Pseudomyxome Péritonéal : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le pseudomyxome péritonéal est une pathologie oncologique rare qui touche environ 1 à 2 personnes par million d'habitants en France [12]. Cette maladie se caractérise par l'accumulation de mucus gélatineux dans la cavité abdominale, généralement suite à la rupture d'une tumeur appendiculaire [13]. Bien que rare, cette pathologie nécessite une prise en charge spécialisée et multidisciplinaire pour optimiser le pronostic des patients.

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Pseudomyxome péritonéal : Définition et Vue d'Ensemble
Le pseudomyxome péritonéal représente une pathologie oncologique complexe caractérisée par la dissémination de cellules mucineuses dans la cavité péritonéale [1,12]. Cette maladie tire son nom du grec « pseudo » (faux) et « myxome » (tumeur mucineuse), car elle ressemble à une tumeur gélatineuse mais n'en est pas une au sens strict.
Concrètement, cette pathologie résulte le plus souvent de la rupture d'une tumeur appendiculaire qui libère des cellules productrices de mucus dans l'abdomen [6,7]. Ces cellules continuent alors à produire une substance gélatineuse qui s'accumule progressivement, créant ce qu'on appelle parfois « l'abdomen gélatineux » [13].
Il faut savoir que le pseudomyxome péritonéal peut également, plus rarement, provenir d'autres organes comme les ovaires chez la femme ou le côlon [9,10]. D'ailleurs, les récentes recherches de 2024 montrent que l'analyse de l'ARN permet désormais de mieux comprendre les mécanismes biologiques de cette pathologie [1].
La particularité de cette maladie réside dans son évolution généralement lente mais progressive. En effet, contrairement à d'autres cancers, le pseudomyxome péritonéal se propage rarement par voie sanguine ou lymphatique, mais reste confiné à la cavité abdominale [12,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent que le pseudomyxome péritonéal touche environ 1 à 2 personnes par million d'habitants chaque année [12,13]. Cette incidence, bien que faible, représente approximativement 70 à 140 nouveaux cas annuels en France métropolitaine.
L'analyse des registres de cancer montre une légère prédominance féminine, avec un ratio femme/homme d'environ 1,3:1 [12]. L'âge médian au diagnostic se situe autour de 55-60 ans, avec une répartition assez homogène entre 40 et 70 ans [13,14]. Bon à savoir : cette pathologie reste exceptionnelle avant 30 ans.
Au niveau européen, l'incidence varie légèrement selon les pays, oscillant entre 0,8 et 2,5 cas par million d'habitants [2]. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement supérieurs, possiblement liés à de meilleures pratiques diagnostiques [1,2]. En fait, l'amélioration des techniques d'imagerie et de la sensibilisation médicale contribue à une meilleure détection de cette pathologie rare.
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence, mais une amélioration significative du diagnostic précoce grâce aux innovations en oncologie de précision [2]. D'ailleurs, l'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15-20 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi [14].
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale du pseudomyxome péritonéal est la rupture d'une tumeur appendiculaire, responsable de 85 à 90% des cas [6,7,9]. Ces tumeurs, appelées néoplasies mucineuses appendiculaires, se développent lentement dans l'appendice avant de se rompre et de disséminer leur contenu mucineux [10].
Mais alors, qu'est-ce qui favorise le développement de ces tumeurs appendiculaires ? Les facteurs de risque identifiés restent encore partiellement méconnus. Cependant, certaines prédispositions génétiques semblent jouer un rôle, notamment les mutations des gènes KRAS et GNAS [1,9]. D'ailleurs, les recherches récentes de 2024 sur la biologie de l'ARN ouvrent de nouvelles perspectives de compréhension [1].
Il est important de noter que d'autres organes peuvent être à l'origine de cette pathologie. Chez la femme, les tumeurs ovariennes mucineuses représentent environ 10% des cas [12,13]. Plus rarement, des tumeurs du côlon, de l'estomac ou même de la vésicule biliaire peuvent être impliquées [7,14].
