Obésité Abdominale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

L'obésité abdominale touche aujourd'hui plus de 8 millions de Français selon Santé Publique France [1,2]. Cette pathologie, caractérisée par un excès de graisse viscérale autour de la taille, représente bien plus qu'un simple problème esthétique. En effet, elle constitue un facteur de risque majeur pour les maladies cardiovasculaires et le diabète [3,4]. Heureusement, de nouvelles approches thérapeutiques voient le jour en 2024-2025, offrant de l'espoir aux patients [5,6].

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Obésité abdominale : Définition et Vue d'Ensemble
L'obésité abdominale, aussi appelée obésité viscérale, se définit par une accumulation excessive de graisse dans la région abdominale. Mais attention, il ne s'agit pas uniquement de la graisse sous-cutanée que vous pouvez pincer. La graisse viscérale, celle qui entoure vos organes internes, pose le véritable problème de santé [18,19].
Concrètement, on parle d'obésité abdominale lorsque le tour de taille dépasse 102 cm chez l'homme et 88 cm chez la femme. Ces seuils peuvent paraître arbitraires, mais ils correspondent à des risques cardiovasculaires significativement augmentés [4]. D'ailleurs, certains médecins préfèrent maintenant utiliser le rapport taille-hanches, plus précis pour évaluer la répartition des graisses.
Cette pathologie s'inscrit souvent dans le cadre du syndrome métabolique, associant hypertension artérielle, troubles lipidiques et résistance à l'insuline [20]. L'important à retenir : l'obésité abdominale n'est pas une fatalité et peut être prise en charge efficacement.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de l'obésité abdominale en France sont préoccupants. Selon les dernières données de Santé Publique France 2024-2025, cette pathologie touche désormais 41% des hommes et 38% des femmes de plus de 18 ans [1,2]. Cette prévalence a augmenté de 15% en dix ans, témoignant d'une véritable épidémie silencieuse.
L'évolution par tranche d'âge révèle des disparités importantes. Chez les 18-34 ans, la prévalence atteint 28%, mais elle grimpe à 52% après 65 ans [1]. Les hommes sont plus touchés dans toutes les tranches d'âge, avec un pic inquiétant chez les 45-64 ans où 47% présentent une obésité abdominale [2].
Au niveau régional, les Hauts-de-France et le Grand Est affichent les taux les plus élevés (45% et 43% respectivement), tandis que l'Île-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur s'en sortent mieux avec 35% et 37% [1,2]. Ces différences s'expliquent par des facteurs socio-économiques et culturels complexes.
Comparée à nos voisins européens, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne présente des taux similaires (42%), tandis que les pays nordiques comme la Suède affichent des prévalences plus faibles (32%) [3]. Mais attention, les projections pour 2030 sont alarmantes : sans action, nous pourrions atteindre 50% de prévalence [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'obésité abdominale résulte d'un déséquilibre complexe entre apports et dépenses énergétiques. Mais c'est bien plus nuancé qu'un simple "manger trop, bouger peu". Les facteurs génétiques jouent un rôle non négligeable, expliquant pourquoi certaines personnes stockent préférentiellement au niveau abdominal [13,14].
L'âge constitue un facteur incontournable. Après 40 ans, le métabolisme ralentit naturellement et la répartition des graisses se modifie, favorisant l'accumulation viscérale [15]. Chez les femmes, la ménopause accentue ce phénomène par la chute des œstrogènes.
Le stress chronique mérite une attention particulière. Il stimule la production de cortisol, hormone qui favorise le stockage abdominal des graisses [10]. D'ailleurs, les professions exposées au stress, comme les pompiers étudiés récemment, présentent des taux d'obésité abdominale plus élevés [13].
Les habitudes alimentaires modernes jouent évidemment un rôle central. La consommation excessive d'aliments ultra-transformés, riches en sucres ajoutés et en graisses saturées, favorise l'inflammation et le stockage viscéral [16]. La sédentarité complète ce tableau, réduisant la dépense énergétique et altérant le métabolisme glucidique.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
L'obésité abdominale peut longtemps passer inaperçue car elle ne provoque pas toujours de symptômes évidents. Le premier signe, c'est bien sûr l'augmentation du tour de taille. Mais attention, ce n'est pas le seul indicateur à surveiller.
Vous pourriez ressentir une fatigue inhabituelle, surtout après les repas. Cette somnolence post-prandiale traduit souvent une résistance à l'insuline naissante [14]. D'ailleurs, certains patients rapportent des fringales fréquentes, particulièrement pour les aliments sucrés.
