Purpura Thrombotique Thrombocytopénique : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Le purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) est une maladie rare du sang qui touche environ 3 à 4 personnes par million d'habitants en France [1]. Cette pathologie grave se caractérise par la formation de petits caillots dans les vaisseaux sanguins, provoquant une chute brutale des plaquettes. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients [2,3]. Comprendre cette maladie complexe vous permettra de mieux appréhender les enjeux diagnostiques et thérapeutiques actuels.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Purpura thrombotique thrombocytopénique : Définition et Vue d'Ensemble
Le purpura thrombotique thrombocytopénique appartient à la famille des microangiopathies thrombotiques. Cette maladie rare se manifeste par une triade de symptômes caractéristiques : une diminution sévère des plaquettes, une anémie hémolytique et des troubles neurologiques [14].
Concrètement, que se passe-t-il dans votre organisme ? La maladie résulte d'un déficit en protéine ADAMTS13, une enzyme essentielle qui régule la coagulation sanguine. Sans cette protéine, des agrégats plaquettaires se forment dans vos petits vaisseaux, créant des obstructions microscopiques [6,7].
Il existe deux formes principales de PTT. La forme congénitale, présente dès la naissance, représente environ 5% des cas. La forme acquise, plus fréquente, survient généralement à l'âge adulte suite à la production d'anticorps dirigés contre ADAMTS13 [8]. Cette distinction est cruciale car elle influence directement la prise en charge thérapeutique.
L'important à retenir : le PTT constitue une urgence médicale absolue. Sans traitement rapide, la mortalité peut atteindre 90%. Mais rassurez-vous, avec une prise en charge adaptée, le pronostic s'améliore considérablement [15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence du purpura thrombotique thrombocytopénique s'établit à 3-4 cas par million d'habitants et par an, selon les données de la Haute Autorité de Santé [1]. Cette prévalence reste stable depuis une décennie, mais les diagnostics s'améliorent grâce aux progrès des techniques de laboratoire.
Les femmes sont plus touchées que les hommes, avec un ratio de 2:1. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 40 ans pour la forme acquise, tandis que la forme congénitale se révèle généralement dans l'enfance ou l'adolescence [6,7]. D'ailleurs, les données du Centre National de Référence des Microangiopathies Thrombotiques montrent une légère augmentation des diagnostics chez les patients âgés de plus de 65 ans.
Au niveau européen, la France présente une incidence similaire à celle observée en Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, certaines variations régionales existent sur notre territoire. Les régions Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes concentrent le plus grand nombre de cas, probablement en raison de la densité des centres spécialisés [16].
Bon à savoir : les projections épidémiologiques suggèrent une stabilité de l'incidence dans les prochaines années. Néanmoins, l'amélioration des outils diagnostiques pourrait révéler des formes jusqu'alors méconnues, particulièrement chez les patients présentant des symptômes atypiques [5].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes du PTT vous aide à mieux appréhender cette pathologie complexe. La forme congénitale résulte de mutations génétiques affectant le gène ADAMTS13, transmises selon un mode autosomique récessif [6]. Vos deux parents doivent être porteurs pour que vous développiez la maladie.
Pour la forme acquise, plus fréquente, les mécanismes sont différents. Votre système immunitaire produit des auto-anticorps qui neutralisent la protéine ADAMTS13. Mais pourquoi cette réaction auto-immune se déclenche-t-elle ? Plusieurs facteurs déclenchants ont été identifiés [8,9].
Les infections constituent le premier facteur de risque. Les infections virales (grippe, COVID-19), bactériennes ou parasitaires peuvent déclencher un épisode de PTT. La grossesse représente également un facteur de risque majeur, particulièrement au troisième trimestre [13]. D'autres situations peuvent favoriser l'apparition de la maladie : certains médicaments (comme les immunothérapies anticancéreuses), les maladies auto-immunes préexistantes, ou encore les interventions chirurgicales majeures [9].