Contrairement à d'autres cancers, aucun facteur environnemental spécifique n'a été clairement identifié pour le pseudomyxome péritonéal. L'âge reste le principal facteur de risque non modifiable, avec une incidence croissante après 40 ans [12,13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du pseudomyxome péritonéal sont souvent insidieux et non spécifiques, ce qui explique pourquoi le diagnostic peut être retardé [12,13]. Le signe le plus caractéristique est l'augmentation progressive du volume abdominal, que les patients décrivent souvent comme un « ventre qui gonfle » sans prise de poids généralisée.
Vous pourriez ressentir une sensation de pesanteur abdominale ou des douleurs sourdes, particulièrement après les repas [13,14]. Ces douleurs sont généralement diffuses et peuvent s'accompagner de ballonnements persistants. D'ailleurs, certains patients rapportent une sensation de « plénitude » abdominale même après un repas léger.
Les troubles digestifs sont fréquents : nausées occasionnelles, modification du transit intestinal avec alternance de constipation et de diarrhée [12]. Il n'est pas rare que les patients consultent d'abord pour des troubles digestifs banals avant que le diagnostic ne soit évoqué. En fait, l'accumulation de mucus peut comprimer les organes digestifs et perturber leur fonctionnement normal.
Attention aux signes d'alarme qui doivent vous amener à consulter rapidement : douleurs abdominales intenses, vomissements répétés, arrêt des gaz et des selles (occlusion intestinale), ou fièvre associée aux douleurs [13,14]. Ces symptômes peuvent indiquer une complication nécessitant une prise en charge urgente.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du pseudomyxome péritonéal repose sur une approche multidisciplinaire combinant imagerie, biologie et parfois biopsie [11,12]. La première étape consiste généralement en un scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste, qui révèle l'accumulation caractéristique de liquide gélatineux [13,14].
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) apporte des informations complémentaires précieuses, notamment pour évaluer l'extension de la maladie et planifier le traitement [12]. Ces examens permettent de visualiser les « implants » mucineux et d'évaluer leur répartition dans la cavité abdominale. Bon à savoir : l'aspect « en flocons de neige » à l'imagerie est très évocateur de cette pathologie.
Les analyses biologiques incluent le dosage de marqueurs tumoraux comme le CA 19-9, le CA 125 et l'ACE [11,13]. Bien que ces marqueurs ne soient pas spécifiques, leur élévation peut orienter le diagnostic et servir au suivi thérapeutique. D'ailleurs, les techniques de cytopathologie des séreuses se sont considérablement améliorées en 2023, permettant une meilleure caractérisation des cellules mucineuses [11].
La confirmation diagnostique peut nécessiter une laparoscopie exploratrice avec biopsies péritonéales [10,11]. Cette intervention mini-invasive permet d'observer directement l'aspect gélatineux caractéristique et de prélever des échantillons pour analyse histologique. L'important à retenir : un diagnostic précoce améliore significativement les options thérapeutiques disponibles.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de référence du pseudomyxome péritonéal associe la chirurgie de cytoréduction complète à la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) [8,12]. Cette approche thérapeutique complexe nécessite une expertise spécialisée et se déroule dans des centres de référence [14].
La chirurgie de cytoréduction consiste à retirer chirurgicalement tous les implants mucineux visibles, ce qui peut nécessiter l'ablation de certains organes (appendice, ovaires, portions intestinales) [12,13]. Cette intervention peut durer 6 à 12 heures selon l'extension de la maladie. L'objectif est d'obtenir une cytoréduction complète, facteur pronostique majeur de cette pathologie.
La CHIP, réalisée immédiatement après la chirurgie, consiste à perfuser la cavité abdominale avec une chimiothérapie chauffée à 42-43°C pendant 60 à 90 minutes [8]. Cette technique permet d'éliminer les cellules tumorales microscopiques résiduelles. D'ailleurs, les innovations récentes incluent la CHIT (chimiothérapie hyperthermique intrathoracique) pour les cas avec extension thoracique [8].