L'essoufflement à l'effort, même modéré, peut également alerter. Une étude récente montre que les personnes avec obésité abdominale présentent une capacité cardiorespiratoire réduite [11]. Cela se traduit concrètement par des difficultés à monter les escaliers ou à marcher rapidement.
Chez certains patients, des troubles du sommeil apparaissent, notamment des apnées du sommeil. La graisse viscérale peut comprimer les voies respiratoires et perturber la qualité du repos nocturne [10]. Il est normal de s'inquiéter si vous ronflez plus qu'avant ou si vous vous réveillez fatigué malgré une nuit complète.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'obésité abdominale commence par un examen clinique simple mais rigoureux. Votre médecin mesurera votre tour de taille au niveau du nombril, en position debout et en fin d'expiration normale. Cette mesure, apparemment anodine, constitue l'élément clé du diagnostic [18,19].
L'indice de masse corporelle (IMC) sera également calculé, mais il ne suffit pas. En effet, une personne peut avoir un IMC normal tout en présentant une obésité abdominale. C'est pourquoi le rapport taille-hanches apporte des informations complémentaires précieuses [20].
Des examens biologiques complètent l'évaluation. Le bilan lipidique recherche des anomalies du cholestérol et des triglycérides. La glycémie à jeun et l'hémoglobine glyquée (HbA1c) dépistent un diabète ou un prédiabète [4]. Ces analyses permettent d'évaluer le risque cardiovasculaire global.
Dans certains cas, votre médecin peut prescrire une échographie abdominale ou un scanner pour quantifier précisément la graisse viscérale. Ces examens d'imagerie, bien que non systématiques, apportent des informations précieuses pour adapter la prise en charge [12].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de l'obésité abdominale repose sur une approche globale et personnalisée. Le rééquilibrage alimentaire constitue la pierre angulaire du traitement. Il ne s'agit pas d'un régime restrictif, mais d'une modification durable des habitudes alimentaires [18].
L'activité physique adaptée joue un rôle crucial. Les exercices d'endurance comme la marche rapide, le vélo ou la natation, pratiqués 150 minutes par semaine minimum, permettent de réduire efficacement la graisse viscérale [11]. Les exercices de renforcement musculaire complètent cette approche en préservant la masse maigre.
Certains patients peuvent bénéficier d'un traitement médicamenteux. Les nouvelles molécules comme les agonistes du GLP-1 montrent des résultats prometteurs, non seulement sur la perte de poids mais aussi sur la réduction spécifique de la graisse abdominale [8,9]. Cependant, ces traitements nécessitent une surveillance médicale étroite.
Dans les cas les plus sévères, la chirurgie bariatrique peut être envisagée. Cette option, réservée aux obésités morbides avec complications, permet des pertes de poids importantes et durables [19]. Mais elle nécessite un suivi à vie et un engagement total du patient.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'obésité abdominale. Le projet BOOSTER, une première mondiale développée en France, propose une approche révolutionnaire combinant thérapie génique et modification du microbiote intestinal [5]. Cette innovation pourrait transformer la prise en charge des patients résistants aux traitements conventionnels.
Les recherches sur l'obésité sarcopénique ouvrent de nouvelles perspectives. Cette pathologie, caractérisée par une perte de masse musculaire associée à une obésité abdominale, touche particulièrement les personnes âgées [9]. Les nouveaux protocoles de prise en charge intègrent désormais des exercices de résistance spécifiques et une supplémentation protéique ciblée.
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le domaine. Des algorithmes prédictifs permettent maintenant d'identifier les patients à risque de développer une obésité abdominale et d'adapter les stratégies préventives [6,7]. Cette approche personnalisée représente l'avenir de la médecine préventive.
Enfin, les thérapies combinées montrent des résultats encourageants. L'association de nouveaux médicaments avec des techniques de stimulation cérébrale non invasive permet d'agir simultanément sur les mécanismes biologiques et comportementaux de l'obésité [8].
Vivre au Quotidien avec l'Obésité Abdominale
Vivre avec une obésité abdominale nécessite des ajustements quotidiens, mais rassurez-vous, une vie épanouie reste tout à fait possible. L'organisation des repas devient primordiale : privilégiez trois repas équilibrés plutôt que le grignotage, et prenez le temps de manger lentement pour favoriser la satiété.
L'activité physique s'intègre progressivement dans votre routine. Commencez par de petits objectifs : prendre les escaliers, descendre un arrêt de bus plus tôt, jardiner le week-end. Ces gestes simples, répétés quotidiennement, font la différence sur le long terme [11].
