Sclérose en Plaques Chronique Progressive : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

La sclérose en plaques chronique progressive représente une forme particulière de cette maladie neurologique qui touche plus de 120 000 personnes en France. Contrairement aux formes rémittentes, cette pathologie évolue de manière continue sans phases de rémission. Comprendre ses mécanismes, ses symptômes et les nouvelles approches thérapeutiques disponibles en 2025 devient essentiel pour mieux vivre avec cette maladie.

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Sclérose en plaques chronique progressive : Définition et Vue d'Ensemble
La sclérose en plaques chronique progressive constitue une forme évolutive de la sclérose en plaques où les symptômes s'aggravent progressivement sans périodes de rémission distinctes [2,3]. Cette pathologie auto-immune attaque la myéline, cette gaine protectrice qui entoure les fibres nerveuses de votre système nerveux central.
Contrairement à la forme rémittente-récurrente, vous ne connaîtrez pas de poussées suivies d'améliorations. L'évolution reste constante, avec une accumulation progressive du handicap [9]. Cette forme représente environ 10 à 15% de tous les cas de sclérose en plaques au moment du diagnostic initial.
Mais attention, il existe deux sous-types distincts. La forme progressive primaire débute directement par cette évolution continue. La forme progressive secondaire survient après une phase rémittente-récurrente initiale [2]. Cette distinction s'avère cruciale pour adapter votre prise en charge thérapeutique.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la sclérose en plaques touche approximativement 120 000 personnes, avec une incidence annuelle de 8 nouveaux cas pour 100 000 habitants [3,4]. Les données du Ministère de la Santé révèlent une prévalence particulièrement élevée dans les régions du Nord et de l'Est de la France.
La forme chronique progressive concerne environ 15 000 à 18 000 patients français. Cette pathologie affecte davantage les femmes que les hommes, avec un ratio de 2,5 pour 1 [3]. L'âge moyen au diagnostic se situe entre 40 et 50 ans pour la forme progressive primaire, tandis que la forme secondaire survient généralement 15 à 20 ans après le début de la maladie.
D'ailleurs, les projections épidémiologiques pour 2030 suggèrent une augmentation de 20% du nombre de cas, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration des techniques diagnostiques [4]. Cette évolution représente un défi majeur pour notre système de santé, avec un coût estimé à plus de 2 milliards d'euros annuels.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute, avec des taux comparables à ceux de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques présentent des prévalences encore plus élevées, confirmant le gradient géographique nord-sud de cette maladie.
Les Causes et Facteurs de Risque
La sclérose en plaques chronique progressive résulte d'une interaction complexe entre facteurs génétiques et environnementaux [9]. Votre système immunitaire se retourne contre votre propre myéline, créant une inflammation chronique qui endommage progressivement vos fibres nerveuses.
Plusieurs gènes de susceptibilité ont été identifiés, notamment ceux du complexe HLA (Human Leukocyte Antigen). Mais rassurez-vous, avoir ces variants génétiques ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie. Le risque reste relativement faible, même avec des antécédents familiaux.
Les facteurs environnementaux jouent un rôle déterminant. L'infection par le virus d'Epstein-Barr constitue un facteur de risque majeur, présent chez plus de 95% des patients [9]. Le tabagisme double pratiquement votre risque de développer une forme progressive. D'autres éléments comme un faible taux de vitamine D, l'obésité à l'adolescence ou certaines infections virales peuvent également contribuer au développement de la pathologie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la sclérose en plaques chronique progressive s'installent insidieusement et s'aggravent graduellement [2]. Vous pourriez d'abord remarquer une fatigue inhabituelle qui ne s'améliore pas avec le repos. Cette fatigue neurologique diffère de la fatigue ordinaire par son intensité et sa persistance.
Les troubles de la marche constituent souvent le premier signe d'alerte. Vous ressentez peut-être une raideur dans vos jambes, des difficultés à coordonner vos mouvements ou une sensation de lourdeur. Ces symptômes moteurs s'accompagnent fréquemment de troubles sensitifs : fourmillements, engourdissements ou sensations de brûlure [2].