Pour les patients non opérables ou en cas de récidive, la chimiothérapie systémique reste une option [2,13]. Les protocoles récents intègrent des thérapies ciblées basées sur le profil moléculaire de la tumeur, ouvrant la voie à une médecine personnalisée [1,2]. Rassurez-vous : même dans les formes avancées, des traitements palliatifs efficaces permettent de maintenir une qualité de vie acceptable.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la compréhension du pseudomyxome péritonéal grâce aux avancées en biologie moléculaire [1]. Les recherches récentes sur l'ARN révèlent de nouveaux mécanismes pathogéniques qui ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites [1]. Ces découvertes permettent d'envisager des traitements plus ciblés et personnalisés.
L'oncologie de précision représente l'innovation majeure de 2024-2025 dans cette pathologie [2]. Les analyses génomiques permettent désormais d'identifier des mutations spécifiques et d'adapter les traitements en conséquence. Cette approche personnalisée améliore significativement l'efficacité thérapeutique tout en réduisant les effets secondaires [2].
Les essais cliniques actuels explorent plusieurs pistes prometteuses [3]. Parmi elles, les agents anti-angiogéniques qui visent à bloquer la formation de nouveaux vaisseaux sanguins alimentant la tumeur [4]. D'ailleurs, l'utilisation d'antibiotiques spécifiques dans des modèles animaux montre des résultats encourageants pour limiter la progression de la maladie [4].
La recherche française contribue activement à ces innovations, notamment à travers des modèles animaux permettant de tester de nouvelles approches thérapeutiques [4]. Ces travaux, menés en 2022, ouvrent la voie à des essais cliniques chez l'homme prévus pour 2025-2026. L'important à retenir : ces avancées offrent de nouveaux espoirs aux patients, même dans les formes les plus complexes de la maladie.
Vivre au Quotidien avec Pseudomyxome péritonéal
Vivre avec un pseudomyxome péritonéal nécessite des adaptations au quotidien, mais il est tout à fait possible de maintenir une qualité de vie satisfaisante [12,13]. L'important est d'apprendre à gérer les symptômes et de s'entourer d'une équipe médicale compétente.
Sur le plan alimentaire, privilégiez des repas légers et fractionnés pour limiter l'inconfort abdominal [13]. Évitez les aliments trop riches en fibres qui peuvent aggraver les ballonnements. D'ailleurs, certains patients trouvent un soulagement avec des tisanes digestives ou des probiotiques, bien que leur efficacité ne soit pas scientifiquement prouvée dans cette pathologie.
L'activité physique adaptée reste bénéfique, même si elle doit être modulée selon vos symptômes [12]. La marche, la natation douce ou le yoga peuvent aider à maintenir votre forme physique et votre moral. Mais attention : évitez les sports de contact ou les efforts intenses qui pourraient aggraver les douleurs abdominales.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Cette pathologie rare peut générer de l'anxiété et un sentiment d'isolement [13,14]. N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients ou à consulter un psychologue spécialisé en oncologie. Heureusement, de nombreuses associations proposent un accompagnement personnalisé pour vous aider dans cette épreuve.
Les Complications Possibles
Le pseudomyxome péritonéal peut entraîner plusieurs complications, dont la plus redoutable est l'occlusion intestinale [12,13]. Cette complication survient lorsque l'accumulation de mucus comprime ou obstrue les intestins, nécessitant une prise en charge chirurgicale urgente.
L'ascite, ou accumulation de liquide dans l'abdomen, représente une autre complication fréquente [13,14]. Contrairement à l'ascite classique, celle du pseudomyxome péritonéal est gélatineuse et peut nécessiter des ponctions répétées pour soulager l'inconfort. D'ailleurs, cette ascite particulière peut parfois être confondue avec d'autres pathologies abdominales.
Les complications post-opératoires après chirurgie de cytoréduction incluent les infections, les fistules digestives et les adhérences [8,12]. Ces risques, bien que significatifs, sont généralement bien maîtrisés dans les centres expérimentés. Il faut savoir que le taux de complications majeures se situe autour de 15-20% dans les équipes spécialisées.