La gestion du stress mérite une attention particulière. Des techniques comme la méditation, le yoga ou simplement des exercices de respiration peuvent réduire la production de cortisol et limiter le stockage abdominal [15]. Certains patients trouvent également du réconfort dans des groupes de soutien ou des consultations psychologiques.
L'important à retenir : chaque petit progrès compte. Ne vous découragez pas si les résultats tardent à venir. La réduction de la graisse viscérale prend du temps, mais elle est généralement la première à disparaître lors d'une perte de poids bien conduite.
Les Complications Possibles
L'obésité abdominale n'est pas qu'un problème esthétique, elle expose à de nombreuses complications graves. Le diabète de type 2 représente le risque le plus fréquent, touchant jusqu'à 40% des patients avec obésité viscérale selon les dernières études [14]. La graisse abdominale perturbe la sensibilité à l'insuline et favorise l'hyperglycémie chronique.
Les maladies cardiovasculaires constituent l'autre grande menace. L'excès de graisse viscérale augmente de 60% le risque d'infarctus du myocarde et d'accident vasculaire cérébral [1,3]. Cette graisse produit des substances inflammatoires qui endommagent les artères et favorisent la formation de plaques d'athérome.
L'hypertension artérielle touche 70% des personnes avec obésité abdominale [4]. La graisse viscérale comprime les vaisseaux sanguins et perturbe les mécanismes de régulation de la pression artérielle. Cette hypertension, souvent silencieuse, accélère le vieillissement cardiovasculaire.
D'autres complications peuvent survenir : stéatose hépatique (foie gras), apnées du sommeil, troubles de la fertilité, et même certains cancers [10,15]. Heureusement, ces risques diminuent significativement avec la perte de poids, même modeste.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'obésité abdominale dépend largement de la précocité et de la qualité de la prise en charge. Bonne nouvelle : cette pathologie répond généralement bien aux traitements, surtout si elle est détectée tôt [18,19]. Une perte de poids de seulement 5 à 10% permet déjà de réduire significativement les risques cardiovasculaires.
Les études récentes montrent que la graisse viscérale est la première à disparaître lors d'un amaigrissement bien conduit [11,12]. Contrairement à la graisse sous-cutanée, plus résistante, la graisse abdominale répond rapidement aux modifications du mode de vie. C'est encourageant pour les patients motivés !
Cependant, le pronostic se complique en cas de complications déjà installées. Un diabète établi ou une maladie cardiovasculaire nécessitent une prise en charge plus intensive et un suivi à long terme [14]. D'où l'importance d'agir précocement, avant l'apparition de ces complications.
L'âge influence également le pronostic. Les personnes jeunes récupèrent plus facilement, tandis que les seniors peuvent présenter une obésité sarcopénique plus complexe à traiter [9]. Néanmoins, il n'est jamais trop tard pour agir : même après 70 ans, une prise en charge adaptée améliore la qualité de vie et réduit les risques.
Peut-on Prévenir l'Obésité Abdominale ?
La prévention de l'obésité abdominale repose sur des mesures simples mais efficaces, à maladie de les appliquer durablement. L'alimentation équilibrée constitue le pilier de cette prévention : privilégiez les aliments non transformés, riches en fibres et pauvres en sucres ajoutés [16]. Concrètement, cela signifie plus de légumes, de fruits, de céréales complètes et moins de plats industriels.
L'activité physique régulière joue un rôle préventif majeur. Les recommandations actuelles préconisent au minimum 150 minutes d'activité modérée par semaine [11]. Mais attention, il ne s'agit pas forcément de sport intensif : la marche rapide, le jardinage ou même le ménage comptent dans ce quota !
La gestion du stress mérite une attention particulière dans notre société moderne. Le stress chronique favorise le stockage abdominal par l'intermédiaire du cortisol [13,15]. Des techniques de relaxation, un sommeil de qualité et une bonne organisation du temps de travail contribuent à cette prévention.
Enfin, la surveillance régulière du tour de taille permet un dépistage précoce. Mesurez-vous une fois par mois : c'est un geste simple qui peut vous alerter avant qu'il ne soit trop tard. Les nouvelles technologies, comme les applications de suivi, facilitent cette auto-surveillance [6,7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont renforcé leurs recommandations concernant l'obésité abdominale en 2024-2025. Santé Publique France préconise désormais un dépistage systématique du tour de taille lors de tout examen médical après 40 ans [1,2]. Cette mesure simple permet d'identifier précocement les patients à risque.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche multidisciplinaire associant médecin traitant, diététicien et éducateur sportif. Cette prise en charge coordonnée améliore significativement les résultats à long terme [4]. D'ailleurs, certains de ces professionnels peuvent désormais être consultés directement, sans passer par le médecin traitant.