Il est important de noter que dans environ 40% des cas, aucun facteur déclenchant n'est identifié. Cela ne signifie pas que vous avez fait quelque chose de mal - parfois, la maladie survient sans raison apparente.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du purpura thrombotique thrombocytopénique peuvent être trompeurs au début. Vous pourriez ressentir une fatigue inhabituelle, des maux de tête persistants ou remarquer des petites taches rouges sur votre peau [14]. Ces signes, appelés pétéchies, résultent de la chute des plaquettes.
La triade classique associe trois manifestations principales. D'abord, les troubles neurologiques : confusion, troubles de la parole, convulsions ou même coma dans les formes sévères [11]. Ces symptômes résultent de l'obstruction des petits vaisseaux cérébraux par les agrégats plaquettaires.
Ensuite, l'anémie hémolytique provoque une pâleur marquée, un essoufflement et une accélération du rythme cardiaque. Vos globules rouges se brisent en passant à travers les vaisseaux obstrués, créant cette anémie particulière [15]. Enfin, la thrombocytopénie se manifeste par des saignements spontanés : saignements de nez, ecchymoses importantes pour des traumatismes mineurs, ou saignements des gencives.
D'autres symptômes peuvent s'ajouter : fièvre modérée, douleurs abdominales, troubles visuels ou encore coloration jaunâtre de la peau (ictère). L'important à retenir : ces symptômes peuvent évoluer très rapidement, parfois en quelques heures [12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du PTT repose sur une démarche rigoureuse que votre médecin suivra étape par étape. Face à des symptômes évocateurs, il prescrira d'abord un hémogramme complet qui révélera la chute des plaquettes et l'anémie [14].
L'examen clé consiste à doser l'activité ADAMTS13 dans votre sang. Une activité inférieure à 10% confirme le diagnostic de PTT. Parallèlement, la recherche d'anticorps anti-ADAMTS13 permet de distinguer les formes acquises des formes congénitales [6,7]. Ces analyses spécialisées nécessitent généralement 24 à 48 heures.
Mais le temps presse ! En attendant les résultats, votre médecin peut débuter le traitement sur la base des signes cliniques et biologiques. L'examen du frottis sanguin montre des globules rouges fragmentés (schizocytes), témoins de l'hémolyse mécanique [15].
D'autres examens complètent le bilan : dosage de la bilirubine (élevée), LDH (très augmentées), créatinine (pour évaluer la fonction rénale). Un scanner cérébral peut être nécessaire en cas de troubles neurologiques marqués. Le diagnostic différentiel avec d'autres microangiopathies thrombotiques reste parfois délicat et nécessite l'expertise de centres spécialisés [16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du purpura thrombotique thrombocytopénique a considérablement évolué ces dernières années. Pour la forme acquise, les échanges plasmatiques constituent le traitement de première ligne [16]. Cette technique remplace votre plasma contenant les anticorps pathogènes par du plasma frais congelé riche en ADAMTS13.
Concrètement, vous serez hospitalisé en urgence pour débuter ces séances quotidiennes. Chaque séance dure environ 2 à 3 heures et nécessite un accès veineux central. Les échanges plasmatiques permettent d'obtenir une rémission dans 80 à 90% des cas [15]. Parallèlement, une corticothérapie à forte dose (prednisolone 1 mg/kg/jour) supprime la production d'anticorps.
Pour les formes réfractaires ou récidivantes, d'autres options existent. Le rituximab, un anticorps monoclonal, cible les lymphocytes B producteurs d'anticorps [4]. Les immunosuppresseurs comme le cyclophosphamide peuvent également être utilisés. Dans les cas les plus difficiles, le bortézomib montre des résultats prometteurs selon les dernières études 2024 [4].
La forme congénitale nécessite une approche différente. Les perfusions régulières de plasma frais congelé apportent la protéine ADAMTS13 manquante. Récemment, l'ADAMTS13 recombinante (ADZYNMA) a révolutionné la prise en charge de ces patients [1,6].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du PTT avec l'arrivée de nouvelles thérapies révolutionnaires. L'ADAMTS13 recombinante (ADZYNMA) représente l'innovation majeure pour les formes congénitales [1,2]. Cette protéine produite en laboratoire évite les risques liés aux produits sanguins et offre une efficacité remarquable.
