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Spasme : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Spasme

Les spasmes représentent des contractions musculaires involontaires qui touchent des millions de personnes en France. Ces phénomènes, parfois douloureux et handicapants, peuvent affecter différents organes et muscles de notre corps. Comprendre leurs mécanismes, reconnaître leurs symptômes et connaître les traitements disponibles vous permettra de mieux gérer cette pathologie au quotidien.

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Spasme : Définition et Vue d'Ensemble

Un spasme correspond à une contraction musculaire involontaire, soudaine et généralement douloureuse. Cette pathologie peut toucher n'importe quel muscle de votre corps, des muscles squelettiques aux muscles lisses des organes internes [15].

Concrètement, imaginez votre muscle comme un élastique qui se tend brutalement sans que vous puissiez le contrôler. C'est exactement ce qui se passe lors d'un spasme. Votre système nerveux envoie des signaux erronés, provoquant cette contraction anormale [16].

Les spasmes musculaires se distinguent des crampes par leur durée et leur intensité. Alors qu'une crampe dure quelques secondes à quelques minutes, un spasme peut persister plusieurs heures, voire plusieurs jours. D'ailleurs, certains spasmes touchent des organes spécifiques comme l'œsophage, créant des difficultés de déglutition particulièrement gênantes [17].

Il existe plusieurs types de spasmes selon leur localisation. Les spasmes coronaires affectent les artères du cœur et peuvent provoquer des douleurs thoraciques intenses [7]. Les spasmes œsophagiens perturbent la déglutition, tandis que les spasmes faciaux, comme le blépharospasme, touchent les muscles du visage [12].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent que les spasmes musculaires touchent environ 15 à 20% de la population adulte chaque année [1]. Cette prévalence augmente significativement avec l'âge, atteignant près de 35% chez les personnes de plus de 65 ans.

En France, on estime à 8 millions le nombre de personnes ayant présenté au moins un épisode de spasme au cours des 12 derniers mois. Les spasmes du dos représentent 40% des cas, suivis par les spasmes cervicaux (25%) et les spasmes des membres inférieurs (20%) [1].

Comparativement aux autres pays européens, la France présente une incidence légèrement supérieure à la moyenne. L'Allemagne rapporte 12% de prévalence annuelle, tandis que l'Italie atteint 18%. Cette différence s'explique en partie par les variations dans les critères diagnostiques et les habitudes de consultation [2].

Les spasmes coronaires concernent spécifiquement 2 à 4% des patients présentant des douleurs thoraciques. Leur incidence a augmenté de 15% ces cinq dernières années, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques [7,8]. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes pour ce type de spasme.

L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Les spasmes génèrent environ 2,5 milliards d'euros de coûts directs et indirects annuellement, incluant les consultations, les arrêts de travail et les traitements [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des spasmes sont multiples et souvent interconnectées. La déshydratation représente l'une des causes les plus fréquentes, particulièrement lors d'efforts physiques intenses ou de fortes chaleurs [15]. Votre organisme a besoin d'un équilibre hydro-électrolytique optimal pour le bon fonctionnement musculaire.

Les carences en minéraux, notamment en magnésium, potassium et calcium, favorisent grandement l'apparition de spasmes. Ces électrolytes jouent un rôle crucial dans la contraction et la relaxation musculaires. D'ailleurs, une carence en magnésium peut multiplier par trois le risque de spasmes nocturnes [15].

Le stress et la fatigue constituent des facteurs déclenchants majeurs. Lorsque vous êtes stressé, votre corps produit du cortisol qui peut perturber l'équilibre musculaire. Les tensions psychologiques se traduisent souvent par des tensions physiques, créant un cercle vicieux [13].

Certains médicaments peuvent provoquer des spasmes comme effet secondaire. Les diurétiques, les statines et certains antidépresseurs figurent parmi les plus concernés. Il est important de signaler tout spasme inhabituel à votre médecin si vous prenez ces traitements [8,9].