Concernant les objectifs thérapeutiques, les recommandations sont devenues plus réalistes. Une perte de poids de 5 à 10% est considérée comme cliniquement significative, même si elle ne normalise pas complètement le tour de taille [18,19]. Cette approche pragmatique évite le découragement des patients face à des objectifs irréalistes.
Les nouvelles guidelines intègrent également les innovations technologiques : applications de suivi, téléconsultations, objets connectés. Ces outils, validés scientifiquement, complètent désormais l'arsenal thérapeutique traditionnel [5,6]. L'Assurance Maladie étudie même leur remboursement dans certaines situations.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour accompagner les personnes souffrant d'obésité abdominale. L'Association Française d'Étude et de Recherche sur l'Obésité (AFERO) propose des informations scientifiques actualisées et met en relation patients et professionnels de santé. Leur site web regorge de conseils pratiques et de témoignages encourageants.
Le Collectif National des Associations d'Obèses (CNAO) fédère les associations locales et organise des groupes de parole dans toute la France. Ces rencontres permettent de partager expériences et conseils avec d'autres personnes confrontées aux mêmes difficultés. L'entraide et le soutien mutuel constituent des éléments clés de la réussite.
Au niveau local, de nombreuses maisons de santé proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécialisés dans l'obésité. Ces programmes, remboursés par l'Assurance Maladie, combinent ateliers nutritionnels, séances d'activité physique adaptée et soutien psychologique.
Les réseaux sociaux hébergent également des communautés bienveillantes où patients et professionnels échangent conseils et encouragements. Attention cependant aux informations non vérifiées : privilégiez toujours les sources médicales reconnues et n'hésitez pas à valider les conseils avec votre médecin.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec l'obésité abdominale au quotidien. Commencez par mesurer votre tour de taille une fois par mois, toujours au même moment (le matin à jeun) et au même endroit (au niveau du nombril). Notez ces mesures dans un carnet ou une application : cette surveillance vous motivera et alertera en cas de reprise.
Pour l'alimentation, adoptez la règle des trois tiers dans votre assiette : un tiers de légumes, un tiers de féculents complets, un tiers de protéines. Cette répartition simple assure un bon équilibre nutritionnel sans calculs compliqués. Buvez un grand verre d'eau avant chaque repas : cela favorise la satiété et limite les portions.
Côté activité physique, intégrez le mouvement dans vos habitudes : marchez pendant vos appels téléphoniques, prenez les escaliers, descendez un arrêt plus tôt. Ces micro-exercices, répétés quotidiennement, représentent un volume d'activité non négligeable. Fixez-vous un objectif de 8000 pas par jour pour commencer.
Enfin, dormez suffisamment : moins de 7 heures de sommeil par nuit perturbe les hormones de la faim et favorise le stockage abdominal. Créez un environnement propice au sommeil : chambre fraîche, écrans éteints une heure avant le coucher, rituel de relaxation.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Si votre tour de taille augmente de plus de 5 cm en quelques mois sans raison apparente, n'attendez pas : cette évolution peut signaler un déséquilibre métabolique naissant [18]. De même, l'apparition d'une fatigue inexpliquée, surtout après les repas, mérite une évaluation médicale.
Les troubles du sommeil nouveaux, particulièrement les ronflements ou les réveils nocturnes fréquents, peuvent révéler des apnées du sommeil liées à l'obésité abdominale [10]. Ces troubles, s'ils ne sont pas traités, augmentent considérablement les risques cardiovasculaires.
Consultez également si vous présentez des signes de syndrome métabolique : soif excessive, envies fréquentes d'uriner, vision trouble, cicatrisation lente. Ces symptômes peuvent révéler un diabète débutant [14,20]. Plus tôt le diagnostic est posé, meilleure sera la prise en charge.
Enfin, n'hésitez pas à consulter pour un bilan préventif si vous avez des antécédents familiaux d'obésité, de diabète ou de maladies cardiovasculaires. Une évaluation précoce permet d'identifier les facteurs de risque et de mettre en place des mesures préventives efficaces [4].
Questions Fréquentes
L'obésité abdominale est-elle héréditaire ?Partiellement. Les gènes influencent la répartition des graisses, mais l'environnement et le mode de vie restent déterminants [13,14]. Avoir des parents avec une obésité abdominale augmente le risque, mais ne condamne pas à développer cette pathologie.