À long terme, certains patients peuvent développer une récidive de la maladie, nécessitant une surveillance régulière [12,13]. Heureusement, les récidives sont souvent détectées précocement grâce au suivi médical rapproché, permettant une prise en charge adaptée. L'important à retenir : une surveillance régulière permet de détecter et traiter rapidement ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du pseudomyxome péritonéal dépend essentiellement de la qualité de la cytoréduction chirurgicale initiale [12,13]. Lorsqu'une cytoréduction complète est obtenue, la survie à 5 ans peut atteindre 80-90% pour les formes de bas grade [14]. Ces chiffres encourageants soulignent l'importance d'une prise en charge précoce et spécialisée.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic : le grade histologique de la tumeur, l'étendue de la maladie au diagnostic, l'âge du patient et son état général [12,13]. Les formes de bas grade, les plus fréquentes, évoluent généralement lentement et ont un meilleur pronostic que les formes de haut grade. D'ailleurs, les innovations en oncologie de précision permettent désormais une stratification pronostique plus fine [2].
Il est important de noter que même en cas de récidive, des traitements efficaces restent disponibles [13,14]. Les reprises chirurgicales sont parfois possibles, et les nouvelles thérapies ciblées offrent des perspectives encourageantes [1,2]. En fait, cette pathologie se comporte souvent comme une maladie chronique plutôt que comme un cancer agressif classique.
La qualité de vie après traitement est généralement satisfaisante, avec un retour possible aux activités habituelles dans la majorité des cas [12,13]. Rassurez-vous : les progrès thérapeutiques récents améliorent constamment le pronostic de cette pathologie, offrant de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles.
Peut-on Prévenir Pseudomyxome péritonéal ?
La prévention primaire du pseudomyxome péritonéal reste limitée en raison de la méconnaissance des facteurs de risque modifiables [12,13]. Contrairement à d'autres cancers, aucun facteur environnemental ou comportemental spécifique n'a été clairement identifié pour cette pathologie rare.
Cependant, la prévention secondaire par dépistage précoce des tumeurs appendiculaires pourrait théoriquement réduire l'incidence [6,9]. Malheureusement, ces tumeurs sont souvent asymptomatiques et découvertes fortuitement lors d'interventions chirurgicales pour d'autres motifs. D'ailleurs, il n'existe actuellement aucun programme de dépistage organisé pour ces tumeurs rares.
Pour les personnes ayant des antécédents familiaux de cancers digestifs, une surveillance médicale régulière peut être recommandée [12]. Bien que le pseudomyxome péritonéal ne soit généralement pas héréditaire, certaines prédispositions génétiques aux cancers digestifs pourraient augmenter le risque [1,9].
L'important est de consulter rapidement en cas de symptômes abdominaux persistants et inexpliqués [13,14]. Un diagnostic précoce, même s'il ne constitue pas une prévention à proprement parler, améliore considérablement les chances de succès thérapeutique. Concrètement, n'hésitez pas à consulter si vous ressentez une augmentation progressive du volume abdominal ou des douleurs persistantes.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises reconnaissent le pseudomyxome péritonéal comme une pathologie rare nécessitant une prise en charge spécialisée [12,14]. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande que le traitement soit réalisé dans des centres de référence disposant d'une expertise multidisciplinaire en chirurgie carcinologique et chimiothérapie hyperthermique.
Le Réseau National de Prise en charge des Tumeurs Rares du Péritoine (RENAPE) coordonne la prise en charge de cette pathologie en France [12]. Ce réseau, créé en 2010, regroupe plusieurs centres experts répartis sur le territoire national, garantissant un accès équitable aux soins spécialisés. D'ailleurs, ce réseau participe activement à la recherche clinique et à l'amélioration des pratiques thérapeutiques.
Les recommandations européennes, mises à jour en 2024, préconisent une approche multidisciplinaire associant chirurgiens, oncologues, radiologues et anatomopathologistes [2,3]. Ces guidelines soulignent l'importance de la discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour chaque patient. En fait, cette approche collégiale optimise les décisions thérapeutiques et améliore le pronostic.
L'Institut National du Cancer (INCa) classe cette pathologie parmi les cancers rares bénéficiant de mesures spécifiques de prise en charge [14]. Ces mesures incluent la prise en charge à 100% des frais médicaux et l'accès prioritaire aux innovations thérapeutiques dans le cadre d'essais cliniques [3]. Bon à savoir : ces dispositions facilitent l'accès aux soins pour tous les patients, indépendamment de leur situation socio-économique.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de pseudomyxome péritonéal et leurs familles [12,14]. Ces organisations proposent un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et facilitent les échanges entre patients confrontés à cette pathologie rare.