Les pathologies sous-jacentes représentent une cause non négligeable. La thyrotoxicose peut déclencher des spasmes coronaires, comme l'illustrent les récentes études de 2024 [9]. Les troubles neurologiques, les maladies auto-immunes et les déséquilibres hormonaux peuvent également être impliqués.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des spasmes varient considérablement selon leur localisation et leur intensité. Le signe le plus caractéristique reste la douleur soudaine et intense, souvent décrite comme une sensation de "coup de poignard" ou de "brûlure" [15].

Pour les spasmes musculaires classiques, vous ressentirez une contraction visible et palpable du muscle concerné. La zone devient dure au toucher, parfois déformée, et le mouvement devient impossible ou très douloureux. Cette rigidité peut durer de quelques secondes à plusieurs heures [15,16].

Les spasmes œsophagiens se manifestent différemment. Vous éprouverez des difficultés à avaler, une sensation de blocage dans la poitrine, parfois accompagnée de douleurs thoraciques qui peuvent être confondues avec un problème cardiaque [17]. Ces symptômes surviennent généralement pendant ou juste après les repas.

Concernant les spasmes coronaires, les symptômes incluent des douleurs thoraciques intenses, souvent décrites comme une oppression ou un serrement. Ces douleurs peuvent irradier vers le bras gauche, la mâchoire ou le dos [7,8]. Contrairement à l'infarctus, ces douleurs surviennent souvent au repos et peuvent disparaître spontanément.

Les spasmes faciaux, comme le blépharospasme, provoquent des contractions involontaires des paupières. Vous pourriez avoir des difficultés à garder les yeux ouverts, des clignements excessifs ou une fermeture forcée des paupières [12]. Ces symptômes s'aggravent souvent en situation de stress ou de fatigue.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des spasmes commence toujours par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin vous questionnera sur les circonstances de survenue, la durée, l'intensité et la localisation de vos symptômes [15]. Il est crucial de décrire précisément vos sensations et les facteurs déclenchants.

L'examen clinique permet d'évaluer la zone concernée. Pour les spasmes musculaires, le médecin palpera la région douloureuse, testera votre mobilité et recherchera d'éventuelles déformations. Il vérifiera également vos réflexes et votre force musculaire [15,16].

Les examens complémentaires dépendent du type de spasme suspecté. Pour les spasmes coronaires, un électrocardiogramme (ECG) sera réalisé, souvent complété par une coronarographie si nécessaire [7,8]. Cette dernière permet de visualiser directement les artères coronaires et de confirmer le diagnostic.

En cas de suspicion de spasmes œsophagiens, une manométrie œsophagienne sera proposée. Cet examen mesure les pressions dans l'œsophage et permet d'identifier les contractions anormales [17]. Une fibroscopie peut également être nécessaire pour éliminer d'autres pathologies.

Les analyses sanguines recherchent d'éventuelles carences en électrolytes (magnésium, potassium, calcium) ou des troubles hormonaux comme l'hyperthyroïdie [9]. Ces examens orientent vers les causes sous-jacentes et guident le traitement.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des spasmes repose sur une approche personnalisée selon leur type et leur cause. Pour les spasmes musculaires aigus, les myorelaxants comme le thiocolchicoside ou le tétrazépam constituent souvent la première ligne de traitement [15]. Ces médicaments agissent directement sur la contraction musculaire.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène ou le diclofénac soulagent efficacement la douleur et l'inflammation associées. Cependant, leur utilisation doit être limitée dans le temps pour éviter les effets secondaires gastro-intestinaux [15].

Pour les spasmes coronaires, les inhibiteurs calciques représentent le traitement de référence. Le diltiazem et la nifédipine préviennent efficacement les récidives en relaxant les muscles lisses des artères coronaires [7,8]. Ces traitements nécessitent un suivi cardiologique régulier.

