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Surpoids : Guide Complet 2025 - Causes, Traitements et Prévention

Surpoids

Le surpoids touche aujourd'hui 17% des adultes français selon Santé Publique France [1,2]. Cette pathologie, définie par un IMC entre 25 et 30 kg/m², représente un enjeu majeur de santé publique. Mais rassurez-vous : des solutions existent, et les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives encourageantes [5,6,7].

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Surpoids : Définition et Vue d'Ensemble

Le surpoids se définit médicalement par un indice de masse corporelle (IMC) compris entre 25 et 29,9 kg/m². Cette mesure simple, obtenue en divisant votre poids par votre taille au carré, permet aux professionnels de santé d'évaluer rapidement votre statut pondéral.

Contrairement aux idées reçues, le surpoids n'est pas qu'une question d'esthétique. Il s'agit d'une véritable pathologie métabolique qui peut impacter votre santé à long terme. D'ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé reconnaît le surpoids comme un facteur de risque majeur pour de nombreuses maladies chroniques.

Bon à savoir : tous les surpoids ne se ressemblent pas. La répartition des graisses joue un rôle crucial. Un tour de taille supérieur à 94 cm chez l'homme et 80 cm chez la femme indique une accumulation abdominale particulièrement préoccupante [18,19].

L'important à retenir ? Le surpoids résulte d'un déséquilibre énergétique complexe, influencé par des facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux. Chaque personne est différente, et votre parcours vers un poids santé sera unique.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres du surpoids en France révèlent une réalité préoccupante mais stable. Selon les dernières données de Santé Publique France, 17% des adultes français présentent un surpoids en 2024, soit environ 8,5 millions de personnes [1,2]. Cette prévalence reste relativement stable depuis 2020, contrairement à l'obésité qui continue de progresser.

L'analyse par tranches d'âge montre des disparités importantes. Les 45-64 ans sont les plus touchés avec 22% de surpoids, tandis que les 18-30 ans affichent un taux de 12% [3,4]. Chez les hommes, la prévalence atteint 19,5% contre 14,8% chez les femmes, reflétant des différences comportementales et hormonales significatives.

Géographiquement, les régions du Nord et de l'Est de la France présentent des taux supérieurs à la moyenne nationale. Le Nord-Pas-de-Calais culmine à 21%, tandis que l'Île-de-France affiche le taux le plus bas avec 14% [3]. Ces variations s'expliquent par des facteurs socio-économiques, culturels et environnementaux complexes.

Comparativement à nos voisins européens, la France se situe dans la moyenne basse. L'Allemagne affiche 23% de surpoids, l'Italie 19%, tandis que les Pays-Bas maintiennent un taux de 15% [4]. Ces différences reflètent l'impact des politiques de santé publique et des habitudes alimentaires nationales.

L'évolution sur dix ans montre une stabilisation encourageante. Entre 2014 et 2024, la prévalence du surpoids n'a augmenté que de 0,8%, contre 2,3% pour l'obésité [1,2]. Cette tendance suggère une prise de conscience collective et l'efficacité des campagnes de prévention.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le surpoids résulte d'un déséquilibre énergétique où les apports caloriques dépassent durablement les dépenses. Mais cette explication simpliste cache une réalité bien plus complexe, impliquant des facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux intriqués [15].

Les facteurs génétiques jouent un rôle non négligeable. Environ 40 à 70% de la variation du poids corporel s'explique par l'hérédité. Certains gènes influencent la régulation de l'appétit, le métabolisme de base ou la répartition des graisses. Cependant, avoir une prédisposition génétique ne condamne pas au surpoids.

L'environnement alimentaire moderne constitue un défi majeur. L'omniprésence d'aliments ultra-transformés, riches en calories mais pauvres en nutriments, favorise la prise de poids [14]. Ces produits, conçus pour être hyperappétents, perturbent nos mécanismes naturels de satiété et encouragent la surconsommation.

Le stress chronique représente un facteur souvent sous-estimé. Il stimule la production de cortisol, hormone qui favorise le stockage des graisses abdominales et augmente l'appétit pour les aliments sucrés et gras. D'ailleurs, de nombreux patients rapportent une prise de poids lors de périodes stressantes.

