Dystonie : Symptômes, Traitements et Innovations 2025 | Guide Complet

La dystonie est une pathologie neurologique caractérisée par des contractions musculaires involontaires et prolongées. En France, cette maladie touche environ 50 000 personnes selon les dernières données de la HAS [1,2]. Bien que méconnue du grand public, la dystonie peut considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients [4,5].

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Dystonie : Définition et Vue d'Ensemble
La dystonie est un trouble neurologique du mouvement qui provoque des contractions musculaires involontaires, soutenues et souvent douloureuses [17]. Ces spasmes musculaires entraînent des mouvements répétitifs ou des postures anormales qui peuvent affecter une partie du corps ou l'ensemble de l'organisme.
Contrairement aux idées reçues, la dystonie n'est pas un simple problème musculaire. En réalité, cette pathologie trouve son origine dans le système nerveux central, plus précisément dans les circuits cérébraux qui contrôlent le mouvement [18]. Les ganglions de la base, structures profondes du cerveau, jouent un rôle central dans cette maladie.
Il existe plusieurs formes de dystonie. La dystonie focale ne touche qu'une partie du corps, comme le cou (torticolis spasmodique) ou les paupières (blépharospasme). À l'inverse, la dystonie généralisée affecte plusieurs régions corporelles simultanément [19]. Cette classification est importante car elle influence directement les options thérapeutiques disponibles.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent que la dystonie touche environ 50 000 personnes en France selon les estimations de la HAS [1,2]. Cette prévalence correspond à environ 0,08% de la population française, soit 8 cas pour 10 000 habitants. Mais ces chiffres pourraient être sous-estimés car de nombreux cas restent non diagnostiqués.
L'incidence annuelle de la dystonie en France est estimée à 5 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an [1]. Cette pathologie présente une répartition particulière selon l'âge et le sexe. En effet, les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes, avec un ratio de 3:1 pour certaines formes comme le torticolis spasmodique.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne des pays développés. L'Allemagne rapporte une prévalence similaire, tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement supérieurs [3]. Cette variation pourrait s'expliquer par des différences dans les systèmes de surveillance épidémiologique.
Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15% du nombre de cas en France [2]. Cette hausse s'explique principalement par le vieillissement de la population et l'amélioration des techniques diagnostiques. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros annuels, incluant les coûts directs et indirects.
Les Causes et Facteurs de Risque
La dystonie peut avoir plusieurs origines. On distingue principalement les dystonies primaires (ou idiopathiques) des dystonies secondaires. Les premières représentent environ 70% des cas et n'ont pas de cause identifiable, tandis que les secondes résultent d'une lésion cérébrale ou d'une autre pathologie [17].
Les facteurs génétiques jouent un rôle important dans certaines formes de dystonie. Plus de 20 gènes ont été identifiés comme responsables de dystonies héréditaires [12]. Le gène DYT1, par exemple, est impliqué dans la dystonie généralisée précoce. D'ailleurs, les avancées en séquençage de l'exome permettent aujourd'hui un diagnostic étiologique plus précis [12].
Parmi les causes secondaires, on retrouve les traumatismes crâniens, les accidents vasculaires cérébraux, certains médicaments (notamment les neuroleptiques), ou encore des infections du système nerveux central. L'exposition à certaines toxines peut également déclencher une dystonie [18].
Certains facteurs de risque ont été identifiés. L'âge constitue un élément important : la dystonie focale apparaît généralement après 40 ans, tandis que les formes généralisées débutent souvent dans l'enfance ou l'adolescence. Le stress et la fatigue peuvent aggraver les symptômes existants.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la dystonie varient considérablement selon la forme et la localisation de la maladie. Le signe cardinal reste la contraction musculaire involontaire qui provoque des mouvements anormaux ou des postures fixes [17]. Ces contractions sont souvent douloureuses et s'aggravent lors de mouvements volontaires.