Les recherches actuelles explorent également de nouvelles voies thérapeutiques. Le bortézomib, initialement développé pour traiter certains cancers, montre des résultats encourageants dans les formes réfractaires de PTT [4]. Cette molécule cible spécifiquement les plasmocytes producteurs d'anticorps pathogènes.
D'ailleurs, les études récentes s'intéressent aux biomarqueurs prédictifs de récidive. Le taux de monocytes au moment du diagnostic pourrait influencer l'évolution de la maladie [5]. Ces découvertes ouvrent la voie à une médecine personnalisée, adaptant le traitement au profil de chaque patient.
Les essais cliniques en cours évaluent également de nouveaux immunosuppresseurs et des thérapies ciblées. L'objectif : réduire les récidives tout en limitant les effets secondaires. Les premiers résultats, attendus fin 2025, pourraient révolutionner notre approche thérapeutique [3].
Vivre au Quotidien avec Purpura thrombotique thrombocytopénique
Vivre avec un purpura thrombotique thrombocytopénique nécessite quelques adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible. Après la phase aiguë, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante [8]. Cependant, certaines précautions s'imposent au quotidien.
Votre suivi médical sera régulier, avec des contrôles sanguins fréquents les premiers mois. Ces examens permettent de détecter précocement une éventuelle récidive. En effet, environ 30% des patients présentent une récidive dans les deux ans suivant le premier épisode [15]. Mais ne vous inquiétez pas outre mesure : ces récidives sont généralement moins sévères et mieux contrôlées.
Côté activité physique, vous pourrez reprendre progressivement vos activités habituelles. Évitez simplement les sports de contact ou à risque de traumatisme tant que vos plaquettes ne sont pas normalisées. L'alimentation ne nécessite pas de restriction particulière, si ce n'est une attention aux interactions médicamenteuses si vous prenez des anticoagulants.
L'important à retenir : apprenez à reconnaître les signes d'alerte d'une récidive. Fatigue inhabituelle, maux de tête persistants, apparition de pétéchies doivent vous amener à consulter rapidement. Votre médecin vous remettra une carte de patient PTT à toujours garder sur vous.
Les Complications Possibles
Bien que le pronostic du purpura thrombotique thrombocytopénique se soit considérablement amélioré, certaines complications peuvent survenir. Les complications neurologiques représentent le risque le plus redouté [11]. Elles résultent de l'obstruction des petits vaisseaux cérébraux par les agrégats plaquettaires.
Ces atteintes neurologiques peuvent aller de simples troubles de la concentration à des accidents vasculaires cérébraux. Heureusement, la plupart sont réversibles avec un traitement approprié. Cependant, environ 10% des patients gardent des séquelles neurologiques mineures [11]. L'hypertension artérielle peut également compliquer l'évolution, particulièrement chez les patients hospitalisés en réanimation [12].
Les complications rénales, bien que moins fréquentes que dans d'autres microangiopathies, peuvent survenir. Une surveillance régulière de la fonction rénale s'impose donc pendant toute la durée du traitement. D'ailleurs, l'atteinte rénale constitue souvent un facteur de mauvais pronostic [16].
Enfin, les complications liées aux traitements eux-mêmes doivent être prises en compte. Les échanges plasmatiques peuvent provoquer des troubles électrolytiques ou des réactions allergiques. Les immunosuppresseurs augmentent le risque d'infections opportunistes. Votre équipe médicale surveille attentivement ces aspects.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du purpura thrombotique thrombocytopénique a radicalement changé avec l'avènement des échanges plasmatiques. Avant cette thérapie, la mortalité atteignait 90%. Aujourd'hui, elle est tombée à moins de 10% dans les centres expérimentés [15,16].
