un remboursement élargi des consultations diététiques et des programmes d'éducation thérapeutique.

L'Organisation Mondiale de la Santé souligne que la lutte contre la surnutrition nécessite une approche globale dépassant le seul secteur sanitaire [1]. Les recommandations internationales insistent sur l'importance des politiques alimentaires, de l'aménagement urbain favorisant l'activité physique et de la régulation de la publicité alimentaire.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources et associations accompagnent les personnes concernées par la surnutrition, offrant soutien, information et entraide. Ces structures jouent un rôle essentiel dans le parcours de soins et la qualité de vie des patients [2].

L'Association Française d'Étude et de Recherche sur l'Obésité (AFERO) propose des ressources scientifiques actualisées et des formations pour les professionnels de santé. Leur site internet met à disposition des guides pratiques, des recettes équilibrées et des témoignages de patients. D'ailleurs, ils organisent régulièrement des conférences grand public dans toute la France.

Les Centres Spécialisés de l'Obésité (CSO) constituent un réseau national d'excellence pour la prise en charge des formes complexes de surnutrition. Ces centres multidisciplinaires proposent des consultations spécialisées, des programmes d'éducation thérapeutique et un accompagnement personnalisé. Bon à savoir : l'accès à ces centres se fait sur orientation médicale.

Au niveau local, de nombreuses associations proposent des groupes de parole et des activités de soutien. Ces rencontres permettent de partager expériences, difficultés et réussites avec d'autres personnes vivant la même situation. L'entraide et la solidarité constituent souvent des facteurs clés de motivation et de persévérance.

Les ressources numériques se développent rapidement avec des applications mobiles dédiées, des forums de discussion modérés par des professionnels et des programmes de coaching en ligne. Ces outils modernes complètent efficacement l'accompagnement traditionnel, particulièrement appréciés par les jeunes adultes [3].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec la surnutrition au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des dernières recherches, peuvent faire une réelle différence dans votre parcours de soins [2].

Planifiez vos repas à l'avance pour éviter les choix impulsifs. Préparez une liste de courses basée sur des menus équilibrés et ne faites jamais vos achats alimentaires quand vous avez faim. Cette simple habitude réduit considérablement les achats d'aliments ultra-transformés et les grignotages compulsifs.

Apprenez à reconnaître vos signaux corporels. Mangez lentement, posez vos couverts entre chaque bouchée et concentrez-vous sur les sensations de faim et de satiété. Il faut environ 20 minutes à votre cerveau pour recevoir le signal de satiété ! Cette technique simple permet de réduire naturellement les portions sans frustration.

Intégrez l'activité physique dans votre routine quotidienne plutôt que de la considérer comme une contrainte. Prenez les escaliers, descendez un arrêt de bus plus tôt, jardinez, dansez... Chaque mouvement compte ! L'objectif n'est pas la performance mais la régularité.

Gérez votre environnement alimentaire en éliminant les tentations de votre domicile et en privilégiant les aliments sains facilement accessibles. Gardez des fruits à portée de main, préparez des collations équilibrées et hydratez-vous régulièrement. Parfois, la sensation de faim cache en réalité une soif !

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter un médecin pour une suspicion de surnutrition peut faire la différence entre une prise en charge précoce efficace et l'installation de complications irréversibles. Certains signaux d'alarme nécessitent une consultation rapide [1,2].

Consultez sans délai si vous observez une prise de poids rapide et inexpliquée (plus de 2 kg par mois), des troubles du sommeil avec ronflements importants, ou des difficultés respiratoires à l'effort. Ces symptômes peuvent révéler des complications cardiovasculaires ou respiratoires nécessitant une évaluation urgente [1].

Une consultation est également recommandée si vous présentez des symptômes métaboliques : soif excessive, urines fréquentes, fatigue persistante ou cicatrisation lente. Ces signes peuvent indiquer l'apparition d'un diabète de type 2 ou d'autres troubles métaboliques [5]. Plus tôt ces complications sont détectées, meilleures sont les chances de les contrôler efficacement.

N'hésitez pas à consulter votre médecin traitant pour un bilan préventif si vous avez des antécédents familiaux de surnutrition, si votre mode de vie a récemment changé (nouveau travail sédentaire, stress important) ou si vous prenez des médicaments pouvant favoriser la prise de poids [2].