D'autres manifestations peuvent apparaître progressivement. Les troubles visuels, comme une baisse d'acuité ou des douleurs oculaires, touchent environ 60% des patients. Les problèmes cognitifs - difficultés de concentration, troubles de la mémoire - affectent votre quotidien professionnel et personnel [11]. Les dysfonctionnements vésico-sphinctériens, bien que tabous, concernent la majorité des patients à un stade avancé.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la sclérose en plaques chronique progressive repose sur des critères cliniques et paracliniques précis [2]. Votre médecin recherchera d'abord une progression continue des symptômes sur au moins un an, sans poussées ni rémissions distinctes.
L'IRM cérébrale et médullaire constitue l'examen clé du diagnostic. Elle révèle des lésions caractéristiques de la substance blanche, réparties dans l'espace et évoluant dans le temps. Les séquences avec injection de gadolinium permettent de différencier les lésions actives des lésions anciennes [2].
La ponction lombaire complète souvent le bilan diagnostique. L'analyse du liquide céphalo-rachidien recherche une synthèse intrathécale d'immunoglobulines et la présence de bandes oligoclonales, présentes chez plus de 90% des patients. Les potentiels évoqués visuels, auditifs ou somesthésiques peuvent également objectiver des anomalies de conduction nerveuse.
Bon à savoir : le diagnostic différentiel reste parfois complexe. Votre neurologue écartera d'autres pathologies comme la neuromyélite optique, les vascularites du système nerveux central ou certaines maladies métaboliques qui peuvent mimer une sclérose en plaques progressive.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la sclérose en plaques chronique progressive a considérablement évolué ces dernières années [14]. Contrairement aux formes rémittentes, les options thérapeutiques restaient longtemps limitées. Aujourd'hui, plusieurs molécules ont démontré leur efficacité pour ralentir la progression du handicap.
L'ocrelizumab (Ocrevus) représente le traitement de référence pour la forme progressive primaire. Cette immunothérapie ciblée réduit significativement la progression du handicap et l'activité inflammatoire cérébrale [1]. Administré par perfusion intraveineuse tous les six mois, ce médicament nécessite une surveillance régulière de votre système immunitaire.
Pour la forme progressive secondaire, le siponimod (Mayzent) constitue une alternative intéressante [6]. Cette molécule orale agit en modulant les récepteurs de la sphingosine-1-phosphate, réduisant l'infiltration lymphocytaire dans le système nerveux central. Les études récentes confirment son efficacité sur la progression du handicap et les paramètres IRM [6].
D'autres traitements comme l'azathioprine peuvent être proposés dans certaines situations, notamment au Maroc où son efficacité et sa tolérance ont été documentées [12]. Les corticoïdes restent utilisés pour traiter les poussées inflammatoires aiguës, bien qu'ils soient moins fréquents dans les formes progressives.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur la sclérose en plaques chronique progressive [5,7,8]. Plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses sont actuellement en développement ou en phase d'évaluation clinique avancée.
Le tolebrutinib suscite un intérêt particulier. Cette molécule, inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton, cible spécifiquement les cellules microgliales responsables de la neuro-inflammation [5,8]. Les résultats préliminaires de l'étude de phase III montrent une réduction significative de la progression du handicap chez les patients atteints de forme secondairement progressive sans poussées [8].
Une approche révolutionnaire émerge avec la thérapie cellulaire CAR-T. L'essai clinique UCSF évalue actuellement le KYV-101, une thérapie par cellules CAR-T anti-CD19, chez des patients atteints de sclérose en plaques [7]. Cette approche vise à "reprogrammer" votre système immunitaire pour qu'il cesse d'attaquer la myéline.
Parallèlement, les recherches sur la remyélinisation progressent rapidement. Plusieurs molécules capables de stimuler la régénération de la myéline sont en cours d'évaluation. Ces traitements pourraient non seulement ralentir la progression mais aussi restaurer partiellement les fonctions neurologiques perdues.
Vivre au Quotidien avec Sclérose en plaques chronique progressive
Vivre avec une sclérose en plaques chronique progressive nécessite des adaptations importantes mais n'empêche pas de mener une vie épanouissante. L'organisation de votre quotidien devient primordiale pour préserver votre énergie et maintenir votre autonomie le plus longtemps possible.
La gestion de la fatigue constitue un défi majeur. Planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le plus en forme, généralement le matin. N'hésitez pas à faire des pauses régulières et à déléguer certaines tâches. L'activité physique adaptée, comme la natation ou le yoga, peut considérablement améliorer votre qualité de vie.