Plusieurs facteurs influencent votre pronostic. L'âge au diagnostic joue un rôle important : les patients jeunes ont généralement une meilleure évolution. La rapidité de la prise en charge constitue également un élément déterminant. Plus le traitement débute tôt, meilleures sont vos chances de récupération complète [5].
La forme de PTT influence aussi l'évolution. Les formes congénitales, bien que chroniques, ont paradoxalement un meilleur pronostic à long terme car elles répondent bien aux traitements substitutifs [6,7]. Les formes acquises présentent un risque de récidive plus élevé, mais la mortalité reste faible avec un suivi adapté.
Bon à savoir : la plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale après le premier épisode. Certes, un suivi médical régulier reste nécessaire, mais cela ne doit pas vous empêcher de mener vos projets. Les innovations thérapeutiques récentes laissent entrevoir un avenir encore plus favorable pour les patients atteints de PTT [1,2,3].
Peut-on Prévenir Purpura thrombotique thrombocytopénique ?
La prévention du purpura thrombotique thrombocytopénique reste limitée car il s'agit d'une maladie largement imprévisible. Pour la forme congénitale, aucune prévention n'est possible puisqu'elle résulte d'anomalies génétiques présentes dès la naissance [6]. Cependant, un conseil génétique peut être proposé aux familles concernées.
Pour la forme acquise, certaines mesures peuvent théoriquement réduire le risque. Éviter les facteurs déclenchants connus constitue la seule approche préventive possible. Cela inclut une vaccination appropriée contre les infections, une surveillance renforcée pendant la grossesse chez les femmes à risque [13].
Chez les patients ayant déjà présenté un épisode de PTT, la prévention des récidives devient cruciale. Un suivi médical régulier permet de détecter précocement les signes de récidive. Certains patients bénéficient d'un traitement préventif par rituximab, particulièrement ceux ayant présenté des récidives multiples [4].
L'important à retenir : si vous avez des antécédents familiaux de PTT ou si vous avez déjà présenté un épisode, informez systématiquement vos médecins. Cette information peut s'avérer cruciale en cas de symptômes évocateurs. D'ailleurs, portez toujours sur vous votre carte de patient PTT.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge du purpura thrombotique thrombocytopénique. La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment validé l'utilisation de l'ADAMTS13 recombinante pour les formes congénitales [1]. Cette décision marque une avancée majeure dans le traitement de ces patients.
Le Centre National de Référence des Microangiopathies Thrombotiques (CNR-MAT) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge du PTT congénital [6,7]. Ces guidelines précisent les modalités d'utilisation de la protéine recombinante et les critères de suivi des patients.
Concernant les formes acquises, les recommandations insistent sur l'urgence diagnostique et thérapeutique. Tout patient présentant une thrombocytopénie associée à une anémie hémolytique doit bénéficier d'échanges plasmatiques en urgence, même avant confirmation du diagnostic [16]. Cette approche a permis de réduire significativement la mortalité.
Les autorités recommandent également la centralisation de la prise en charge dans des centres experts. En France, une quinzaine de centres sont habilités à traiter le PTT. Cette organisation garantit une expertise optimale et une prise en charge standardisée sur tout le territoire [16].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec le purpura thrombotique thrombocytopénique. Le Centre National de Référence des Microangiopathies Thrombotiques constitue la référence française pour cette pathologie. Basé à l'hôpital Lariboisière à Paris, il coordonne la recherche et la prise en charge des patients [16].
L'association "Microangiopathies Thrombotiques" regroupe patients et familles concernés par ces maladies rares. Elle organise des journées d'information, facilite les échanges entre patients et soutient la recherche médicale. Vous pouvez les contacter pour obtenir des informations pratiques et un soutien psychologique.
Au niveau européen, l'International TTP Registry collecte des données sur les patients atteints de PTT. Cette base de données internationale permet d'améliorer les connaissances sur la maladie et de développer de nouveaux traitements. Votre participation à ce registre peut contribuer aux progrès de la recherche.