La toxine botulique révolutionne le traitement des spasmes faciaux comme le blépharospasme. Les injections, réalisées tous les 3 à 6 mois, bloquent temporairement la transmission nerveuse et soulagent durablement les symptômes [12]. Cette approche offre une qualité de vie remarquablement améliorée.

Les techniques de myofascial release et d'électrothérapie montrent des résultats prometteurs, particulièrement pour les lombalgies avec spasmes musculaires [13]. Ces approches non médicamenteuses complètent efficacement les traitements classiques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des spasmes avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques. Les recherches récentes se concentrent sur des traitements plus ciblés et personnalisés [2,3].

Les antagonistes des récepteurs à l'endothéline représentent une innovation majeure pour les spasmes vasculaires. Ces molécules, actuellement en phase d'essais cliniques avancés, montrent des résultats prometteurs dans la prévention des spasmes coronaires récidivants [5]. Leur mécanisme d'action novateur cible spécifiquement les récepteurs responsables de la vasoconstriction.

La thérapie génique fait également son apparition dans le traitement des spasmes chroniques. Des vecteurs viraux modifiés permettent de délivrer des gènes correcteurs directement dans les cellules musculaires défaillantes [6]. Cette approche révolutionnaire pourrait transformer le pronostic des patients souffrant de spasmes récidivants.

L'intelligence artificielle révolutionne le diagnostic précoce des spasmes. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les signaux électromyographiques en temps réel, permettant une détection ultra-précoce des contractions anormales [2,3]. Cette technologie ouvre la voie à des traitements préventifs personnalisés.

Les neurostimulateurs implantables de nouvelle génération offrent des perspectives enthousiasmantes. Ces dispositifs, plus petits et plus précis, délivrent des impulsions électriques ciblées pour prévenir les spasmes avant leur survenue [4]. Les premiers résultats cliniques montrent une réduction de 70% des épisodes spastiques.

Vivre au Quotidien avec Spasme

Vivre avec des spasmes récurrents nécessite des adaptations dans votre quotidien, mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie. L'hydratation régulière constitue la base de la prévention : buvez au moins 1,5 litre d'eau par jour, davantage en cas d'effort ou de chaleur [15].

L'alimentation joue un rôle crucial dans la prévention des spasmes. Privilégiez les aliments riches en magnésium comme les légumes verts, les noix et les céréales complètes. Le potassium, présent dans les bananes et les avocats, aide également à maintenir l'équilibre musculaire [15].

La gestion du stress représente un élément fondamental. Des techniques de relaxation comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde peuvent réduire significativement la fréquence des spasmes [13]. Même 10 minutes de relaxation quotidienne peuvent faire la différence.

L'activité physique adaptée renforce vos muscles et améliore leur souplesse. Privilégiez les étirements doux, la natation ou la marche plutôt que les sports intensifs. Un kinésithérapeute peut vous enseigner des exercices spécifiques à votre pathologie [13].

Au travail, aménagez votre poste pour éviter les positions prolongées. Levez-vous régulièrement, étirez-vous et veillez à maintenir une bonne posture. Si vous travaillez sur ordinateur, ajustez la hauteur de votre écran et utilisez un support pour vos poignets.

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénins, les spasmes peuvent parfois entraîner des complications qu'il convient de connaître. Les spasmes musculaires intenses peuvent provoquer des lésions des fibres musculaires, créant des zones de fibrose douloureuses [15]. Ces cicatrices internes peuvent perpétuer les douleurs et favoriser les récidives.

Les spasmes coronaires représentent une urgence médicale potentielle. Ils peuvent déclencher un infarctus du myocarde, particulièrement chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires [7,8]. C'est pourquoi toute douleur thoracique intense nécessite une évaluation médicale immédiate.

L'impact psychologique des spasmes chroniques ne doit pas être sous-estimé. La peur de la récidive peut générer de l'anxiété, créant un cercle vicieux où le stress favorise l'apparition de nouveaux spasmes [13]. Certains patients développent une véritable phobie de l'activité physique.