Les troubles du sommeil amplifient le risque de surpoids. Un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité perturbe les hormones régulatrices de l'appétit : la leptine diminue tandis que la ghréline augmente, créant une sensation de faim persistante [15].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le surpoids peut sembler évident à identifier, mais ses manifestations vont bien au-delà de l'apparence physique. Les premiers signes sont souvent subtils et progressifs, ce qui explique pourquoi beaucoup de personnes ne réalisent pas immédiatement leur prise de poids [18].

L'essoufflement à l'effort constitue souvent le premier symptôme remarqué. Monter un escalier, porter des courses ou jouer avec ses enfants devient plus difficile qu'auparavant. Cette fatigue précoce résulte de l'effort supplémentaire demandé au système cardiovasculaire pour oxygéner une masse corporelle accrue.

Les douleurs articulaires, particulièrement aux genoux, hanches et chevilles, apparaissent fréquemment. Chaque kilogramme supplémentaire exerce une pression de 4 kg sur les genoux lors de la marche. Ces douleurs, initialement occasionnelles, peuvent devenir chroniques si le surpoids persiste [19].

Certains patients développent des troubles du sommeil. Les ronflements s'intensifient, et des épisodes d'apnée du sommeil peuvent apparaître. La qualité du sommeil se dégrade, entraînant fatigue diurne et difficultés de concentration.

Sur le plan psychologique, une baisse de l'estime de soi et de la confiance peut s'installer progressivement. L'image corporelle se modifie, parfois accompagnée d'évitement de certaines activités sociales ou sportives.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du surpoids suit une démarche structurée que votre médecin adaptera à votre situation personnelle. Cette évaluation complète permet d'identifier non seulement le surpoids mais aussi ses causes et ses conséquences potentielles [18,20].

L'anamnèse constitue la première étape cruciale. Votre médecin explorera vos antécédents familiaux, votre historique pondéral, vos habitudes alimentaires et votre niveau d'activité physique. Il s'intéressera également à vos traitements médicamenteux, certains pouvant favoriser la prise de poids.

L'examen clinique comprend plusieurs mesures anthropométriques. Outre le calcul de l'IMC, votre médecin mesurera votre tour de taille et évaluera la répartition de vos graisses corporelles. Il recherchera également des signes de complications : hypertension artérielle, signes cutanés d'insulinorésistance.

Des examens complémentaires peuvent être prescrits selon votre profil. Un bilan lipidique, une glycémie à jeun et parfois une exploration thyroïdienne permettent d'identifier d'éventuelles causes endocriniennes ou métaboliques. Ces analyses orientent également la prise en charge thérapeutique [20].

L'évaluation psychologique fait partie intégrante du diagnostic. Votre médecin explorera votre relation à l'alimentation, d'éventuels troubles du comportement alimentaire et votre motivation au changement. Cette dimension humaine est essentielle pour personnaliser votre accompagnement.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du surpoids repose sur une approche multidisciplinaire personnalisée. Contrairement aux idées reçues, il n'existe pas de solution miracle, mais plutôt un ensemble de stratégies complémentaires adaptées à chaque situation [18,19,20].

L'accompagnement nutritionnel constitue le pilier du traitement. Un diététicien vous aidera à rééquilibrer votre alimentation sans frustration excessive. L'objectif n'est pas un régime drastique mais l'adoption progressive d'habitudes durables. Les approches modernes privilégient la qualité nutritionnelle à la restriction calorique pure.

L'activité physique adaptée complète indispensablement la prise en charge nutritionnelle. Commencer par 30 minutes de marche quotidienne peut suffire initialement. L'important est la régularité plutôt que l'intensité. Un kinésithérapeute ou un éducateur sportif peut vous accompagner dans cette démarche.

Le soutien psychologique s'avère souvent nécessaire. Modifier ses habitudes alimentaires implique de comprendre ses mécanismes émotionnels. Les thérapies cognitivo-comportementales montrent une efficacité particulière pour identifier et modifier les comportements alimentaires problématiques.

Dans certains cas, un traitement médicamenteux peut être envisagé. L'orlistat, seul médicament autorisé en France pour le surpoids, bloque partiellement l'absorption des graisses alimentaires. Son utilisation reste limitée et nécessite un suivi médical strict [20].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge du surpoids avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Le Plan obésité France lancé en 2024 intègre désormais des traitements personnalisés basés sur le profil génétique et métabolique de chaque patient [5,6].