Dans le torticolis spasmodique, forme la plus fréquente, la tête se tourne involontairement d'un côté ou bascule vers l'avant ou l'arrière. Les patients décrivent souvent une sensation de "tête qui tire" accompagnée de douleurs cervicales importantes [11]. Ces symptômes peuvent être intermittents au début, puis devenir permanents.
Le blépharospasme se manifeste par des clignements excessifs des paupières ou leur fermeture involontaire. Certains patients ne peuvent plus ouvrir les yeux normalement, ce qui peut considérablement gêner la conduite ou la lecture. D'autres formes touchent les mains (crampe de l'écrivain), la voix (dystonie laryngée) ou les pieds.
Un aspect particulier de la dystonie est l'existence de "trucs sensoriels" ou gestes antagonistes. Par exemple, toucher légèrement le menton peut temporairement réduire un torticolis spasmodique. Ces phénomènes, bien que mystérieux, constituent un élément diagnostique important [19].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de dystonie repose essentiellement sur l'examen clinique réalisé par un neurologue spécialisé dans les troubles du mouvement [19]. Il n'existe pas de test sanguin ou d'examen d'imagerie spécifique pour confirmer le diagnostic. C'est pourquoi l'expertise médicale est cruciale.
La première étape consiste en un interrogatoire détaillé. Le médecin s'intéresse aux circonstances d'apparition des symptômes, à leur évolution, aux facteurs déclenchants ou aggravants. L'histoire familiale est également importante pour rechercher une éventuelle prédisposition génétique [12].
L'examen neurologique permet d'observer les mouvements anormaux et d'évaluer leur intensité. Le médecin recherche les gestes antagonistes caractéristiques et teste la réponse aux différentes stimulations. Des échelles d'évaluation standardisées, comme l'échelle de Burke-Fahn-Marsden, permettent de quantifier la sévérité de la dystonie.
Des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour éliminer d'autres pathologies. L'IRM cérébrale recherche d'éventuelles lésions structurelles. Dans certains cas, des tests génétiques sont proposés, notamment chez les patients jeunes ou en cas d'antécédents familiaux [12]. Le séquençage de l'exome s'avère particulièrement utile pour identifier les formes héréditaires rares.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la dystonie a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend du type de dystonie, de son étendue et de son impact sur la qualité de vie du patient [8]. Il n'existe malheureusement pas de traitement curatif, mais plusieurs options permettent de contrôler efficacement les symptômes.
Les injections de toxine botulique constituent le traitement de première ligne pour les dystonies focales [7]. Cette neurotoxine bloque temporairement la transmission nerveuse au niveau des muscles affectés, réduisant ainsi les contractions involontaires. L'efficacité est généralement excellente, avec une amélioration des symptômes dans 80 à 90% des cas. Les injections doivent être renouvelées tous les 3 à 6 mois.
Pour les formes généralisées ou résistantes, la stimulation cérébrale profonde (SCP) représente une option thérapeutique majeure [10,15]. Cette technique neurochirurgicale consiste à implanter des électrodes dans des structures cérébrales spécifiques, généralement le globus pallidus interne. Les résultats sont encourageants, avec une amélioration significative chez 70% des patients [10].
Les traitements médicamenteux incluent les anticholinergiques (trihexyphénidyle), les benzodiazépines ou les relaxants musculaires. Bien que moins efficaces que la toxine botulique ou la SCP, ils peuvent apporter un soulagement partiel, notamment en complément d'autres thérapies [18].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la dystonie avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [4,5,6]. Les équipes du Dr Pia Vayssière développent actuellement des protocoles innovants de stimulation cérébrale profonde avec des paramètres adaptatifs [4]. Cette technologie permet d'ajuster automatiquement la stimulation selon l'activité cérébrale du patient.
Les recherches menées par l'Institut du Cerveau révèlent des avancées significatives dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques de la dystonie [6]. Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques, notamment au niveau des neurotransmetteurs impliqués dans le contrôle moteur.