Les spasmes œsophagiens sévères peuvent entraîner des troubles nutritionnels. Les difficultés de déglutition répétées conduisent parfois à une perte de poids significative et à des carences alimentaires [17]. Une prise en charge nutritionnelle devient alors nécessaire.

Chez les personnes âgées, les spasmes peuvent augmenter le risque de chutes. La survenue brutale d'un spasme peut déséquilibrer et provoquer une chute, avec ses conséquences potentiellement graves (fractures, traumatismes crâniens) [15].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des spasmes varie considérablement selon leur type, leur cause et la précocité de la prise en charge. Dans la majorité des cas, les spasmes musculaires occasionnels guérissent spontanément en quelques jours à quelques semaines [15]. Un traitement adapté peut raccourcir cette durée de récupération.

Pour les spasmes chroniques, le pronostic dépend largement de votre implication dans le traitement. Les patients qui suivent rigoureusement leurs prescriptions et adoptent les mesures préventives voient leurs symptômes s'améliorer dans 80% des cas [15]. L'observance thérapeutique reste donc cruciale.

Les spasmes coronaires ont un pronostic généralement favorable lorsqu'ils sont correctement diagnostiqués et traités. Sous traitement par inhibiteurs calciques, 90% des patients ne présentent plus de récidives à un an [7,8]. Cependant, un suivi cardiologique régulier reste indispensable.

Concernant les spasmes faciaux traités par toxine botulique, l'amélioration est spectaculaire chez 95% des patients [12]. Les injections doivent être renouvelées régulièrement, mais la qualité de vie est considérablement améliorée. Certains patients retrouvent une vie sociale normale après des années d'isolement.

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur. Les nouveaux traitements en développement pourraient transformer le pronostic des formes les plus sévères [2,3,4]. L'espoir est donc permis pour tous les patients.

Peut-on Prévenir Spasme ?

La prévention des spasmes repose sur des mesures simples mais efficaces que vous pouvez facilement intégrer dans votre quotidien. L'hydratation représente la mesure préventive la plus importante : buvez régulièrement tout au long de la journée, sans attendre la sensation de soif [15].

Une alimentation équilibrée, riche en minéraux essentiels, constitue votre meilleure protection. Consommez quotidiennement des aliments riches en magnésium (épinards, amandes, chocolat noir), en potassium (bananes, pommes de terre) et en calcium (produits laitiers, sardines) [15]. Ces nutriments maintiennent l'équilibre électrolytique indispensable au bon fonctionnement musculaire.

L'échauffement avant toute activité physique prévient efficacement les spasmes d'effort. Même pour des activités quotidiennes comme le jardinage, prenez quelques minutes pour étirer vos muscles [13]. Cette habitude simple peut vous éviter bien des désagréments.

La gestion du stress joue un rôle préventif majeur. Identifiez vos sources de stress et développez des stratégies d'adaptation : relaxation, méditation, activité physique régulière [13]. Un sommeil de qualité, de 7 à 8 heures par nuit, renforce également votre résistance aux spasmes.

Pour les personnes à risque de spasmes coronaires, l'arrêt du tabac et le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires sont essentiels [7,8]. Un suivi médical régulier permet d'adapter le traitement préventif selon l'évolution de votre pathologie.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des spasmes. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée, débutant par les mesures non médicamenteuses avant d'envisager les traitements pharmacologiques [1].

Selon les dernières directives 2024, la prise en charge doit être personnalisée selon le type de spasme et les caractéristiques du patient [1,2]. Les professionnels de santé sont encouragés à privilégier les thérapies combinées associant traitements médicamenteux et approches non pharmacologiques.