L'Association Française des Malades Atteints de Tumeurs Rares du Péritoine offre un accompagnement personnalisé et organise régulièrement des rencontres entre patients [14]. Cette association travaille en étroite collaboration avec les équipes médicales pour améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients. D'ailleurs, elle propose également un soutien aux familles, souvent démunies face à cette maladie méconnue.
La Ligue contre le Cancer dispose de comités départementaux qui peuvent vous orienter vers des ressources locales [14]. Ces comités proposent des services d'aide sociale, de soutien psychologique et d'information sur les droits des patients. Il est important de savoir que ces services sont gratuits et accessibles à tous les patients, quel que soit leur lieu de résidence.
Les plateformes numériques spécialisées, comme les forums de patients ou les groupes de discussion en ligne, constituent également des ressources précieuses [12]. Ces espaces d'échange permettent de partager expériences et conseils pratiques avec d'autres personnes confrontées à la même pathologie. Rassurez-vous : vous n'êtes pas seul(e) face à cette maladie, et de nombreuses ressources existent pour vous accompagner.
Nos Conseils Pratiques
Face au diagnostic de pseudomyxome péritonéal, il est essentiel de bien s'informer tout en évitant l'excès d'informations parfois contradictoires sur internet [12,13]. Privilégiez les sources médicales fiables et n'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre équipe soignante. D'ailleurs, préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance.
Constituez-vous un dossier médical complet avec tous vos examens, comptes-rendus et prescriptions [13]. Cette organisation facilitera vos consultations et permettra une meilleure coordination entre les différents spécialistes. Bon à savoir : demandez systématiquement une copie de tous vos examens et conservez-les précieusement.
Sur le plan pratique, adaptez votre environnement domestique si nécessaire [12]. Après une chirurgie majeure, vous pourriez avoir besoin d'aide pour les tâches quotidiennes. N'hésitez pas à solliciter votre entourage ou à faire appel à des services d'aide à domicile. En fait, bien s'entourer facilite grandement la période de convalescence.
Maintenez autant que possible vos activités sociales et vos loisirs [13,14]. Cette pathologie ne doit pas vous isoler de votre entourage. Au contraire, le maintien des liens sociaux contribue positivement à votre bien-être psychologique et à votre récupération. L'important à retenir : chaque patient est unique, et votre parcours sera adapté à votre situation personnelle.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement votre médecin si vous présentez une augmentation progressive et inexpliquée du volume abdominal [12,13]. Ce symptôme, particulièrement s'il s'accompagne de douleurs ou d'inconfort, nécessite une évaluation médicale approfondie. D'ailleurs, n'attendez pas que les symptômes deviennent invalidants pour consulter.
Les signes d'alarme nécessitant une consultation en urgence incluent : douleurs abdominales intenses, vomissements répétés, arrêt complet des gaz et des selles, ou fièvre élevée [13,14]. Ces symptômes peuvent indiquer une complication grave comme une occlusion intestinale nécessitant une prise en charge immédiate.
Si vous avez des antécédents de tumeur appendiculaire ou ovarienne, même bénigne, signalez-le systématiquement à votre médecin [6,9]. Un suivi régulier peut être recommandé pour détecter précocement une éventuelle évolution. En fait, la surveillance médicale permet souvent de diagnostiquer cette pathologie à un stade plus précoce.
Pour les patients déjà diagnostiqués, respectez scrupuleusement le calendrier de suivi proposé par votre équipe médicale [12,13]. Les consultations régulières et les examens de contrôle permettent de détecter rapidement une éventuelle récidive ou complication. Rassurez-vous : un suivi médical régulier optimise votre prise en charge et améliore votre pronostic à long terme.
Questions Fréquentes
Le pseudomyxome péritonéal est-il héréditaire ?Non, cette pathologie n'est généralement pas héréditaire [12]. Cependant, certaines prédispositions génétiques aux cancers digestifs pourraient légèrement augmenter le risque [1,9]. Il n'existe pas de test génétique spécifique recommandé pour cette maladie.