N'oubliez pas les ressources locales : assistantes sociales hospitalières, psychologues, associations de malades chroniques. Ces professionnels peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous apporter un soutien moral précieux. Votre médecin traitant reste également un interlocuteur privilégié pour coordonner votre suivi.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un purpura thrombotique thrombocytopénique nécessite quelques adaptations pratiques au quotidien. Gardez toujours sur vous votre carte de patient PTT et une liste de vos médicaments. En cas d'urgence, ces informations peuvent s'avérer vitales pour les équipes médicales qui vous prendront en charge.
Apprenez à reconnaître les signes d'alerte d'une récidive : fatigue inhabituelle, maux de tête persistants, apparition de pétéchies, troubles de la concentration. Face à ces symptômes, n'hésitez pas à consulter rapidement votre médecin ou à vous rendre aux urgences. Il vaut mieux une fausse alerte qu'un retard de prise en charge.
Organisez votre suivi médical de manière rigoureuse. Respectez scrupuleusement vos rendez-vous et vos prises de sang de contrôle. Tenez un carnet de suivi avec vos résultats biologiques : cela facilite le travail de vos médecins et vous permet de mieux comprendre l'évolution de votre maladie.
Côté hygiène de vie, maintenez une activité physique adaptée et une alimentation équilibrée. Évitez les situations à risque hémorragique : sports de contact, bricolage avec outils tranchants. Informez systématiquement tout nouveau médecin de votre antécédent de PTT, particulièrement avant une intervention chirurgicale ou dentaire.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence, que vous ayez ou non des antécédents de purpura thrombotique thrombocytopénique. L'apparition simultanée de pétéchies, de fatigue intense et de troubles neurologiques constitue une urgence médicale absolue [14,15].
Si vous avez déjà présenté un épisode de PTT, soyez particulièrement vigilant aux signes de récidive. Une fatigue inhabituelle qui persiste plusieurs jours, des maux de tête différents de vos céphalées habituelles, ou l'apparition de nouvelles pétéchies doivent vous alerter. Dans le doute, il vaut toujours mieux consulter.
Pendant votre grossesse, si vous avez des antécédents de PTT, un suivi spécialisé s'impose dès le début [13]. Les modifications physiologiques de la grossesse peuvent favoriser une récidive. Votre obstétricien doit travailler en étroite collaboration avec votre hématologue.
En cas de fièvre élevée, d'infection sévère ou de prise de nouveaux médicaments, consultez votre médecin. Ces situations peuvent déclencher une récidive chez les patients prédisposés. L'important à retenir : face au PTT, il vaut mieux pécher par excès de prudence que de laisser passer une récidive.
Questions Fréquentes
Le PTT est-il héréditaire ?Seule la forme congénitale est héréditaire, représentant 5% des cas. Elle se transmet selon un mode autosomique récessif. La forme acquise, plus fréquente, n'est pas héréditaire [6].
Peut-on guérir définitivement du PTT ?
La forme congénitale nécessite un traitement à vie, mais les patients peuvent mener une vie normale. Pour la forme acquise, une rémission complète est possible, mais le risque de récidive persiste [15].
Le PTT contre-indique-t-il une grossesse ?
Non, mais une surveillance spécialisée s'impose. Le risque de récidive est augmenté pendant la grossesse, particulièrement au troisième trimestre [13].
Quels sports peut-on pratiquer avec un PTT ?
Tous les sports sont possibles en rémission, à l'exception des sports de contact ou à risque traumatique élevé. Demandez conseil à votre médecin.
Le PTT peut-il récidiver après plusieurs années ?
Oui, des récidives peuvent survenir même après plusieurs années de rémission. D'où l'importance d'un suivi médical régulier à vie [8].
Questions Fréquentes
Le purpura thrombotique thrombocytopénique est-il une maladie héréditaire ?
Seule la forme congénitale (5% des cas) est héréditaire et se transmet selon un mode autosomique récessif. La forme acquise, plus fréquente, n'est pas héréditaire.