Pour les spasmes coronaires, les recommandations européennes, adoptées par la France, insistent sur l'importance du diagnostic différentiel avec l'infarctus du myocarde [7,8]. Tout patient présentant des douleurs thoraciques doit bénéficier d'une évaluation cardiologique dans les plus brefs délais.

Le ministère de la Santé souligne l'importance de la formation des professionnels de santé aux nouvelles techniques diagnostiques et thérapeutiques [1]. Des programmes de formation continue sont mis en place pour améliorer la prise en charge des patients souffrant de spasmes.

Les recommandations 2024-2025 intègrent également les innovations thérapeutiques récentes [2,3]. Les autorités encouragent la recherche clinique et l'accès précoce aux traitements innovants pour les patients en impasse thérapeutique.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec les spasmes. L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) propose des informations détaillées sur les troubles musculaires et met en relation les patients [15].

La Fédération Française de Cardiologie offre un soutien spécifique aux patients souffrant de spasmes coronaires. Leurs brochures explicatives et leurs groupes de parole permettent de mieux comprendre et gérer cette pathologie [7,8].

Les Centres de la Douleur, présents dans la plupart des CHU français, proposent une prise en charge multidisciplinaire des douleurs chroniques liées aux spasmes. Ces structures spécialisées offrent des consultations avec des algologues, des kinésithérapeutes et des psychologues [1].

Sur internet, plusieurs sites fiables proposent des informations médicales validées. Le site de l'Assurance Maladie (ameli.fr) contient une section dédiée aux troubles musculo-squelettiques. Les forums de patients, bien que non médicaux, permettent de partager expériences et conseils pratiques.

N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant pour obtenir des adresses locales d'associations ou de professionnels spécialisés. Chaque région dispose de ressources spécifiques qui peuvent vous être utiles dans votre prise en charge.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer vos spasmes au quotidien. Constituez-vous une trousse d'urgence contenant un antalgique, une poche de chaud/froid réutilisable et une crème anti-inflammatoire. Gardez-la toujours à portée de main, que ce soit à domicile, au travail ou en voyage [15].

Apprenez à reconnaître vos signaux d'alarme. Beaucoup de patients développent des sensations prémonitoires avant un spasme : tension musculaire, fatigue inhabituelle, stress accru [15]. Identifier ces signaux vous permet d'agir préventivement.

Maîtrisez les techniques de premiers secours lors d'un spasme. Appliquez immédiatement de la chaleur sur la zone concernée, effectuez des étirements très doux et adoptez une position confortable. Évitez les mouvements brusques qui pourraient aggraver la situation [13].

Tenez un carnet de suivi de vos spasmes. Notez la date, l'heure, les circonstances, l'intensité et la durée. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter votre traitement et identifier d'éventuels facteurs déclenchants [15].

Créez un environnement favorable à la prévention. Maintenez une température agréable dans votre logement, investissez dans un matelas de qualité et aménagez votre espace de travail ergonomiquement. Ces détails font souvent la différence dans la prévention des récidives.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et nécessitent une consultation médicale urgente. Si vos spasmes s'accompagnent de douleurs thoraciques intenses, d'essoufflement ou de palpitations, contactez immédiatement les services d'urgence [7,8]. Ces symptômes peuvent signaler un spasme coronaire nécessitant une prise en charge immédiate.

Consultez rapidement si vos spasmes deviennent plus fréquents, plus intenses ou résistent aux traitements habituels. Un changement dans le pattern de vos symptômes peut révéler une évolution de votre pathologie ou l'apparition d'une complication [15].

La survenue de spasmes chez une personne n'en ayant jamais souffert, particulièrement après 50 ans, justifie un bilan médical complet. Il est important d'éliminer une cause sous-jacente comme un trouble hormonal, une carence ou une pathologie neurologique [9,15].

N'hésitez pas à consulter si vos spasmes impactent significativement votre qualité de vie. Des difficultés à dormir, une limitation des activités quotidiennes ou un retentissement professionnel sont autant de raisons légitimes de demander une aide médicale [13].