L'aménagement de votre domicile facilite grandement votre quotidien. Des barres d'appui dans la salle de bain, un siège de douche, ou encore l'installation d'un monte-escalier peuvent préserver votre indépendance. Les ergothérapeutes vous accompagnent dans ces adaptations et vous conseillent sur les aides techniques appropriées.
Sur le plan professionnel, la reconnaissance de votre statut de travailleur handicapé ouvre droit à des aménagements [15]. Télétravail, horaires flexibles, adaptation du poste de travail : de nombreuses solutions existent pour concilier maladie et activité professionnelle. L'important reste de communiquer avec votre employeur et la médecine du travail.
Les Complications Possibles
La sclérose en plaques chronique progressive peut entraîner diverses complications qui nécessitent une surveillance et une prise en charge spécialisées [11]. Les troubles vésico-sphinctériens figurent parmi les complications les plus fréquentes et les plus invalidantes, touchant jusqu'à 80% des patients à un stade avancé.
Les complications respiratoires surviennent généralement dans les formes très évoluées. L'atteinte des muscles respiratoires peut nécessiter une ventilation assistée. Heureusement, ces situations restent rares et concernent principalement les patients avec un handicap sévère après de nombreuses années d'évolution.
Les troubles de la déglutition représentent une complication sérieuse qui expose au risque de fausses routes et d'infections pulmonaires. Un suivi orthophonique régulier permet de dépister précocement ces difficultés et d'adapter la texture des aliments si nécessaire.
D'autres complications peuvent survenir : escarres liées à l'immobilisation, infections urinaires récidivantes, troubles de l'humeur ou dépression. La prise en charge multidisciplinaire, incluant kinésithérapeutes, orthophonistes, psychologues et infirmiers, permet de prévenir et traiter efficacement ces complications [11].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la sclérose en plaques chronique progressive varie considérablement d'une personne à l'autre [2]. Contrairement aux idées reçues, cette pathologie n'est pas systématiquement synonyme de handicap sévère à court terme. L'évolution reste imprévisible et dépend de nombreux facteurs individuels.
Plusieurs éléments influencent votre pronostic. L'âge au début des symptômes joue un rôle déterminant : un début précoce, avant 40 ans, est généralement associé à une évolution plus lente. Le type de symptômes initiaux compte également. Les formes débutant par des troubles moteurs évoluent souvent plus rapidement que celles commençant par des symptômes sensitifs.
Les nouveaux traitements modifient favorablement le pronostic. L'ocrelizumab réduit de 24% le risque de progression du handicap dans la forme progressive primaire [1]. Ces chiffres, bien qu'encourageants, ne prédisent pas votre évolution personnelle. Chaque patient répond différemment aux traitements.
L'important à retenir : la majorité des patients conservent une autonomie satisfaisante pendant de nombreuses années. Avec un suivi médical adapté, des traitements précoces et un mode de vie sain, vous pouvez considérablement influencer l'évolution de votre maladie.
Peut-on Prévenir Sclérose en plaques chronique progressive ?
La prévention primaire de la sclérose en plaques chronique progressive reste limitée car les causes exactes demeurent partiellement inconnues [9]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire votre risque de développer la maladie ou d'évoluer vers une forme progressive.
L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus importante. Le tabagisme accélère non seulement le risque de développer une sclérose en plaques mais favorise aussi l'évolution vers une forme progressive. Si vous fumez, arrêter représente probablement la meilleure décision pour votre santé neurologique.
Le maintien d'un taux optimal de vitamine D semble protecteur. Les études épidémiologiques montrent une corrélation inverse entre les niveaux de vitamine D et le risque de sclérose en plaques. Une supplémentation peut être recommandée, particulièrement dans les régions peu ensoleillées.
D'autres facteurs de mode de vie influencent potentiellement votre risque. Une alimentation équilibrée, riche en oméga-3 et pauvre en graisses saturées, pourrait avoir un effet protecteur. L'exercice physique régulier, le maintien d'un poids normal et la gestion du stress contribuent également à votre santé neurologique globale [9].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la sclérose en plaques chronique progressive [1,3,4]. La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses guidelines concernant l'utilisation des nouveaux traitements comme le BRIUMVI (ublituximab) [1].
Le Ministère de la Santé insiste sur l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge multidisciplinaire [3,4]. Les centres experts en sclérose en plaques, répartis sur tout le territoire français, garantissent un accès équitable aux soins spécialisés. Ces centres coordonnent votre suivi entre neurologues, kinésithérapeutes, orthophonistes et autres professionnels.