Peut-on guérir définitivement du PTT ?
La forme congénitale nécessite un traitement à vie. Pour la forme acquise, une rémission complète est possible, mais un suivi médical régulier reste nécessaire car des récidives peuvent survenir.
Le PTT contre-indique-t-il une grossesse ?
Non, mais une surveillance spécialisée s'impose car le risque de récidive est augmenté pendant la grossesse, particulièrement au troisième trimestre.
Quels sont les signes d'alerte d'une récidive ?
Fatigue inhabituelle, maux de tête persistants, apparition de pétéchies, troubles de la concentration. Ces symptômes nécessitent une consultation médicale rapide.
Combien de temps dure le traitement du PTT ?
Pour la forme acquise, les échanges plasmatiques durent généralement 2-3 semaines. Un traitement immunosuppresseur peut être poursuivi plusieurs mois. La forme congénitale nécessite un traitement substitutif à vie.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] ADZYNMA 500 UI et 1500 UI, HAS 2024-2025 - Données épidémiologiques françaises sur l'incidence du PTTLien
- [2] Document d'enregistrement universel 2024 - Innovation thérapeutique ADAMTS13 recombinanteLien
- [3] Thrombotic thrombocytopenic purpura: 100 years of research - Innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
- [4] Bortezomib for rituximab-refractory immune-mediated PTT - Innovation thérapeutique 2024Lien
- [5] Effect of peripheral blood absolute monocyte count - Biomarqueurs prédictifs PTT 2024Lien
- [6] Prise en charge du PTT congénital à l'ère de la protéine ADAMTS13 recombinante - CNR-MAT 2024Lien
- [7] Recommandations du Centre de Référence pour les Microangiopathies Thrombotiques 2024Lien
- [8] Purpura thrombotique thrombocytopénique auto-immun à révélation tardive - 4 cas cliniquesLien
Publications scientifiques
- [HTML][HTML] Prise en charge du purpura thrombotique thrombocytopénique congénital à l'ère de la protéine ADAMTS13 recombinante: recommandations du Centre de … (2024)
- … from the Reference Center for Thrombotic Microangiopathies (CNR-MAT) Prise en charge du purpura thrombotique thrombocytopénique congénital à lu2019ère de la … (2024)
- Purpura thrombotique thrombocytopénique auto-immun à révélation tardive: à propos de 4 cas (2022)
- Purpura thrombotique thrombocytopénique associé ā l'utilisation de pembrolizumab dans le cadre d'une carcinome épidermoïde bronchique, expérience d'un cas (2024)
- Le purpura thrombotique thrombocytopénique: un cheval de Troie d'une leucémie aiguë? (2023)
Ressources web
- Purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT) (msdmanuals.com)
Le diagnostic est basé sur les symptômes et les résultats d'analyses de sang de la personne. Le traitement du PTT est réalisé par échange plasmatique, ...
- Purpura thrombotique thrombopénique - Hématologie et ... (msdmanuals.com)
Le purpura thrombotique thrombopénique est un trouble aigu, fulminant, caractérisé par une thrombopénie, une anémie hémolytique, une microangiopathie et ...
- Le purpura thrombotique thrombocytopénique (srlf.org)
de F Retornaz · 2002 · Cité 9 fois — Les premiers symptômes sont non spécifiques (syndrome grippal) [2,. 3]. Le diagnostic repose sur trois critères majeurs : anémie, thrombopénie et troubles ...
- Purpura thrombotique thrombocytopénique (orpha.net)
L'apparition est généralement brutale, mais les premiers symptômes peuvent inclure une fatigue, un purpura ou des ecchymoses, des douleurs abdominales, des ...
- Vivre avec le Purpura Thrombotique Thrombocytopénique (sanofi.fr)
15 déc. 2021 — Il se manifeste par une anémie due à une baisse du nombre de globules rouges et une chute sévère du taux de plaquettes sanguines qui entrainent ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.