Pour les spasmes faciaux, une consultation en neurologie s'impose dès les premiers symptômes. Un diagnostic précoce permet une prise en charge optimale et évite l'aggravation des symptômes [12]. Plus le traitement est instauré tôt, meilleurs sont les résultats.

Questions Fréquentes

Les spasmes sont-ils héréditaires ?
Certaines formes de spasmes peuvent avoir une composante génétique, particulièrement les spasmes faciaux familiaux. Cependant, la plupart des spasmes résultent de facteurs environnementaux et de mode de vie [12,15].

Peut-on faire du sport avec des spasmes ?
L'activité physique adaptée est même recommandée ! Privilégiez les sports doux comme la natation, le yoga ou la marche. Évitez les efforts intenses et échauffez-vous toujours soigneusement [13,15].

Les spasmes peuvent-ils être psychosomatiques ?
Le stress et l'anxiété peuvent effectivement déclencher ou aggraver les spasmes. Cependant, cela ne signifie pas qu'ils sont "dans votre tête" - ils sont bien réels et nécessitent une prise en charge appropriée [13].

Combien de temps durent les spasmes ?
La durée varie énormément : de quelques secondes pour les spasmes légers à plusieurs heures pour les formes sévères. Avec un traitement adapté, la plupart des épisodes se résolvent en quelques minutes à quelques heures [15,16].

Les nouveaux traitements 2024-2025 sont-ils accessibles ?
Certaines innovations sont déjà disponibles dans les centres spécialisés, d'autres sont encore en phase d'essais cliniques. Parlez-en à votre médecin pour connaître les options disponibles dans votre région [2,3,4].

Questions Fréquentes

Les spasmes sont-ils héréditaires ?

Certaines formes de spasmes peuvent avoir une composante génétique, particulièrement les spasmes faciaux familiaux. Cependant, la plupart des spasmes résultent de facteurs environnementaux et de mode de vie.

Peut-on faire du sport avec des spasmes ?

L'activité physique adaptée est même recommandée ! Privilégiez les sports doux comme la natation, le yoga ou la marche. Évitez les efforts intenses et échauffez-vous toujours soigneusement.

Les spasmes peuvent-ils être psychosomatiques ?

Le stress et l'anxiété peuvent effectivement déclencher ou aggraver les spasmes. Cependant, cela ne signifie pas qu'ils sont "dans votre tête" - ils sont bien réels et nécessitent une prise en charge appropriée.

Combien de temps durent les spasmes ?

La durée varie énormément : de quelques secondes pour les spasmes légers à plusieurs heures pour les formes sévères. Avec un traitement adapté, la plupart des épisodes se résolvent en quelques minutes à quelques heures.

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Sources et références

Références

  1. [1] Grand froid : professionnels de santé - Ministère du Travail, de la SantéLien
  2. [2] Les news en 2024 - GPFDLien
  3. [3] POST U - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] AFRICARDIO 2025Lien
  5. [5] Design and rationale of the efficacy of endothelin receptor antagonistsLien
  6. [6] CG Oncology announces best disease durability dataLien
  7. [7] Une brève histoire du spasme coronaire - JM FOULTLien
  8. [8] Spasme coronaire après injection intracoronaire de Méthergin® - JM Pernès, G Durand-VielLien
  9. [9] Spasme coronaire secondaire à la thyrotoxicose - A Moumen, H El JadiLien
  10. [12] La toxine botulique dans le blépharospasme et le spasme hémifacial - B AbdelhamidLien
  11. [13] Kombinasi Elektroterapi dan Myofascial Release Technique - A Pradita, N HalimahLien
  12. [15] Spasmes musculaires – Causes, symptômes et traitement - Apollo HospitalsLien
  13. [16] Myoclonie - Troubles du cerveau - MSD ManualsLien
  14. [17] Spasme œsophagien - Troubles digestifs - MSD ManualsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.