Les agonistes du GLP-1 révolutionnent actuellement le traitement. Initialement développés pour le diabète, ces médicaments comme le sémaglutide montrent une efficacité remarquable sur la perte de poids. Les essais SURMOUNT-2 démontrent une réduction pondérale moyenne de 12% en 72 semaines [8]. Ces traitements agissent en ralentissant la vidange gastrique et en régulant l'appétit au niveau cérébral.

L'intelligence artificielle transforme l'accompagnement nutritionnel. Des applications utilisant l'IA analysent vos habitudes alimentaires en temps réel et proposent des ajustements personnalisés. Cette technologie permet un suivi continu et des conseils adaptés à votre mode de vie [7,9].

La thérapie génique ouvre des perspectives fascinantes. Des recherches explorent la possibilité de moduler l'expression de gènes impliqués dans la régulation pondérale. Bien qu'encore expérimentale, cette approche pourrait révolutionner le traitement des surpoids d'origine génétique [7].

Les probiotiques de nouvelle génération ciblent spécifiquement le microbiote intestinal. Ces souches sélectionnées favorisent un métabolisme optimal et réduisent l'inflammation chronique associée au surpoids. Les premiers résultats cliniques sont encourageants [9].

Vivre au Quotidien avec Surpoids

Vivre avec un surpoids implique des adaptations quotidiennes qui, bien gérées, n'altèrent pas votre qualité de vie. L'important est d'adopter une approche bienveillante envers vous-même tout en restant motivé pour votre santé [11,16].

L'organisation des repas devient un élément clé de votre routine. Planifier vos menus hebdomadaires vous aide à éviter les choix impulsifs. Privilégiez les courses avec une liste préétablie et évitez de faire vos achats alimentaires lorsque vous avez faim. Ces stratégies simples réduisent significativement les tentations.

L'activité physique s'intègre progressivement dans votre emploi du temps. Commencez par de petits changements : prendre les escaliers, descendre un arrêt de bus plus tôt, jardiner le week-end. Ces micro-exercices s'accumulent et créent une dynamique positive sans bouleverser votre quotidien.

La gestion du stress mérite une attention particulière. Le surpoids peut générer de l'anxiété, créant un cercle vicieux avec l'alimentation émotionnelle. Des techniques de relaxation, la méditation ou simplement des moments de détente réguliers contribuent à rompre ce cycle [16].

Maintenir une vie sociale épanouie reste essentiel. Ne vous isolez pas à cause de votre poids. Participez aux repas entre amis en adaptant vos choix sans vous priver complètement. Votre entourage peut devenir un soutien précieux dans votre démarche de santé.

Les Complications Possibles

Le surpoids, même modéré, peut entraîner diverses complications si il persiste dans le temps. Heureusement, la plupart de ces risques sont réversibles avec une prise en charge appropriée [17,18,19].

Les complications cardiovasculaires représentent le risque principal. Le surpoids augmente de 20% le risque d'hypertension artérielle et de 15% celui de maladie coronarienne. L'excès de poids oblige le cœur à travailler davantage pour irriguer une masse corporelle accrue, favorisant l'usure prématurée du système cardiovasculaire [18].

Le diabète de type 2 constitue une complication fréquente. Chaque point d'IMC supplémentaire au-dessus de 23 augmente de 25% le risque de développer cette maladie. L'excès de graisse abdominale perturbe la sensibilité à l'insuline, créant progressivement une résistance qui peut évoluer vers un diabète déclaré [19].

Les troubles articulaires s'aggravent avec le temps. L'arthrose des genoux, hanches et chevilles progresse plus rapidement chez les personnes en surpoids. Cette usure prématurée peut limiter significativement la mobilité et nécessiter des interventions chirurgicales précoces [20].

Certains cancers voient leur risque augmenté. Le surpoids favorise notamment les cancers du côlon, du sein (après la ménopause) et de l'endomètre. Cette association s'explique par les modifications hormonales et l'inflammation chronique liées à l'excès pondéral [11].

L'important à retenir : ces complications ne sont pas inéluctables. Une perte de poids même modeste (5 à 10% du poids initial) réduit significativement tous ces risques.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du surpoids dépend largement de votre engagement dans la prise en charge et de la précocité de l'intervention. Rassurez-vous : avec un accompagnement adapté, l'évolution est généralement favorable [16,18].