Une innovation majeure concerne le développement de nouvelles formulations de toxine botulique à action prolongée [7]. Ces préparations pourraient espacer les injections à 8-12 mois au lieu des 3-6 mois actuels, améliorant considérablement le confort des patients. Les premiers essais cliniques montrent des résultats très encourageants.
La thérapie génique représente également un axe de recherche prometteur [5]. Plusieurs équipes travaillent sur des vecteurs viraux capables de corriger les défauts génétiques responsables de certaines formes héréditaires de dystonie. Bien que ces approches soient encore expérimentales, elles pourraient révolutionner le traitement dans les années à venir.
Vivre au Quotidien avec la Dystonie
Vivre avec une dystonie nécessite souvent des adaptations importantes dans la vie quotidienne. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies permettent de maintenir une qualité de vie satisfaisante [17]. L'important est de ne pas rester isolé et de bénéficier d'un accompagnement adapté.
L'aménagement de l'environnement domestique peut considérablement faciliter le quotidien. Pour les personnes souffrant de dystonie cervicale, l'utilisation d'un support pour la tête lors du travail sur ordinateur ou la lecture peut réduire la fatigue musculaire. Des coussins ergonomiques et des sièges adaptés améliorent le confort.
La kinésithérapie joue un rôle essentiel dans la prise en charge. Des exercices spécifiques permettent de maintenir la mobilité articulaire et de renforcer les muscles antagonistes. Certaines techniques de relaxation, comme la sophrologie ou la méditation, aident à gérer le stress qui peut aggraver les symptômes [13].
Sur le plan professionnel, il est souvent possible de continuer à travailler moyennant quelques aménagements. Le télétravail, l'adaptation du poste de travail ou la modification des horaires peuvent être envisagés. N'hésitez pas à vous rapprocher de la médecine du travail pour étudier les solutions possibles.
Les Complications Possibles
Bien que la dystonie soit rarement mortelle, elle peut entraîner diverses complications qui affectent la qualité de vie [17]. La douleur chronique constitue l'une des complications les plus fréquentes et les plus invalidantes. Elle résulte des contractions musculaires soutenues et peut nécessiter une prise en charge spécialisée [11].
Les complications orthopédiques représentent un enjeu important, particulièrement dans les formes généralisées. Les contractures prolongées peuvent entraîner des déformations articulaires permanentes si elles ne sont pas traitées précocement. C'est pourquoi un suivi régulier par un rhumatologue ou un orthopédiste peut être nécessaire.
Sur le plan psychologique, la dystonie peut avoir un impact considérable. L'aspect visible de certaines formes, comme le torticolis spasmodique ou le blépharospasme, peut provoquer une gêne sociale importante. Certains patients développent une dépression ou des troubles anxieux qui nécessitent un accompagnement psychologique [18].
Les complications liées aux traitements doivent également être mentionnées. Les injections de toxine botulique peuvent occasionnellement provoquer une faiblesse musculaire excessive ou des troubles de la déglutition temporaires. La stimulation cérébrale profonde, bien que généralement sûre, comporte les risques inhérents à toute intervention neurochirurgicale [10].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la dystonie varie considérablement selon la forme, l'âge de début et la réponse aux traitements [8]. Dans l'ensemble, il faut savoir que la dystonie n'affecte pas l'espérance de vie et que de nombreux patients maintiennent une qualité de vie satisfaisante avec un traitement adapté.
Les dystonies focales ont généralement un pronostic plus favorable que les formes généralisées. Le torticolis spasmodique, par exemple, répond excellemment aux injections de toxine botulique dans la majorité des cas. Environ 10% des patients peuvent même connaître une rémission spontanée, particulièrement lorsque la maladie débute avant l'âge de 20 ans [17].
Les dystonies généralisées présentent un pronostic plus variable. Lorsqu'elles débutent dans l'enfance, elles ont tendance à progresser et à s'étendre à d'autres parties du corps. Cependant, la stimulation cérébrale profonde a révolutionné la prise en charge de ces formes sévères, permettant une amélioration significative chez la majorité des patients [10].