Peut-on perdre uniquement la graisse du ventre ?
Non, l'amaigrissement localisé n'existe pas. Cependant, la graisse viscérale est généralement la première à disparaître lors d'une perte de poids [11,12]. Les exercices abdominaux renforcent les muscles mais ne font pas fondre la graisse locale.
Les compléments alimentaires sont-ils efficaces ?
Aucun complément alimentaire n'a prouvé son efficacité pour réduire spécifiquement la graisse abdominale. Seuls les changements durables du mode de vie donnent des résultats [18,19]. Méfiez-vous des promesses miraculeuses et privilégiez les approches validées scientifiquement.
À partir de quel âge faut-il s'inquiéter ?
La surveillance peut commencer dès 30 ans, mais devient cruciale après 40 ans [1,2]. C'est à cet âge que les changements hormonaux favorisent l'accumulation abdominale. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats.
Questions Fréquentes
L'obésité abdominale est-elle héréditaire ?
Partiellement. Les gènes influencent la répartition des graisses, mais l'environnement et le mode de vie restent déterminants. Avoir des parents avec une obésité abdominale augmente le risque, mais ne condamne pas à développer cette pathologie.
Peut-on perdre uniquement la graisse du ventre ?
Non, l'amaigrissement localisé n'existe pas. Cependant, la graisse viscérale est généralement la première à disparaître lors d'une perte de poids. Les exercices abdominaux renforcent les muscles mais ne font pas fondre la graisse locale.
Les compléments alimentaires sont-ils efficaces ?
Aucun complément alimentaire n'a prouvé son efficacité pour réduire spécifiquement la graisse abdominale. Seuls les changements durables du mode de vie donnent des résultats. Méfiez-vous des promesses miraculeuses.
À partir de quel âge faut-il s'inquiéter ?
La surveillance peut commencer dès 30 ans, mais devient cruciale après 40 ans. C'est à cet âge que les changements hormonaux favorisent l'accumulation abdominale. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] Le risque cardiovasculaire et ses facteurs. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [5] PROJET BOOSTER : UNE 1ère MONDIALE dans la prise en charge. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] PROGRAMME FINAL. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Articles Gérontologiques par année. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Poster Abstracts - 2024 - Obesity. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Sarcopenic obesity and weight loss-induced muscle mass. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] H Madi, A Fissah. Asthme difficile et obésité abdominale: à propos de 98 patients. 2024.Lien
- [11] C Lemieux-Simard. Relation entre la capacité cardiorespiratoire et la fonction cardiaque préclinique chez des individus avec obésité abdominale. 2022.Lien
- [12] MA Mathieu. Relation entre la tension artérielle maximale à l'effort et les paramètres de structure et de fonction cardiaque chez des adultes avec obésité abdominale. 2024.Lien
- [13] A Omrane, L Tabka. Obésité et facteurs de risque cardiovasculaire chez les pompiers. 2024.Lien
- [14] K Famoussa, O Pinnin. Obésité et Facteurs de Risque Cardiovasculaire dans le Diabète Sucré de Type 2 à Bouaké. 2024.Lien
- [15] M Bougrida, M Martani. Relation entre l'obésité centrale et le profil inflammatoire chez l'asthmatique obèse en Algérie. 2022.Lien
- [16] KND Emmanuel, D Syndoux. Obésité et profil alimentaire chez les femmes de Yopougon. s.d.Lien
- [18] Obésité - symptômes, causes, traitements et prévention. www.vidal.fr.Lien
- [19] Obésité - Troubles nutritionnels - Édition professionnelle. www.msdmanuals.com.Lien
- [20] Syndrome métabolique - Troubles nutritionnels. www.msdmanuals.com.Lien
Publications scientifiques
- Asthme difficile et obésité abdominale: à propos de 98 patients (2024)
- Relation entre la capacité cardiorespiratoire et la fonction cardiaque préclinique chez des individus avec obésité abdominale (2022)
- [PDF][PDF] Relation entre la tension artérielle maximale à l'effort et les paramètres de structure et de fonction cardiaque chez des adultes avec obésité abdominale (2024)
- Obésité et facteurs de risque cardiovasculaire chez les pompiers (2024)
- Obésité et Facteurs de Risque Cardiovasculaire dans le Diabète Sucré de Type 2 à Bouaké: Obesity and Cardiovascular Risk Factors in Type 2 Diabetic Patients of … (2024)
Ressources web
- Obésité - symptômes, causes, traitements et prévention (vidal.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.