La perte de poids réaliste se situe entre 0,5 et 1 kg par semaine lors de la phase active. L'objectif initial recommandé est une réduction de 5 à 10% du poids corporel, soit 4 à 8 kg pour une personne de 80 kg. Cette perte, même modeste, apporte déjà des bénéfices santé significatifs [18].

Le maintien du poids perdu représente le véritable défi. Les statistiques montrent que 80% des personnes reprennent du poids dans les deux ans suivant un régime. Cependant, celles qui adoptent une approche globale incluant modification comportementale et activité physique maintiennent leurs résultats dans 60% des cas [16].

Les facteurs de bon pronostic incluent une motivation intrinsèque forte, un soutien familial, l'absence de troubles alimentaires sévères et la capacité à gérer le stress. L'âge joue également un rôle : les interventions précoces chez les jeunes adultes donnent de meilleurs résultats à long terme.

Concrètement, la plupart des patients qui s'engagent sérieusement dans leur prise en charge observent une amélioration de leur qualité de vie dès les premiers mois. L'essoufflement diminue, les douleurs articulaires s'atténuent, et la confiance en soi se restaure progressivement [16].

Peut-on Prévenir Surpoids ?

La prévention du surpoids repose sur l'adoption précoce d'habitudes de vie saines. Plus ces comportements sont intégrés tôt, plus ils deviennent naturels et durables [12,14,15].

L'éducation nutritionnelle dès l'enfance constitue la base de la prévention. Apprendre à reconnaître les signaux de faim et de satiété, découvrir la diversité alimentaire et comprendre l'impact des aliments sur la santé créent des fondations solides pour l'âge adulte [14].

La limitation des aliments ultra-transformés représente un enjeu majeur. Ces produits, omniprésents dans notre environnement alimentaire, favorisent la surconsommation par leur composition hyperappétente. Privilégier les aliments bruts et cuisiner maison, même simplement, constitue un geste préventif efficace [14,15].

L'activité physique régulière doit faire partie intégrante du mode de vie. L'OMS recommande 150 minutes d'activité modérée par semaine pour les adultes. Cette recommandation peut sembler importante, mais elle se répartit facilement : 30 minutes, 5 fois par semaine, incluant marche rapide, jardinage ou ménage énergique.

La gestion du stress et un sommeil de qualité complètent cette approche préventive. Le stress chronique et le manque de sommeil perturbent les hormones régulatrices de l'appétit, favorisant la prise de poids même avec une alimentation équilibrée [15].

Chez les personnes âgées, la prévention inclut également le maintien de la masse musculaire par une activité physique adaptée et un apport protéique suffisant [12].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations en 2024 pour tenir compte des dernières avancées scientifiques et des spécificités de notre population [1,2,3,4].

Santé Publique France préconise une approche graduée de la prise en charge. Pour un surpoids sans complication, l'intervention se limite initialement aux conseils hygiéno-diététiques. En cas d'échec après 6 mois ou de facteurs de risque associés, un accompagnement spécialisé devient nécessaire [1,2].

La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du dépistage précoce. Elle recommande un calcul annuel de l'IMC lors des consultations de médecine générale, accompagné d'une mesure du tour de taille chez les patients à risque. Cette surveillance permet d'intervenir avant l'installation d'un surpoids significatif.

Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) 2024-2028 met l'accent sur la réduction des inégalités sociales de santé. Des actions spécifiques ciblent les populations précaires, plus exposées au surpoids en raison de contraintes économiques et environnementales [3,4].

Les nouvelles recommandations intègrent également les innovations thérapeutiques. L'utilisation des agonistes du GLP-1 est désormais encadrée par des critères précis, réservant ces traitements aux situations où les approches conventionnelles ont échoué [5,6].

Concernant la prévention, les autorités prônent une approche environnementale : amélioration de l'offre alimentaire en restauration collective, développement des espaces verts urbains favorisant l'activité physique, et réglementation de la publicité alimentaire [3].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours de prise en charge du surpoids. Ces structures offrent soutien, information et parfois accompagnement pratique.

L'Association Française d'Étude et de Recherche sur l'Obésité (AFERO) propose des ressources scientifiques vulgarisées et organise des conférences grand public. Leur site internet regorge d'informations fiables sur les dernières avancées thérapeutiques.

Le Collectif National des Associations d'Obèses (CNAO) fédère les associations locales et défend les droits des personnes en surpoids ou obèses. Ils luttent notamment contre les discriminations et œuvrent pour l'amélioration de la prise en charge.