L'évolution de la maladie est généralement lente et progressive. Contrairement à d'autres pathologies neurodégénératives, la dystonie n'entraîne pas de détérioration cognitive. Les patients conservent toutes leurs facultés intellectuelles, ce qui leur permet de s'adapter et de développer des stratégies de compensation efficaces [18].
Peut-on Prévenir la Dystonie ?
La prévention de la dystonie reste limitée car la majorité des cas sont d'origine idiopathique, c'est-à-dire sans cause identifiable [17]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer des formes secondaires de la maladie.
La prévention des traumatismes crâniens constitue un enjeu important, notamment dans les activités sportives à risque. Le port du casque en vélo, moto ou lors de sports de contact peut prévenir les lésions cérébrales susceptibles de déclencher une dystonie secondaire [18].
Une utilisation prudente des médicaments neuroleptiques est essentielle. Ces traitements, utilisés en psychiatrie, peuvent provoquer des dystonies iatrogènes. Il est important de respecter les posologies prescrites et de signaler rapidement tout mouvement anormal à son médecin.
Pour les formes héréditaires, le conseil génétique peut être proposé aux familles concernées [12]. Bien qu'il ne permette pas de prévenir la maladie, il aide les couples à prendre des décisions éclairées concernant leur descendance. Les tests génétiques prénataux sont possibles pour certaines formes bien caractérisées.
Enfin, maintenir une bonne hygiène de vie avec une activité physique régulière et une gestion du stress peut contribuer à retarder l'apparition des symptômes chez les personnes prédisposées.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations concernant la prise en charge de la dystonie [1,2,3]. Ces guidelines soulignent l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge multidisciplinaire pour optimiser les résultats thérapeutiques.
La HAS recommande que le diagnostic de dystonie soit posé par un neurologue spécialisé dans les troubles du mouvement. Cette expertise est cruciale car le diagnostic différentiel peut être complexe, notamment avec d'autres pathologies comme la maladie de Parkinson ou les tremblements essentiels [1].
Concernant les traitements, les autorités sanitaires privilégient une approche graduée. Pour les dystonies focales, les injections de toxine botulique constituent le traitement de première intention. La HAS a d'ailleurs élargi les indications de remboursement pour certaines formes de dystonie [2,3].
Pour les formes sévères résistantes aux traitements conventionnels, la stimulation cérébrale profonde est recommandée dans des centres experts. La HAS insiste sur la nécessité d'une évaluation rigoureuse des patients candidats et d'un suivi post-opératoire spécialisé [3].
Les recommandations soulignent également l'importance de l'accompagnement psychosocial et de l'information des patients. La création de parcours de soins coordonnés entre neurologues, kinésithérapeutes et psychologues est encouragée pour une prise en charge globale optimale.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de dystonie et leurs familles. L'Association Française de Dystonie (AFD) constitue la principale organisation de patients en France. Elle propose des groupes de parole, des journées d'information et un soutien personnalisé aux nouveaux diagnostiqués.
L'AFD organise régulièrement des journées nationales qui permettent aux patients de rencontrer des spécialistes et d'échanger avec d'autres personnes concernées. Ces événements sont l'occasion de découvrir les dernières avancées thérapeutiques et de bénéficier de conseils pratiques pour la vie quotidienne.
Au niveau international, la Dystonia Medical Research Foundation (DMRF) finance de nombreux projets de recherche et propose des ressources éducatives de qualité. Son site internet constitue une mine d'informations actualisées sur la maladie et ses traitements.
Les centres de référence pour les maladies rares du mouvement, labellisés par le ministère de la Santé, offrent une expertise spécialisée. Ces centres, présents dans les principales villes françaises, assurent le diagnostic, le traitement et le suivi des formes complexes de dystonie.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre assistante sociale hospitalière pour connaître vos droits et les aides disponibles. La reconnaissance en affection de longue durée (ALD) peut être accordée pour certaines formes invalidantes de dystonie.