Peut-on guérir complètement du pseudomyxome péritonéal ?
Oui, une guérison est possible, particulièrement si la maladie est diagnostiquée précocement et qu'une cytoréduction complète peut être réalisée [12,13]. Les taux de survie à long terme sont encourageants pour les formes de bas grade traitées dans des centres spécialisés [14].
La grossesse est-elle possible après traitement ?
Cette question doit être discutée individuellement avec votre équipe médicale [13]. Selon l'étendue de la chirurgie et les traitements reçus, une grossesse peut parfois être envisagée. Un suivi spécialisé sera nécessaire en cas de projet parental.
Combien de temps dure la convalescence après chirurgie ?
La convalescence varie selon l'étendue de l'intervention, mais comptez généralement 6 à 12 semaines pour une récupération complète [8,12]. La reprise progressive des activités se fait sous surveillance médicale. Chaque patient récupère à son rythme, et il est important de respecter les recommandations de votre équipe soignante.
Questions Fréquentes
Le pseudomyxome péritonéal est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est généralement pas héréditaire. Cependant, certaines prédispositions génétiques aux cancers digestifs pourraient légèrement augmenter le risque.
Peut-on guérir complètement du pseudomyxome péritonéal ?
Oui, une guérison est possible, particulièrement si la maladie est diagnostiquée précocement et qu'une cytoréduction complète peut être réalisée.
La grossesse est-elle possible après traitement ?
Cette question doit être discutée individuellement avec votre équipe médicale selon l'étendue de la chirurgie et les traitements reçus.
Combien de temps dure la convalescence après chirurgie ?
La convalescence varie selon l'étendue de l'intervention, mais comptez généralement 6 à 12 semaines pour une récupération complète.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Exploring RNA biology in pseudomyxoma peritonei - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Precision Oncology and Systemic Targeted Therapy in - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Pseudomyxoma peritonei – Overview of Information and - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Nouvelles approches thérapeutiques pour le pseudomyxome péritonéal via des modèles animaux et l'utilisation d'agents anti-angiogéniques et antibiotiquesLien
- [8] La CHIP abdominale et thoracique concomitante, appelée CHIT: technique et évolution postopératoireLien
- [12] Pseudomyxomes péritonéaux - RENAPELien
- [13] Pseudomyxome péritonéal : causes, symptômes et traitementLien
- [14] Tumeurs rares du péritoine - Institut de Cancérologie de l'OuestLien
Publications scientifiques
- Nouvelles approches thérapeutiques pour le pseudomyxome péritonéal via des modèles animaux et l'utilisation d'agents anti-angiogéniques et antibiotiques (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] Torsion of an appendiceal mucocele. A unique rarity [PDF]
- Mucocèle appendiculaire (2022)
- Gelatinous peritoneal disease secondary to appendiceal mucinous adenocarcinoma: a case study and review of the literature (2022)[PDF]
- [HTML][HTML] La CHIP abdominale et thoracique concomitante, appelée CHIT: technique et évolution postopératoire (2025)
Ressources web
- Pseudomyxomes péritonéaux (renape-online.fr)
Les signes courants incluent des douleurs abdominales diffuses, une augmentation de la taille de l'abdomen, une sensation de plénitude, des nausées et une ...
- Pseudomyxome péritonéal : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
Le pseudomyxome péritonéal (PMP) est une maladie rare et complexe caractérisée par la présence de tumeurs mucineuses principalement dans la cavité péritonéale.
- Tumeurs rares du péritoine (institut-cancerologie-ouest.com)
Douleur abdominale, perte de poids, symptômes urinaires, constipation, vomissements, ou dyspnée sont des signes cliniques moins fréquents. Le PMP est une ...
- Chapitre 16 Pseudomyxome péritonéal (onconormandie.fr)
La symptomatologie n'est pas spécifique, Certains patients atteints de tumeur mucineuse de l'appendice restent asymptomatiques jusqu'à ressentir une douleur ou ...
- Maladie gélatineuse du péritoine (orpha.net)
Douleur abdominale, perte de poids, symptômes urinaires, constipation, vomissements, ou dyspnée sont des signes cliniques moins fréquents.

- Consultation remboursable *
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.