Les Centres Spécialisés de l'Obésité (CSO) constituent le réseau de référence pour les cas complexes. Présents dans chaque région, ils proposent une prise en charge multidisciplinaire incluant médecins, diététiciens, psychologues et chirurgiens si nécessaire.

De nombreuses applications mobiles peuvent vous aider au quotidien : MyFitnessPal pour le suivi alimentaire, Strava pour l'activité physique, ou Petit Bambou pour la gestion du stress. Ces outils technologiques complètent utilement l'accompagnement professionnel.

Les groupes de soutien locaux, souvent organisés par les centres hospitaliers ou les associations, permettent de partager expériences et conseils avec d'autres personnes vivant la même situation. Cette dimension sociale s'avère souvent très motivante.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour aborder sereinement votre prise en charge du surpoids. Ces conseils, issus de l'expérience clinique, vous aideront à optimiser vos chances de succès.

Fixez-vous des objectifs réalistes. Visez une perte de 5% de votre poids initial sur 6 mois plutôt que 20% en 2 mois. Cette approche progressive préserve votre motivation et favorise le maintien des résultats à long terme.

Tenez un journal alimentaire pendant au moins deux semaines. Notez tout ce que vous mangez, l'heure et votre état émotionnel. Cette auto-observation révèle souvent des patterns insoupçonnés et constitue le premier pas vers le changement.

Préparez votre environnement. Débarrassez-vous des tentations alimentaires à domicile et au bureau. Remplacez-les par des alternatives saines : fruits, noix, yaourts nature. Un environnement favorable facilite grandement l'adoption de nouvelles habitudes.

Planifiez vos repas et courses alimentaires. Cette organisation évite les choix impulsifs et garantit une alimentation équilibrée même lors de journées chargées. Consacrez 30 minutes le week-end à cette planification.

Célébrez vos petites victoires. Chaque kilogramme perdu, chaque semaine d'activité physique respectée mérite d'être reconnu. Ces renforcements positifs entretiennent votre motivation sur le long terme.

Entourez-vous bien. Informez votre famille et vos amis de votre démarche. Leur soutien, même passif, facilite considérablement votre parcours. N'hésitez pas à solliciter leur aide pour vos nouvelles habitudes.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale rapide, même si votre surpoids vous semble modéré. Savoir reconnaître ces signaux d'alarme peut prévenir l'évolution vers des complications plus sérieuses [18,19,20].

Consultez rapidement si vous développez un essoufflement au repos ou pour des efforts minimes comme vous habiller. Ce symptôme peut révéler une complication cardiovasculaire nécessitant une prise en charge urgente.

Des douleurs thoraciques, même légères, associées à un surpoids récent justifient une consultation dans les 24 heures. Le risque cardiovasculaire augmente avec l'excès pondéral, et ces symptômes ne doivent jamais être négligés.

Une prise de poids rapide (plus de 2 kg en une semaine) sans modification alimentaire évidente peut signaler une rétention d'eau liée à un problème cardiaque, rénal ou hormonal. Cette situation nécessite un bilan médical complet [20].

Planifiez une consultation si votre IMC dépasse 25 depuis plus de 6 mois malgré vos efforts personnels. Un accompagnement professionnel devient alors nécessaire pour identifier les obstacles et adapter votre stratégie.

Les troubles du comportement alimentaire (compulsions, grignotages incontrôlables, culpabilité excessive) justifient une consultation spécialisée. Ces troubles nécessitent une prise en charge psychologique spécifique [19].

Enfin, consultez avant d'entreprendre tout régime restrictif ou programme d'exercice intensif, surtout si vous avez plus de 50 ans ou des antécédents médicaux. Cette précaution évite les complications et optimise vos résultats.

Questions Fréquentes

Le surpoids est-il héréditaire ?
Partiellement. Les gènes influencent 40 à 70% de la variation pondérale, mais l'environnement et les comportements restent déterminants. Avoir des parents en surpoids augmente le risque sans le rendre inéluctable [15].

Combien de temps faut-il pour perdre du poids durablement ?
Comptez 6 mois à 1 an pour une perte significative et durable. La phase de stabilisation nécessite ensuite 1 à 2 ans d'accompagnement pour ancrer les nouvelles habitudes [16].