Nos Conseils Pratiques
Voici quelques conseils pratiques pour mieux vivre avec une dystonie au quotidien. Tout d'abord, il est essentiel de maintenir une activité physique adaptée. La natation, par exemple, est particulièrement bénéfique car l'eau soutient le corps et réduit les contraintes musculaires [13].
Apprenez à identifier vos facteurs déclenchants. Le stress, la fatigue, certaines positions ou mouvements peuvent aggraver les symptômes. Tenir un journal peut vous aider à repérer ces éléments et à les éviter autant que possible.
Les techniques de relaxation peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie. La respiration profonde, la méditation ou le yoga aident à gérer le stress et peuvent réduire l'intensité des spasmes musculaires. Certains patients trouvent également un bénéfice dans l'acupuncture ou l'ostéopathie.
N'hésitez pas à utiliser des aides techniques si nécessaire. Des coussins ergonomiques, des supports pour la tête ou des ustensiles adaptés peuvent faciliter les gestes du quotidien. L'ergothérapeute peut vous conseiller sur les équipements les plus appropriés à votre situation.
Enfin, maintenez le lien social. La dystonie peut parfois pousser à l'isolement, mais il est important de continuer à voir vos proches et à participer aux activités qui vous plaisent. Votre entourage peut être une source précieuse de soutien moral.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de consulter rapidement si vous présentez des mouvements involontaires persistants ou des postures anormales [19]. Plus le diagnostic est posé tôt, plus les traitements sont efficaces. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour prendre rendez-vous.
Consultez en urgence si vous développez une dystonie aiguë après la prise d'un médicament, notamment un neuroleptique. Cette situation nécessite un traitement immédiat pour éviter les complications. Les services d'urgence sont équipés pour gérer ce type de situation.
Si vous êtes déjà suivi pour une dystonie, certains signes doivent vous alerter. Une aggravation brutale des symptômes, l'apparition de nouveaux mouvements anormaux ou une perte d'efficacité du traitement habituel justifient une consultation rapide [17].
N'hésitez pas à consulter également si votre dystonie a un impact psychologique important. La dépression et l'anxiété sont fréquentes chez les patients atteints de dystonie et peuvent être efficacement traitées. Votre médecin pourra vous orienter vers un psychologue ou un psychiatre si nécessaire.
Enfin, si vous avez des antécédents familiaux de dystonie et que vous développez des symptômes suspects, une consultation spécialisée est recommandée. Le diagnostic précoce des formes héréditaires permet une prise en charge optimale et un conseil génétique adapté [12].
Questions Fréquentes
La dystonie est-elle héréditaire ?Certaines formes de dystonie sont héréditaires, mais la majorité des cas sont sporadiques. Si vous avez des antécédents familiaux, un conseil génétique peut être proposé [12].
Peut-on guérir de la dystonie ?
Il n'existe pas de traitement curatif, mais les symptômes peuvent être très efficacement contrôlés avec les traitements actuels. De nombreux patients mènent une vie normale [8].
Les injections de toxine botulique sont-elles dangereuses ?
Les injections de toxine botulique sont généralement très sûres quand elles sont réalisées par un médecin expérimenté. Les effets secondaires sont rares et temporaires [7].
La dystonie peut-elle s'aggraver avec l'âge ?
L'évolution varie selon les formes. Certaines dystonies restent stables, d'autres peuvent progresser. Un suivi médical régulier permet d'adapter les traitements [17].
Puis-je continuer à travailler avec une dystonie ?
Dans la plupart des cas, oui. Des aménagements du poste de travail peuvent être nécessaires, mais beaucoup de patients continuent leur activité professionnelle [13].
Questions Fréquentes
La dystonie est-elle héréditaire ?
Certaines formes de dystonie sont héréditaires, mais la majorité des cas sont sporadiques. Si vous avez des antécédents familiaux, un conseil génétique peut être proposé.
Peut-on guérir de la dystonie ?
Il n'existe pas de traitement curatif, mais les symptômes peuvent être très efficacement contrôlés avec les traitements actuels. De nombreux patients mènent une vie normale.