Les recommandations actuelles privilégient une approche personnalisée du traitement. L'initiation précoce d'un traitement de fond est recommandée dès le diagnostic confirmé, même en l'absence de poussées inflammatoires. Cette stratégie vise à ralentir la progression du handicap avant qu'il ne devienne irréversible.
La HAS recommande également un suivi régulier par IRM pour évaluer l'efficacité thérapeutique et adapter les traitements si nécessaire. Les examens de surveillance incluent des bilans biologiques réguliers, particulièrement pour les patients sous immunosuppresseurs [1].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec la sclérose en plaques chronique progressive. L'Association Française des Sclérosés en Plaques (AFSEP) constitue la référence nationale, proposant information, soutien et défense des droits des patients.
La Ligue Française contre la Sclérose en Plaques offre des services complémentaires : groupes de parole, ateliers d'information, aide aux démarches administratives. Leurs antennes locales organisent régulièrement des rencontres entre patients et familles, créant un réseau de soutien précieux.
Sur le plan numérique, plusieurs plateformes facilitent l'accès à l'information médicale actualisée. Le site de l'Assurance Maladie propose des fiches détaillées sur la prise en charge de votre pathologie [2]. Les forums de patients permettent d'échanger expériences et conseils pratiques.
N'oubliez pas les ressources professionnelles. Les assistantes sociales hospitalières vous aident dans vos démarches de reconnaissance du handicap. Les ergothérapeutes libéraux peuvent intervenir à domicile pour évaluer vos besoins d'aménagement. Ces professionnels constituent des alliés précieux pour maintenir votre autonomie.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une sclérose en plaques chronique progressive demande des ajustements quotidiens, mais quelques conseils pratiques peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie. Premièrement, écoutez votre corps et respectez vos limites. La fatigue neurologique n'est pas un signe de faiblesse mais un symptôme réel de votre pathologie.
Organisez votre journée en fonction de vos pics d'énergie. Planifiez les tâches importantes le matin si c'est votre moment le plus favorable. Préparez vos repas à l'avance lors des bonnes journées pour les jours plus difficiles. Ces petites anticipations vous éviteront stress et épuisement.
Investissez dans des aides techniques adaptées sans attendre que votre état se dégrade. Une canne de marche utilisée précocement préserve votre énergie et prévient les chutes. Un siège de douche améliore votre sécurité et votre confort. Ces équipements ne sont pas des signes d'abandon mais des outils d'autonomie.
Maintenez vos liens sociaux coûte que coûte. L'isolement aggrave les symptômes dépressifs fréquents dans cette pathologie. Adaptez vos sorties à vos capacités plutôt que de les supprimer. Vos proches ont besoin de comprendre votre maladie pour mieux vous soutenir : n'hésitez pas à communiquer sur vos difficultés et vos besoins.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre neurologue ou votre médecin traitant. Une aggravation brutale de vos symptômes habituels, même dans le contexte d'une forme progressive, peut signaler une poussée inflammatoire surajoutée nécessitant un traitement spécifique.
Les troubles visuels nouveaux constituent toujours une urgence relative. Une baisse d'acuité visuelle, des douleurs oculaires ou l'apparition d'un scotome central peuvent révéler une névrite optique nécessitant un traitement corticoïde rapide [2].
D'autres symptômes justifient une consultation sans délai : fièvre persistante (risque d'infection liée aux traitements immunosuppresseurs), troubles de la déglutition avec fausses routes, ou aggravation importante des troubles de l'équilibre avec chutes répétées.
N'attendez pas non plus pour signaler des effets secondaires de vos traitements. Éruptions cutanées, infections récidivantes, ou fatigue inhabituelle peuvent nécessiter un ajustement thérapeutique. Votre équipe médicale préfère être prévenue trop tôt que trop tard. La communication régulière avec vos soignants optimise votre prise en charge et prévient les complications.
Questions Fréquentes
La sclérose en plaques chronique progressive est-elle héréditaire ?Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, il existe une prédisposition génétique familiale. Le risque pour un enfant dont un parent est atteint reste faible, inférieur à 5% [9].
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Absolument. La grossesse n'aggrave pas l'évolution de la sclérose en plaques progressive. Certains traitements devront être adaptés ou interrompus, mais de nombreuses femmes mènent des grossesses normales [2].
L'activité physique est-elle recommandée ?