Les compléments alimentaires sont-ils efficaces ?
Aucun complément n'a démontré d'efficacité significative sur la perte de poids. Certains peuvent même être dangereux. Privilégiez toujours une approche nutritionnelle équilibrée [18].

Peut-on être en surpoids et en bonne santé ?
Le concept de "surpoids métaboliquement sain" existe mais reste controversé. Même sans complication immédiate, le surpoids augmente les risques à long terme. La prévention reste préférable [17].

L'activité physique suffit-elle sans modifier l'alimentation ?
Non. L'exercice seul permet rarement une perte de poids significative. L'alimentation représente 70% de l'équation, l'activité physique 30%. Les deux approches sont complémentaires et indispensables [19].

Que faire en cas de plateau de poids ?
Les plateaux sont normaux après 3-4 mois de perte de poids. Variez votre activité physique, réévaluez vos portions et consultez un professionnel pour adapter votre stratégie [16].

Questions Fréquentes

Le surpoids est-il héréditaire ?

Partiellement. Les gènes influencent 40 à 70% de la variation pondérale, mais l'environnement et les comportements restent déterminants. Avoir des parents en surpoids augmente le risque sans le rendre inéluctable.

Combien de temps faut-il pour perdre du poids durablement ?

Comptez 6 mois à 1 an pour une perte significative et durable. La phase de stabilisation nécessite ensuite 1 à 2 ans d'accompagnement pour ancrer les nouvelles habitudes.

Les compléments alimentaires sont-ils efficaces ?

Aucun complément n'a démontré d'efficacité significative sur la perte de poids. Certains peuvent même être dangereux. Privilégiez toujours une approche nutritionnelle équilibrée.

Peut-on être en surpoids et en bonne santé ?

Le concept de 'surpoids métaboliquement sain' existe mais reste controversé. Même sans complication immédiate, le surpoids augmente les risques à long terme. La prévention reste préférable.

L'activité physique suffit-elle sans modifier l'alimentation ?

Non. L'exercice seul permet rarement une perte de poids significative. L'alimentation représente 70% de l'équation, l'activité physique 30%. Les deux approches sont complémentaires et indispensables.

Sources et références

Références

  1. [1] Évolution de la corpulence déclarée dans les baromètres de ... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Évolution de la corpulence déclarée dans les baromètres de ... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] Surpoids et obésité : facteurs de risque et politiques ... - Drees. 2024-2025.Lien
  4. [4] Surpoids et obésité : facteurs de risques et politiques ... - Drees. 2024-2025.Lien
  5. [5] Plan obésité France : traitements et accompagnement. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Obésité en France : Découvrez les Nouveaux Traitements et ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Santé : 10 bonnes nouvelles pour l'année 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Results from the Phase 3 SURMOUNT-2 Trial. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] Outlook for obesity in 2025: more than a transition year. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  10. [10] N Hamidi, M Belarbi. Enquête sur la perception de la sensibilité orale/gustative chez des écoliers obèses et en surpoids dans la région de Tlemcen (Algérie). 2025.Lien
  11. [11] L Pernaton, D Cellier. Cancer et prise en charge nutritionnelle du surpoids et de l'obésité: évaluation de pratique. 2025.Lien
  12. [12] G Mabiama, D Adiogo. Dénutrition, surpoids et obésité chez les personnes âgées vivant dans des communautés en Afrique: une revue systématique. 2022.Lien
  13. [13] K Abla, N Toumi-Halaimia. Surpoids et obésité: impact sur la fertilité et la grossesse des femmes à Tébessa, Algérie. 2025.Lien
  14. [14] Y Wang, K Wang. Alimentation maternelle ultratransformée et risque de surpoids ou d'obésité chez les enfants. 2024.Lien
  15. [15] A Jeanteur. Quels sont les facteurs déterminant la prise alimentaire et impliqués dans l'épidémie de surpoids et d'obésité? Revue de la littérature. 2023.Lien
  16. [16] M Dumoulin, É Drahi. Surpoids et obésité: un nouveau regard?. 2025.Lien
  17. [17] AB Mohamed, C Emna. Le surpoids modifie-t-il le profil clinique et évolutif des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin?. 2025.Lien
  18. [18] Obésité - symptômes, causes, traitements et prévention. www.vidal.fr.Lien
  19. [19] Obésité - Causes, Symptômes, Traitement, Diagnostic. santecheznous.com.Lien
  20. [20] Obésité - Troubles de la nutrition. www.msdmanuals.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.