Les injections de toxine botulique sont-elles dangereuses ?
Les injections de toxine botulique sont généralement très sûres quand elles sont réalisées par un médecin expérimenté. Les effets secondaires sont rares et temporaires.
La dystonie peut-elle s'aggraver avec l'âge ?
L'évolution varie selon les formes. Certaines dystonies restent stables, d'autres peuvent progresser. Un suivi médical régulier permet d'adapter les traitements.
Puis-je continuer à travailler avec une dystonie ?
Dans la plupart des cas, oui. Des aménagements du poste de travail peuvent être nécessaires, mais beaucoup de patients continuent leur activité professionnelle.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] VERCISE. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] VERCISE. HAS. 2024-2025.Lien
- [3] ACTIVA RC. HAS. 2024-2025.Lien
- [4] Dr Pia Vayssière. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] CHERCHER , TROUVER , GUÉRIR. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] RAPPORT ANNUEL 20 23. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Efficacy Remaining at Time of Requested Re-Treatment for .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Dystonia Treatment: Current Approach and Future Directions. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] B Merrouche, L Mahfouf - Revue Neurologique. La stimulation cérébrale profonde dans le traitement de la dystonie à propos de 82 électrodes implantés. 2022.Lien
- [11] F Hamami, T Bäumer - Der Schmerz. Schmerzen bei zervikaler Dystonie. 2024.Lien
- [12] HN Darai, H El Hannach. Apport du séquençage entier de l'exome dans le diagnostic étiologique de la dystonie: à propos de 25 cas. 2025.Lien
- [13] F Depierreux - Cycle de Conférences Scientifiques de l'AMLg-Société …, 2023. Arts et Médecine: Les Dystonies du Pianiste. 2023.Lien
- [15] B Merrouche, L Mahfouf - JOURNAL DE NEUROCHIRURGIE. [PDF][PDF] Intérêt de la Stimulation Cérébrale Profonde (SCP) dans le Traitement neurochirurgical de la Dystonie.. 2023.Lien
- [17] Dystonie : Causes, Diagnostic, Traitements.... www.sante-sur-le-net.com.Lien
- [18] Dystonies - Troubles du cerveau, de la moelle épinière et .... www.msdmanuals.com.Lien
- [19] Comment diagnostiquer la dystonie. institutducerveau.org.Lien
Publications scientifiques
- Maladies de Parkinson, ataxies et dystonies observées en 1832 par Adolphe Toulmouche (1798–1876) (2025)
- La stimulation cérébrale profonde dans le traitement de la dystonie à propos de 82 électrodes implantés (2022)1 citations
- Schmerzen bei zervikaler Dystonie (2024)
- Apport du séquençage entier de l'exome dans le diagnostic étiologique de la dystonie: à propos de 25 cas (2025)
- Arts et Médecine: Les Dystonies du Pianiste (2023)[PDF]
Ressources web
- Dystonie : Causes, Diagnostic, Traitements... (sante-sur-le-net.com)
24 oct. 2018 — Les personnes atteintes de dystonie souffrent de contractions involontaires des muscles. Elles se traduisent par des postures anormales, des ...
- Dystonies - Troubles du cerveau, de la moelle épinière et ... (msdmanuals.com)
Les dystonies sont des contractions musculaires involontaires qui peuvent être soutenues (prolongées) ou aller et venir (intermittentes).
- Comment diagnostiquer la dystonie (institutducerveau.org)
Le diagnostic de la dystonie se fait principalement par examen clinique, c'est-à-dire par l'observation des symptômes par le neurologue. Le diagnostic ...
- Quels sont les symptômes de la Dystonie (institutducerveau.org)
La dystonie se caractérise par des contractions musculaires involontaires intermittentes ou prolongées, dans une ou plusieurs parties du corps qui aboutissent ...
- Dystonies - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
Les dystonies sont des contractions musculaires involontaires, qui peuvent être soutenues ou intermittentes. Les dystonies peuvent entraîner des postures et ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.