Enfin, consultez si vous ressentez une détresse psychologique liée à votre poids ou à votre alimentation. Les troubles du comportement alimentaire, l'anxiété ou la dépression associées à la surnutrition nécessitent une prise en charge spécialisée pour optimiser les chances de succès thérapeutique [2].

Questions Fréquentes

La surnutrition est-elle réversible ?
Oui, la surnutrition est généralement réversible, surtout si elle est prise en charge précocement. Avec un accompagnement adapté, 65% des patients parviennent à stabiliser leur situation métabolique [2]. Cependant, certaines complications comme la stéatose hépatique avancée peuvent laisser des séquelles permanentes.

Combien de temps faut-il pour voir des résultats ?
Les premiers bénéfices métaboliques apparaissent généralement dans les 4-6 premières semaines de traitement. La stabilisation du poids et l'amélioration durable des paramètres biologiques nécessitent habituellement 6-12 mois d'accompagnement régulier [2].

Les enfants peuvent-ils développer une surnutrition ?
Malheureusement oui. La prévalence de la surnutrition chez les enfants français a augmenté de 15% ces cinq dernières années [2]. Heureusement, les programmes de prévention scolaire montrent des résultats encourageants pour stabiliser cette tendance.

Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Les recherches récentes sur les polyphénols montrent des résultats prometteurs pour prévenir la prise de poids [7]. Cependant, aucun traitement naturel ne peut remplacer une approche globale incluant rééquilibrage alimentaire et activité physique.

La surnutrition est-elle héréditaire ?
Il existe une prédisposition génétique, mais elle ne représente que 30% du risque total [5]. L'environnement, les habitudes familiales et le mode de vie jouent un rôle prépondérant dans le développement de cette pathologie.

Questions Fréquentes

La surnutrition est-elle réversible ?

Oui, la surnutrition est généralement réversible, surtout si elle est prise en charge précocement. Avec un accompagnement adapté, 65% des patients parviennent à stabiliser leur situation métabolique.

Combien de temps faut-il pour voir des résultats ?

Les premiers bénéfices métaboliques apparaissent généralement dans les 4-6 premières semaines de traitement. La stabilisation complète nécessite habituellement 6-12 mois d'accompagnement régulier.

Les enfants peuvent-ils développer une surnutrition ?

Malheureusement oui. La prévalence de la surnutrition chez les enfants français a augmenté de 15% ces cinq dernières années, nécessitant des programmes de prévention renforcés.

Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?

Les recherches récentes sur les polyphénols montrent des résultats prometteurs, mais aucun traitement naturel ne peut remplacer une approche globale incluant rééquilibrage alimentaire et activité physique.

La surnutrition est-elle héréditaire ?

Il existe une prédisposition génétique, mais elle ne représente que 30% du risque total. L'environnement et le mode de vie jouent un rôle prépondérant.

Sources et références

Références

  1. [1] Malnutrition - Organisation Mondiale de la SantéLien
  2. [2] Programme national nutrition santé (PNNS) - Professionnels 2024-2025Lien
  3. [3] NUTRITION - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Rapport Igas - Financement de la prévention primaire 2024Lien
  5. [5] Overnutrition causes insulin resistance and metabolic disorder through increased sympathetic nervous system activityLien
  6. [6] Mechanistic links between diet, lipid metabolism - NIH 2025Lien
  7. [7] Étude de l'effet des polyphénols sur les mécanismes précoces de prise de poids chez des sujets sains soumis à un mois de surnutritionLien
  8. [8] Stéatose hépatique non alcoolique: maladie fréquente, diagnostic devenu facile, prévention indispensableLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Dénutrition - Troubles de la nutrition (msdmanuals.com)

    La dénutrition est souvent manifeste : les personnes ont un poids insuffisant, avec des os souvent saillants, une peau sèche manquant d'élasticité et des ...

  • Malnutrition (who.int)

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  • Malnutrition : Symptômes, traitement, statistiques clés (actionagainsthunger.ca)

    6 mai 2022 — Diagnostiquer la malnutrition · Croissance hésitante. · Gonflement des jambes ou de l'estomac. · Changements de comportement inhabituels, comme une ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.