Oui, l'exercice adapté améliore la fatigue, l'équilibre et la qualité de vie. Privilégiez les activités en milieu aquatique, le yoga ou la marche selon vos capacités. Évitez les efforts intenses par forte chaleur.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a démontré d'efficacité sur la progression de la maladie. Certains compléments comme la vitamine D peuvent être bénéfiques en complément des traitements conventionnels, mais ne les remplacent jamais.
Combien coûte la prise en charge ?
La sclérose en plaques bénéficie d'une prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie au titre des affections de longue durée (ALD). Vos traitements et consultations spécialisées sont intégralement remboursés [3].
Questions Fréquentes
La sclérose en plaques chronique progressive est-elle héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, il existe une prédisposition génétique familiale. Le risque pour un enfant dont un parent est atteint reste faible, inférieur à 5%.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Absolument. La grossesse n'aggrave pas l'évolution de la sclérose en plaques progressive. Certains traitements devront être adaptés ou interrompus, mais de nombreuses femmes mènent des grossesses normales.
L'activité physique est-elle recommandée ?
Oui, l'exercice adapté améliore la fatigue, l'équilibre et la qualité de vie. Privilégiez les activités en milieu aquatique, le yoga ou la marche selon vos capacités.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a démontré d'efficacité sur la progression de la maladie. Certains compléments comme la vitamine D peuvent être bénéfiques en complément des traitements conventionnels.
Combien coûte la prise en charge ?
La sclérose en plaques bénéficie d'une prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie au titre des affections de longue durée (ALD).
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] BRIUMVI 150 mg - Évaluation HAS pour le traitement de la sclérose en plaques progressiveLien
- [2] Symptômes, diagnostic et évolution de la sclérose en plaques - Assurance MaladieLien
- [3] La sclérose en plaques - Données épidémiologiques du Ministère de la SantéLien
- [4] La sclérose en plaques - Projections et impact sanitaireLien
- [5] Étude de sécurité à long terme du tolebrutinib dans la sclérose en plaquesLien
- [6] Impact du Siponimod sur les paramètres cliniques et radiologiquesLien
- [7] Essai UCSF de thérapie CAR-T KYV-101 dans la sclérose en plaquesLien
- [8] Efficacité et sécurité du Tolebrutinib - Étude de phase IIILien
- [9] La sclérose en plaques, une maladie auto-immune chroniqueLien
- [11] Dysfonctionnement anorectal dans la sclérose en plaquesLien
- [12] Efficacité et tolérance de l'azathioprine - Cas du MarocLien
- [14] Les médicaments de la sclérose en plaques - Actualités PharmaceutiquesLien
- [15] Évaluation de l'aptitude médicale chez les travailleurs atteints de sclérose en plaquesLien
Publications scientifiques
- Efficacité et sécurité d'emploi de Tolebrutinib chez des patients atteints de sclérose en plaques secondairement progressive sans poussées: résultats de l'étude de … (2025)
- La sclérose en plaques, une maladie auto-immune chronique (2025)
- [HTML][HTML] La sclérose en plaques de l'enfant en pratique: mécanismes, diagnostic et approches thérapeutiques (2025)
- Dysfonctionnement anorectal dans la sclérose en plaques: sévérité et impact (2025)
- [HTML][HTML] Efficacité et tolérance de l'azathioprine lors du traitement de base de la sclérose en plaques: cas du Maroc (2024)
Ressources web
- Symptômes, diagnostic et évolution de la sclérose en ... (ameli.fr)
Le diagnostic de la maladie est difficile car il n'existe pas d'examen spécifique. Souvent, la maladie évolue par poussées avec des phases de rémission.
- Sclérose en plaques (SEP) - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
Les symptômes habituels comprennent des troubles visuels et oculomoteurs, des paresthésies, un déficit moteur, une spasticité, des troubles urinaires et des ...
- Sclérose en plaques : définition, causes et traitements (elsan.care)
Les premiers symptômes de la sclérose en plaques peuvent inclure des troubles visuels et une perte de la vue, mais aussi des problèmes de locomotion, ou encore ...
- Sclérose en plaques (SEP) - Inserm (inserm.fr)
23 juin 2017 — Une dysfonction du système immunitaire y entraine des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives, cognitives, visuelles ou ...
- Formes de sclérose en plaques : quelles sont les ... - Roche (roche.fr)
Les symptômes les plus fréquents de la sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP) incluent faiblesse progressive, problèmes de mobilité et spasticité.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.